LA CYTOLOGIE DES HORMONES
INTRODUCTION
Notre organisme produit constamment des hormones pour réguler son
fonctionnement. Pendant la grossesse, il augmente la production de certaines
hormones spécifiques qu’il sécrétait déjà durant le cycle, comme la
progestérone ou les œstrogènes. Ce sont ces modifications hormonales qui vont
permettre la gestation, le développement du fœtus, la préparation du corps à
l’accouchement, le déclenchement du travail et l’allaitement…, mais aussi la
protection contre certains risques comme un renforcement de la coagulation
pour se protéger des hémorragies. Il s’agit d’un fabuleux système qui permet à la
grossesse de se produire.
Les hormones peuvent toutefois favoriser certains maux, tels que les nausées, la
fatigue…, voire parfois des pathologies.
I. L’hormone gonadotrophine chorionique (HCG) : annonciatrice de la
grossesse
En cas de fécondation, le corps jaune est maintenu en vie et continue de se
développer grâce à la sécrétion par le trophoblaste embryonnaire d'une
hormone, la HCG (human chorionic hormon).
Après 6 semaines, le corps jaune finit par disparaître, la sécrétion de HCG et de
progestérone est alors assurée directement par le placenta.
La gonadotrophine chorionique (HCG) est uniquement synthétisée durant les
premières semaines de gestation (de J10 à J80). Cette hormone est une super
LH qui se fixe sur les récepteurs à LH et stimule le corps jaune (qui va sécréter
progestérone et estrogènes).
Ainsi, il n’y a plus ni ovulation, ni menstruation.
Le rôle de l'HCG est de maintenir l'activité du corps jaune dès le 10ème jour de
grossesse en relayant la LH hypophysaire (qui maintient cette activité pendant
les 9 premiers jours après la fécondation).
Vers 15 semaines d’aménorrhée, la sécrétion d’HCG s’arrête car le placenta est
en mesure de produire lui-même la progestérone.
Dans un test de grossesse, c’est la bêta-HCG qui est dosée.