Telechargé par Hamid Khoutna

2013 10 Diapo ACP R3

publicité
ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
Service Hygiène
Hygiène et
et Sécurité
Sécurité –
– 3
Service
3ème réunion
2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
3ème réunion 2013 du réseau départemental
des assistants et conseillers de prévention
Le travail en hauteur
1er octobre 2013
9H30-12H00
1
ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
Service Hygiène
Hygiène et
et Sécurité
Sécurité –
– 3
Service
3ème réunion
2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
Sommaire de la présentation
A.
B.
Le réseau des assistants et conseillers de prévention
Le travail en hauteur
I. Réglementation applicable
II. Définition et principes de prévention
III. Equipements de protection collective
1.
2.
3.
4.
Les plateformes individuelles roulantes
Les nacelles
Les échafaudages
1. Les échafaudages roulants
2. Les échafaudages de pied
Le filet
IV. Equipements de protection individuelle
1.
2.
V.
C.
D.
E.
Matériel
Entretien et formation
Echelles, escabeaux et marchepieds
Intervention d’un organisme de formation
Les informations diverses
Les références utiles
2
ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
Service Hygiène
Hygiène et
et Sécurité
Sécurité –
– 3
Service
3ème réunion
2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
A. Le réseau des assistants et
conseillers de prévention
3
ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
Service Hygiène
Hygiène et
et Sécurité
Sécurité –
– 3
Service
3ème réunion
2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
A. Le réseau des assistants et conseillers de prévention
Les partenaires
-
Le pôle prévention du CDG 54
Le Fonds National de Prévention (FNP)
Le réseau
Les assistants et conseillers de prévention des collectivités territoriales de Meurthe-etMoselle.
Objectifs 2013 :
 pérenniser le réseau et la participation active des ACP aux réunions trimestrielles
 mettre en place un annuaire des ACP (voir formulaire de satisfaction)
4
ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
Service Hygiène
Hygiène et
et Sécurité
Sécurité –
– 3
Service
3ème réunion
2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
Sommaire de la présentation
A.
B.
Le réseau des assistants et conseillers de prévention
Le travail en hauteur
I. Réglementation applicable
II. Définition et principes de prévention
III. Equipements de protection collective
1.
2.
3.
4.
Les plateformes individuelles roulantes
Les nacelles
Les échafaudages
1. Les échafaudages roulants
2. Les échafaudages de pied
Le filet
IV. Equipements de protection individuelle
1.
2.
V.
C.
D.
E.
Matériel
Entretien et formation
Echelles, escabeaux et marchepieds
Intervention d’un organisme de formation
Les informations diverses
Les références utiles
5
ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
Service Hygiène
Hygiène et
et Sécurité
Sécurité –
– 3
Service
3ème réunion
2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
6
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
La plupart des agents sont amenés à travailler, même temporairement en
hauteur. Ainsi, toute collectivité peut être confrontée au risque de chute de
hauteur, avec des accidents et des conséquences parfois très graves
(traumatismes importants pouvant induire un décès).
En 2012, le centre de gestion de la Meurthe-et-Moselle a recensé 23
accidents de hauteur touchant tout type d’agents, des agents techniques aux
ATSEM. La moitié de ces accidents était liée, soit aux escaliers (9), soit aux
échelles et escabeaux (4).
En ce qui concerne les 4 accidents dus à l’utilisation d’échelles et
d’escabeaux, 3 d’entre eux étaient dus à la défaillance du matériel.
Ainsi, la prévention de ces risques repose sur la mise en sécurité des
matériels et équipements utilisés, mais également sur le respect des règles
de sécurité lors de leur utilisation ou lors de l’intervention en hauteur.
7
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
I. Réglementation applicable
 Les articles R4323-58 à R4323-106 du code du travail fixent les dispositions
particulières applicables à l'exécution de travaux temporaires en hauteur et à certains
équipements de travail utilisés à cette fin ainsi que les dispositions particulières pour
l'utilisation des équipements de protection individuelle.
 L’arrêté du 19 mars 1993 relatif aux vérifications générales périodiques des systèmes
de protection individuelle contre les chutes de hauteur.
