2.1.La transposition didactique :Travaux de CHEVALLARD
Comment passer du savoir savant, des articles de recherche, au savoir enseigné, en
définissant les objets à enseigner (programmes), les objets de l'enseignement
(diagrammes de Venn), le savoir scolaire (manuels), le temps didactique.
2.2.Les conceptions :Travaux de Vergnaud
- choix des objets d'enseignement.
- élaboration de nouveaux outils conceptuels (statistiques,
mathématiques financières, informatique).
- origine et histoire des élèves.
- cours magistral, résolution de problème, travail individuel ou
en groupe, temps laissé à l'apprentissage (variables de
situation)
- contrat entre enseignant et enseignés, attentes du maître
(variables de contrat)
- adaptation des pré-requis, gestion des
erreurs (variables de transposition)
Variables épistémologiques:
- formation historique des concepts, ruptures (épistémologie historique)
- développement des champs conceptuels dans les
mathématiques contemporaines (épistémologie des
mathématiques)
- formation des concepts chez l'apprenant (épistémologie génétique)
Une conception dogmatique du savoir conduit aux apprentissages par répétitions
inlassables des mêmes textes fondamentaux : c'est la scholastique médiévale (école
coranique, par exemple). Donc le début du vingtième siècle hérite de ces
conceptions traditionnelles fondées sur la qualité de l'exposé, la répétition et l'appel
à la mémoire de l'élève plus qu'à son intelligence.
Pour beaucoup d'enseignants, transmettre un savoir, c'est le verser dans la tête
de l'élève : c'est la conception de la tête vide (tabula rasa).
La conception des petites marches consiste à aménager des étapes
intermédiaires avant de faire passer l'élève à un autre niveau de connaissance.
Les premières expériences d'enseignement assisté par ordinateur ont utilisé cette
conception. Mais savoir débrayer, accélérer, freiner, tourner le volant ne signifie pas
que l'on sache conduire une voiture!