1- La menace des entrants potentiels
La menace des nouveaux entrants est fonction du niveau des barrières à l’entrée, c’est-à-dire
des facteurs que les entrants potentiels doivent surmonter pour pouvoir concurrencer les
organisations déjà en place.
Barrières à l’entrée :
a- Les barrières financières :
- Les économies d’échelle :
Les concurrents déjà établis, qui bénéficient d’un volume d’activité plus important que les
nouveaux entrants, obtiennent des coûts unitaires moins élevés
- Intensité capitalistique :
Elle correspond au capital qu’il est nécessaire d’investir pour pénétrer dans une industrie
(mesurée en chiffre d’affaires).
-Les coûts de transfert :
Si les clients doivent supporter des coûts élevés lorsqu’ils changent de fournisseur, les
concurrents en place sont naturellement protégés de l’intrusion d’un nouvel entrant
Chaque concurrent a intérêt à établir un standard propriétaire qui enferme ses clients et les
dissuade de se tourner vers une source alternative d’approvisionnement (mais on risque aussi
de décourager certains clients potentiels).
b- Les barrières commerciales :
- L’accès aux réseaux de distribution :
Dans certaines industries, cette barrière a été contournée par de nouveaux entrants qui ont
utilisé Internet pour s’adresser directement aux clients finaux sans passer par les réseaux de
distribution établis.
-La réputation :
Sur les marchés où les clients ne peuvent juger de la qualité de l’offre que longtemps après
l’achat, la notoriété est essentielle (automobile, banque, électroménager, formation,
assurance)
une entreprise qui veut intervenir sur ce type de marché doit effectuer des dépenses de
communication extrêmement importante
c- Les barrières de ressources et compétences :
-La technologie :
Sur certains marchés, il est essentiel de maîtriser certaines technologies, qui peuvent être
protégées soit par des brevets, soit par des procédés tenus secrets tout nouvel entrant devra