 L’arrêté du 2 décembre1998 relatif à la formation à la conduite des équipements de
levage de personnes.
 L’arrêté du 1 mars 2004 relatif aux vérifications des appareils et accessoires de
levage.
 L’arrêté du 21 décembre 2004 relatif aux vérifications des échafaudages.
 Le décret n°96-333 du 10 avril 1996 relatif à la sécurité des consommateurs en ce
qui concerne les échelles portables, escabeaux et marchepieds.
8
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
I. Réglementation applicable
 Ces textes de loi sont complétés par des recommandations CNAM :
 R 386 sur l’utilisation des plates formes élévatrices de personnes.
 R 408 sur le montage, l’utilisation et démontage des
échafaudages de pied.
 R 430 sur les dispositifs d’ancrage pour les équipements de
protection individuelle contre les chutes de hauteur.
 R 431 sur l’utilisation des systèmes d’arrêt de chutes.
 R 457 sur la prévention des risques liés au montage, au
démontage et à l’utilisation des échafaudages roulants.
 Les normes NF EN 131 et NF EN 14 183 régissent les caractéristiques de
conception, de dimensions, de matériaux, les exigences de performance,
les méthodes d’essais ainsi que les usages appropriés pour les échelles et
escabeaux.
9
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
II. Définitions et principes de prévention
La nouvelle réglementation considère que le risque de chute existe dès lors qu’il
n’y a pas d’obstacle suffisamment efficace en bordure du vide.
 Ainsi la notion de hauteur à partir de 3 mètres est supprimée.
C’est un risque très présent dans les petites comme dans les grandes
collectivités, de par la diversité mais aussi la spécialité des métiers.
La prise en compte de ce risque doit obligatoirement passer par :
- Une évaluation des risques,
- Une reconnaissance du site de travail, afin d’identifier l’emplacement
éventuel des lignes électriques, des routes, …
- La préparation du chantier, afin de réduire au maximum les déplacements
et travaux en hauteur et par conséquent de diminuer le risque.
Favoriser systématiquement les opérations au sol. Ainsi, des opérations
comme le nettoyage des surfaces vitrées ou certains travaux de peintures ou10
d’élagage pourront être réalisées à l’aide de perches télescopiques.
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
II. Définitions et principes de prévention
Règles générales de prévention :
- Les travaux en hauteur doivent être réalisés à partir d’un plan de travail conçu,
installé ou équipé de manière à garantir la sécurité des travailleurs et à
préserver leur santé.
- Les travaux en hauteur ne doivent pas être réalisés en cas de mauvaises
conditions climatiques : les notices d’utilisation et d’entretien des équipements
précisent les limites d’utilisation, notamment au regard de la vitesse du vent.
- Les échelles et escabeaux ne sont pas des stations de travail mais des
moyens d’accès en hauteur.
- Le travail en hauteur est réservé aux agents déclarés aptes par le médecin
du travail.
11
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
II. Définitions et principes de prévention
Une stratégie de prévention des chutes est à mettre en place avant chaque
commencement de travaux :
Prévenir la
chute
Si impossibilité partielle de
respecter ce principe de base :
Recueillir
Si impossibilité de respect
total de ce principe :
Protéger individuellement
Prévoir le maximum d’opérations au sol.
Se protéger grâce à l’ouvrage (bâtiment).
Arrêter la chute par des protections
collectives.
Equiper le(s) agent(s) d’équipements
de protection individuelle contre les
chutes de hauteur.
12
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
Aparté
La quasi-totalité des équipements de protection collective sont des dispositifs
composés d’une plateforme de travail stable et d’un garde corps répondant
aux dimensions ci-après :
• Une lisse placée à une hauteur comprise entre 1m et 1m10
• Une lisse intermédiaire à mi-hauteur
• Une plinthe de butée au sol de 10 à 15 cm de haut
1m
Tout dispositif d’une efficacité
au moins équivalente est bien
sur accepté.
50 cm
10 cm
13
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
1. Les plateformes individuelles roulantes (PIR)
Les plateformes individuelles roulantes sont conçues de façon à être des
postes de travail mobiles.
La hauteur maximale atteinte est de 2,5 m.
Les dimensions maximales du plancher sont 1m×1,50 m.
