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- Qui devrait faire le dossier alors ? Un externe comme par exemple un service RH ou un
service d’audit interne mais pas le contremaître puisqu’il est juge et partie
- Pourquoi les autres chauffeurs ne sont-ils pas sanctionnés ? Car ils n’ont pas commis
d’erreur. Il n’y a pas de faits
- Dans certaines organisations, les normes informelles sont plus fortes que les normes
formelles. Pourquoi Jean Blaise a-t-il accepté la règle de ses camarades ? Peut-être
pour la cohésion, pour l’intégration. Dans ce cas-ci, la norme informelle va à l’encontre
de la norme formelle. Un autre exemple est celui du scandale des affaires à Charleroi
en 1996. Des échevins ont été exclus car ils ont signé des PV de conseil en blanc. Leur
justification consistait à dire « On a toujours fait comme ça » mais, légalement, c’est
interdit. De nouveau, il y a un jeu entre les normes formelles et informelles
- La création de rumeurs peut également être une source de pouvoir. Le meilleur moyen
de faire circuler une rumeur, c’est l’interdit « Surtout, ne le dis à personne mais… »
- De tels conflits doivent être gérés, si on ne les gère pas, il y a 3 possibilités. Soit le
conflit se gère, soit il est latent, soit il génère une spirale qui prend de l’empleur
Qu’est-ce qu’une organisation ?
Un ensemble de personnes (minimum deux) qui, pour atteindre un ou plusieurs buts, mettent en
commun, par décision et par action, des ressources (financières, humaines, matérielles…) et des
subjectivités. Aujourd’hui, les individus présents dans une organisation aspirent à un bien-être au
travail, ils veulent progresser. Ils ont donc des attentes différentes ;
Elles acceptent (dans la plupart des cas) ainsi d’aliéner une part de leur liberté, de se coordonner, en
se référant à un contrat, une convention, des procédures, des structures fonctionnelles… La liberté est
limitée mais cela est accepté par ces personnes car cela leur permet d’atteindre un but. Derrière cela,
il y a des règles qui contraignent et protègent les uns et les autres ;
Cela signifie qu’elles se réfèrent à des normes de référence dites exogènes et/ou à des normes qu’elles
construisent collectivement, dites endogènes ; ces normes sont formelles ou informelles, explicites ou
implicites.
Qu’est-ce que la gestion ?
Pour S. Craipeau et J.-L. Metzger (2007)
, la gestion est considérée comme une tension
permanente entre deux systèmes de dispositifs, de dispositions mais aussi au fond de
positions.
Pour ces auteurs, « Le premier système est conçu, parfois de façon informelle, parfois de façon
très codifiée, par des professionnels dont l’activité principale n’est pas la gestion, mais qui,
pour mener à bien leur propre travail productif, ont trouvé des moyens de s’organiser et de
hiérarchiser les différentes dimensions de leur métier. Il faut souligner que les solutions
élaborées par ces professionnels s’insèrent dans leur conception du travail bien fait,
s’accordent aux valeurs dominantes de leur groupe et s’inscrivent dans le long terme, par