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Travail sur le conte(1)

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RESUME
LE CONTE
« Vers la rédaction d’un conte en
classe de première différencié »
Jihane Khoumsi et Anne-Laure Jamotton
2 NS FR-FLE
0
PLAN
A faire en dernier
1
1. La définition de l’objet d’apprentissage : le conte
Vers une définition
Le mot conte est issu du mot latin compûtus qui signifie calcul. Il désigne à la fois un récit
de faits imaginaires et un genre littéraire. Le conte merveilleux est un texte imaginaire,
narratif mettant en scène un héros confronté à une série d'épreuves qui paraissent
insurmontables mais qu'il parvient à dépasser pour trouver sa place dans le monde et atteindre
ainsi la maturité.
On distingue deux grands genres de contes : le conte populaire (ou oral) et le conte
littéraire.
Le conte populaire est souvent associé aux récits traditionnels : transmis de génération en
génération, par voie oral. C'est pourquoi, il peut exister de nombreuses versions d’un même
récit. Certains contes préservent une structure semblable mais avec des détails différents.
En ce qui concerne le conte littéraire, on l'associe au conte moderne. Il s’agit de récits
conçus pour le genre écrit et qui sont transmis par le même moyen. Il est vrai que dans la
plupart des contes populaires, on ne présente pas des auteurs différents, cependant dans le cas
des contes littéraires, les auteurs sont quant à eux, connus, voire même célèbres.1
D'après l'encyclopédie Larousse2 : " Le conte est une narration, généralement courte, ayant
pour sujet des aventures imaginaires ou fantastiques. Le conte littéraire dérive directement du
conte populaire, mais à la différence de ce dernier qui appartient à la littérature orale et reste
le plus souvent anonyme, il est le fruit d'une véritable création littéraire et peut donc être
facilement rattaché à un auteur, à une époque ou encore à mouvement. Parce qu'il entretient
des liens étroits avec la littérature orale, parce qu'il a longtemps été considéré comme genre
secondaire et peu sérieux, et enfin, parce qu'il semble parfois se confondre avec d'autres
formes proches comme la nouvelle ou la fable, le conte est un genre difficile à cerner. Il a
néanmoins connu une assez bonne fortune littéraire et nombreux sont les auteurs qui se sont
laissés tenter par cette forme narrative. Ainsi, tout au long de l'histoire littéraire, le conte s'est
développé sous des formes multiples (du conte de fées au conte fantastique en passant par le
conte philosophique) et s'est répandu dans toutes les littératures. Cette diversité, si elle rend
complexe toute tentative de définition du conte en tant que genre littéraire, témoigne
paradoxalement de toute sa richesse."
1
KALINOWSKA I., Cours de français-Partie narrative, HEB, année 2014-2015.
Le conte, [en ligne], http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/conte/36566, consulté le
06/03/2017.
2
2
Les caractéristiques du genre
-
Le Héros3
Les héros du conte fantastique sont des stéréotypes et tout chez eux est porteur de sens.
Leur nom par exemple expose souvent leurs caractéristiques psychologiques ou physiques. De
même, leur statut social.
Ex : le bucheron, l’épouse, le père, le fils, la princesse, le roi.
Le Petit Pousset, Blanche-neige, Cendrillon.
-
Le manichéisme4
Le conte fonctionne avec une forte présence de dualités : Le Bien s’oppose au Mal, le
pauvre au riche, la jeunesse à la vieillesse, la laideur côtoie la beauté, etc.
-
La magie5
Pour qu’un conte existe, il faut nécessairement la présence d’un auxiliaire magique qui est
soit un personnage, soit un objet qui fera bénéficier de sa magie au héros. Cet auxiliaire
entraine l’utilisation des formules magiques et provoque obligatoirement un phénomène de
transformation.
-
Le cadre spatio-temporel6
Le cadre spatio-temporel est indéterminé bien qu’on comprenne, d’une part, que le récit se
déroule à une époque passé, d’une autre part des lieux clairement identifiés (la forêt, le
château, etc.).
-
La leçon de vie (« morale »)7
Durant tout le récit ou en fin de celui-ci, une leçon de vie est mise en avant. Celle-ci
apporte un principe moral.
3
MAES E. et LIBERT A., Didactique du FLM (écriture), Louvain-la-Neuve, Ecole Catholique du
Brabant-Wallon, 2016.
4
Ibid.
5
Ibid.
6
Ibid.
7
Ibid.
