TAILLEPIERRE Mathilde M1 MOSS EAD TA DEVOIR UE702 Sociologie des organisations Cet Extrait est extrait de l’article De nouveaux dispositifs de pouvoir, Xavier de la Vega, Sciences Humaines, n°158, 2005, pp. 30-33, issu du dossier les nouvelles formes de la domination au travail. Cet extrait oppose les formes de domination au travail, du management actuel post industriel et celle du management industriel. en effet on est loin des organisations tayloriennes qui posaient de facto le fait que l’autonomie des salariés n’étaient qu’une perte de temps de productivité. En effet à la fin des années 60 , les organisations scientifiques se révoltent, l’absentéisme, le turn over et les protestations attaque ces organisations tayloriennes . L’individu refuse d’êtres un moyen au service du but que les organisateurs fixent à l’organisation. Les organisations a fin de subsister ont du se transformer et répondre aux demandes d’autonomies des salariés. Pouvons-nous affirmer totalement que les nouvelles organisations ont balayé totalement les anciennes, la subsistance des nouvelles formes de domination ne seraient pas la preuve d’une adaptation du taylorisme au monde actuel ? En effet comme le souligne Ballé « l’évolution des organisations ne saurait être denouée de la transformation plus générale de la société. La croissance économique, la multinationalisation des entreprises, les fusions et les concentrations renforcent le poids des grands groupes industriels et élargissent leurs sphères d’interventions ». En outre le développement des organisations qui va des premières manufactures de textiles jusqu ‘au centre d’appel aujourd’hui, repose en effet toujours et encore sur une même logique qui se résume parfaitement dans la citation de Beaud : « contrainte sur le surtravail, une réalisation de la valeur produite et de la plus value, l’élargissement du capital conduisant à produire plus, plus de marchandises et plus de plus value », nous ne pouvons que constater qu’on retrouve toujours cette logique dans le développement des organisations dans le temps. Ces en ce sens qu’on ne peut pas tourner la page entièrement sur les organisations scientifiques du travail, car la consommation de masse certes diversifiés imposent toujours sa domination sur les organisations du travail. On est toujours dans la produire plus et pas cher. Les organisations ont juste du apprendre à le faire différemment en fonction des évolutions sociétales mais aussi en utilisant ces dites évolutions. Prenons l’exemple des open space qui sont des espaces de bureau ouvert , qui sont vendus comme permettant aux salariés de travailler en groupe, d’échanger plus rapidement des informations. Cependant l’espace exerce une forme de domination, les salariés se surveillent mutuellement et exerce sur eux-mêmes une pression invisible. Ils sont devenus de façon immatériel un nouveau dispositif de pouvoirs. TAILLEPIERRE MANICORD MATHILDE. UE 702 MOSS 1 EAD 1 Nos organisations sont toujours des lieux de domination, ces dominations sont exercées différemment, on est plus dans cette surveillance par le contre maitre en vertu de la prescription de tâche. Comme le souligne Linhart l’organisation reste taylorienne en dépit du discours qui vise à faire intérioriser à l’individu l’idée d’une plus grande autonomie selon cet auteur l’exigence de la qualité donne une nouvelle légitimité au travail taylorisé, ce n’est plus le patron mais le marché qui imposer la taylorisation « c’est le client qui constitue la norme objective, chargée de vider les relations sociales de leur conflictualité » En effet l’arrivée des TIC ont permis de créer des nouveaux moyens de contrôle de la productivité. Le travail en réseau a permis de recréer des chaines de montage sous forme dématérialisé. Les nouveaux moyens de communication permettent donc aujourd’hui de déconcentrer le fonctionnement des organisations et donc d’appliquer les principes de taylor et de ford tout en s’appuyant sur des unités de production à taille plus humaine donc plus acceptable pour les travailleurs. Cette introduction des TIC a conquit tout le monde managériale et la sociologie du travail qui pensa alors balayer le travail post taylorien. Comme le dit si bien linhart « a l’ouvrier maintenant ,de raisonner selon les principes tayloriens d’économie de temps, des façons de