La PIR est donc parfaitement adaptée aux travaux du type :
-
Nettoyage des vitres,
Dépoussiérage de mobilier,
Travaux de peinture,
Entretien de l’éclairage public, …
14
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
1. Les plateformes individuelles roulantes (PIR)
Bonnes pratiques :
 Vérifier régulièrement et avant chaque utilisation
le bon état de la PIR :
- Barreaux non cintrés,
- Patins en bon état,
- Crochets de verrouillage présents et en bon état,
- Présence du garde-corps,
- Bon état du plancher (absence de trou, …)
- …
 Veiller à l’installation de la PIR sur une surface plane.
 Refermer la barre d’ouverture du plancher lors de
l’utilisation de la PIR.
15
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
2. Les nacelles élévatrices
Ce type d’équipement permet d’atteindre des hauteurs jusque 40 mètres.
Cependant, préalablement à l’utilisation d’une nacelle élévatrice, il convient de :
- Planifier les travaux à réaliser soit pour prévoir la location de la nacelle, soit
pour permettre la mise en commun de matériel au travers de la communauté de
communes, par exemple.
- S’assurer de la stabilité du sol.
- Vérifier l’encombrement de la nacelle
(sol et zone d’évolution, mobilier, fils
électriques, câbles…).
- Choisir une nacelle adaptée aux travaux à effectuer parmi les différents types.
- Ne jamais travailler seul lors de l’utilisation d’une nacelle.
16
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
2. Les nacelles élévatrices
L’utilisation des nacelles est réservée à du personnel qualifié :
Formé et disposant d’une autorisation de conduite délivrée
par l’autorité territoriale (Cf. Réunion 4 des ACP du 6
décembre 2012).
L’autorisation de conduite étant spécifique à
une catégorie d’élévateur, il convient de
choisir convenablement la formation
correspondant à l’engin manipulé.
L’utilisation de la nacelle nécessite la présence d’un
second agent titulaire de la même autorisation afin de
pouvoir assurer la sécurité de l’agent en action et
celle du public au besoin.
17
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
2. Les nacelles élévatrices
Maintenance et vérification
 Avant tout début de travaux, les différents
éléments de l’élévateur doivent être inspectés
suivant la notice établie par le constructeur.
 Les opérations de maintenance doivent être
consignées sur un registre spécial (le carnet de
maintenance).
Cet équipement devra également faire l’objet d’une vérification générale
périodique par un organisme agréé tous les 6 mois.
(Attestation de vérification à demander auprès de l’organisme loueur, le cas échéant)
18
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
3. Les échafaudages
Il existe deux types d’échafaudage :
Les échafaudages roulants
Les échafaudages de pied
19
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
3. Les échafaudages
Montage, démontage, modification :
Les montages, démontages ou modifications de ces équipements doivent
obligatoirement être réalisés par une personne formée à cet effet et sous la
direction d’une personne compétente.
L’agent doit obligatoirement être équipé de gants, d’un casque de sécurité, de
chaussures de sécurité et d’une protection appropriée contre le risque de chute
de hauteur (harnais) et disposer de la notice du fabricant.
Lorsque l’échafaudage ne peut, pour des raisons techniques, être monté suivant
la notice du fabricant, un nouveau plan de montage ainsi qu’une note de calcul
doivent être établis par un agent formé à cet effet.
Ces documents doivent toujours être disponibles sur le lieu de travail.
Une partie non prête à l’emploi lors de ces opérations doit être considérée
comme une zone interdite (mise en place de panneaux), évitant tout accès de
personnel non autorisé.
20
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
3. Les échafaudages
La formation suivie par l’agent préposé au montage/démontage de l’échafaudage
doit être spécifique au type de matériel utilisé.
La formation doit répondre aux obligations prévues par le Code du Travail en
comportant notamment :
a) La compréhension du plan de montage, de démontage ou de
transformation de l’échafaudage.
b) La sécurité lors du montage, du démontage ou de la transformation de
l’échafaudage.
c) Les mesures de prévention des risques de chute de personnes ou
d’objets.
d) Les mesures de sécurité en cas de changement des conditions
météorologiques qui pourraient être préjudiciables aux personnes en
affectant la sécurité de l’échafaudage.
e) Les conditions en matière d’efforts de structures admissibles.
f) Tout autre risque que les opérations de montage, de démontage et de 21
transformation précitées peuvent comporter.
