CRÉATION : DIRECTION DE LA COMMUNICATION - CG42 - IMPRIMERIE DÉPARTEMENTALE - DÉPÔT LÉGAL : 06/14 - CRÉDIT PHOTO : ARCHIVES DÉPARTEMENTALES
Lucien BAROU
Mémoires de la Grande Guerre
187 Poilus du Forez et de sa périphérie témoignent…
Tome 3 : 1916
Mémoires de la Grande Guerre - 187 Poilus du Forez et de sa périphérie témoignent… Tome 3 : 1916
"De partout on ne voit que des champs transformés en cimetières
où s'alignent les croix de bois blanc sur laquelle est inscrit le
nom des poilus et encore ce ne sont que ceux qui meurent à
l'arrière qui ont droit à ce luxe, ceux de l'avant ne peuvent même
pas être enterrés et ce sont les marmites qui se chargent d'en
disperser les morceaux aux quatre points cardinaux, on trouve
d'ici de là, ici un bras, là une tête, ailleurs un morceau de tronc,
etc…, peu sont entiers."
Lettre de Verdun du 7 mars 1916
Gabriel Poissant,
classe 1908, Cours-la-Ville
Chapitre 16
1916 (janv.-fév) :
Conditions matérielles de vie
des Poilus dans les tranchées
avant la bataille de Verdun
Chap. 16 - 1916 (janv.-fév.) Conditions matérielles de vie des Poilus dans les tranchées
avant la bataille de Verdun
"En 16, y avait de l'eau jusqu'aux genoux! Fallait rester… On pouvait pas se coucher, ni s'asseoir, ni rien! On
était malade, ben, fallait rester… Même une bronchite… On pouvait pas coucher par terre! On peut pas y faire
faire aux bêtes: y a pas une te qui résisterait!" François Potin, classe 1914, Gennetines (Allier) Saint-Just-
en-Chevalet (Loire).
"Terriblement chaud. Très altéré, on peut à peine parler, tellement la bouche est sèche. Rien d'aussi cruel que
la soif, aussi les hommes parlent de ficher le camp à l'eau cette nuit malgré le conseil de guerre qui les attend s'ils
le font sans un ordre du Comdt de Cie." Journal de François Baizet , classe 1897, de Chassigny-sous-Dun (Saône-
et-Loire) à la date du 7 août 1916.
"Nous recevions les eaux et il a neigé! - , nous avions passé dans des boyaux pour rejoindre, avec de l'eau,
de la boue (je suis pas très grand) jusqu'au ventre, et il faisait un froid de canard. A un moment donné, on tirait au
même créneau, tantôt les Allemands, tantôt nous. Enfin, nous étions vaincus par le froid, et la boue, et l'eau! On
nous a relevés au bout de cinquante et quelques heures, mais il n'existait plus rien. Le bataillon qui avait attaqué
avant nous avait perdu comme d'habitude la moitié de ses effectifs." Jean Fontaney, classe 1912, Montrond-les-
Bains.
"Nous sommes de vrais blocs de boue avec des mines pâlies et défaites. Le bleu azur des capotes est devenu
ocre, la glaise lissée par les frottements couvre les manches, les pans d'une couche épaisse, il faut employer le
couteau pour le nettoyage; tous les effets sont souillés et sur la peau on sent le fourmillement de petits êtres
sordides. O! patriotes farouches, pourquoi n'êtes-vous pas pour partager notre malheureux sort?" Récit de
guerre d'Antonin Granet, classe 1903, Savigneux Chamboeuf.
"Je l'ai emporté sur mon dos! On a tompeut-être… Oh! Ça faisait bien 3 km, pas loin! Dans la boue, dans
le.. Ce qui était le plus embêtant, c'étaient les fils de téléphone qui traînaient un peu partout! Alors on s'entravait
dedans, et puis on dégringolait! Alors fallait se…On pleurait! On disait: "Oh mon vieux, autant être mort que faire
un boulot pareil! " Oh oui! Enfin, finalement, on est arrivé au bout! Et le copain, il a été évacué tout de suite, il a
été à Issy-les-Moulineaux, vers Paris, et ils lui ont coupé les deux pieds!" Antoine Gayet, classe 1916, Mionnay
(Ain) Feurs (Loire) évoquant l'harassante évacuation de son camarade aux deux pieds gelés.