3
-
Le schéma actantiel
Schéma actantiel8
Opposant(s)
Destinateur
Sujet
Objet de la quête
Destinataire(s)
Adjuvant(s)
9
8
Kalinowska I., op. cit.
MAES E., Didactique de la lecture, Louvain-la-Neuve, Louvain-la-Neuve, Ecole Catholique du
Brabant-Wallon, 2016.
9
4
Le schéma quinaire10
-
Le schéma quinaire du conte selon Larivaille suit la structure suivant :
Schéma narratif du conte
Situation initiale
Provocation
Action(s)
Sanction
Situation finale
Les péripéties parfois appelées
« transformation » sont
souvent au nombre de trois.
Le conte est un texte narratif qui peut être rimé ou non. Le narrateur externe ne s’efface pas
du récit.
Etape
Explication
Situation initiale
Le personnage vit une situation normale où
tout est en équilibre. Cette étape décrit les
personnages, le lieu et l'époque.
Provocation
Un événement ou un personnage vient
perturber la situation d’équilibre. La
provocation va créer la mission du héros.
Action(s)
Ce sont toutes les péripéties, les aventures
qui arrivent au personnage et qui lui
permettent d'atteindre sa mission. C'est la
plus longue partie du récit.
Sanction
C'est le moment où le personnage réussit ou
échoue sa mission. Cette étape met fin aux
péripéties.
Situation finale
C'est le moment où l’équilibre est rétabli. Le
personnage a retrouvé sa situation de départ.
10
MAES E., op. cit.
5
-
Les temps du récit
D'après la Grammaire pédagogique du français d'aujourd'hui, l'indicatif est le seul mode
temporel car c'est le seul qui permette de situer un événement dans l'une des trois époques du
temps chronologique : le passé, le présent et l'avenir. Le conte est écrit aux temps du passés,
c’est pourquoi nous présenterons l’imparfait et le passé simple.
L'imparfait11
L'imparfait présente un événement en cours dans le passé avec une partie déjà
réalisée et une partie encore à réaliser. Il donne ainsi une impression de continuité, même si
la durée de l'événement peut, dans les faits, avoir été brève.
Exemple : " A minuit, la bombe explosait."
L'imparfait d'habitude marque un fait qui s'est répété dans le passé.
Exemple : "Dans sa jeunesse, mon frère jouait au basket-ball trois fois par semaine."
Dans un récit, il sert à présenter le cadre dans lequel l'histoire se déroule : en
décrivant un lieu ou un personnage, en évoquant une situation dans laquelle prend place
l'intrigue présentée au passé composé ou au passé simple ou en commentant les idées, les
comportements des personnages.
Sur le plan modal, il présente un fait comme hypothétique.
"Le verbe varie également selon l'aspect. Ce dernier exprime la vision de l'énonciateur
(le procès vu dans son développement). On peut distinguer l'aspect accompli et non accompli.
L'aspect accompli signifie que le procès est achevé (ex : J'ai écrit un roman). L'aspect non
accompli indique que le procès est considéré dans les étapes de son déroulement (ex: Je me
rendais au supermarché). L'opposition de l'accompli ou non accompli se manifeste par
l'opposition des formes composées aux formes simples. On distingue aussi l'aspect borné ou
non borné. L'aspect borné signifie que les limites temporelles du procès (le début et/ou la fin)
sont envisagées (vues de l'extérieur). Exemple : Pendant qu'il mangeait, David entendit un
11
CHARTRAND S.-G., Grammaire pédagogique du français d'aujourd'hui, Montréal, Graficor, 1999,
pp.207-209.
6
bruit. L'aspect non borné signifie que les limites temporelles ne sont pas envisagées : le procès
est saisi à un moment de son déroulement (de l'extérieur). Exemple : Il dormait quand je suis
arrivé."12
Le passés simple13
Ce temps est pratiquement disparu de la langue orale. On ne le retrouve plus qu'à
l'écrit dans des textes littéraires et historiques. Il est surtout utilisé à la 1ère et 3ème personne
du singulier. Le passé simple situe un événement dans le passé en évoquant globalement son
déroulement du début jusqu'à la fin. Il exprime donc une action bornée et interrompt le procès
en cours de développement. Dans un récit il marque la succession des événements survenant
au fil de l'histoire.
Les organisateurs textuels14
-
Selon la Grammaire pédagogique du français d'aujourd'hui, l'organisateur textuel est une
phrase, un groupe ou un mot qui sert à marquer une transition entre certaines parties d'un
texte, tout en indiquant la valeur de cette transition.
