TEMPS, ASPECT ET MODALITES L’examen 2 questions, une question sur l’aspect lexicale /14, traité que le premier paragraphe, et une autre question sur temps et aspect grammaticale /6, faire l’un ou l’autre, donc soit analyser un petit texte selon le modèle de Rachenbert ou selon le modèle sdt (2 phrases vu en cours) TAME = c’est T= temps A= aspects M=modalités E=évidentialité On considère depuis 20/30 ans que c’est un domaine, un sous domaine de la linguistique, la modalité c’est quand vous dite qu’une chose est souhaitable, et puis l’évidentialité ça ne considère pas tellement le français c’est la façon d’on on a obtenu l’information (inférence, supposition). Le temps l’aspect c’est une modalité qui peut intéresser tout le monde, ça concerne tout le monde, le français est une langue avec énormément de formes, très difficile d’expliquer le temps en français. Ça concerne aussi les gens qui font de la LSF. Le temps et l’aspect pose le problème de la sémantique. Le cadre théorique sera un livre du prof « sémantique de la temporalité en français » Gosselin 1996 à académia Laurent Gosselin SdT = sémantique de la temporalité, modèle dans différents pays, thèses, il y a un manuel qui va sortir pour comprendre les temps verbaux du français. La théorie du temps est de l’aspect Il faut définir les catégories grammaticales, mettre en œuvre un système de test, qui permettent de dire si un élément appartient à une catégorie ou à une autre, et puis ensuite il faut étudier le sens des marqueurs, les marqueurs regroupent à la fois les éléments lexicaux, les constructions syntaxiques, c’est-à-dire tous les éléments porteurs de sens, on va étudier le sens de ces marqueurs. Le problème qui se pose à propos des marqueurs de temps et d’aspects c’est qu’ils sont polysémiques (sens différents) on parle de polysémie contextuelle dans la mesure où les marqueurs de temps et d’aspects on des sens qui varient en fonction du contexte. La difficulté particulière liée à ce domaine, en fait dans ce domaine presque tous les éléments sont polysémiques, c’est-à-dire que le sens va varier en 1 fonction de ce contexte, en fonction du sens que vont prendre les éléments du contexte. Exemple : [à cette époque] [Luc dormait en 5 minutes] [mais mtn il lui faut 1H] « dormir » ne signifie pas dormir mais s’endormir, pourtant dans la phrase grâce à la polysémie on comprend que dormir = s’endormir « dormait » L’imparfait il est ici itératif c’est-à-dire qu’il répète quelque chose qui a été dit , le contraire c’est singulatif (chose qui se passe une fois) « en 5 minutes » = complément de durée , ça ne marque pas la durée du procès mais la durée qui précède de s’endormir, marque la durée qui précède l’événement. I Quelques distinctions fondamentales Temps Catégorie Conceptuelle Temps Linguistique Interne (Aspect) Externe (Temps) Catégorie Morphologique Temps extralinguistique Physique Vécu Social Temps : il faut distinguer le temps comme catégorie conceptuelle du temps comme catégorie morphologique. La catégorie conceptuelle = le temps passé, présent, futur. Ce sont des concepts. Il faut distinguer le temps linguistique du temps extralinguistique (=non linguistique). C’est un principe fondamental de la sémantique de la linguistique. Le temps physique = façon dont on conçoit le temps dans les différents modèles de la physique. Le temps linguistique n’est pas le calque du temps physique. Le temps psychologique = le temps vécu, la façon dont nous vivons le temps. Ca va être l’objet de la psychanalyse. On trouve parfois que le temps est long (Ex. : en cours), à d’autre moment on va trouver que ça passe vite. Les psychologues et psychanalystes vont observer ce phénomène. Le temps social = le temps du calendrier, on a inventé le calendrier pour régir le travail. 2 Le temps linguistique : un événement on peut le situer dans le temps et a une durée. Le temps interne = l’aspect. Le temps externe = le temps. Pour les événements, on a aussi une phase qui précède (=phase préparatoire, et la phase qui suit (=phase résultante). L’aspect c’est le temps constitutif = qui constitue le temps. Au lieu de dire le temps interne. La catégorie morphologique = les temps verbaux (=plus-que-parfait, passé simple, passé antérieur…). Ce sont des formes verbales. Dans les grammaires, on fait comme s’il y avait une correspondance. Le passé composé, n’exprime pas toujours comme catégorie conceptuelle. Ex. : « Hier j’ai pris ma voiture » « J’ai terminé mon cours dans ¼ d’heure. » Le futur, on a un emploie historique des temps. Pour l’aspect, on distingue 2 grandes catégories : Temps Linguistique Aspect Aspect Lexical Temps Aspect Grammatical Absolu Relatif Type de procès -L’aspect lexicale = lexème, ils sont en nombres indéterminé, les noms, les adjectifs, les verbes. On va étudier les groupes verbaux sans tenir compte de la conjugaison. On va étudier les types de procès = recouvre les états et les événements. On peut classer différents types de procès. -L’aspect grammatical = grammème, ils ont une liste finie, les éléments de la conjugaison. Ex. : « Il mangea » -> le radical est un lexème et -a qui est la terminaison du passé simple et c’est un grammème. Il y a des aspects marqués par les lexèmes et d’autres par les grammèmes. 3 Pour le temps, on distingue 2 grandes catégories : -Le temps absolu = le temps par rapport au moment de l’énonciation, au moment où on parle. Le temps absolu désigne la position du procès par rapport au moment de l’énonciation (T0). Si l’évènement est simultané : présent. Si l’évènement est placé avant : passé. Si l’évènement est après : futur. E E t0 E Passé présent futur -Le temps relatif = le temps vers la localisation par rapport à un autre moment qui est pris comme point de repère. Ex. : « J’ai fait ça avant la fin de l’année » -> du point de vue absolu : passé Avant la fin de l’année -> relatif On va prendre un autre point de repère, Ti Si l’évènement E est simultané avec Ti on parle de simultanéité. S’il est placé avant : relation d’antériorité. S’il est placé après : relation ultérieure. E E ti E Antérieur simultané ultérieur Ex. : « Luc était heureux. Il croyait que Marie viendrait mardi. » Analyse des relations temporelles : « Était heureux » : temps passé donc temps absolu « Il croyait que » : temps passé donc temps absolu mais aussi temps relatif de simultanéité, il était en même temps heureux et il croyait. « Viendrait » : temps relatif avec une valeur ultérieure. Ex. 2 : « Quand tu es arrivé, il était déjà allé chez le boucher. » 4 « Es arrivé » : temps absolu à valeur de passé. « Il était déjà allé » : temps absolu de passé et à temps relatif d’antérieur. Ex. 3 : « Quand tu arriveras, il sera déjà allé chez le boucher. » E1 « Arriveras » : temps absolu à valeur de futur. E2 « Il sera déjà allé » : temps relatif à valeur d’antérieur. Pas de temps absolu, parce qu’il peut déjà être allé chez le boucher. E2 t0 E2 E2 E1 E2<E1 II L’aspect lexical L’aspect lexical consiste à étudier les types de procès. Types de procès = recouvre les états et les événements. Correspond au signifié d’un groupe verbal ou par un nom déverbal. Nom déverbal = nom formé à partir d’un verbe. Ex. : Les Romains ont envahis la Gaule -> l’invasion de la Gaule par les Romains. Au plan cognitif, de ce qu’il se passe dans notre esprit, un procès correspond à une opération de catégorisation. Une même situation peut donner lieu à des catégorisations différentes, qui porte sur la réalité perçue. !!! Exercice /14 : Procès [- dynamique] [- borné] [- ponctuel] Etat [+ dynamique] [- borné] [- ponctuel] Activité [+ borné] [- ponctuel] [+ ponctuel] Accomplissement Achèvement 5 Tout le monde s’appuie sur une classification qui est la classification d’un philosophe linguistique qui est Z. Vendler (1967). Il propose une quadripartition. Il dit donc qu’il existe 4 types de procès : -Etats = [- dynamique], [- borné], [- ponctuel] Ex. : construction en « être + adjectifs » -> être fatigué… savoir quelque chose, aimer quelque chose, habiter quelque chose… -Activités = [- dynamique], [- borné], [- ponctuel] Ex. : marcher, courir, regarder un tableau… -Accomplissements = [+ dynamique], [+ borné], [- ponctuel] Ex. : manger une pomme, rentrer chez soi, courir un 100 m. … -Achèvements = [+ dynamique], [+ borné], [+ ponctuel] Ex. : apercevoir un avion, sursauter, atteindre un sommet… Depuis les travaux de J. François, de la fin des années 80 un linguiste français. On utilise des traits sémantiques pour définir ces classes de procès : -Le trait + ou – dynamique : le fait que le procès correspond à un ou plusieurs changements. Typiquement les Etats sont non dynamique. -Le trait + ou – borné : le procès aboutit à une borne, au-delà de laquelle il ne peut pas se prolonger. Ex. : « marcher » -> borné parce qu’à un moment je vais m’arrêter mais ce n’est pas vraiment du bornage car je pourrais continuer de marcher. Il n’y a pas de borne au-delà de laquelle je ne peux pas aller. « Rentrer chez moi » -> je marche pour rentrer jusqu’à chez moi mais après une fois que je suis arrivé je ne peux pas continuer le procès « rentrer chez moi » puisque j’y suis arrivée, donc on a une borne au-delà de laquelle on ne peut pas aller. -Le trait + ou – ponctuel : ponctuel lorsque sa durée n’est pas linguistiquement mesurable ou exprimable. Ponctuel = qui n’a pas de durée. Ex. : « claquer des doigts » -> ponctuel Pour les distinguer : -Intuition -Test : La difficulté est qu’on va appliquer des tests de compatibilités, et des fois les mots peuvent avoir un glissement de sens (Dormir -> signifie s’endormir) ça veut dire que le test de compatibilité est négatif. 6 Le test de compatibilité [+ compatible] Pas de glissement De sens Résultat positif [- compatible] glissement de sens Résultat négatif Résultat négatif [- borné] : résultat positif [+ borné] : résultat négatif [- borné] : pendant + durée [+ borné] : en + durée Ex. : « Il a su cette chanson » Il a su cette chanson pendant 2 ans. [Pendant + durée] Il n’y a pas glissement de sens, donc résultat positif, donc - borné Il a su cette chanson en 10 minutes. [En + durée] Savoir ici est la durée d’apprentissage, savoir peut-être remplacer par apprendre, il a appris cette chanson en 10 minutes, il y a donc glissement de sens et le test est donc négatif, donc + borné. Le test + ou – dynamique : On considère qu’un procès est + dynamique si le groupe verbal, est compatible avec la locution « être en train de » conjuguait au présent ou à l’imparfait. Ex. : « manger » -> Il est en train de manger => + dynamique « dormir » -> Il est en train de dormir => + dynamique « lire un livre » -> Il est en train de lire un livre => + dynamique « être malade » -> *Il est en train d’être malade => - dynamique « habiter une maison » -> *Il est en train d’habiter une maison => - dynami « savoir une chanson » -> Il est en train de savoir sa chanson => possible à condition qu’il y a un glissement de sens, savoir ne signifie plus savoir mais apprendre, si y a un glissement de sens, cela