Avant d'entrer dans l'étude de l'immense bataille de Verdun, il convient de reprendre ce qui a été un peu
abordé par le chapitre VIII "Installation dans la guerre de tranchées" correspondant à la fin de l'année 1914 et au
début de l'année 1915. Au début de 1916, presque tous nos témoins (sauf ceux des deux plus jeunes classes) ont eu
une expérience de la guerre de tranchées, l'ont vécue sous différents climats, dans le froid de l'hiver et dans la
sécheresse de l'été, sous la pluie du printemps, de l'été, de l'automne, dans différents sols réagissant diversement
aux aléas climatiques, selon qu'ils sont de terre meuble, crayeuse, glaiseuse, de sable ou de rochers. L'installation
durable dans une guerre statique a modifié la façon de tenir et de combattre, mais aussi de s'alimenter, car on peut
avoir recours à une organisation plus rationnelle de l'alimentation des régiments, comme celle des cuisines
roulantes remplaçant la cuisine à micro-échelle des escouades. En dehors des combats, que nous envisagerons plus
tard, car ils induisent un rapport à la mort qui passera à un autre stade après la boucherie de Verdun, il existe un
mode de vie déjà terrible dont on se demande comment ces hommes ont pu le supporter. Mais beaucoup, il est vrai,
en sont morts, ou en sont restés marqués à vie dans leur chair et dans leur esprit.
Le froid avant l'hiver 1916-1917
S'il est une caractéristique climatique qui soit liée à une année précise pendant cette Grande Guerre, c'est bien
celle du froid extrême de l'hiver 1916-1917, particulièrement janvier et février 1917 qui a induit des conséquences
nouvelles, à grande échelle, ce qui le singularise par rapport aux deux hivers de guerre précédents et aussi par
rapport à l'hiver suivant, 1917-1918, qui sera le dernier de la guerre. A titre indicatif, une étude du site
"Climatologie de l'Indre" récapitulant la température de tous les hivers en France de 1893 à 2006 indique que
l'hiver le plus froid du XXe siècle a été l'hiver 1962-63, et que les deux autres hivers extrêmes l'ont été en période
de guerre: 1916-1917 et 1941-1942. Nous aborderons donc ce froid de l'hiver 1917 à sa place chronologique dans
cette étude. mais cela n'exclut pas d'étudier le froid dans les autres hivers.
Froid et pieds gelés
En dehors du désagrément physique du froid supporté dans les tranchées, particulièrement la nuit, alors qu'il
est interdit de se déchausser (pendant toute la période de présence en première ligne) pour être prêt à affronter
aussitôt la moindre attaque inopinée, la principale agression corporelle, à part les engelures aux doigts, notamment
au contact de l'acier des fusils, et des bronchites, consiste dans les gelures, particulièrement aux pieds, pouvant
avoir un degré de gravité tel que cela entraîne l'amputation.
