SYNTHESE – LA POESIE
- rimes embrassées : ABBA
- rimes redoublées : lorsque plusieurs rimes sont répétées, du type AAA
3) STROPHES ET FORMES FIXES
La strophe est le regroupement de vers en un paragraphe, séparé du reste du poème par des blancs.
Il existe différentes sortes de strophes, selon le nombre de vers qu’elle comporte ; les plus
courantes sont :
1. le distique : contient 2 vers.
2. le tercet : contient 3 vers.
3. le quatrain : contient 4 vers.
4. le quintile : contient 5 vers.
5. le sizain : contient 6 vers.
6. le dizain : contient 10 vers.
On distingue différentes formes fixes de poème : des poèmes dont la structure en paragraphes, la
composition restent les mêmes de siècle en siècle.
- Le sonnet : créé au XIVème siècle par l’italien Pétrarque, il est très fréquemment utilisé dans
la poésie française à partir du XVIème siècle. Il se compose de deux quatrains (rimes
embrassées) et de deux tercets. Le sonnet se divise généralement en deux parties : les
quatrains forment une unité ; les tercets en forment une autre. Le dernier vers est appelé la «
chute », il forme la conclusion du poème.
Ex : « Le dormeur du val » de Rimbaud.
- Le calligramme : poème dont les mots, par leur répartition sur la page, forment un dessin ;
sa lecture peut suivre plusieurs itinéraires.
Ex : « La tour Eiffel » de G. Apollinaire.
- La farce : apparue au XIVème siècle, comédie courte et en vers, fondée sur les jeux de scène,
dont le niveau de langue est familier. Les personnages sont peu nombreux, et l’intrigue simple
repose sur la tromperie.
Exemple : Les fourberies de Scapin, Molière
- La fable : histoire imaginaire, en vers, dont le but est d’illustrer une morale. Héritée de
l’Antiquité, met souvent en scène des animaux représentant les hommes. Au XVIIème siècle,
le recours à la fable permettait d’éviter la censure.
Exemple : La Fontaine
- La poésie en prose : poème ni versifié ni rimé. La poésie est alors visible dans les effets de
rythme (par la ponctuation, les répétitions et l’organisation syntaxique) et de structure (en
paragraphes). C’est une forme particulièrement moderne (XIXème-XXème siècle).
Exemple : « Le mimosa », F. Ponge
4) RYTHME POETIQUE.
Les figures de style de la répétition interne
- assonance : répétition du son d’une voyelle
Exemple : « tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire » (Racine).
- allitération : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ». (Racine).
- Anaphore : reprise d’un mot en début de vers ou strophe
Les ruptures dans un vers
- Entre chaque vers et entre chaque strophe, il y a une rupture évidente.
- Pour les vers pairs, il y a une rupture entre chaque moitié de vers (à repérer au nombre de
syllabes), une moitié étant appelée un hémistiche.
- La ponctuation peut également amener des pauses et rupture au sein d’un vers.
Les figures de style de la dissonance :