L'impacte de la crise de 1929 :Déséquilibres Economiques et sociaux À propos de ce thème depuis la première guerre mondiale les Etats-unis sont la première puissance Economique mondiale.Les Etats unis achètent et vendent au monde entiers ,déployant leurs intérêt et leurs capitaux sur la planète.Les années 1920 sont celles de la prospérité ; une prospérité fragile cependant notamment due au décalage entre la hausse vertigineuse des valeurs en bourses et l’économie réel qui elle progresse bien moins voir stagne dans certaine zone . Nous verrons comment la Crise (ou plutôt les crises) des années 1930 conduit le Monde à un nouveau conflit d’une ampleur et d’une violence inédite. Le jeudi 24 octobre 1929, un premier krach boursier (effondrement des valeurs) survenu à Wall Street entraîne la plus grave crise économique de l’époque contemporaine. Ce « jeudi noir », n’est néanmoins pas un simple du système capitaliste mais s’inscrit dans les failles structurelles de celui-ci au moment même où la prospérité semble lui donner raison. La croissance des années 1920 est surtout basée sur une industrie florissante : la guerre a accéléré la diffusion de l’organisation scientifique du travail (le taylorisme) et du modèle fordiste. Par ailleurs, un processus d’électrification généralisé s’engage, notamment dans l’industrie, ce qui accroît considérablement la puissance des machines. La production mondiale d’électricité est multipliée par 10 entre 1913 et 1929. les années 1920 marquent les débuts de la société de consommation et de la civilisation automobile La panique s'empare rapidement de Wall Street le jeudi 24 octobre 1929 et mène irrémédiablement à la journée du "jeudi noir", où près de 13 millions d'actions sont mises en vente. Le cours s'effondre et toute l'économie américaine sombre à une vitesse folle. Les industries ne trouvent plus d'investisseurs et la consommation décroît sans cesse. L'agriculture, déjà en crise depuis des années, plonge davantage, en même temps que les valeurs de ses productions. Quant aux banques, confrontées à l'incapacité des actionnaires à rembourser leurs prêts, elles tombent en faillite les unes après les autres. La crise de 1929 est en effet également, et c’est très important, une crise de surproduction : la baisse des ventes, et donc celle de la production, des prix et des profits en conséquence, sont en fait antérieures au krach dans de nombreux secteurs de l’industrie, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe. L’enchaînement, très rapide, peut se résumer ainsi : le Krach boursier provoque des faillites bancaires qui entraînent la contraction du crédit et donc baisse de l’investissement et de la consommation. En découlent alors des faillites industrielles et la sous-utilisation des capacités de services, un chômage accru et effondrement du pouvoir d’achat et donc, une nouvelle chute de la consommation : la crise nourrit la crise. La récession des années 1930 Au cours des années 1930, la Grande Dépression s'étend progressivement au monde entier, les économies étrangères étant plus ou moins dépendantes de la puissance américaine. De par sa politique communiste indépendante, l'URSS est la seule à échapper à la crise. Partout, les chiffres du chômage connaissent des hausses sans précédent. C'est ainsi qu'Hitler, après avoir promis le redressement économique de l'Allemagne, est porté au pouvoir. Ailleurs, les dirigeants tentent tant bien que mal d'endiguer la déchéance de leurs pays par des dévaluations monétaires et une politique plus protectionniste que jamais. Les premiers pays touchés sont l’Autriche et l’Allemagne, qui vit alors sous perfusion de capitaux en provenance des États-Unis. Les faillites s’enchainent, à l’exemple de la fameuse et jugée insubmersible Boden Kredit Anstalt, première banque d’Autriche, en banqueroute le 11 mai 1931. Aux faillites des banques succèdent celles des entreprises, déjà mises à mal par un marché frileux et la baisse de la demande. Le cercle vicieux décrit plus haut se répète de pays en pays, contaminant d’abord l’Europe centrale puis en 1932 le Royaume Uni,la France en 1933 et l’Europe méditerranéenne. Au même moment, puisque les pays industriels et donc importateurs de matières premières ralentissent sérieusement leurs activités, les pays fournisseurs de celles-ci absolument dépendants de la santé du commerce mondial, sont très durement frappés.