Le tableau ci-dessous regroupe les organisateurs textuels selon leur valeur.
Valeurs
Exemple
Le lieu
En haut, en baas, à côté, plus loin, au
sommet, au loin, tout près, etc.
La temps
En 1974, il y a une décennie, au début,
ensuite, puis, les années passèrent, etc.
L’addition
De plus, aussi, également, en outre, qui plus
est, etc.
La succession, l’ordre, l’organisation
D’entrée de jeu, d’une part… d’autre part,
enfin, finalement, en définitive, etc.
12
FERREIRA S. et HAUZEUR G., Didactique du français . Didactique de la lecture-écriture :
savoirs langagiers Fiches-outils, 2015-2016, s.l, pp.85-86.
13
FERREIRA S. et HAUZEUR G., op. cit. p. 87.
14
CHARTRAND S.-G., Grammaire pédagogique du français d'aujourd'hui, Graficor, Montréal, 1999,
p. 53.
7
L’explication
Ainsi, c’est pourquoi, autrement dit, on
comprend que, la raison en est simple, en
effet, de ce fait, en réalité, par exemple, dans
un autre ordre d’idée, etc.
L’argumentation
Il est évident que, à l’inverse, en revanche, il
faut convenir que…, cependant, par contre,
au contraire, par ailleurs, quoique, etc.
La conclusion, le résumé
En résumé, bref, en somme, en un mot, en
définitive, en fin de compte, pour tout dire,
enfin, finalement, voilà pourquoi, etc.
2. Les enjeux du conte
Le conte est un récit comprenant de l’implicite. En effet, ce genre littéraire semble parfois
une histoire enfantine bien que l’on y retrouve bien souvent un double message implicite ou
explicite qui apparaît en fin de texte avec la morale. Etudier ce récit permet donc de
comprendre un double langage et de comprendre un message implicite. A l’heure
d’aujourd’hui, nous sommes noyés dans un flux d’informations ce qui nous endort notre
discernement (ex : la publicité). Afin d’être plus critique, il est important de repérer
rapidement l’implicite.
cfr. pédagogie première année  tableau (Beumier)
3. Les intentions pédagogiques
"Au terme de la séquence, les élèves seront capables d(e) ..."
-
dégager les caractéristiques du conte
utiliser le schéma narratif et actanciel
utiliser l'imparfait et le passé simple
écrire la fin d’un conte
8
4. Le lien avec le programme15
Fiche 1 : LIRE des textes littéraires pour se construire, découvrir le monde et partager sa
lecture.
Elaborer des significations en reliant des indices et en mobilisant :
I.
Des processus de lecture :
-
Prédiction : hypothèse sur le genre de texte et sur la suite du texte
Justification : lorsque les élèves doivent terminer un conte (tâche finale), ils doivent
nécessairement formuler des hypothèses sur la suite du texte, c’est pourquoi nous
avons mobilisé cette partie du programme.
-
Inférence : déduction de l’implicite et des non-dits
Justification : comme nous l’avons abordé plus haut dans Les enjeux du conte, il est
important de déceler le double message en présence dans un conte. Il faut donc
produire un travail réflexif de déduction.
-
Construction du sens global : sélection des informations essentielles, mise en relation et
intégration en unités de sens de plus en plus larges, mémorisation.
Justification : ce point du programme rejoint le point précédent en ce sens qu’il faut
une bonne compréhension globale du conte pour pouvoir étudier le message implicite
qu’il contient.
II.
-
Des connaissances :
Relatives aux récits : découpage en chapitres, marques du dialogue, structure générale
(schéma narratif), personnage, narrateur, marques et traitement de l’espace et du temps
(ellipse, flashback), utilisation des temps du récit.
Justification : ce point du programme est important dans le cadre de l’étude du conte
puisque nous analysons dans notre parcours : le schéma narratif (schéma quinaire de
Larivaille), le schéma actantiel, les temps de la narration, le lieu et l’époque du récit,
etc.
AL CHARIF Ch. e.a., Programme français 1er degré d’Observation 1ère A-2ème Commune,
Burxelles, FEFEC, 2005.
15
9
Fiche 4 : ECRIRE des textes littéraires pour se dire, imaginer et créer
Poursuivre un texte ou écrire dans ses blancs
-
Poursuivre un texte interrompu ; compléter une ellipse, ce qui précède le début, ce qui
suit la fin du texte ; décrire un élément simplement esquissé ; écrire des dialogues ou
textes fictifs (correspondance, journal intime…) de personnages…
Justification : ce point du récit correspond à la tâche finale de notre parcours. En effet,
nous demandons aux élèves d’écrire la fin d’un conte en respectant les caractéristiques
du genre étudiées lors du parcours.