faire, à lui d’inventer indépendamment des nouvelles caractéristiques de son travail, une chaine de montage dans la tête et de s’imposer une pression constante ». Zarifian, soutient en effet qu’avec la disparition du travail prescriptif, la pression et le contrôle sur les travailleurs ne s’exercent plus directement par la gestion délibérée du travail mais sous la pression indirectes des forces invisibles telles que les marchés financiers. Il est indéniable comme le souligne Courpasson que l’un des modes de fonctionnement incontournable de l’organisation est la domination. Il est clair que les organisations dominent l’individu toujours par la force, par la contrainte et la menace bien entendu même si cette force, contrainte ou menace vont s’exercer de manière moins directe et ne seront pas vu comme telle. Cette « pseudo autonomie » mise en avant dans les nouvelles forment de management, tel que l’empowerment , il est indéniable qu’on est très loin d’une gouvernance démocratique, car les décisions restent encore très centralisé. Selon les salariés la seule marge dont il dispose est l’organisation de leurs temps de travail et la gestion de leurs tâches. Tout en sachant que l’intérêt productif de l’organisation est l’objectif final. Tout ces nouveaux instruments, n’ont qu’un seul but, qui est comme le souligne d.martucelli « un savant mélange de persuasion, d’incitation et de contrainte » d’amener le salarié à adopter les comportements requis par les organisations. 1. IQu’est-ce qu’une organisation bureaucratique au sens de Max Weber ? (8 points). TAILLEPIERRE MANICORD MATHILDE. UE 702 MOSS 1 EAD 2 LEPIERR Le sociologue allemand imagine un modèle d’organisation inspiré de l’armée prussienne et reposant sur des "bureaux" chargés des différentes fonctions administratives. La bureaucratie est pensée comme un mode d’organisation rationnel, conçu sur le droit et les règlements, qui doit finir avec l’arbitraire et "l’a peu près" dans le monde du travail. Ce modèle traditionnel légitime l’autorité du chef par la croyance en la nature inviolable de la routine administrative et la certitude de la prévisibilité des réactions de l’ensemble des éléments del’organisation. Le fait que les procédures soient écrites évite toute ambiguïté lors de leur mise en œuvre. La direction exerce son autorité par le biais de notes de service qui acquièrent aussitôt une valeur juridique. Pour Weber, cela met en oeuvre une objectivité absolue au processus décisionnel, confère à l’organisation une totale indépendance du pouvoir politique, et fixe en même temps un cadre disciplinaire. moins mécaniste que celui de Taylor. Le modèle organisationnel de Weber est avant tout égalitaire, puisqu’il se propose de traiter chacun de la même façon . Le principe d’équité est garanti selon lui, par l’absence de prise en compte du particularité individuel de la demande. Ce modèle ne considère pas l’individu comme totalement interchangeable, car il lui reconnaît des compétences significatives – Cette organisation considère que l’homme est libre. Lorsqu’il décide de devenir le "sujet" d’une organisation, il perd cette liberté et doit satisfaire aux obligations et règles officielles liées à son travail. Les quatre grands principes de la bureaucratie rationnelle : - La division du travail : afin d’augmenter la productivité ; - La structure hiérarchique : fixe les différents niveaux d’autorité de l’organisation, l’acheminement de l’information, le rôle exercé par chacun de ses membres ; - La communication verticale : consiste à faire circuler l’information en respectant la hiérarchie : du haut vers le bas ; - L’information écrite : les notes de services, règles et procédures sont établies par écrit afin d’éviter les erreurs d’interprétation. Ce modèle organisationnel est celui des administrations. Le terme même de "bureaucratie" résonne péjorativement à nos oreilles, car depuis Weber, ce mode organisationnel a été très controversé. Il lui a été reproché à la fois sa lourdeur et sa rigidité, dues à sa forte hiérarchisation et aux procédures décisionnelles fastidieuses, son côté déshumanisé et le sentiment général d’insatisfaction au travail qui prédomine dans le personnel.en effet Merton mettra en avant les dysfonctions de l’organisation bureaucratique. TAILLEPIERRE MANICORD MATHILDE. UE 702 MOSS 1 EAD 3