Telechargé par Willy Didi

COMMUNICATION ORALE

UNIVERSITE DE LOME
ANNEE ACADEMIQUE : 2018 - 2019
TECHNIQUES D’EXPRESSION ECRITE
ET ORALE
Chargé de cours : Dr. NOUVLO
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LES TYPOLOGIES DE TEXTE
A- TEXTE NARRATIF
Texte de l’action (imaginaire, réelle, historique ou actuelle) qui s’inscrit dans un déroulement
à la fois temporel et causal (d’où la chronologie).
NB : le texte narratif est souvent entrecoupé par des passages descriptifs, explicatifs ou
argumentatifs.

Caractéristiques :
- Les temps du récit : passé simple, imparfait, présent de narration
- Des repères temporels :
Ex : la veille, le lendemain….
- Des repères spatiaux :
Ex : là, cet endroit.
▪structure
Il est composé de : Fiction et Narration
-Fonctionnement de la fiction.
Structure de l’action : état initial- l’action elle-même-force transformatrice-force
rééquilibrante
-Les personnages : schéma actantiel
desteeeminateur
Destinataire
Ssussujet
Adjuvant ou
auxiliaire
Objet
Opposant
2
2. Fonction de la narration



La question du temps : les types de narration
Le narrateur
Point de vue ou focalisation
B-TEXE DESCRIPTIF
C’est un texte de l’état ( par opposition au précédent). Il s’efforce par les mots d’évoquer
une réalité que le lecteur ne voit pas mais qu’il peut imaginer. Il dépeint un espace, un
personnage, un objet un évènement. Cela peut traduire les impressions ressenties par le
descripteur.

Caractéristiques :
- Temps : imparfait ou le présent de l’indicatif
- Des repères spatiaux pour localiser
- Domaines : romans, nouvelles, guides touristiques, petites annonces…
C-TEXTE EXPLICATIF
Il vise à faire comprendre quelque chose à quelqu’un. Il a une fonction pédagogique.


Caractéristiques :
- Temps : présent de l’indicatif.
- Domaine : Manuels scolaires, ouvrage de vulgarisation scientifique. Les critiques
d’œuvres littéraires ou cinématographiques. Le compte rendu de visite, la
présentation d’un fait de société, d’un objet.
- Des termes d’articulations du discours pour marquer par exemples les étapes de
l’explication (d’abord, ensuite…)
Structure
- Description objective
- Description subjective
- Caractéristique de la description : imparfait – présent intemporel – insistance sur
les localisations – utilisation des indications temporels (un instant, après, puis)
D-TEXTE ARGUMENTATIF

Il vise à convaincre, à persuader, à démontrer la justesse d’une idée d’une pensée, d’un
avis en s’appuyant sur des arguments et des exemples qui ont valeur de preuve.
Lexique
o Argumentateur : celui qui argumente
o Argumenté : le destinataire de l’argumentation
3
o Thèse : l’idée défendue ou combattue

Caractéristiques :
- Temps verbaux : présent de l’indicatif
- Termes d’articulation pour indiquer les liens logiques entre les arguments
employés, connecteurs logiques.
E-TEXTE INJONCTIF

Il pousse à l’action, à la réalisation, à faire appliquer des consignes. Il implique parfois
l’ordre ou l’interdiction.
Caractéristiques
- Temps verbaux : l’impératif, l’infinitif, le futur et le subjonctif
- Les références aux 2èmes personnes du singulier et du pluriel
Ex : la notice de montage, la recette de cuisine, la règle de jeu, les consignes, les
règlements etc…
F-TEXTE PREDICTIF
Texte qui développe l’acte de discours dont la fonction est de ‘’prédire’’

Caractéristiques :
- Temps : présent, futur
Ex : le prophète, l’horoscope, le bulletin météorologique
G-TEXTE DIALOGUE
Mise en page particulière. Échange de parole.
-
Temps du discours
Ex : interview, dialogue de type théâtral.
H-LE TEXTE INFORMATIF
Le texte expositif ou informatif n’a pas de finalité impressive explicite. Il semble simplement
transmettre des renseignements, faire un inventaire du réel.
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LA COMMUNICATION : l’argumentation
Parmi les techniques d’argumentation nous avons l’art de convaincre et de persuader
-I-L’ART DE CONVAINCRE.
Le mot convaincre vient du latin convincere : -apporterles preuves de la culpabilité de
quelqu’un.(vers 1190) ; exemple :convaincre un témoin de mensonge ;
-rendre manifeste un acte coupable (1541),exemple : « Tout ce qui convaincra leurs perfides
amours » RACINE ;
-amener quelqu’un à reconnaître une proposition ou un fait comme vrai (1660)
L’auteur d’un discours argumentatif écrit ou oral s’efforce d’entraîner l’adhésionde celui à
qui il s’adresse.Il cherche à le convaincre quand il fait appel à ses capacités de raisonnement.
Ainsi l’art de convaincre donne naissance à un discours ou un texte argumentatif.
1-La thèse soutenue
▪Elle constitue le jugement défendu par le locuteur. Elle peut-être énoncée
explicitement, souvent en introduction ou en conclusion. ▪Elle peut demeurer implicite, le
locuteur laisse, alors, le soin à son destinataire de la déceler. Une thèse est soutenue par des
arguments et des exemples.