Fiche 5 : Interroger la langue pour mieux la maîtriser
Rédiger les savoirs :
I.
Utiliser le lexique et la syntaxe du langage abstrait :
-
Mots exprimant des liens logiques et temporels, des transformations pour expliquer.
Justification : dans notre parcours, une séquence est consacrée aux connecteurs
logiques. Il est important de présenter cette matière aux élèves lorsque nous travaillons
l’écrit avec eux car ceux-ci leur permettent d’organiser leur production.
-
Adjectifs, compléments du nom et relatives pour caractériser
Justification : dans le cadre d’un parcours sur le conte, une séquence est consacrée aux
personnages du récit. La description étant une part importante du conte, nous devons
étudier différents types d’adjectifs descriptifs et tous autres procédés permettant la
description.
II.
-
Réviser le texte
Opérer des relectures du texte et apporter les modifications nécessaires.
Justification : nous avons construit notre séquence de manière à ce que les élèves
produisent un premier jet en début de séquence et corrigent celui-ci en fin de
séquence. Ce choix méthodologique permet à l’élève d’une part, de se voir évoluer
entre le début et la fin de la séquence et d’autre part, de se sentir capable d’apprendre
puisqu’il se corrige en autonomie.
-
Assurer la correction orthographique
10
Justification : lors de la production finale, nous proposons aux élèves une grille
d’auto-évaluation dans laquelle une partie des points est consacré à l’orthographe.
Dans toute production écrite, l’orthographe est présente. Il est donc important de
conscientiser les élèves à ce problème mais surtout de leur suggérer des outils
permettant de se corriger en autonomie (ex : Bescherelle, dictionnaire, bled
d’orthographe, etc.)
5. Le public visé
Nous avons choisi de travailler le conte avec des élèves de première secondaire. D'une
part, l'universalité du conte peut faciliter la transition, parfois difficile, du primaire vers le
secondaire ; il présente l'avantage d'être un repère générique connu de tous. D'autre part, il
suggère et stimule l'imagination, ce qui peut éveiller la motivation au sein des élèves tout juste
sorti de l'école primaire. Enfin, puisque ces jeunes élèves sont en pleine construction de leur
personnalité, le conte les aidera, de manière symbolique, à atteindre la maturité.
6. Le tableau récapitulatif du parcours
Ce parcours sur le conte est construit sur base sur le modèle dit « classique » par
opposition au parcours en « étoile ». Il commence donc par une prise des représentations des
élèves à propos du conte. Ensuite, diverses activités sont proposées amenant des savoirs et
savoir-faire qui seront utiles à l’élèves lors de la tâche finale. 16
Représentations
Activité 1
Activité 2
Activité 3[…]
Production finale complexe
E. MAES, Elaboration de parcours intégrés d’apprentissage, Louvain-la-Neuve, Ecole Catholique
du Brabant-Wallon, mai 2017.
16
11
Description du parcours sur le conte avec de première différenciée
Première séquence
Nom de la séquence : Je rédige un premier jet
Phase d’accroche : les élèves doivent associer des extraits de contes à des images et trouver
les titres.
Prise des représentations : construction d’une carte mentale sur le contre.
Premier jet : les élèves rédigent la « fin »17 d'un conte.
Deuxième séquence Nom de la séquence : J’analyse les caractéristiques d’un conte
Observation : les élèves écoutent un premier conte (« Les trois petits cochons ») et réalisent
avec le professeur le schéma actanciel et le schéma narratif afin de comprendre l'histoire.
Puis, les élèves répondront à des questions afin de dégager les caractéristiques du conte. Le
même exercice se fera avec un deuxième conte dans le but d'établir des similitudes.
Conceptualisation : compléter la synthèse des caractéristiques du conte.
Réinvestissement : le professeur laissera un temps d'évocation puis proposera un petit "Vrai
ou Faux" oral pour vérifier leurs connaissances à propos des caractéristiques du conte.
Réinvestissement : retrouver parmi différents genres de texte celui du conte et justifier.
Troisième séquence
Nom de la séquence : J’analyse la structure d’un conte
Conceptualisation : compléter le schéma actanciel.
Conceptualisation : compléter le schéma narratif.
(Réinvestissement : parmi trois schémas actanciels, choisir le plus adéquat par rapport à
l'histoire : exercice supplémentaire).
