La manipulation Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois ont écrit en 1987 « Le petit traités de manipulation à l’usage des honnêtes gens ». Ce texte nous apprend que l’apparition du terme « manipulation » témoigne de l’émergence de nouvelles conceptions relatives aux échanges interpersonnels. En effet, les pratiques anciennes de la ruse sont réinterprétées avec des méthodes inédites pour manœuvrer les hommes et les femmes. Nous pouvons constater que les décisions s’accompagnent d’un sentiment de liberté et les actes que nous faisons nous engage dans une décision. On peut donc dire que la manipulation part de l’engagement (qui lui-même est manipulable et dans lequel il existe différents types). Plusieurs méthodes sont à la base de la manipulation. La base de la première est l’engagement car il y a de nombreux mouvements qui se créent à partir de celui-ci comme l’escalade d’engagement (prendre des décisions pour atteindre son but même si cellesci sont coûteuses de temps, d’argent… on parle alors de la dépense gâchée). De plus, il y a aussi l’effet de gel qui se créer, c’est-à-dire qu’on va à l’encontre de notre comportement initial. Tout cela nous amène donc à tomber dans le piège de d’abscons puisque l’individu ne peut pas sortir de ce processus et il ne sait pas se fixer de limites. On est donc au point de départ de la manipulation. La deuxième méthode est celle de l’amorçage. On peut voir que si on a un sentiment de responsabilité personnelle alors celui-ci sera plus efficace. En effet, il se traduit par l’effet de persévération d’une décision. Toutefois il ne concerne qu’un seul comportement (c’est soit tout, soit rien). Par ailleurs, nous avons aussi la méthode du pied dans la porte (celle qui marche le mieux au quotidien) qui est une autre méthode de manipulation puisque étant donné que nous sommes déjà engager et que nous avons un but nous ne voulons pas renoncer, ce comportement amène à avoir une persévération décisionnelle (on peut ici parler de règles sociales, qu’il est difficile de transgresser). De plus, la porte au nez est aussi une méthode de manipulation, cette méthode permet de faire un choix diachronique (de passer de non à oui ou inversement), cette méthode est souvent utilisée pour manipuler les nobles, les riches. Il y a également d’autres techniques tel que la création du contexte interpersonnel, la formulation au sens large de la requête (technique du toucher, du pied dans la bouche...) qui sont utilisés. Soumission librement consentie : faire en sorte que les personnes respectent les normes sans que quelqu’un soit constamment derrière pour vérifier Dissonnace cognitive tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes d’une personne lorsque plusieurs d’entre elles entrent en contradiction l’une avec l’autre. Engagement manipulable Engagement : lien qui existe entre l’individu et ses actes, seul les actes nous engage, degré divers Types d’engagement : conformes à nos idées ou à nos motivations ou inverse acte problématique ou non L’escalade d’engagement, la dépense gâchée, le piège abscons compris comme l’amorçage en termes d’engagement, et plus précisément, comme relevant de cette conséquence spécifique de l’engagement qui est de rendre la conduite plus stable et plus résistante au changement La première méthode de manipulation est celle du piège de la décision, c’est-à-dire que quand on prend une décision on y tient et on ne vaut pas abandonner, on continue à prendre des décisions pour atteindre son but même si les faits sont remis en question : on appelle cela l’escalade d’engagement (parfois, nous allons même à l’encontre de notre comportement initial pour atteindre le but, ici on parle d’un effet de gel). De plus, à partir du phénomène de l’escalade d’engagement nous parlons aussi de la dépense gâchée, c’està-dire qu’on ne veut pas abandonner le but fixé et on dépense du temps, de l’argent, de l’énergie pour pouvoir atteindre ce but (Arkes et Blumer, 1985). Tout cela peut aussi se traduire par le phénomène du piège d’abscons. En effet, La deuxième méthode est celle de l’amorçage, « l’activité de décision repose assez souvent sur l’application de routines, de règles généralement partagées et, évidemment, sur la soumission aux contraintes de l’environnement ». Ahmed Channouf en 1991 nous affirme que l’amorçage est plus efficace quand on réalise qu’on est responsable de se qui nous arrive. L’effet d’amorçage est donc un sentiment de responsabilité personnelle, il ne concerne qu’un seul comportement (pour eux c’est soit tout, soit rien). L’échelle sociale c’est les revenus, c’est la source. Sc de l’éduc il y a d’autres moyens de s’instruire que le système éducatif thèse. Est-ce qu’il y a autre chose de possible grâce aux expériences des socio professionnelles oui il y a autre chose.