Edmond Deloule (cl. 13) de Saint-Martin d'Ardèche, maçon en Ardèche avant guerre avant de devenir, par
suite d'une grave blessure à l'œil, employé à l'octroi à Paris après guerre, alors caporal au 23e B.C. Alpins de
Grasse, a eu les pieds gelés en Belgique au tout début du premier hiver de guerre. Il écrit dans son récit intitulé "Fin
de ma campagne en Belgique", faisant suite aux grandes lettres récapitulatives adressées à ses parents: "Tout
d'abord un fait que je ne saurais passer sous silence, c'est la gelure de mes pieds au troisième degré. Nous étions
dans un petit village du nom de Lampernisse1 . Il faisait froid. Un matin que nous attendions pour reprendre nos
tranchées, je sentis à mes pieds comme un froid humide, on aurait dit qu'ils trempaient dans de l'eau très froide. Le
lendemain, ils étaient tellement enflés que je ne pouvais plus marcher. Je le déclarais* à mon Lieutenant qui était
chef de Cie à ce moment et il me dit: "On va te monter sur un mulet pour que tu ailles à la visite.". Le major se
trouvait dans un local attenant à la mairie du pays situé plus à l'ouest. Je comptais être évacué sur l'hôpital de
Dunkerque2 , mais il ne voulut pas me reconnaître malade, prétextant qu'il avait reçu des ordres pour ne plus
évacuer personne. Je ne pouvais me déplacer qu'en marchant sur les genoux. Le lieutenant me dit: "Tu vas
retourner à ton cantonnement, et puisque le major ne peut pas te reconnaître (malade), moi je te reconnais et te
met* exempt de service jusqu'à (ce que) tu puisses marcher." Il faut dire qu'à mon cantonnement dans une ferme un
peu isolée, la fermière qui était très gentille me faisait prendre tous les jours des bains de pieds dans de l'eau où
elle faisait cuire des betteraves a* sucre pour ses bestiaux. Ce que ça me faisait du bien, c'est rien de le dire, et au
bout de huit jours, je pouvais remettre mes chaussures, j'étais guéri! Ensuite, quelques jours après, nous rentrons
en France par une marche forcée et nous arrêtions dans le Pas-de-Calais dans un petit village appelé Magnicourt-
en-Conté3 tout près de Saint-Pol-sur-Ternoise. Au bout de deux ou trois jours, nous retournions aux tranchées du
côté de Souchez..4"
Antoine Gayet (cl. 16) de Mionnay (Ain), ouvrier agricole dans l'Ain jusqu'à sa mobilisation en avril 1915,
puis, après guerre, fraiseur-tourneur chez Berliet à Vénissieux, puis ajusteurraboteur à Oullins, aux ateliers du
P.L.M., avant de se retirer à Feurs, soldat au 71e R.I., puis versé au 172e R.I, a failli avoir les pieds gelés, ce qu'il
raconte fort bien ici, avec une brève analyse de l'âme des chevaux, avant d'évoquer le sauvetage harassant d'un
camarade aux deux pieds tout à fait gelés:
T- "Alors le gel, pour les pieds gelés: trois degrés, et vous avez les pieds gelés! Vous savez pas pourquoi? Parce
que la circulation se fait plus, surtout avec les molletières! Ça vous serre la jambe, quand elle est mouillée, ça vous
serre la jambe!
E- A plus trois ou à moins trois?
T- A moins trois! Ça gèle à moins trois: ça y est! Moins trois, moins quatre, vous avez les pieds gelés! Moi, j'ai
pas eu les pieds gelés, mais il s'en est fallu d'une demi-journée, parce que j'ai senti que j'avais les pieds si chauds…
"Oh, bon sang, j'ai ben tant chaud aux pieds!" Et puis je tâte mes souliers: "Oh la la! " J'ai été obligé de prendre
mon couteau pour couper les lacets, je pouvais pas les défaire tellement ça tirait! Et puis après j'ai pris des
machins (fils) téléphoniques qui traînaient un peu partout, je me suis attaché les pieds dessus les souliers, quoi: y
avait que la semelle qui me servait! Alors y avait un machin (poste) de secours dans un ravin: ils venaient avec un
panier, avec quelques pansements, et ils faisaient pas grand chose; bien sûr, c'était pour dépanner! Alors ils
avaient fait un petit trou contre la butte, ils avaient mis une bâche ou deux pour se mettre un peu à l'abri. Alors je
suis été au poste de secours comme ça. "Eh ben", ils m'ont dit, "Eh ben t'as de la chance, parce que c'était temps
que tu les enlèves, tes souliers! Parce que t'aurais resté seulement trois heures de plus, tu pouvais pas les
enlever!". C'était tout gonflé! Fallait couper les souliers!… Alors on a été relevés après. Alors avec mes pieds
dessus, je risquais de faire un peu.. le chemin qu'il y avait à faire, à peu près 1 km…"
E- Donc vous aviez la semelle…et les fils électriques qui vous entouraient le pied?