Réinvestissement : identifier les étapes du schéma narratif.
Tâche intermédiaire : réécriture partielle (repérer les deux étapes qui manquent dans le
conte "La petite vache Bukolla " et vérifier que ces deux étapes apparaissent distinctement
dans le premier jet : le professeur demande aux élèves d'entourer le dénouement et la
situation finale dans leur copie).
Observation : remettre un conte dans l'ordre, par groupe.
Conceptualisation : identifier les organisateurs textuels qui introduisent les différentes
étapes du schéma narratif.
Observation : identifier dans différents extraits les organisateurs textuels.
Conceptualisation : compléter la grille des organisateurs textuels.
Réinvestissement : compléter des extraits à l'aide d'organisateurs textuels.
Tâche intermédiaire : réécriture partielle (utiliser des organisateurs pour distinguer les
étapes).
Nom de la séquence : J’utilise les temps narratifs adéquats
Quatrième
séquence
17
« La fin » d’un conte signifie dans le cas présent le dénouement et situation finale.
12
Observation : conjuguer de manière intuitive les verbes d'un texte lacunaire puis comparer
avec le texte original puis classer les verbes.
Conceptualisation : synthèse de la valeur de l'imparfait et du passé simple.
Réinvestissement oral : le professeur lit une phrase et les élèves choisissent entre l'imparfait
et le passé simple.
Conceptualisation : synthèse de la formation de l'imparfait et du passé simple.
Réinvestissement oral : tirer au sort un verbe, le conjuguer et le mettre dans une phrase
inventée.
Réinvestissement : conjuguer les verbes de différents extraits avec les temps adéquats.
Tâche intermédiaire : réécriture partielle (les élèves souligneront les verbes et vérifieront
qu'ils sont conjugués aux temps adéquats).
Nom de la séquence : J’apprends à décrire mon personnage
Cinquième
séquence
Observation : identifier dans différents extraits les types de caractérisation (caractéristiques
physiques et morales) et les moyens qui permettent de caractériser un personnage (ici, les
adjectifs et les phrases descriptives).
Conceptualisation : compléter la synthèse des moyens permettant de caractériser.
Observation : exercices de synonymie et d'antonymie (adjectifs).
Réinvestissement : par deux, les élèves vont décrire des images de personnages de conte
(ogre, ...)
Tâche intermédiaire : réécriture partielle (développer les caractéristiques physiques et
morales du personnage du conte "La petite vache Bukolla " à l'aide d'un plan).
Nom de la séquence : J’évolue et j’analyse ma production initiale
Sixième séquence
Réécriture du premier jet à l'aide d'une grille d'autoévaluation réalisée tout au long de la
séquence.
13
7. La présentation tabulaire du parcours avec les différents P-A-R
Coller ici scénario avec justifications
14
8. La tâche initiale
Il était une fois…
Objectif : à la fin de la séquence, l’élève sera capable d’écrire la fin d’un conte.
Consignes : À toi ! Tu es invité à participer à un concours d'écriture ! Le challenge : tu dois
écrire la fin de ce conte.
-
La fin de ton conte comportera environs 350 mots.
-
Rédige d’abord ton texte au brouillon.
-
Veille à respecter les caractéristiques du genre étudiée tout au long de la séquence.
-
Utilise ton Bescherelle et ton dictionnaire.
-
Pour t'aider à réaliser cette tâche, n’oublie pas de compléter la grille d'autoévaluation que
nous avons concoctée ensemble.
Bon travail !
La petite vache Bukolla18
Dans une chaumière au bord de la mer vivaient un vieil homme et une vieille femme.
Ils avaient un fils, Jon, qui passait son temps allongé. Il disait qu’il apprenait le langage des
animaux. Un jour, ses parents lui demandèrent d’emmener paître leur petite vache Bukolla
dans le pré.
- Comme ça, tu pourras parler avec elle. Jon emmena la petite vache et revint peu après en
courant.
- Bukolla a disparu ! cria-t-il. Le vieux père demanda à son fils de partir à sa recherche.
- Et ne reviens pas à la maison avant de l’avoir retrouvée ! lui dit-il. Jon marcha longtemps à
travers monts et vallées. Quand il fut trop fatigué, il s’assit et appela sa vache. Au loin, un
faible meuglement lui répondit. Il reprit sa route et traversa des ruisseaux et des rivières,
escalada une montagne et s’arrêta près d’une grotte.
- Bukolla ! appela-t-il. Bukolla ! Un meuglement lui répondit à l’intérieur de la grotte. Il se
précipita et vit la petite vache attachée à une chaine.