1-Les arguments :ce sont des idées, raisons avancées par le locuteur pour justifier sa
thèse. Les arguments, plus ou moins nombreux, plus ou moins développés, constituent
l’arme essentielle du locuteur.▪ Les arguments peuvent être
▪logiques :l’argumentateur procède par la déduction ou l’induction.
-la déduction s’appuie sur une loi générale pour établir la validité d’un fait particulier l’induction part d’un fait particulier pour énoncer une loi générale.
▪L’argument d’autorité fait référence au jugement d’une personne ou d’une institution dont
la compétence est difficilement contestable.
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▪L’argument peut avoir recours à l’analogie ;elle rapproche le phénomène dont on parle
d’une autre réalité, généralement familière au destinataire.
-2- Les exemples
▪On parle d’exemple quand le locuteur fait référence à des réalités concrètes
(statistiques, faits historiques, témoignages …) à l’appui de son argumentation
-2-1Les types d’exemples
1-Les cas concrets .Les situations précises réelles et irréfutables :attentat
du 11septembre 2001 ; Tsunami ;1ère et 2ème guerres mondiales.
2-L’expérience vécue. Expérience vécue par soi- même ou par une autre
personne. Il n’a pas de portée générale.
3-Les données chiffrées. Les statistiques ou études quantitatives. Ce type donne une
caution scientifique à l’argumentation. Les chiffres peuvent être bruts ou commentés quand
ils illustrent un propos.
4-Les références culturelles. Domaines : littérature, histoire, les arts, la
psychologie ; les mœurs ;la morale ;la politique.
Remarque : Si la référence est connue de tous, son exposé pourrait être concis voire
allusif : le destinataire se sent en complicité avec le locuteur. Si la référence est peu connu,
elle est détaillée et l’intérêt du destinataire est éveillé par un savoir nouveau qui lui est
proposé .
5-Une anecdote. Elle donne un caractère vivant à l’argumentation.
6-La fable, le mythe
2-2 Place et fonctions des exemples
- 1-L’exemple argumentatif
L’exemple argumentatif lorsqu’il est placé avant l’idée à illustrer :
Exemple→ commentaire de l’exemple→ Idée
On le trouve dans un raisonnement inductif (du particulier au général)
-2-L exemple illustratif
L’exemple est illustratif lorsqu’il est placé après l’idée
Idée→ commentaire de l’idée→ exemple
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On le trouve dans les textes argumentatifs et explicatifs. L’idée est d’abord exprimée mais
d’une manière abstraite, théorique. Pour mieux la faire comprendre, un exemple l’illustre et
lui donne une forme concrète.
▪Un exemple peut soutenir un argument, en préciser la portée ;il peut également être
directement en rapport la thèse et constitue lui-même un argument.
2-De la thèse soutenue à la thèse rejetée
▪La parole de l’autre
-Le locuteur, dans le souci de convaincre peut faire apparaître dans
son discours une thèse différente de la sienne. On désigne celle-ci par la thèse rejetée (on
parle également de thèse réfutée ou de thèse adverse)
-Elle peut être accompagnée des arguments qui la soutiennent.
Dans ce cas le locuteur prends soin de marquer que les propos mentionnés appartiennent à
d’autres que lui et qu’il ne les reprend pas à son compte.
▪La mise à distance
Elle se remarque par certains indices :
-les expressions du type : « certains pensent que », « il y a des gens pour dire que », « on a
longtemps prétendu que » …ou la désignation explicite de l’adversaire ;
-l’usage des connecteurs logiques indiquant l’opposition ou une
concession : « certes …mais… » ; «sans doute…pourtant ».
Remarque : le discours ou le texte argumentatif fait entendre plusieurs voix, celle du
locuteur et celle de ces adversaires. On parle dans ce cas de « polyphonie énonciative »
3-L’organisation logique du discours argumentatif ou les stratégies
du discours argumentatif
-1 L’adhésion
Elle épouse complètement la thèse développée par l’Autre (un auteur). Affirmer son
adhésion à une thèse revient à en démontrer le bien-fondé par des arguments.
-2L’examen critique
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L’examen critique passe en revue les différents arguments qui étayent une thèse en
montrant ses points faibles et en tirant un bilant de cette évaluation.
-3 La confrontation
La confrontation compare deux argumentations, montre les points de convergence et de
divergence. Elle aboutit à l’expression d’un point de vue personnel sur une question.
Remarque: deux thèses différentes ne signifient pas obligatoirement deux points de vue
diamétralement opposés sur un même sujet ou thème. Á la stratégie de la confrontation
correspond le plan comparatif que voici : il confronte deux thèses. La réflexion s’organise de
deux manières :
1- -Examen de la première thèse-examen de la seconde thèse-points communs et
différences ;
2- -Les points communs entre les deux thèses-les différences entre les deux thèses-la
refonte des deux thèses en une troisième.
-4 La réfutation
Elle consiste à examiner chacun des arguments avancés par une thèse pour en contester le
bien-fondé. Au terme de cette réfutation, l’auteur ou l’orateur propose une thèse nouvelle
qui formule son propre point de vue sur la question.
Par cette stratégie correspond le plan suivant : le plan dialectique
On procède à un examen critique de la manière suivante :
1-thèse : on examine, on explicite la thèse proposée ;
2-antithèse : on prend le contre-pied de la thèse ;
3-
on concilie les deux thèses opposées.