T- Oui, oui, oui!
E- Et les chaussures étaient ouvertes dessus?
T- Oui, oui, oui! Par-dessus! On mettait ce qu'on trouvait, quoi! Alors les pieds par-dessus! Forcément! Alors,
après on est arrivé au repos. On est pas allé jusqu'au bout parce qu'ils pouvaient pas aller plus loin: on s'est arrêté
1 Localité de Flandre Occidentale flamande, à 10 km à l'ouest de Dixmude environ et à une quinzaine de kilomètres de la mer
du Nord (De Panne / De Zeepanne)
2 Dunkerque se trouve à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Lampernisse
3 Magnicourt-en-Comté est effectivement à proximité de Saint-Pol-sur-Ternoise, dans le Pas-de-Calais, et largement à 80 km à
vol d'oiseau au sud-ouest de Lampernisse (Belgique).
4 Souchez est au sud de Liévin et au nord d'Arras, à 35 km environ à l'est de Magnicourt-en-Comté.
vers un machin des chevaux, un parc, parce qu'il y avait beaucoup de parcs à ce moment-pour les chevaux: y
avait pas tant de tracteurs que maintenant! Alors, avec le copain, là, on pouvait pas aller plus loin: "Demain, on
partira. Ils viendront nous chercher!". Alors tous ceux qui n'étaient pas passés au front, qui étaient à l'arrière, ils
venaient nous chercher pour nous évacuer à Marcelcave5. Bon! Alors il fallait passer la nuit! Alors les chevaux, ils
leur avaient donné à manger, un machin de foin et de paille. "Oh!", je dis au copain, "attends: j'ai encore ma toile
de tente, là!". On a défait les toiles de tente, attachées ensemble: "Et on couchera -dessus! Je vais chercher du
foin!". Alors je vais chercher du foin, je ramassais le foin des chevaux. Ces pauvres bêtes, ils me regardaient, ils
avaient l'air de dire: "Tu parles d'un salaud, hein!" Ils savaient pas parler, mais rien qu'à les voir, on voyait bien
qu'ils comprenaient, qu'ils étaient pas contents! Mais moi, j'ai dit: "Mon vieux, c'est à celui qui se sauvera -
dedans!". Enfin, j'ai emporté une grande brassée de foin et de paille
E- Vous aviez l'impression qu'ils vous le reprochaient?
T- Ah oui, oui! Et puis moi comme je connais le cœur des chevaux! Puis j'aime les chevaux! C'est des bêtes que
j'aime …(émotion dans la voix) beaucoup! Alors ça me faisait ben mal, mais c'est la vie ou la mort! Alors, quand je
suis arrivé vers le collègue, il me dit: "Oh ben, ça va! On sera bien avec ça!" Alors on a fait un petit matelas, puis
on a mis les machines (les toiles de tente) par dessus, et puis on a dormi. On s'est mis bien l'un contre l'autre pour
se tenir chaud et on a dormi. Et puis le lendemain, vers les 9 heures, ils sont venus nous chercher, et ils nous ont
emmenés à Marcelcave… Mais on marchait comme sur des épingles! On avait un commencement de pieds gelés
quand même, hein!
E- Ah! Ça faisait ça? On pouvait pas…
T- Les pieds enflaient! Les pieds enflaient! Alors quand on est arrivé chez nous, eh ben mon ami, les femmes et tout
ça, elles nous ont dit: "Hein, mes pauvres enfants, qu'est-ce que vous avez que vous marchez ben si mal?". On dit:
"On a les commencements des pieds gelés!'. Alors les femmes se sont mises à faire des chaussettes, des foulards…
On a resté que huit-dix jours, mais alors pfffou! On est parti avec des foulards, des chaussettes! C'était bien!