- Jon, détache-moi vite ! Ici, c’est la demeure d’une géante. Elle va revenir et nous tuer ! Ils
coururent à toutes jambes, mais, bientôt, ils entendirent derrière eux un halètement rauque.
18
BLAVIER V., De cap en cap 2, Ed. Van In, Bruxelles, 1998.
15
- Arrache un poil de ma queue et pose-le par terre, cria Bukolla à Jon. Jon s’exécuta, et une
large rivière s’interposa entre eux et la géante. Aussitôt, celle-ci siffla entre ses doigts et un
énorme taureau apparut. Jon et Bukolla se remirent à courir, mais la géante réussit à les
rattraper.
- Arrache un poil à mon dos et pose-le par terre, s’écria Bukolla. Jon obéit, et aussitôt, un
grand feu jaillit, brûlant la géante au visage.
- Vous me le paierez cher ! hurla-t-elle. Elle siffla deux fois entre ses doigts, et le taureau, qui
avait bu toute la rivière, recracha l’eau sur le feu et l’éteignit. Les deux fugitifs arrivaient au
bord de la mer, il y avait là une vieille barque délabrée et une autre toute neuve. Jon
s’apprêtait à monter dans le bateau tout neuf, mais la petite vache lui dit de prendre l’autre.
Jon monta avec la petite vache et se mit à ramer. A chaque coup de rame, la barque s’éloignait
rapidement du rivage.
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17
9. Le retour sur la production initiale
Afin d’aider les élèves à corriger leurs productions initiales, nous souhaitons créer avec
eux une grille d’auto-évaluation pendant la séquence. Le document aidant les élèves à corriger
leur premier jet sera divisé en deux parties. D’une part, la grille d’évaluation construite en
classe qui sera utilisée par le professeur suite au premier jet, puis, utilisée comme grille
d’auto-évaluation lors de la réécriture, d’autre part, une explication des erreurs les plus
fréquentes de la classe.
I.
Critères utilisés lors de l’évaluation
Grille d’évaluation
Mon texte comprend
Un dénouement et une situation finale
☺


Des organisateurs textuels
☺


Les caractéristiques d’un conte (univers merveilleux)
☺


Une situation finale cohérente avec le début du conte
☺


De faute d’orthographe
☺


De répétition
☺


D’erreur d’utilisation de la ponctuation
☺


D’erreur dans la syntaxe (construction des phrases)
☺


Ecrire clairement
☺


Diviser mon texte en paragraphe de manière pertinente
☺


Ecrire aux temps du récit (passé simple et imparfait)
☺


Mon texte ne comprend pas
Je fais attention à
II.
Code utilisé pour la correction
Symbole
Deux cercles liés par une flèche
Vagues en dessous d’un mot
Ligne en-dessous d’un mot
Double ligne en dessous d’un mot
Un cercle
Signification
Répétition
Erreur liée au registre de langue
Faute d’orthographe d’usage
Faute d’orthographe liée à un
accord
Erreur de ponctuation
18
10. La tâche finale : J'évalue et j'améliore ma production initiale
Il était une fois…
Objectif : à la fin de la séquence, l’élève sera capable d’écrire la fin d’un conte.
Consignes : après avoir étudié le conte, réécris la fin de ton premier conte « La petite vache
Bukolla ». Pour ce faire, utilises ton cours et la feuille « retour sur la production initiale ». Les
cinq meilleurs contes de la classe seront envoyées au concours de conte.
-
La fin de ton conte comportera environs 350 mots.
-
Rédige d’abord ton texte au brouillon.
-
Veille à respecter les caractéristiques du genre étudiée tout au long de la séquence.
-
Utilise ton Bescherelle et ton dictionnaire.
-
Pour t'aider à réaliser cette tâche, n’oublie pas de compléter la grille d'autoévaluation que
nous avons concoctée ensemble.
Bon travail !
La petite vache Bukolla
Dans une chaumière au bord de la mer vivaient un vieil homme et une vieille femme. Ils
avaient un fils, Jon, qui passait son temps allongé. Il disait qu’il apprenait le langage des
animaux. Un jour, ses parents lui demandèrent d’emmener paître leur petite vache Bukolla
dans le pré.
- Comme ça, tu pourras parler avec elle. Jon emmena la petite vache et revint peu après en
courant.
- Bukolla a disparu ! cria-t-il. Le vieux père demanda à son fils de partir à sa recherche.