REMARQUE Á voir de près, il une ressemblance, au niveau du plan, entre la stratégie de
« l’examen critique » et « la réfutation ». Cependant, il y a bien sûr une différence entre les
deux stratégies .Le bilan dont il s’agit à propos de la stratégie « examen critique » doit être
objectif sans parti pris, alors qu’au niveau de la stratégie « réfutation »,l’auteur donne son
point de vue sur la question ou le problème posé.
-5 La concession
Faire une concession, c’est accepter un aspect d’une thèse adverse. Soit pour montrer
qu’on y adhère partiellement, soit pour anticiper une éventuelle objection. La concession se
signale par des mots ou expressions tels que : « certes …mais » ; « vous allez me dire
que…mais je vous répondrai que… » ; « Certains pensent que…mais … » ; « on pourrait
m’objecter que…mais… »
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-6- LES AUTRES TYPES DE PLAN
1-PLAN ACCUMULATIF
Il adhère à la thèse proposée. Il commente et illustre chaque aspect du problème abordé.
Les parties du plan consiste en la reprise de chaque aspect du problème. Cependant, un plan
équilibré ne comporte que trois paragraphes. Il faut alors synthétiser les aspects s’ils sont
nombreux afin de ne pas dépasser les trois paragraphes.
2-PLAN ANALYTIQUE
Il fait le point sur une question :1-les faits, les circonstances ;2-les causes, les origines ;-3 les
conséquences, les solutions.
3-PLAN EXPLICATIF
Il organise la réflexion autour de quelques axes. Chaque axe de réflexion constitue une
partie du plan.
-II- L’ART DE PERSUADER
Étymologie :suave ;racine indo-eureupéenne : « swād » ( être agréable ) ;en latin 1suavis ( doux ), suavitas (agrément) 2-suadere (conseiller),persuadere(convaincre) d’où
persuasioetdissuadere (déconseiller).
Mots d’origine latine : 1-suavité 12eme siècle : suavitas ; suave 16eme siècle : suavis, a éliminé
la forme populaire souef 11eme siècle, de même origine.
2-persuader,persuasion,persuasif 14eme siècle :persuadere, persuasio et bas latin
persuasivus.
3-Dissuader,dissuasion 14eme siècle :dissuadere,dissuasio.
PIOCHE Jacqueline, Dictionnaire étymologique du français, Le Robert, 1992 ;
On parlera de persuasion,quand le locuteur entraîne l’adhésion du destinataire en faisant
appel à ses sentiments ou ses passions
1-COMMENT PERSUADER ?
En situation de PERSUASION, le locuteur s’adresse à une personne ou un groupe déterminé
dont il prend en compte les particularités. Les aspects qui suivent sont à examiner :
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1-1Style et niveau de langue utilisés.
▪Ton : en fonction du statut du destinataire, le locuteur peut utiliser un ton respectueux,
neutre et familier. Dès lors, il adapte son niveau de langue selon qu’il veut manifester
sa déférence (considération très respectueuse que l’on témoigne à quelqu’un), marquer
son autorité ou faire du destinataire un complice.
▪stratégie à adopter : utiliser les expressions, les tournures syntaxiques caractéristiques
du groupe auquel on s’adresse.
1-2 La référence à des valeurs et à des repères culturels communs
▪Sachons qu’une argumentation met enjeu, de manière explicite ou implicite une
idéologie, c’est- à –dire un système de pensées. En conséquence, pour persuader son
destinataire, le locuteur doit prendre en compte, les préoccupations, les valeurs
auxquelles celui-ci est attaché.
▪Une argumentation s’appuie sur des principes qui ont un caractère universel ou sur
▪des valeurs propres à un groupe déterminé. Pour ce faire partagera, le locuteur pourra
s’appuyer sur des savoirs, des références culturelles qu’il avec son interlocuteur en vu
de créer un rapport de complicité.
1-3La séduction
▪Le locuteur doit captiver son interlocuteur ou son auditeur. Comment procéder ?Multiplier les adresses aux destinataires en utilisant fréquemment le « tu »ou le « vous
en les prenant à témoin de ce qu’il dit, par exemple au moyen d’interrogations, de
questions oratoires (ou fausses questions dissimulant, en fait, une affirmation)
▪Pour soutenir l’intérêt à accorder à son propos, le locuteur peut utiliser des anecdotes
Ou des exemples convaincants. Suivant le contexte (observer le langage de visage des
destinataires et autres…) on amusera le(s) destinataire(s) par des plaisanteries ou des
traits d’esprit ou au contraire, on le(s) choquera par des formules volontairement
provocantes.
▪Pour ce qui concerne la personnalité du locuteur :
-tout au long de sa démonstration, il devra inspirer confiance. Ainsi dans le domaine
moral, il devra garantir son honnêteté, sa sincérité, son désintéressement…Sur le plan
intellectuel, il affirmera sa compétence à traiter le sujet de la communication (la
maîtrise d’un lexique spécialisé du domaine de la communication joue ce rôle),la
bonne connaissance du problème posé.
-2 COMMENT SUSCITER L’ÉMOTION:UTILISATION DU MATÉRIEL LINGUISTIQUE
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N’oublions pas qu’on parlera de persuasion, quand le locuteur entraine l’adhésion du
destinataire en faisant appel à ses sentiments ou ses passions.