indique que les deux éléments sont incomptable donc => - dynamique 7 Le test est fiable, sauf pour les procès ponctuels. Ex. : « il est en train de trouver la solution » -> suppose qu’il est en train de la chercher et qu’il va la trouver => - dynamique « Il est en train de gagner le match » -> pas encore gagné, glissement de sens => test négatif Dynamicité = un ou plusieurs changements, présence de changements. « Être en train de » = indique une série de changement. Procès ponctuel (achèvement) = procès qui exprime un changement atomique (= indécomposable) [+ dynamique] Etre en train de changement Série de changement Procès ponctuel (achèvement) changement atomique « Être en train de » s’applique très difficilement aux procès ponctuels, comme on a un changement, le procès ponctuel est tout de même dynamique. Quand on applique le test, on doit se méfier. Compatibilité avec Être en train de Compatible -glissement +glissement Positif négatif Test de ponctualité [+pon] [+dyn] non compatible [-ponc] [+dyn] [-dyn] Le test du bornage : 8 Si le groupe verbal, au conjuguait au passé compose est compatible avec [pendant + durée], alors le procès est – borné. Ex. : « J’ai été malade [pendant 3 semaines] » -> -borné « Il a atteint le sommet [pendant 5 minutes] » -> + borné « Il a fermé le magasin [pendant 3 mois] » -> possible mais glissement de sens, c’est-à-dire qu’on a procès qui est fermer le magasin et pendant 3mois on aboutit sur la phrase résultante « le magasin reste fermé pendant 3 mois » =>+ borné « Il a ouvert la fenêtre [pendant 2 heures] » glissement de sens => + borné « Ils ont joué la pièce [pendant 3 mois] » -> répétition donc glissement de sens => + borné « Il a mangé son gâteau [pendant 5 minutes] » -> suppose qu’il n’est pas allé jusqu’au bout => + borné Si le groupe verbal conjuguait au passé composé est compatible avec [en + durée] alors le procès est + borné. Ex. : « Les ouvriers ont construit le garage [en 3 jours] » -> + borné « Il a lu ce livre [en 2 heures] » -> + borné « Il a habitait dans un château [en 2 jours] » -> on dit [pendant 2 jours] => - borné « Il a dormi [en 5 minutes] -> possible mais suppose un glissement de sens, on comprend « s’endormir » => - borné « La machine à laver a fonctionné [pendant 2 heures] » -> - borné « La machine à laver a fonctionné [en 5 minutes] -> glissement de sens => -borné Le trait de ponctualité : On considère que si le groupe verbal conjuguait au passé compose ou passé simple est compatible avec un circonstanciel de localisation temporel ponctuel (à midi pile / à 8h 35) alors le procès est + ponctuel. Ex. : « Il a aimé la confiture [à 8h42] » -> - ponctuel « Il a habité dans un château [à 8h42] » -> - ponctuel « Il a atteint le sommet [à 8h35] » -> + ponctuel « Il a découvert la solution [à midi pille] » -> + ponctuel « Il a éternué [à 8h30] -> + ponctuel « La machine a fonctionné [à 8h] » -> glissement de sens, la machine s’est mise à fonctionner => - ponctuel « J’ai dormi [à 10h30] » -> possible mais glissement de sens, s’endormir => -ponctuel 9 « Je me suis réveillé [à 8h] » -> + ponctuel Pour le + dyn, + borné, savoir si – ponct ou + ponc : On a recours à un test supplémentaire mais qui ne concerne que l’opposition entre accomplissement et achèvement Test de paraphrasticité : Si mettre « n tps à verbe à l’infinitif » est équivalent à mettre « ntps avant de verbe à l’infinitif » alors le procès est ponctuel et c’est un achèvement. Si ce n’est pas équivalent, le procès est non ponctuel et que c’est un accomplissement. Ex. : « Il a mis 2 heures à trouver la solution du problème » est ce que c’est équivalent à « Il a mis 2 heures avant de