- Et ne reviens pas à la maison avant de l’avoir retrouvée ! lui dit-il. Jon marcha longtemps à
travers monts et vallées. Quand il fut trop fatigué, il s’assit et appela sa vache. Au loin, un
faible meuglement lui répondit. Il reprit sa route et traversa des ruisseaux et des rivières,
escalada une montagne et s’arrêta près d’une grotte.
- Bukolla ! appela-t-il. Bukolla ! Un meuglement lui répondit à l’intérieur de la grotte. Il se
précipita et vit la petite vache attachée à une chaine.
19
- Jon, détache-moi vite ! Ici, c’est la demeure d’une géante. Elle va revenir et nous tuer ! Ils
coururent à toutes jambes, mais, bientôt, ils entendirent derrière eux un halètement rauque.
- Arrache un poil de ma queue et pose-le par terre, cria Bukolla à Jon. Jon s’exécuta, et une
large rivière s’interposa entre eux et la géante. Aussitôt, celle-ci siffla entre ses doigts et un
énorme taureau apparut. Jon et Bukolla se remirent à courir, mais la géante réussit à les
rattraper.
- Arrache un poil à mon dos et pose-le par terre, s’écria Bukolla. Jon obéit, et aussitôt, un
grand feu jaillit, brûlant la géante au visage.
- Vous me le paierez cher ! hurla-t-elle. Elle siffla deux fois entre ses doigts, et le taureau, qui
avait bu toute la rivière, recracha l’eau sur le feu et l’éteignit. Les deux fugitifs arrivaient au
bord de la mer, il y avait là une vieille barque délabrée et une autre toute neuve. Jon
s’apprêtait à monter dans le bateau tout neuf, mais la petite vache lui dit de prendre l’autre.
Jon monta avec la petite vache et se mit à ramer. A chaque coup de rame, la barque s’éloignait
rapidement du rivage.
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11. Bibliographie
Bibliographie
✓ AL CHARIF Ch. e.a., Programme français 1er degré d’Observation 1ère A-2ème
Commune, Burxelles, FEFEC, 2005.
✓ BLAVIER V., De cap en cap 2, Ed. Van In , Bruxelles, 1998.
✓ CHARTRAND S.-G., Grammaire pédagogique du français d'aujourd'hui, Montréal,
Graficor, 1999, pp.207-209.
✓ FERREIRA S. et HAUZEUR G., Didactique du français . Didactique de la lectureécriture : savoirs langagiers Fiches-outils, 2015-2016, s.l, pp.85-87.
✓ KALINOWSKA I., Cours de français-Partie narrative, HEB, année 2014-2015.
✓ MAES E., Elaboration de parcours intégrés d’apprentissage, Louvain-la-Neuve, Ecole
Catholique du Brabant-Wallon, mai 2017.
✓ MAES E., Didactique du FLM (écriture), Louvain-la-Neuve, Ecole Catholique du
Brabant-Wallon, 2016.
✓ MAES E., Didactique de la lecture, Louvain-la-Neuve, Louvain-la-Neuve, Ecole
Catholique du Brabant-Wallon, 2016.
Sitographie
✓ Le conte, [en ligne], http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/conte/36566, consulté le
06/03/2017.
22
12. Annexes
Annexe n°1 : séquence 2 : synthèse sur les caractéristiques du conte
Ce que je retiens !
Les caractéristiques du conte
C'est un récit court qui raconte une histoire fictive (= qui n’est pas réelle,
qui n’existe que dans l’imagination).
On lit un conte pour prendre du plaisir.
Il est caractérisé par son univers merveilleux (il y a des évènements
surnaturels, certains personnages qui n'appartiennent pas à la réalité,
Exemple : ogres, bottes des 7 lieues, animaux qui parlent).
Les personnages sont peu définis. On les caractérise par leurs traits
essentiels : courageux, méchants, beaux, généreux, naïfs, etc.
Les lieux et le temps sont très peu précisés. On situe l’histoire à une époque
et dans un endroit lointain et quelconque.
Un conte commence généralement par une formule d’ouverture (« Il était
une fois »)
En général, le conte a une fin heureuse : les bons sont récompensés et les
mauvais sont punis. De plus, le conte contient souvent une morale
23
Annexe n°2 : séquence 3 : synthèse sur le schéma actanciel et le schéma quinaire
Pour comprendre les différents rôles des personnages d’une histoire, on utilise le
schéma actanciel.