-1- Les registres de langue
Pour persuader son lecteur son auditoire, le locuteur peut éveiller chez lui la pitié pour des
victimes, ou l’indignation devant une situation révoltante. Il doit ainsi utiliser fréquemment
le registre pathétique. En somme, à chaque objectif de la persuasion correspond son
registre.
-2-Les procédés utilisés
▪L’emploi du champ lexical
▪Utilisation des figure de style en particulier des figures d’insistance (répétition, gradation,
anaphore), les figures d’opposition (antithèse, oxymore)
▪Le recours à une ponctuation expressive : exclamation et interrogation
▪l’utilisation d’effets syntaxiques : phrases construites selon un rythme fortement marqué,
brusques ruptures rythmiques pour surprendre ou choquer le destinataire, phrases
s’achevant sur une chute, c’est –à-dire une conclusion inattendue.
▪Le recours à des tableaux ou à des anecdotes touchantes.
Remarque. Le souci de persuader peut conduire le locuteur à employer des procédés
tendant à faire perdre au destinataire son objectif :la flatterie ou la démagogie
(compliments exagérés, usage de fausses promesses) ; l’appel à des préjugés ou à ses
instincts les plus dangereux ( haine, peur)
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LES RAPPORTS
Objectifs
-Connaître et distinguer les différents types de rapports
-Savoir les rédiger
I-Qualités du rapporteur
1-Qualités intellectuelles
-Avoir un esprit d’analyse, de rapport entre les éléments et leur enchainement.-Avoir une
bonne perception, un esprit de synthèse et de critique (détecter les événements, poser des
hypothèses et suggérer des solutions originales.)
2-Qualités morales
-impartialité - refus des préjugés - observation objective - esprit de tolérance –
discrétion - considérer le niveau du destinataire
3-Qualités rédactionnelles
Lan clair et précis : nombre réduit de parties - les paragraphes internes bien
structurés. Etre éloquent : maîtriser les niveaux de langue (jamais le niveau familier) Etre
lisible ( présentation et compréhension).
II-LES TYPES DE RAPPORT
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1-le rapport général
C’est un rapport retraçant le déroulement d’une activité durant une période limité.
-Les différents cas : conseil d’administration ; activité d’un président, d’un secrétaire général,
d’un syndicat, d’une coopérative agricole, d’une mutuelle etc.
- Spécificité : il est présenté à être jugé ; soumis à l’approbation d’une Assemblée Générale
-Les aspects : -conformité de leur action aux décisions prises antérieurement.
-Résultats obtenus, progrès, efficacité des mesures d’organisation
-les difficultés surmontées qui tiennent aux conjonctures, aux incidents
locaux, un aperçu général sur les contextes économique (évolution des marchés par exemple
), politique, un bilan financier et le plus souvent les perspectives à court et moyen terme
2-Le rapport d’enquête
Rapport de stage - Rapport de voyage - Rapport de visite. C’est un rapport sur
l’activité en cours ; le rapporteur fait une critique, une appréciation judicieuse
-composition de ce rapport: proposition de modification, description de ce qui a été constaté
(c’est le plus important). Cette description sera de façon que le point de vue qu’on défend
soit visible, une description qui défend, en développant avec soin, les raisons pour lesquelles
on émet une appréciation favorable ou défavorable.
3-L e rapport technique
Le sujet est imposé par un chef hiérarchique qui en est le destinataire (étude d’un marché,
mise en œuvre d’un nouveau procédé de fabrication, l’analyse d’un incident de production
ou de commercialisation.
Comment procéder ? réunir des éléments d’investigation, retracer les étapes des essais –
Confronter les possibilités ou les divers points de vue, les critiquer au besoin formuler les
hypothèses qui peuvent se présenter- On termine généralement par une prise de position
4-Rapport de suggestion ou de proposition
Ce rapport se retrouve dans les autres. Il consiste à analyser une situation et de faire des
suggestions.
Les différents cas. - Une entreprise connaît des difficultés: les termes et les aspects de la
réforme sont à proposer par le rapporteur.
-Pour une entreprise qui a besoin de créer un poste supplémentaire,
de changer une machine, d installer ou d’instaurer une programmation ou d’effectuer une
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compression ; dans ces différents cas le rapporteur doit être rigoureux et courageux dans
l’argumentation pour exposer les faits et faire des propositions honnêtes et déterminantes.
III-PLANS DES RAPPORTS
Tous les types de rapport proviennent de deux principales formes de plan.
1- Plan de rapport d’évaluation
C’est un rapport qui insiste sur l’évaluation plus que sur le désir de changement ou
d’innovation.-On rappel le contexte et les objectifs de l’action ; ensuite l’observation avant la
suggestion de solution.
Plan traditionnel en cinq ( 5) étapes :
(1) Situation : dans cette partie, on sous entend, on spécifie le contexte, les circonstances,
les données qui sont à l’origine du rapport.
(2) Observation : c’est la partie descriptive du rapport. Elle comprend la description des lieux
et la narration des faits.
(3) Sentiment : c’est la partie où l’on formule l’évaluation à partir de l’observation
précédente.
(4) Réflexion faite à partir de l’observation ; c’est la partie qui argumente l’évaluation
(5) Action : c’est la dernière partie qui fait la suggestion sans trop insister.
2-Plan pour un rapport de suggestion
Le rapport de suggestion consiste à insister sur la résolution d’un problème ; on fait un plan
diagnostic à quatre (4) étapes correspondantes à quatre questions essentielles.
