L’éclatante lumière de la vérité
En tant qu’avocat exerçant à la Haute Cour du Pendjab et de l’Haryana à Chandigarh, j’ai
traité un cas extrêmement difficile en 1999. Un policier corrompu avait illégalement acquis la
maison d’un pauvre enseignant. Si je ne m’en étais pas remis au divin, je n’aurais pas pu
résister au dur combat qu’il me fallut endurer, car le policier était bien déterminé à me nuire,
ainsi qu’à ma famille. L’ancien avocat de mon client lui avait conseillé de faire de fausses
déclarations, mais me rappelant les paroles de Swami, je lui dis qu’il ne devait pas mentir au
tribunal et que de plus, nous gagnerions l’affaire en nous basant sur la vérité et non pas sur
l’exagération et le mensonge.
Le procès dura longtemps et
nécessita l’examen de nombreux
témoignages. Finalement, les débats
furent clôturés, après plusieurs
années et le juge dut rendre son
jugement. J’étais plutôt nerveux
concernant la décision imminente de
cette affaire, car celle-ci avait été
assez épuisante émotionnellement.
A la maison, en regardant la photo de
Bhagavan dans ma chambre, je
pouvais ressentir Sa Présence
rassurante autour de moi. Je
commençai à me souvenir des
moments où le Seigneur veillait en
fait sur moi, tandis que nous
continuions à adhérer à la vérité et à la rectitude.
Je m’étais occupé de l’affaire d’une manière désintéressée et sans peur en me basant sur ma
seule force intérieure et sur ma conviction. J’avais le sentiment que nous gagnerions
certainement cette affaire, car nous n’avions jamais dévié de la rectitude.
En réfléchissant aux événements qui s’étaient produits les jours précédents, je me rappelai
comment, à un moment critique, un document crucial était arrivé de nulle part dans mon
bureau. Un monsieur, que je ne connaissais pas, était entré et me l’avait remis. Il s’appelait
‘’Rishi’’ (c-à-d ‘’sage’’) et je songeai que c’était certainement le divin qui était à l’œuvre.
Je me souvins encore comment, lorsque j’avais interrogé l’officier, d’une manière très
surprenante, il avait répondu à toutes mes questions, l’une à la suite de l’autre, contre lui-
même ! J’avais sûrement prié Bhagavan avant de commencer et jamais je n’aurais espéré une
telle tournure d’événements aussi spectaculaire, car sinon, le policier avait une volonté forte.
Et puis, le nom du juge qui devait rendre le jugement m’encourageait aussi. Il s’appelait Sri
Sant Prakash (‘’lumière du saint’’). Je sentais que je ne devais pas me tracasser, puisque la
lumière ne peut que jaillir d’un saint ! Et finalement, ce fut le jeudi 17 mai 2001 que le verdict
de ce procès tant attendu tomba en notre faveur ! Nous étions enchantés, car toutes ces
longues années d’adhésion patiente aux valeurs avaient fini par triompher du mensonge, de la
contrefaçon et de la manipulation.