Complète le schéma actanciel du conte des Trois petits cochons à l’aide des phrases cidessous :
-
Les personnages ou les éléments qui empêchent le héros d'accomplir sa mission = les
opposants
-
La personne qui montre au héros sa mission
-
La personne à qui profite la mission
-
Le personnage principal
-
Les personnages ou les éléments qui aident le héros= les adjuvants
-
La mission du héros
Opposant(s)
Destinateur
Sujet
Objet de la quête
Destinataire
Adjuvant(s)
24
Pour comprendre l’évolution d’une histoire, on utilise un schéma quinaire. « Quinaire »
signifie qu’il contient cinq étapes.
Etape
Situation initiale
Explication
Le personnage vit une situation normale où
tout est en équilibre. Cette étape décrit les
personnages, le lieu et l'époque.
L’élément perturbateur
Un événement ou un personnage vient
perturber la situation d’équilibre. La
provocation va créer la mission du héros.
Les péripéties
Ce sont toutes les péripéties, les aventures
qui arrivent au personnage et qui lui
permettent d'atteindre sa mission. C'est la
plus longue partie du récit.
Le dénouement
C'est le moment où le personnage réussit ou
échoue sa mission. Cette étape met fin aux
péripéties.
Situation finale
C'est le moment où l’équilibre est rétabli. Le
personnage a retrouvé sa situation de départ.
25
Annexe n°3 : séquence 3 : synthèse sur les organisateurs textuels
Les organisateurs textuels sont des mots ou des groupes de mots qui servent à faire le
lien entre les grandes parties du texte. Ils aident le lecteur à voir l'évolution de l'histoire.
-
La situation
L’élément
initiale
perturbateur
La situation finale
Les péripéties
Le dénouement
Il était une
-
Un jour
-
Aussitôt
-
Enfin
-
Depuis ce jour
fois
-
Un beau matin
-
Immédiatement
-
Finalement
-
Depuis lors
Il y a
-
Soudainement
-
D’abord
-
Pour finir
-
Désormais
longtemps
-
Tout à coup
-
Ensuite
-
Alors
-
Depuis ce
-
En fin de
-
Autrefois
-
Par la suite
-
Jadis
-
Peu après
compte
moment
-
C’est ainsi que
26
Annexe n°4 : séquence 4 : synthèse sur les temps du récit
L'imparfait et le passé simple sont utilisés pour raconter des récits du passé.
L'imparfait est utilisé pour présenter la cadre dans lequel les événements se déroulent.
On l'utilise pour décrire les lieux, les personnages, etc. (on ne connait ni le début ni la
fin de cette action). Il permet aussi de raconter des événements du passé qui se répètent.
Exemple : ....................................................................................................................
(Selon les réponses données par les élèves)
Le passé simple interrompt l'équilibre de la situation initiale et est utilisé pour raconter
les événements principaux (l'action a une durée limitée que l'on peut situer sur une ligne
du temps).
Exemple : .......................................................................................................................
Comment construire les temps du passé ?
Faire synthèse
27
Annexe n°5 : séquence 5 : comment décrire un personnage ?
Les personnages des contes sont peu/ beaucoup décrits par l'auteur. Ils n'ont pas
d'identité précise (nom, prénom, âge). Ils sont désignés par quelques caractéristiques
physiques et morales.
Pour donner des caractéristiques on peut utiliser des adjectifs et des phrases
descriptives.
Quelques caractéristiques physiques à utiliser pour décrire ton personnage
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Annexe n°6 : grille d’évaluation construite avec les élèves
Critères
Indicateurs
Respect de l’intention de
communication :
- Écrire pour divertir
-
Respect des
caractéristiques du genre :
- Respect des
caractéristiques du genre
du conte
Respect du canal de
communication :
- Cohérence textuelle
-
-
-
-
Respect des normes
-
-
Points
Cohérence sémantique avec le début de
l’histoire (situation initiale, élément
déclencheur et péripéties)
Équilibre du récit : dénouement et situation
finales suffisamment détaillés
Cohérence et respect du schéma narratif
Utilisation (valeur) adéquate des temps
narratifs (imparfait et passé simple)
Usage correct des organisateurs textuels
pour chaque étape du schéma narratif (en
l’occurrence : dénouement et situation
finale)
Usage correct des anaphores (le lecteur
comprend les reprises disséminées dans le
texte)
Mots correctement orthographiés (dont la
formation des formes verbales des temps
narratifs)
Usage correct de la syntaxe
Usage correct de la ponctuation
A revoir en fct de ma grille d’éval du stage 2.2.
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