
2. Métier cible :(l’anesthésiste réanimateur)
En Belgique, les études de médecine durent de 9 à 12 ans. Elles commencent par deux
cycles universitaires de 3 ans (3 ans de bachelier et 3 ans de master) c’est-à-dire une
formation de base de 6 ans. À la suite des 6 premières années, ils sont diplômés en tant que
« médecin » mais pas encore en tant que « Docteur en médecine ». (Euroguidance, s.d.)
Le diplôme de « « médecin » ne permet pas encore de pratiquer la profession dans le cadre de
l’INAMI (Institut Nationale d’Assurance Maladie-Invalidité). La formation de base doit donc
obligatoirement être complétée par un Master de spécialisation, qui donne alors accès au
diplôme de « Docteur en médecine », qui lui permet d’exercer dans le cadre de l’INAMI.
En Belgique, il existe 35 Master de spécialisation différents. Ces cycles de
spécialisations peuvent durer de 3 à 6 ans. Par exemple, 5 ans pour anesthésie-réanimation, 6
ans pour la chirurgie orthopédique, 4 ans pour l’ophtalmologie, 3 ans pour la médecine
générale. (Liège université, 2018). La spécialisation que nous avons choisi de décrire dans ce
travail est le Master de spécialisation en anesthésie et réanimation. Un anesthésiste est un
médecin spécialiste en anesthésie et réanimation. Il s’agit du médecin qui administre le plus
de traitements. Lors d’une intervention chirurgicale, il va agir sur l’endormissement de
certaines réactions de l’organisme face à la douleur. Toute intervention chirurgicale
nécessitant une anesthésie, qu’elle soit générale ou locale, bénéficiera de l’intervention d’un
anesthésiste pendant toute la période peropératoire (avant, pendant et après intervention).
(Lesparre, 2021)
Une consultation pré-anesthésique se tient avant toute intervention. Lors de celle-ci, il
rencontre le patient afin de lui poser plusieurs questions. Elles porteront entre autres sur la
raison de l’intervention, sur les antécédents médicaux ainsi que sur une éventuelle prise de
traitement. Le but de cette rencontre, essentielle, sera de déterminer la technique d’anesthésie
qui sera utilisée lors de l’intervention. Beaucoup d’informations seront également données au
patient comme notamment :
- Le déroulement de l’opération ;
- Les conséquences possibles ;
- La prise en charge de la douleur post-opératoire.
Les patients sont rassurés par cette consultation car, pour beaucoup d’entre eux, il y a une peur
de ne pas se réveiller. (SIEP, s.d.)
Au bloc opératoire, avant de commencer l’induction de l’anesthésie, l’anesthésiste va
réaliser plusieurs soins au patient. Il installera les appareils de surveillance
(électrocardiogramme, saturomètre et tensiomètre) et une perfusion au patient. Après cela,
plusieurs substances seront injectées dans la perfusion pour une anesthésie générale qui
permettra l’opération :
- Des substances pour endormir le patient ;
- Des myorelaxants ;
- Des paralysants musculaires.