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
3. Les échafaudages
Le syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement (SFECE),
définit les durées de formation comme suit :
TYPE DE FORMATION
Monteur d’échafaudage
DUREE DE FORMATION
4 jours et remise à niveau
(tous les 5 ans) : 2 jours
Aide-monteur d’échafaudage
2 jours
Montage – Utilisation – Démontage
d’échafaudages de pied
2 jours
Réception – Conformité – Vérification
d’échafaudages fixes et roulants
3 jours
22
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
3. Les échafaudages
Ces équipements doivent faire l’objet d’une vérification générale
par une personne compétente :
• avant chaque mise ou remise en service,
• tous les 3 mois ainsi que
• journalièrement lors de l’utilisation.
Types de vérifications
• Examen d’adéquation : vérifier que l’échafaudage est en adéquation avec les travaux à
effectuer (bonne hauteur, lieu d’installation, …).
• Examen de montage et d’installation : s’assurer que l’échafaudage est installé de
manière sûre, conforme à la notice du fabricant ou au plan de montage et à la notice de
calcul.
• Examen de l’état de conservation : vérifier le bon état des différents éléments de
l’échafaudage et, lorsqu’il est en service, l’absence de charges dépassant les limites ou23
l’absence d’encombrement des planchers.
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
3. Les échafaudages
Quand
Avant la mise ou
remise en service
Type • Examen d’adéquation
d’examen • Examen de montage
et d’installation
Vérificateur
• Agent formé
• Organisme agrée
Vérifications
Mise en
service
Utilisation
• Examen de
montage et
d’installation
• Examen journalier de
l’état de conservation
• Agent formé
• Agent formé
• Organisme agrée
• Organisme agrée
• Examen approfondi de
l’adéquation, du montage
et d’installation, de l’état de
conservation
(Tous les 3 mois)
Un échafaudage n’ayant pas fait l’objet d’examen approfondi de l’état de
conservation depuis 3 mois ne peut plus être mis en service.
24
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
3.1. Les échafaudages roulants
Ce type d’équipement permet d’accéder à des hauteurs
maximales de :
- 8 mètres en extérieur ou,
- 12 mètres en intérieur.
Il doit être équipé de roues présentant un système de blocage et les
stabilisateurs sont obligatoires si le rapport hauteur sur largeur est supérieur
à 3,5.
Enfin, il n’est pas nécessaire de procéder au démontage complet de
l’équipement pour le déplacer.
26
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
3.1. Les échafaudages roulants
Bonnes pratiques :
 Les déplacements de l’équipement ne doivent en aucun cas
être effectués :
- lorsqu’un agent ou un objet se trouve sur le plancher ou dans
l’ossature.
- par l’agent présent sur le plancher en poussant ou tirant sur une
surface fixe (l’ouvrage par exemple).
 S’assurer de la présence et du respect de l’indication de la charge maximale
autorisée sur l’échafaudage ainsi que sur chaque plancher.
 Veiller à la présence de moyens d’accès sûrs et en nombre suffisant. L’accès
dans l’échafaudage se fait au moyen de trappes auto-rabattables sur le plancher.
 S’assurer de la stabilité de l’échafaudage (empêcher tout déplacement d’un
élément et tout basculement, résistance au vent, résistance de la surface
27
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
3.2. Les échafaudages de pied
Il est nécessaire de procéder au démontage complet de l’équipement pour
le déplacer.
Aucun vide de plus de 20cm entre l’échafaudage et l’ouvrage (bâtiment) ne
doit exister.
Le cas échéant, il est nécessaire d’installer les dispositifs de protection
collective (garde-corps) entre la façade et l’équipement.
Il existe 6 classes différentes d’échafaudage, selon :
- Le type de travaux à effectuer
- La charge à faire supporter par l’échafaudage.