trouver la solution du problème -> oui => trouver la solution du problème est ponctuel et c’est un achèvement « Le chien a attrapé le lapin » -> Le chien a mis 2 heures à attraper le lapin / Le chien à mis 2 heures avant d’attraper le latin => attraper le lapin est un procès ponctuel et donc un achèvement. « Il a mis 2 heures à écrire sa lettre » -> Il a mis 2 heures avant d’écrire sa lettre -> non, écrire sa lettre n’est pas un procès ponctuel et donc c’est un accomplissement. « rentrer chez soi » -> Il a mis 2 heures à rentrer chez soi / Il a mis 2 heures avant de rentrer chez soi => - ponctuel III Temps et aspect grammatical Aspect grammatical = visée aspectuelle = aspect lexical = type de procès Si on définit le temps absolu = position du procès par rapport au moment de l’énonciation, on a en tout 3 possibilités, soit : -Avant : passé -En même temps : présent 3 valeurs temporels possibles -Après : futur Paradoxe : Pourquoi on dispose dans les langues beaucoup plus de formes verbales que simplement les 3 formes qui correspondent (passé, présent, futur) Ex. : Passé -> passé simple, mais aussi passé composé, imparfait, plus-queparfait, passé antérieur, mais aussi les formes surcomposés… Les temps présent et futur peuvent aussi désigner le passé (présent et futur historique). 10 Le problème de la sémantique est d’associer une signification à différentes formes. Comment expliquer la différence entre ces formes-là. Il faut arriver à détailler différentes formes de passé, futur… 3 valeurs possibles parce qu’il y a 2 moments : -Le moment du procès : E = état ou événement -Le moment de l’énonciation : S (speech) = moment où je parle Si 2 moments que 3 relations possibles : E S Passé : E < S -> E précède S Ex. : « Je suis arrivée dans cette salle à 8h » -> moment où je parle 9h et le procès est situé à 8h E-S Présent : E = S -> E coïncide avec S S E Futur : S > E -> S précède E Je parle S et je situe l’événement dans l’avenir, après le moment où je parle. On a ajouté un troisième moment qu’on appelle le moment de référence : R = le moment dont je parle Va parfois coïncider avec un des 2 autres. Ex. : ne coïncide pas : « [Hier soir quand tu es rentré], j’avais terminé mon travail depuis 2 heures. E R S Besoin de distinguer le moment d’énonciation, du procès et de référence. « J’avais terminé mon travail » -> s’est passé 2 heures avant « Hier soir » -> moment dont je parle Coïncide : « Tiens, Pierre a fermé la fenêtre » E S-R : structure du passé composé : PC : E < R = S Le moment dont je parle : c’est du moment présent -> « Tiens » « Ce jour-là, Pierre ferma la fenêtre » E-R S : structure du passé simple : PS : E = R < S 11 Le moment dont je parle : moment passé -> « ce jour-là » « Tiens, il pleut » : S-R-E : structure du présent : P : S = R = E « Tiens, il va pleuvoir » : R-S E : structure du futur périphrastique : FP : R = S < E. « La semaine prochaine, il pleuvra. » S R-E : structure du futur : F : S < R = E « Lundi prochain, j’aurai terminé mon travail » : S E R : structure du futur antérieur : FA : S < R E <R « A ce moment-là, il avait terminé son travail depuis longtemps. » : E R S : structure du plus-que-parfait : PQP : E < R < S. « A ce moment-là, il pleuvait. » : E-R S : structure de l’imparfait : IMP : R = E < S. Il n’y a pas de différence entre le passé simple et l’imparfait. Quand on avait que 2 points : on avait que 3 valeurs possibles (passé, présent, futur) -> S = E, S > E, E < S PR : S = R = E IMP + PS : R = E < S PC : E < R = S PQP : E < R < S Temps du passé 12 FUT : S < E = R FUT périphrastique : S = R < E FUT ANT : S < R E<R Temps du futur La principale difficulté c’est qu’il n’y a pas