Le geste technique
Endoscopie nasale et du cavum : consiste à parcourir les fosses nasales dans leur
ensemble avec examen précis des méats moyens, des cornets et du cavum, avec
biopsie à la moindre lésion suspecte.
L’usage du nasofibroscope est mieux toléré que les optiques rigides.
Endoscopie du pharyngo-larynx :
L’introduction du nasofibroscope se fait par une fosse nasale, introduite
jusqu’au cavum, puis béquillage de l’extrémité en bas et faire avancer le
fibroscope, permettant de voir la morphologie de l’hypopharynx, du larynx et la
mobilité des cordes vocales.
Cette endoscopie peut se faire encore avec les optiques avec angulation (30°à
90°). La langue abaissée avec de la gaze durant l’examen. Le médecin introduit
l’optique dans la cavité buccale jusqu’à l’oropharynx permettant d’examiner
ainsi le pharyngo-larynx grâce à l’angulation de l’optique. Ce geste peut être
gêné par les réflexes nauséeux du patient.
Les indications :
- Les pathologies infectieuses et inflammatoires des cavités naso-sinusiennes.
- Les pathologies tumorales des fosses nasales et du cavum
- Les indications de l’endoscopie du pharyngo-larynx : dysphonie, dyspnée,
dysphagie.
B) Endoscopie au bloc opératoire
1) Organisation de l’espace
Au bloc opératoire, les interventions endoscopiques, nécessitent une coopération
entre l’équipe d’ORL et l’équipe d’anesthésie.
Le malade installé en décubitus dorsal. Les 2 bras seront disposés le long du
corps pour ne pas gêner le chirurgien.
2) L’anesthésie en endoscopie ORL
Trois types d’anesthésie :
L’anesthésie générale : la plus utilisée. Elle se fait avec une intubation
par une sonde de calibre moyen ou réduit. La sonde doit être fixée à gauche
pour avoir une meilleure exposition.
La neuroleptanalgésie apporte sédation et un peu de confort au patient
tout en conservant une ventilation spontanée.