dimension un.
De même que le gradient est l'équivalent en 3D de la variation temporelle, de même le
laplacien reflète la dérivée seconde qu'est l'accélération: il prend des valeurs importantes
dans des zones qui sont fortement concaves ou convexes, c'est-à-dire qui marquent un
déficit par rapport au plan de «distribution moyenne» que matérialise le gradient. Une valeur
importante (en positif ou négatif) du laplacien signifie que localement, la valeur du champ
scalaire est assez différente de la moyenne de son environnement; et sur le plan dynamique,
cette différence de valeur demande à être comblée.
D'une manière générale, on aura donc des équations physiques traduisant que la vitesse
d'évolution d'une grandeur physique en un point sera d'autant plus grande que le laplacien est
important en ce point, le rapport entre les deux étant donné par un coefficient de diffusion.
C'est ce que traduit par exemple l'équation de la chaleur:
= .
La vitesse de variation de la température en un point est (à un coefficient près) d'autant plus
grande que l'écart de température avec la moyenne de son entourage est important.
Définition
Symbolisé par la lettre grecque delta, il correspond donc à l'opérateur nabla appliqué deux
fois à la fonction considérée. Il s'applique le plus souvent aux champs scalaires, et son
résultat est alors également un champ scalaire. La première application de nabla porte sur
un scalaire: il s'agit donc d'un gradient, et le résultat est un vecteur:
La deuxième opération porte alors sur un vecteur. Il s'agit alors d'une divergence, et le
résultat est un scalaire:
,
d'où les identités mentionnées en introduction.