-a-Qu’est-ce qui ne va pas ?-Description de la situation problème en répertoriant les
symptômes : partie très importante car les autres parties dépendent d’elle donc la
description devra être minutieuse.
-b- Que faire pour améliorer la situation ?-Faire l’inventaire des interventions possibles et
proposer un traitement d’attaque à plusieurs points suivant l’importance des dégâts.
-c- Quelles seraient les conséquences de ces actions : c’est une partie argumentée qui décrit
et analyse tous les effets probables des interventions suggérées-relever les effets positifs
comme négatifs.
-d-Quelle décision prendre en fin de compte ?
Une fois les effets analysés- la dernière partie étudie l’urgence de faisabilité en tenant
compte des conséquences à court et à long terme.
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PRESENTATION DU RAPPORT
►Première page
-Titre du rapport
-Nom de l’entreprise
-Nom du rapporteur
-Nom du destinataire
Date (période de l’action)
►Deuxième page : le sommaire (ce sont les principales subdivisions et la pagination)
►Troisième page : l’introduction, l’objet du rapport, ce pour quoi vous avez fait le stage,
l’idée directrice.
►La conclusion : un rapport est différent d’un mémoire ; il doit avoir un volume raisonnable,
sa présentation doit être agréable et il ne doit pas contenir de fautes de langue.
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LES STRATEGIES DE LA COMMUNICATION ORALE
Objectifs
- Repérer les situations de communication orale.
- Pratiquer une communication orale efficace :
• par une adaptation du message à la situation de communication
• par une écoute active
-Apprécier l’efficacité des communications orales.
Problématique
-Dans quelle situation se pratique la communication orale?
-Comment mener une communication orale?
Comment apprécier l’efficacité d’une communication orale?
I-LE MECANISME DE L’EXPRESSION ORALE
Introduction
Parler est une véritable performance. L’activité de la parole fait participer le corps, les geste
et les expressions du visage. La communication orale rassemble l’expression verbale et le
non verbal. La production de la parole mobilise les organes. Le trajet de l’air est dans l’ordre
suivant : la bouche, les fosses nasales, le pharynx, le larynx, la trachée artère, les bronches
et les poumons. C’est donc l’air qui véhicule le son et le rend audible après modulation par
les cordes vocales. Quand nous parlons l’expiration prend le pas sur l’inspiration.
Plusieurs facteurs interviennent dans la communication verbale en dehors de la voix : la
diction et l’intonation.
1- La diction
Elle recouvre, la prononciation, l’articulation et le débit
1 -1-La prononciation
Elle recouvre la correction et la qualité des formes sonores en fonction d’un usage .La
prononciation peut révéler des particularités de l’orateur : culture, laisser-aller,
académismes, familiarités, accents etc.
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La bonne prononciation provient d’une bonne éducation de l’oreille. Elle porte
surtout sur les sons vocaliques que sur les consonnes. Une prononciation erronée peut
provenir aussi de mauvais usages des organes de la phonation.
1-2-L’articulation
Elle concerne la netteté de l’élocution et en particulier la bonne émission des
consonnes. Articuler, c’est enchainer convenablement les sons de la langue. Exemple ; je ne
sais pas→ chèpa
L’articulation est un facteur de mémorisation, La bonne articulation exige des liaisons
judicieuses
1-3-Le débit
Il s’agit de la vitesse du déroulement du flot de parole. Il s’évalue au nombre de mots
prononcés en une minute. Le débit moyen oscille entre 120 et 160 mots par minute. Le débit
dépend des facteurs suivants : la prise de parole, la disponibilité des idées à l’esprit ou des
faits à transmettre la bonne maîtrise du langage (vocabulaire et constructions syntaxiques
immédiates,) il dépend aussi de la respiration. Une bonne inspiration peut permettre de
varier aisément le débit. Le débit ajoute une charge affective à notre expression orale. Il
peut être lent ou rapide avec des pauses plus ou moins brèves. Choisir son débit c’est
imposer une vitesse de réception du message, par conséquent d’assimilation à son
interlocuteur ou à son auditeur. L’orateur qui veut créer ces effets peut marquer des pauses
dans son texte (pause brève/,pause longue // )La variation de débit et les pauses constituent
la ponctuation de l’expression orale
►Pourquoi certains locuteurs cherchent en vain les mots pour exprimer leur
pensée ? ►Pourquoi d’autres perdent la logique de leur idée, de leur pensée ?
2-L’intonation
L’intonation joue un rôle décisif dans la communication car elle est liée au sentiment, à la
conviction et à la compréhension. L’intonation peut changer le sens d’un mot ; elle crée le
ton de l’expression orale cf la séquence de cours La tonalité
►La communication orale <<passe>> par l’appareil phonatoire humain à l’oreille
humaine. Ce passage comprend combien d’aspects ?Quelles en sont leurs caractéristiques ?
II-LES CONTEXTES OU SITUATIONS DE COMMUNICATION ORALE
1-Communication en présence des interlocuteurs
1-1 Face à face
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-L’entretien
Il se réalise avec un ou deux interlocuteurs. C’est une situation dans laquelle deux personnes
expriment verbalement ce qu’elles ont besoin ou envie de dire et dans laquelle chacune peut
et veut comprendre le message de l’autre. On distingue en particulier :
♥ l’entretien d’embauche entre un (ou deux ) recruteur(s) et un candidat à un poste. L’agent
recruteur fournit des informations sur l’entreprise, sur le poste à pourvoir et par une série
de questions porte un jugement sur le recruté. Celui-ci expose ses objectifs, sa motivation.
NB La motivation peut se présenter sous la forme d’une lettre dite lettre de motivation
♥ l’entretien de négociation commerciale entre un vendeur et client. Au cours de la
négociation une argumentation se construit au fur et à mesure du discours et la persuasion
de chacun des partenaires est nécessaire.cf la technique de Persuasion (séquence de cours)
-L’interview
Il s’agit de poser un certain nombre de questions à un spécialiste sur un sujet précis.
Exemple……
Remarque L’enquête orale s’apparente à l’interview, mais elle s’adresse à toute
personne. Exemple….
-L’accueil
C’est le premier contact entre des personnes dans le cadre de la vie en société ( particulier
ou entreprise). Lors de l’entretien, il est nécessaire d’être agréable ( la tenue vestimentaire
de la personne qui reçoit doit être soignée ),de créer la détente, de susciter la sympathie. La
réaction de la personne accueillie sera fonction du comportement de la personne qui
l’accueille. La qualité de l’accueil reflète une image de l’entreprise.
►Quelle est la spécificité de l’interview par rapport à l’entretien?
►Qu’est-ce qui détermine le bon déroulement de l’interview ?
1-2 Face à un public
L’assemblée- La conférence- Le colloque- Le congrès- L’exposé- Le forum- Le séminaire- Le
symposiumIls consistent en un développement par lequel on présente un ensemble de faits ou d’idées
sur un thème ; la présentation nécessite la connaissance approfondie du sujet à traiter, mais
aussi l’écoute attentive de l’auditoire.
♥ Pour le cas d’un exposé : étapes à suivre.
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• Investigation
-Rassembler les renseignements sur le sujet à traiter.
- Se procurer des documents indispensables et de références précises.
-Faire une synthèse des éléments recueillis.
• Elaboration de plan
-Rédiger une introduction et une conclusion.
-Elaborer un plan simple.
- Ordonner les arguments, les informations, les faits ; autrement dits les
exemples.
-Donner une conclusion nette
ᴥ Présentation
-S’exprimer oralement en ne s’aidant que d’un plan écrit, d’un schéma ou de
quelques notes
♥Le débat
•Sa spécificité
Le débat n’est pas un affrontement, mais un dialogue, une activité qui doit amener les deux
interlocuteurs (le présentateur et le public) un troisième niveau de compréhension du sujet
traité.
•la conduite du débat
-Préciser ce qui fait problème dans le traitement du thème développé.
-Repérer le fond commun de pensée et les sources de divergences d’opinion
-Modifier, le cas échéant, ses appréciations à la lumière d’autrui.
-Rechercher, dans la mesure du possible, une commune vérité qui marque la
progression du débat et exprime sa fertilité
•Chercher à convaincre qu’à critiquer.
Savoir écouter l’autre.
-Mettre en doute ses certitudes, si autrui les ébranle de façon pertinente.
-Ne pas perdre de vue le fond du débat, ses enjeux centraux, afin qu’il ne soit pas
désorienté.
•Conclusion
►TRAVAUX DE RECHERCHE : LES TYPES DE REUNION AVEC ECHANGE
► Qu’est-ce que La réunion discussion? Qu’est-c que , dans le domaine de la
communication orale, la technique de brain-storming, de la méthode des cas
et de l’exposé-participation ?
2-Communication à distance
Elle se fait par des outils intermédiaires par exemple le et ses dérivés. Ces outils permettent
d’établir une communication instantanée. Ils sont commodes pour les prises de rendez-vous,
des annulations, des recherches urgentes d’informations, les réservations etc
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►A quelles occasions faut-il choisir ces outils ?
Lorsque la communication ne doit pas prendre beaucoup de temps, quand la décision doit
être rapide, quand le coût du déplacement est trop important par rapport à l’enjeu.
Leur utilisation est souhaitable lorsqu’on a besoin d’établir un contact direct permettant un
dialogue
►Quels sont les atouts et les défaillances de la communication orale ?
►Que faire pour combler les lacunes de la communication orale ?
III-LES STRATEGIES D’UNE COMMUNICATION ORALE
Dans certaines circonstances, prendre la parole peut créer la peur (le trac) qui provient de la
crainte d’être jugé, de décevoir. Il existe des méthodes qui permettent de maîtriser cette
peur.
La communication orale exige de formuler le message, de l’adapter à l’interlocuteur et de
favoriser une écoute attentive
1-La formulation du message
La construction des phrases et le vocabulaire utilisé , c’est-à-dire, le style, sont différents à
l’oral et à l’écrit.
♥Dans la communication orale, la structure des phrases est plus simple que dans la
communication écrite. L’utilisation des phrases courtes, la répétition de mots en sont les
caractéristiques. De plus il y a une <<ponctuation>> orale représentée par le débit de la
parole (lent, rapide),le ton ( autoritaire, neutre, orgueilleux, insolent…) et les silences. Ceuxci sont nécessaires pour aérer le discours ; ils renforcent les mots.
♥ Le vocabulaire utilisé est plus restreint et souvent plus courant que dans la
communication orale. Le style est souvent relâché et renferme aussi des onomatopées
♥ Le langage non verbal renforce la formulation du message.
♥La communication orale peut être accompagnée de moyens visuels tels que des tableaux,
graphiques, schémas qui sont présentés sur différents supports: papier, transparent,
diapositive, film… et des documents écrits. Ils complètent les informations données
2-L’adaptation du message à l’interlocuteur
♥ Selon l’identité de l’interlocuteur, le niveau de langage et le contenu du message sont
différents.
♥ Selon la personnalité de l’interlocuteur, on adopte des attitudes et discours différents.
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3-L pratique de l’écoute active
L’écoute active suppose avant tout une attitude psychologique. Elle est favorisée par
certaines techniques de rétroactions telles que la reformulation, le questionnement et par la
relance de l’attention.
♥L reformulation : le récepteur reprend ce qui a été dit par l’émetteur avec d’autres mots.
L’objectif peut être de vérifier, de rectifier avec nuance mais aussi d’encourager,
d’améliorer, de mettre en valeur les propos de l’autre.
♥Le questionnement : il peut être pratiqué par le récepteur ou l’émetteur. L’objectif peut
être de vérifier la compréhension, d’approfondir certains points, d’obliger à réfléchir.
♥La relance de l’attention : au bout d’un moment, l’écoute de l’auditoire a tendance à
relâcher. L’orateur doit s’impliquer et activer l’attention de l’auditoire par des anecdotes,
des citations, des commentaires personnels.
►Quels sont les paramètres de l’écoute active ?
3.2.2. L’INTERVIEW ET L’ENTRETIEN
L’interview se caractérise par la spécificité du message de chacun des interlocuteurs: le
premier pose des questions, le second apporte des réponses.
De la part du questionneur, l’interview implique une préparation sérieuse du questionnaire.
Ce questionnaire sera:
-
-
Ordonné, soit chronologiquement (questions sur la vie ou la carrière d’un
individu), soit logiquement (suivant les objectifs poursuivis, on bâtira un plan des
questions à poser) ;
Adapté à l’interlocuteur, à sa personnalité, son niveau socioculturel (voir Niveau
de langue) ;
Adapté à la situation, au moment de l’interview.
Bien que préparé, le questionnaire peut se révéler incomplet ; l’interview peut prendre des
directions imprévisibles ; le questionneur doit être à même de se plier aux exigences de la
situation sans perdre de vue les objectifs qu’il poursuit ;
-
Rédigé de manière à
<<forcées>>.
éviter les confusions, les ambigüités, les réponses
Le questionnaire est déterminant pour la bonne marche de l’interview. Au moment de
rédiger un questionnaire, les problèmes suivant doivent être posés:
-
La question est-elle nécessaire ?
N’est-elle pas trop complexe ? Ne peut-on pas la subdiviser ?
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-
Peut-on y répondre ?
- N’est-elle pas trop personnelle ou trop générale ? (dans le 1er cas le questionné ne
répondra pas ou mentira, dans le second cas sa réponse sera banale) ;
-
N’oriente-t-elle pas la réponse?
Est-elle claire, sans ambigüité?
L’ordre des questions facilite-t-il les réponses ?
Le comportement du questionneur l’est tout autant. Ni condescendant, ni servile le
questionneur doit avant tout montrer qu’il attend avec intérêt les réponses et qu’il s’efforce
de les enregistrer avec toute la fidélité possible.
Il doit :
-
Laisser le temps de répondre ;
Ne pas discuter les réponses ;
Ne pas révéler sa pensée ou influencer l’interlocuteur ;
Reformuler les réponses ;
Faire un bref bilan à la fin de l’interview et remercier l’interlocuteur.
Quant au questionné, il doit s’attacher à comprendre la question posée et répondre,
de façon directe, claire, concise,… et franche.
L’entretien diffère de l’interview en ce qu’un véritable dialogue s’établit entre les
interlocuteurs qui échangent des propos, des idées, des arguments. Néanmoins les
principes énoncés plus haut restent valables, en particulier celui de l’adaptation à
l’interlocuteur et à la situation.
L’entretien est utilisé par les médecins, les magistrats, les prêtres, les
représentants, les vendeurs, les journalistes, psychiatres, assistantes sociales, etc. A
la faveur d’un échange d’opinions ou de faits, il vise à recueillir des données, à
informer ou à motiver. Dans tous les cas il est indispensable de :
-
Définir avec précision le but de l’entretien et son mode de présentation ;
Présenter clairement l’entretien à l’interlocuteur ;
Tenir compte des conditions matérielles, physiques et psychologiques de
l’entretien ;
Faire la part du mensonge, des jugements sur les apparences, du pouvoir de
suggestion de l’observateur sur le sujet.
Il existe plusieurs formes d’entretiens. Signalons sommairement :
-
L’entretien d’enquête ou de recherche s’apparente à l’interview (utilisation
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d’un questionnaire exemple lors d’un stage en vue d’écrire un mémoire) ;
-
L’entretien libre (entretien d’embauche, par exemple) est une conversation à
bâtons rompus au cours de laquelle l’observateur recueille des éléments
biographiques et surtout psychologiques sur le sujet ;
-
L’entretien directif est rigoureusement structuré et conduit par l’observateur
-
suivant un plan bien précis ;
L’entretien non directif se caractérise par l’attention silencieuse de
l’observateur : celui-ci, après la présentation des objectifs de l’entretien, laisse
l’interlocuteur s’exprimer sans intervenir, lui confiant ainsi le soin de découvrir seul les
différents aspects du problème et les solutions éventuelles.
LES DIFFERENTS TYPES DE REUNIONS AVEC ECHANGE
Objectifs
-connaître les différents types de réunions avec échange ; les distinguer et savoir les
pratiquer.
1-LA RÉUNION DISCUSSION
Elle est conduite par un animateur chargé de donner vie au groupe et de faire en sorte
que les échanges s’opèrent bien. Elle varie, dans son déroulement, suivant les objectifs :
►La discussion s’exerce sur un thème préalablement fixé (débat, table ronde
discussion). Dans ce cas l’animateur s’appliquera :
-
à apprécier les données de la discussion ;
- à ouvrir la discussion, si besoin est, dans une direction précise, en suscitant les
opinions, les réactions, les questions (c’est la phase la plus difficile ; chacun sait qu’un débat
ou une discussion <<démarrent>> timidement ; le souci de l’animateur sera de ne pas freiner
ce démarrage mais de le favoriser) ;
- à reformuler et à relancer les opinions exprimées ; sans exprimer lui-même ou
répondre, il envoie des idées et des questions au groupe ; il n’influence pas le groupe ;
- à assurer la bonne circulation des idées ;
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- à favoriser les échanges ;
-à tenter de donner la parole à tout le monde, sans toutefois forcer tel ou tel
participant qui risquerait de fixer le débat ;
- à faire de temps à autre le point ;
- à opérer une synthèse finale.
La personnalité de l’animateur doit s’effacer au profit de la participation du groupe. Il doit
éviter notamment d’engager un dialogue avec des participants isolés et chercher avant tout
à stimuler les échanges généralisés.
►La discussion est préparatoire à une décision ultérieure (communication d’étude, groupe
de décision divers…)
Le rôle de l’animateur est semblable. Toutefois la réunion sera dirigée de manière plus rigide
dans la mesure où elle devra conduire à une prise de décision. L’animateur devra donc
veiller à ce que les objectifs de la réunion soient remplis. Il aura plus la tâche à accomplir que
les participations des individus.
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LE BRAIN-STORMING
Le « brain-storming » a pour objectif la production intensive, par un petit groupe, d’idées
neuves et originales. La méthode de « brain-storming » met l’accent sur la puissance
créatrice des groupes. Elle n’intervient que dans la recherche d’idées nouvelles, nécessitant
de l’imagination et de la créativité. On réunit une dizaine de personnes au plus. Le problème
est posé de manière claire, avec toutes les précisions souhaitables (documents chiffres,
etc…) ; il porte sur une question relativement simple (si la question est trop complexe, elle
sera décomposée en questions plus simples qui seront l’objet d’autant de « brainstorming ») Les participants après avoir pris connaissance du problème ,font, pendant une
heure environs, assaut d’idées.
–ils ont toute la liberté d’émettre les idées les idées les plus saugrenues et les plus absurdes,
mais doivent s’efforcer d’énoncer le maximum dans le minimum de temps ; ils n’ont pas à
critiquer les idées émises ;ils écoutent les idées des autres auxquelles ils associent les leurs.
L’imagination est à peu près libre, l’esprit de critique disparaît, l’audace vient peu à peu, la
spontanéité et la confiance se déploient : la créativité du groupe est à son comble.
L’animateur, sans manifester de réaction visible aux idées, se contente de donner la parole
aux participants, de reformuler les idées confuses, d’encourager chacun de façon égale. Il
peut dans les moments creux, réaliser des synthèses partielles, en regroupant les idées
convergentes, pour relancer l’émission.
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Durant cette phase, des observateurs silencieux notent toutes les idées émises. Ensuite on
établit la liste des idées qu’on dépouillera et dans laquelle on sélectionnera les plus
originales, les plus réalisables et les plus efficaces. Les participants ne font pas partie du Jury
LA MÉTHODE DES CAS
Un cas est la description d’une situation concrète, réelle et problématique, survenue dans
une société ou une entreprise, et conduisant à la recherche d’une solution. Les types de cas
varient selon le milieu considéré. On peut distinguer :
-l’incident survenu au sein d’une entreprise, d’un service, incident significatif et posant un
problème qui concerne tout le monde ;
-la description d’une situation au cours du temps et dont la suite pose des problèmes ;
-l’exposé d’une situation individuelle embarrassante ;
-l’exposé d’une crise aiguë dont la résolution est urgente.
La méthode des cas consiste :
-à analyser cette situation en groupe (dégager les composante du problème) ;
-à en dégager le problème central (poser les questions-clés) ;
-à en discuter (comprendre le cas dans tous ses aspects) ;
-à examiner les diverses solutions à apporter au problème posé avec leurs conséquences ;
-à retenir les solutions qui semblent préférables en exposant leurs avantages.
L’ANIMATEUR demandera à chaque participant de prendre individuellement connaissance
du cas et de chercher une solution au problème posé. Au cours de la réunion de groupe il
mettra les solutions proposées en discussion suivant les principes exposés plus haut. Le
comportement de l’animateur est le même qu’au cours d’un « brain-storming » ou d’une
réunion-discussion. La séance se termine par une synthèse.
Interview, entretien, réunion-discussion, « brain-storming », méthode des cas sont
généralement suivis de la rédaction d’un compte rendu.
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