28
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
3.2. Les échafaudages de pied
CLASSE DU
MATERIEL
CHARGE
D’UTILISATION
Classe 1
75 Kg/m²
Classe 2
150 Kg/m²
Classe 3
200 Kg/m²
Classe 4
300 Kg/m²
Classe 5
450 Kg/m²
Classe 6
600 Kg/m²
TYPE DE TRAVAUX
Contrôles et travaux avec outils légers sans
stockage.
Travaux d’inspection, peinture, ravalement,
plâtre, sans stockage autre que les
matériaux immédiatement utilisés.
Travaux de construction en petits éléments,
enduit de façade, bétonnage.
Travaux de maçonnerie lourde et stockage
de gros matériaux.
29
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
En résumé
TYPE DE MATERIEL
NORME DE
CONSTRUCTION
HAUTEUR MAXIMALE
DU PLANCHER
Plate-forme Individuelle
Roulante Légère
NF P 93-353
Plate-forme Individuelle
Roulante
NF P 93-352
Nacelle
NF E 52-610
40 m
NF EN 1004
8 m en extérieur
12 m en intérieur
NF EN 12810-1
indéfini
Echafaudage Roulant
Echafaudage de pied
1m
2,5 m
30
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
III. Equipements de protection collective
4. Le filet
Le filet de sécurité est un dispositif de protection collective qui n’empêche pas les
chutes. Il ne fait que les arrêter et en diminuer les conséquences.
Il doit :
- Etre installé de manière à éviter les chutes libre
de plus de 3 m.
- Etre mis en place par un agent formé à cet effet
- Etre installé en adéquation avec les contraintes
(nature des travaux, nature des matériaux,
obstacles, moyens d’accès, …) et les besoins
(nettoyage et contrôle du filet, type de charges, …)
de la zone et du filet lui-même
- Etre contrôlé avant chaque utilisation
31
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
IV. Equipements de protection individuelle
Les équipements de protection individuelle spécifiques aux risques de chutes
de hauteur sont appelés : EPI anti-chute.
Les EPI anti-chute ne doivent être utilisés qu’en dernier
recours dès lors que les dispositifs de protection collective ne
pourront être mis en œuvre.
Les EPI anti-chute qui seront décris dans cette partie ne
permettent pas d’éviter les chutes mais uniquement
de les arrêter.
Le travail seul lors de l’utilisation ces équipements de
protection individuelle est interdit.
32
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
IV. Equipements de protection individuelle
1. Matériel
Un EPI anti-chute est constitué de trois parties :
- Un dispositif de préhension du corps : le harnais
- Un système de liaison
- Un point d’ancrage.
Si le point d’ancrage est au dessus de la taille, on utilise un « anti-chute ».
Dès lors que la chute peut dépasser 1 mètre, un « absorbeur » d’énergie est
obligatoire.
Tous les EPI utilisés doivent porter le label CE.
33
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
IV. Equipements de protection individuelle
Le harnais :
Il est constitué de différentes sangles qui répartissent les efforts sur les parties les
plus solides du corps.
Il doit être facile à endosser et à boucler, être confortable, adapté à l’agent et
permettre un travail sans entrave. Des essais peuvent donc être nécessaires.
Son système dorsal et/ou sternal est choisi en
fonction du poste de travail et des points d’ancrage
(NF EN 361).
34
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
IV. Equipements de protection individuelle
Le système de liaison:
Il est constitué d’une longe (et d’un dispositif d’attache à
un point fixe (mousqueton…).
Le point d’ancrage :
Le choix du point d’ancrage auquel l’EPI est amarré est très important. Sa solidité
doit être éprouvée. Il doit être accessible en toute sécurité et se situer au-dessus
du poste de travail.
Si l’accès au poste de travail nécessite un cheminement, celui-ci se fera en
plaçant des ancrages intermédiaires et en assurant la continuité de la protection
par l’utilisation d’un deuxième système de liaison.
Exemples de points d’ancrage : les anneaux, les chevilles, les barres d’ancrage
35
pour fenêtre et ouverture, les crochets d’ancrage pour toiture, des sangles …
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
IV. Equipements de protection individuelle
L’absorbeur :
Il amortit la chute et est intégré à la longe (le
système de liaison). La longe ne doit jamais
excéder 2 mètres.