E- Et alors, y en a qui ont eu les pieds gelés, là, parmi vos copains?
T- J'ai pas eu connaissance qu'ils ont eu les pieds gelés amputés… Y en a un (mais c'était à Bouchavesnes alors,
c'était avant ça), je l'ai emporté sur mon dos! On a tombé peut-être… Oh! Ça faisait bien 3 km, pas loin! Dans la
boue, dans le.. Ce qui était le plus embêtant, c'étaient les fils de téléphone qui traînaient un peu partout! Alors on
s'entravait dedans, et puis on dégringolait! Alors fallait se…On pleurait! On disait: "Oh! mon vieux, autant être
mort que faire un boulot pareil! " Oh oui! Enfin, finalement, on est arrivé au bout! Et le copain, il a été évacué tout
de suite, il a été à Issy-les-Moulineaux, vers Paris, et ils lui ont coupé les deux pieds! Alors il m'a écrit peut-être un
mois après (pas tout de suite, bien sûr) et il m'a dit: "Gayet, je te dois la vie! Tu m'as sauvé la vie! (émotion) Parce
que sans toi, je serais mort!". Parce que tous ceux qui l'ont opéré, ils lui ont dit: "Vous avez eu de la chance que
votre copain, il vous a emporté!" Il pouvait pas marcher, il fallait le porter sur le dos! Et on tombait, pardi!
Forcément!
E- Sur plusieurs kilomètres, vous l'avez traîné?
T- Oh, bien 3 km… Alors on est tombé peut-être… cinq-six fois, je sais pas combien. Alors on se relevait, on était
pleins de boue (rire). C'était un drôle de boulot! Alors après, pour me guérir, moi je suis remonté en ligne! Avec un
peu de ravitaillement… Et voilà!"
Lutte contre le froid
Connaissant le mal que pouvaient infliger le froid et les gelures, les soldats ont tenté de s'en prémunir, et
l'armée leur a aussi fourni des moyens de lutte.
En ce qui concerne les mesures prises par l'armée française, Amand Beyron (cl. 11) à Viricelles, fils d'un
chapelier de Chazelles-sur-Lyon, directeur d'usine textiles plus tard, musicien-brancardier au 99e R.I. de Vienne
signale brièvement dans son journal de guerre en janvier 1915, la réception de peaux de mouton, de galoches et de
lainages:
"Samedi 23 Janvier - […] Le régiment reçoit toujours des peaux de moutons pour les hommes des tranchées
qui en ont bien besoin, des galoches aussi, des sabots, aussi des lainages. Dans qq. jours tout le monde sera bien
servi, heureusement. Le froid peut venir, on pourra tenir le coup sans trop de bronchites et de fluxions de
poitrine."
Cet optimisme paraît irréaliste si l'on songe à ce qu'ont vécu les Poilus dans ce premier hiver et dans les
suivants. Pour ce qui est des galoches et sabots, aucun témoin (et même pas Amand Beyron dans la suite de son
journal) n'en a indiqué l'usage effectif , incompatible en première et deuxièmes lignes avec la nécessité d'être
toujours prêt à riposter à une attaque, ce qui suppose d'avoir ses godillots aux pieds.
Le moyen de lutte le plus simple contre le froid, sans recours au moindre accessoire, est celui que signale
Ernest Pigeron (cl. 17) à Montaiguët-en-Forez (Allier), qui a passé son enfance à Loddes (Allier) et a fait un
apprentissage de boucher, profession exercée à Moulins avant son incorporation en janvier 1916, à Roanne et au
Coteau ensuite, avant de se retirer à Renaison. Avec le 3e Bataillon de Zouaves de Lyon, il a connu le froid des
5 Localité située à 30 km au sur-ouest de Péronne et 15 km à l'est de Villers-Bretonneux, dans la Somme
1 / 519 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !