LE VOYAGE INTERIEUR - DR. G. VIKRAM PRABHU

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LE VOYAGE INTERIEUR
Dr G. VIKRAM PRABHU
Avec le deuxième groupe de médecins provenant des hôpitaux de Bangalore qui terminèrent
leur pèlerinage à Puttaparthi durant la troisième semaine de décembre, il y eut de nouvelles
leçons, de nouvelles intuitions, de nouveaux sentiments et de nouvelles perceptions, quant à la
manière de traiter les patients. Bhagavan Sri Sathya Sai Baba parla des règles à honorer
pour rendre un meilleur service. Le Dr. G. Vikram Prabhu, le chef du service de psychiatrie
du Sri Sathya Sai Institute of Higher Medical Sciences (SSSIHMS) et du Sri Sathya Sai
General Hospital (SSSGH) nous dit tout à propos de cette expérience régénérante.
Sans aucun doute, Dieu est omniprésent. Néanmoins, il existe quelques lieux saints qui sont
sanctifiés, puisque la Divinité a choisi de s’y manifester de manière plus évidente : par
exemple, Ayodhya, Mathura, Shirdi, Tirupathi, etc. Les gens qui proviennent de différentes
religions ont de tels lieux saints, partout dans le monde. Puttaparthi est un de ces lieux et
beaucoup de gens provenant de différents pays sont venus ici au cours de ces dernières
décennies.
Puttaparthi est plus qu’un centre de pèlerinage. Ici, les docteurs de plusieurs pays rivalisent
afin de pouvoir venir servir dans ses deux hôpitaux. Pour les patients qui souffrent, c’est un
lieu où ils se rendent pour être soulagés de leurs maladies via des traitements de la meilleure
qualité, et tout cela gratuitement. Pour ceux qui veulent faire des études, depuis l’école
primaire jusqu’à la maîtrise ou au doctorat, dans différentes matières, l’enseignement y est
excellent et gratuit. C’est une oasis pour les aspirants spirituels et pour tous ceux qui veulent
voir Dieu en chair et en os. Ainsi, on peut vraiment dire que toutes les routes mènent à
Puttaparthi.
Le 10 novembre 2009, le directeur médical de l’Institut Sri Sathya Sai des Sciences Médicales
Supérieures (SSSIHMS) de Whitefield, le Dr A.S. Hegde, me fit part que les médecins de
l’hôpital se rendraient bientôt à Puttaparthi pour avoir le darshan de Bhagavan Baba. C’était
là une nouvelle très excitante, car la seule et unique fois où nous avions fait un voyage
similaire, c’était en décembre 2001, l’année de l’ouverture de l’hôpital.
L’Institut Sri Sathya Sai des Sciences Médicales Supérieures, à Whitefield
Préliminairement, permettez-moi de mentionner que je faisais partie des médecins pour qui
Bhagavan avait matérialisé une bague, lors du voyage de décembre 2001. Je l’ai portée, avec
la plus grande reconnaissance jusqu’en janvier 2009, lorsqu’un jour, à la maison, la pierre se
détacha et tomba sur le tapis. J’avais soigneusement conservé la bague et la pierre en me
demandant quoi faire ensuite.
Par la suite, Bhagavan donna comme instruction que les médecins de l’Hôpital Général Sri
Sathya Sai et de l’Institut Sri Sathya Sai des Sciences Médicales Supérieures viennent
ensemble, le 19 décembre, avec leurs familles pour une visite de deux jours. Etre invité par le
Seigneur Lui-même était un privilège rare. Sri Aurobindo a une fois observé : ‘’Celui qui
choisit le Divin a été choisi par le Divin.’’ C’était Sa munificence envers Ses docteurs qui
travaillaient dans Ses hôpitaux.
Quand nous arrivâmes à Prasanthi Nilayam, nous comprîmes ce que cela voulait dire d’être
invité par Bhagavan. Beaucoup de personnes de notre entourage avaient déjà fait le voyage
antérieurement jusqu’à Puttaparthi, mais cette fois-ci, nous étions bons pour le traitement
royal.
Nous arborions des foulards qui mentionnaient que nous faisions partie du personnel des
hôpitaux du Trust médical. Le logement et la nourriture nous furent accordés gratuitement. Le
menu de chaque repas était élaboré. La nourriture était simplement délicieuse et les portions
multiples et généreuses. Mata Sai Annapurneshwari avait également prévu pour nous
quelques friandises : des Mysore paks faits avec du beurre clarifié et des jalebis croustillants.
Pour ma part, j’ai mangé à l’excès pendant ces deux jours !
Bien que j’avais déjà effectué plusieurs visites à Puttaparthi, jamais je n’avais visité le
planétarium. J’avais assisté à un spectacle dans un planétarium, ailleurs, il y a de longues
années, mais cette expérience fut vraiment céleste. L’Inde a produit de grands astronomes,
comme Aryabhatta, Bhaskaracharya et d’autres et nous avons notre propre nomenclature pour
les signes du zodiaque : par exemple, Mesha, Vrishaba, etc., et aussi des noms pour les
astérismes : par exemple, Ashwani, Bharani, Krithika, etc. Ce qui était remarquable à propos
du spectacle, c’était le fait que non seulement les noms modernes (occidentaux) des corps
célestes étaient mentionnés, mais aussi les noms indiens. C’était donc une synthèse. On ne
pouvait que s’émerveiller devant l’étendue de la création de Bhagavan, mise en lumière par ce
spectacle.
Le planétarium de Puttaparthi
Pour nous fut organisée une visite guidée de
l’Institut Sri Sathya Sai des Sciences
Médicales Supérieures, Prasanthigram, et
l’accueil et la présentation furent assurés par
pas moins que son directeur médical, le Dr
A.N. Safaya. Se tenir sous le dôme central (le
hall de prière) de l’hôpital et regarder tout
autour fut une expérience exaltante.
Le dôme du SSSIHMS, Prasanthi Nilayam
L’Institut Sri Sathya Sai des Sciences Médicales Supérieures, Prasanthi Nilayam
Le dix-neuf après-midi, nous eûmes le darshan de Bhagavan dans le Hall Sai Kulwant.
Contempler Sa forme physique est l’expérience la plus joyeuse. Mais je dois avouer que ce
jour-là, Bhagavan m’a paru frêle. Maintenant, j’avais emmené avec moi la bague et la pierre
et si l’occasion se présentait, je comptais demander à Bhagavan quoi faire ensuite. Mais je
décidai de n’en rien faire et de conserver une attitude tournée vers la prière pendant les
darshans.
Après le dîner du dix-neuf, nous eûmes le privilège d’écouter un exposé avec une présentation
PowerPoint du Prof. G. Venkataraman, un éminent physicien et l’ancien vice-recteur de
l’Université Sri Sathya Sai. C’était très inspirant. Il fit très bien comprendre que la volonté de
Bhagavan est Vajra Sankalpa, que ce qu’Il veut doit arriver, quelles que soient les
probabilités et les circonstances.
Le matin du vingt, nous eûmes tous la possibilité de nous asseoir à l’intérieur du hall de prière
pour chanter le Omkar et le Suprabhatam. Puis nous participâmes au nagarsankirtan. La
période de Brahma Muhurtha fut bien utilisée.
Une visite au musée Chaitanya Jyothi fut ensuite organisée pour nous. Les enfants, comme les
adultes, trouvèrent l’expérience très agréable et très enrichissante.
Le musée Chaitanya Jyothi
L’après-midi du vingt vint la pièce de résistance. Bhagavan fit dire que nous devions nous
asseoir dans le hall de prière, puis Bhagavan vint passer plus d’une heure avec nous.
Bhagavan nous donna Son darshan, Son sparshan et Son sambhashan en abondance. Puisque
j’avais décidé de ne pas soulever la question de la bague, elle resta dans la poche de mon
pantalon. Mais Bhagavan me fit signe de m’approcher de Lui et la première chose qu’Il me
demanda, c’est : ‘’Où est la bague ?’’ Je n’avais pas d’autre choix que de la sortir de ma
poche. Il la tint dans Sa main et Il me la rendit. Mais ensuite, j’allais avoir une surprise ! Il
souffla simplement sur Ses doigts et Il matérialisa une nouvelle bague et la glissa à mon doigt
en disant qu’on pouvait L’y voir. Je réalisai alors la futilité de ma vision myope. Je Le voyais
frêle, alors qu’Il n’était nul autre que le Tout-Puissant. Il voulait que je Le ‘’voie’’ partout. Il
fallait davantage se concentrer et saisir Sa majesté, Son pouvoir, Sa splendeur, Son
omnipotence et Son omniprésence. Il savait ce qu’il y avait dans mon esprit (mes pensées),
dans mon cœur (mes sentiments) et dans mes poches, aussi ! Il est le Sarva-antaryamin (le
Résident intérieur de tous les êtres). Je devais reconnaître ces vérités plus profondes.
Bhagavan dans le hall de prière Bhagavan glisse la bague au doigt
avec les médecins et leurs familles du Dr G. Vikram Prabhu
Bhagavan démontra toute Sa compassion et Sa simplicité infinies, en communiquant avec les
petits bouts qui donnaient sans doute bien du fil à retordre à leurs mères dans le hall de prière.
Il matérialisa une chaîne en or pour un bambin. Il demanda des nouvelles à tout le monde,
répondit à chacun ; il réconforta et rassura tout un chacun.
Swami matérialise une chaîne en or pour un enfant et donne Ses derniers conseils
Bhagavan nous donna ensuite quelques aphorismes :
‘’Vous ne devriez pas seulement bien traiter les patients, mais aussi identifier la raison
de leur maladie. Vous devriez aussi chercher comment, où et pourquoi ils ont attrapé la
maladie !’’
‘’Parlez-leur (aux patients) avec amour et compassion. L’amour devrait rayonner des
yeux. Ne vous mettez jamais en colère contre eux. Parlez doucement, gentiment à tous
les patients. Les docteurs devraient développer ces nobles qualités, mais de nos jours, ils
sont obsédés par l’argent.’’
‘’Il ne devrait pas y avoir de chamailleries entre vous.’’
‘’Il n’a qu’un seul Dieu, que vous L’appeliez Allah, Jésus, Rama, Krishna ou Iswara.’’
‘’L’amour de Dieu, la moralité en société et la crainte du péché sont indispensables.’’
‘’Priez pour le bien-être de tous les patients.’’
‘’Lorsque vous donnez des médicaments ou un traitement à des patients, faites-le avec
amour.’’
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