L’anti-chute :
Il assure un blocage en cas d’accélération trop importante de l’utilisateur. Il peut
être de deux type :
- à rappel automatique
- mobile sur support d’assurage rigide (rail) ou flexible (corde)
36
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
IV. Equipements de protection individuelle
2. Entretien, vérification et formation
Les EPI anti-chute doivent subir :
• Avant chaque utilisation, un contrôle visuel par l’agent utilisateur (formé)
• Tous les 12 mois, un examen de l’état général, la solidité des coutures..., par
une personne compétente.
Cette vérification est consignée dans le registre de sécurité.
Après chaque chute, les EPI doivent être retournés au fournisseur pour être
contrôlés et remis en état.
L’autorité territoriale doit préciser dans une consigne les points d’ancrage, les
dispositifs d’amarrage et les modalités d’utilisation de l’équipement de protection
individuelle.
37
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
IV. Equipements de protection individuelle
2. Entretien, vérification et formation
Toute personne devant intervenir en hauteur avec des EPI doit suivre
obligatoirement une formation adéquate et spécifique.
Il est indispensable d’une part, de connaître les différents EPI et leurs fonctions,
et d’autre part, de maîtriser parfaitement le port et l’utilisation de ces
équipements.
Cette formation doit être renouvelée aussi souvent que nécessaire et doit être
réalisée par un organisme de formation spécifique.
38
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
V. Echelles, escabeaux et marchepied
« Les échelles, escabeaux et marchepieds ne doivent pas être utilisés comme
postes de travail. Toutefois, ces équipements peuvent être utilisés en cas
d’impossibilité technique de recourir à un équipement assurant la protection
collective des travailleurs ou lorsque l’évaluation du risque a établi que ce risque
est faible et qu’il s’agit de travaux de courte durée ne présentant pas un caractère
répétitif. »
(Code du Travail, Article R. 4323-63).
39
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
V. Echelles, escabeaux et marchepied
Pour l’utilisation de ces équipements, il est primordial de suivre l’ensemble des
bonnes pratiques d’utilisation suivantes :
- Ne jamais monter plus haut que l’indicateur collé sur l’élément de l’échelle ou
de l’escabeau.
- Ne pas tenter d’attacher deux ou plusieurs échelles ensemble si celles-ci ne
sont pas prévues à cet effet par le fabriquant.
- Ne pas travailler en dehors des montants de l’échelle ou de l’escabeau.
- Ne pas utiliser une échelle transformable sans les sangles d’origine, l’échelle
pourrait s’ouvrir en deux.
- La bonne hauteur de travail est celle qui permet de ne pas avoir à s’étirer pour
réaliser une tâche.
- Installer l’équipement sur des surfaces planes pouvant soutenir le poids du
matériel et de l’agent.
40
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
V. Echelles, escabeaux et marchepied
- S’assurer de la propreté des « marches » avant d’utiliser une échelle ou un
escabeau (absence de produits ou de poussières).
- Pour éviter un glissement ou un basculement, fixer l’échelle dans sa partie
supérieure ou inférieure, ou la maintenir en place au moyen de tout dispositif
antidérapant ou de toute autre solution d’une efficacité équivalente.
- Prendre garde à la stabilité de l’échelle ou de l’escabeau avant de monter.
Elle ne doit en aucun cas pivoter ou bouger.
- Ne jamais travailler à deux sur une échelle, même si elle est double, ou sur un
escabeau.
- Limiter le port de charge à des charges légères, ou peu encombrantes, et
n’empêchant pas le maintien d’une prise sûre.
- Ne pas placer l’équipement au niveau d’une porte ou d’un passage. Si le
travail au niveau d’une porte est indispensable, veiller à ce que celle-ci soit
verrouillée.
41
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
V. Echelles, escabeaux et marchepied
Marchepied
Ils sont préconisés pour une utilisation ponctuelle, de courte durée et avec un
risque faible, avec des mouvements de faible amplitude, les deux pieds à plat sur
l’équipement.
Il peut permettre une élévation de 40 cm à 60 cm et doit être conforme aux
exigences définies dans le décret n°96-333 du 10 avril 1996 relatif à la sécurité
des consommateurs en ce qui concerne les échelles portables, escabeaux et
marchepieds.