de différence entre l’imparfait et le passé simple + on ne représente pas la durée, parce qu’on a des modèles qui utilisent des points. SEMAINE PRO : Jour de l’exam : 1 question sur les types de procès + 1 question sur un texte avec le système ci-dessus (difficulté plusieurs phrases) « Il prit son parapluie et il sortit, il pleuvait. » R-E S R-E Chronogramme R-E Le passé simple fait avancer R par rapport au dernier passé simple alors que R à l’imparfait le maintient par rapport au dernier passé simple. Sémantique de la temporalité (SdT) : Ensuite appliqué à un grand nombre de langue différentes (chinois, japonais, arabe, kurde, créole…) 2 idées dans ce modèle : -utiliser des intervalles : remplacer les points par des intervalles, pour représenter la durée. -concevoir le sens des mots sous formes d’instructions : on conçoit le sens des lexèmes et grammèmes comme des instructions données aux individus, c’est de la sémantique instructionnelle, idée que chaque mot nous donne des instructions, qu’il faut construire quelque chose. Quand on lit un énoncé, on a une série d’instruction, on essaye de les mettre ensemble, on s’aperçoit souvent que les instructions ne sont pas compatibles. 13 Pour l’intervalle : E = [B1 ; B2] (borne 1 ; borne 2) : quand on a un procès, il a forcément une durée, B1 c’est le début du procès et B2 la fin du procès. S = [O1 ; 02] : quand on prononce un énoncé, il y a un début de l’énoncé et une fin de l’énoncé. R = [I ; II] : utile d’avoir un intervalle. L’intérêt principal concerne la différence entre le passé simple et l’imparfait. Chez R., on avait la même structure. Dans ce modèle, le passé simple : Ex. : « Luc écrivit un roman. » I II B1 B2 O1 O2 E S R L’intervalle de référence correspond a ce qui est montré du procès, ce qui est pris en compte. « A ce moment là Luc écrivait un roman. » B1 I II B2 R E O1 O2 S Aspect grammatical ou visée aspectuelle, il y en a 4 : Visée aspectuelle = se trouve définit par la relation entre l’intervalle de référence (I ; II = R) et l’intervalle du procès (B1 ; B2 = E). Correspond à ce qui est vu ou montré du procès. 1.Aspect global (aoristique / perfectif) : on a coïncidence entre les deux intervalles. Ex. : « Il écrivit un roman. » I II B1 B2 2. Aspect inaccompli (séquent / imperfectif) : L’intervalle de référent est inclus dans l’intervalle de procès. 14 Ex. : « Il écrivait un roman. » B1 I II B2 3. Aspect accompli (parfait) : on regarde ce qui se passe après le procès. Ex. : « Tiens, il a plu. » B1 B2 I II 4. Aspect prospectif : on regarde ce qui se passe avant le procès. Ex. : « Le temps allait se dégager. » I II B1 B2 On n’a pas S dans les schémas, on n’a pas O1, O2 parce que les schémas ce sont les visées aspectuelles et elles sont indépendantes du moment de l’énonciation. Le moment de l’énonciation est important pour déterminer le temps, mais pas l’aspect. Le temps absolu = relation entre le moment d’énonciation (O1 ; 02 = S) et le moment de référence (I ; II = R). R < S : passé R = S : présent S < R : futur Pour EXAM : Ex. : « Quand je suis arrivée en cours à 8h, il pleuvait. » -> passé parce que parle d’un moment passé. B1 B2 ----------> II O1 O2 I R S L’aspect grammatical : regarder la relation entre B1 ; B2 et I ; II, donc l’aspect grammatical est inaccompli parce que R est inclus dans E. 15 Le temps : temps absolu, ne pas tenir compte de B1 et B2 mais O1 ; O2 et I ; II. R est placé avant S donc on a un temps passé. Ex. : « J’ai fini le cours » B1 O1 O2 B2 I II L’aspect grammatical : Relation entre le procès et le moment de référence, on a donc un aspect accompli, puisque le procès précède le moment de référence. Le temps : présent 16