COMMUNAUTE DES EGLISES BAPTISTES INDEPENDANTES -=-=-=-=EGLISE GALABADJA 3 -=-=-=-=JEUNESSE EVANGELIQUE AFRICAINE -=-=-=-=- REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE Unité – Dignité – Travail -=-=-=-=- HISTOIRE DE LA JEA EN RCA La J.E.A est une œuvre évangélique groupant les Jeunes d’Afrique dans des troupes contrôlées chacune par une église locale. La J.E.A se divise en quatre branches : les Flambeaux (garçons de 12 à 18 ans), les Sentinelles ou Petits Flambeaux (garçons de 8 à 11 ans), les Lumières (filles de 12 à 18 ans) et les petites lumières (filles de 8 à 11 ans). Les principes de ces quatre branches sont identiques ; ils sont exposés dans la Brochure à l’usage des églises. De nos jours, la prolifération de ce mouvement tant en RCA que dans toute l’Afrique, où on le rencontre dans quasiment toutes les églises de confessions protestantes, n’est pas le fruit d’un hasard, mais le déroulement d’un processus historique assez tumultueux. Ainsi ce document se propose de retracer tant bien que mal les maillons nécessaires de l’historicité de la naissance de la JEA et de son implantation en RCA. Avant la création de la JEA 1909 BADDEM Powell, en Angleterre, avait créé le mouvement des Jeunes dénommé « Eclaireur Unioniste » ou encore « scout like ». Ce mouvement était arrivé en République Centrafricaine en 1953 et on la rencontrait dans les Eglises Centrafricaines de congrégations Catholique, Baptiste Mid Mission, UEEF, EBO. Entre temps, en 1939, Aux Etats-Unis d’Amérique, Joseph COUGHLIN avait créé un mouvement similaire appelé CHRISTIAN SERVICE BRIGADE, ancêtre de la JEA. Crise et scission : Courant 1957, dans le cadre des activités des Eclaireurs Unionistes, des jeunes Centrafricains étaient envoyés en formation des Chefs et Cheftaines en France. De retour ils étaient quasiment perdus et confondus. En effet, il y avait aucun distinguo entre les pratiques des Eclaireurs Unionistes, mouvement chargé d’encadrer les jeunes dans les églises conformément au principe biblique, et les pratiques mondaines (boisson, cigarette, …). Ensuite en 1959 (Janvier), lors d’une conférence des Eclaireurs Unionistes en France où participaient des Centrafricains, notamment Jean Jacques MBERIO, Emmanuel LASSE, Jean KPAKPA et Pierre BENANE GBABA, qui y prenaient par en qualité des Surveillants, ces pratiques contraires aux enseignements bibliques ont été constatées et relevées par ces derniers. Du 25 mars au 2 avril 1959 à Paoua (Bekoro), ces représentants avaient présenté leur rapport tout en dénonçant les pratiques anti-bibliques qu’ils eussent constatées. Ils ont été appuyés par le Missionnaire Donald HOCKING en fonction en Centrafrique, qui, de retour des USA où il revenait de congé et de passage en France, avait également fait cette triste expérience. 1 Et finalement en Décembre 1959, les Pasteurs de toutes les dénominations, à l’exception de l’Eglise Catholique, avaient décidé de quitter le scoutisme. Création de la JEA A Bozoum, lors de la conférence Générale ou nationale qui réunissait les dénominations comme la Baptiste Mid Mission, l’Union des Eglises Evangéliques des Frères, de l’Eglise Baptiste de l’Ouest, AEB où les Pasteurs devaient réfléchir sur le devenir de la jeunesse de leurs églises, le Missionnaire Donald HOCKING, qui y prenait part aussi, leur avait suggérés l’expertise de Joseph COUGHLIN, fondateur et surveillant du CHRISTIAN SERVICE BRIGADE aux USA afin de les aider dans leur réflexion. En 20 au 25 novembre 1961 à Moundou au Tchad, lors de la première Conférence Interdénominationnelle où participait effectivement l’expert Joseph COUGHLIN la Jeunesse Evangélique Africaine (JEA) avait été créée. Les pays qui participaient étaient : 1. 2. 3. 4. 5. RCA (UEEF AEB BMM) Soudan (AIM SUM) Cameroun (MEF) RDC (AIM) Tchad (AMAET EAM) Les Jeunes centrafricains qui avaient pris part étaient : 1. 2. 3. 4. Alphonse PAKENDJI Paul SANZE David DEREBONA Paul MOYANA Début des activités en RCA C’est en février 1962, qu’Alphonse PAKENDJI avait amorcé les activités les JEA à Sibut. En définitive, la JEA a pour ancêtre le CHRISTIAN SERVICE BRIGADE de JOE COUGHLIN. En 1962, lors de la 2e Conférence Interdénominationnelle tenue en RCA, les représentants avaient pensé, non seulement à la création du mouvement des filles, mais aussi à la l’édition des manuels (grands flambeaux et grandes lumières) En 1964, lors de la 3e Conférence Interdénominationnelle en Côte d’Ivoire, il était décidé de l’adoption aussi bien des couleurs des tenues, foulard, mouchoir de tête (proposés par les représentants de la Côte d’Ivoire), que des Insignes (proposés par Mademoiselle Bénédicte) ainsi que de la création des mouvements des petits garçons et petites filles. En 1968, sortie des manuels des Sentinelles et Petites Lumières. Les différentes adhésions à la JEA en Afrique 1961 1. République Centrafricaine (UEEF AEB BMM) 2 2. 3. 4. 5. Soudan (AIM SUM) Cameroun (MEF) République Démocratique du Congo (AIM) Tchad (AMAET EAM) 1962 Côte d’Ivoire 1973 Burkina Faso 1998 Sénégal FAIT A BANGUI, LE 26 DECEMBRE 2017 PAR LE CT ARMEL TCHENEBOU 3