42
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
V. Echelles, escabeaux et marchepied
Escabeaux
Ils sont préconisés pour des interventions nécessitant une hauteur plus
importante, et des mouvements de moyenne amplitude, mais qui restent
occasionnelles, de courte durée et avec un risque faible.
Il doit être conforme aux exigences du décret n°96-333 du 10 avril 1996 relatif à
la sécurité des consommateurs en ce qui concerne les échelles portables,
escabeaux et marchepieds ainsi qu’à la norme NF EN 131.
43
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
V. Echelles, escabeaux et marchepied
Echelles
Pour être utilisée en toute sécurité,
une échelle doit être installée
de façon à ce que l’angle
formé entre la surface plane,
sur laquelle elle repose, et
les montants forme soit
compris entre 65 et 75
degrés, mais également
qu’elle dépasse d’au moins
1 mètre du sommet du
support.
1m
X° avec :
65°< X° < 75°
44
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
V. Echelles, escabeaux et marchepied
Echelles et escabeaux
Périodiquement et avant chaque utilisation les échelles et escabeaux doivent
faire l’objet de vérifications visuelles.
Ces vérifications portent notamment sur :
-
Le bon état des patins antidérapants,
Le non-cintrage des « marches » et « barreaux »,
La non-déformation des montants
La présence et le bon état des assemblages (soudures, boulons, …),
…
Il est préconisé de tenir à jour périodiquement des
registres de contrôle des échelles et escabeaux
permettant d’imposer ou non la réforme d’un
équipement.
Exemple de fiche de
contrôle d’échelle
45
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
B. Le travail en hauteur
V. Echelles, escabeaux et marchepied
Echelles et escabeaux
Après utilisation des équipements :
- Vérifier s’il n’y a pas eu de détérioration en cours de l’intervention
- Nettoyer les équipements
- Lieux de stockage :
46
ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
Service Hygiène
Hygiène et
et Sécurité
Sécurité –
– 3
Service
3ème réunion
2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
Sommaire de la présentation
A.
B.
Le réseau des assistants et conseillers de prévention
Le travail en hauteur
I. Réglementation applicable
II. Définition et principes de prévention
III. Equipements de protection collective
1.
2.
3.
4.
Les plateformes individuelles roulantes
Les nacelles
Les échafaudages
1. Les échafaudages roulants
2. Les échafaudages de pied
Le filet
IV. Equipements de protection individuelle
1.
2.
V.
C.
D.
E.
Matériel
Entretien et formation
Echelles, escabeaux et marchepieds
Intervention d’un organisme de formation
Les informations diverses
Les références utiles
47
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
D. Intervention
 Les formations au travail en hauteur
Intervention de M. Frédéric BORUCKI, responsable d’affaires à l’AFPA Lorraine,
et de M. Daniel WINDELS, chargé de développement à l’AFPA Lorraine
48
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
D. Les informations diverses
 Cet après-midi de 13H30 à 17H10 : colloque sur la prévention des addictions
 Lettre de cadrage de l’ACP : disponible sur Agirhe
 Merci de compléter le questionnaire transmis : avis et thèmes pour les
prochaines réunions
 Accord pour apparaître dans l’annuaire des ACP ?
 Date de la prochaine réunion du réseau : Mardi 3 décembre de 9h30 à 12h
 Thème : Le risque amiante
49
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
E. Les références utiles







Code du travail
CDG54
Fiches préventions CDG38 et CDG50 : Le travail en hauteur
Fiche prévention CDG21, 51 et 54 : Travaux temporaires en hauteur
Fiche pratique CDG83 : Echelles, escabeaux, marchepieds
Fiche Echelle direct : Bien utiliser son échelle
Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement
(SFECE)
 INRS :




R446 : Mise en œuvre des filets de sécurité
R457 : Echafaudage roulant
R431 : Utilisation des systèmes d’arrêt de chutes
R408 Montage, utilisation et démontage des échafaudages de pied
50
Service Hygiène et Sécurité – 3ème réunion 2013 du réseau départemental des assistants / conseillers de prévention
Merci de votre attention
51
Téléchargement