avantage, mais quand ces voleurs se sont immiscés à l’intérieur, il est
incapable de tirer profit de sa proche parenté avec la création. Il a
l’impression d’être un corps, séparé et seul, entouré d’amis et d’ennemis
et d’être la cible de conspirateurs qui veulent lui nuire. Il n’aime pas
profondément autrui, mais souffre de craintes et d’attachements
particuliers.
La bêtise fondamentale de laquelle émanent les défauts du caractère et
de la conduite est la conviction que ce que l’on fait est naturellement
bon et juste. C’est l’influence subtile du virus de l’ego. Une fois, un
paysan fut mordu par un chien vicieux qui était la propriété d’un
marchand. Par un pur geste d’autodéfense, ce paysan donna un coup
sur la tête du chien avec le bâton sur lequel il s’appuyait. La bête
féroce s’écroula, morte, et le marchand furieux traîna le paysan
jusqu’au commissariat de police et il introduisit une plainte à son
encontre. Devant le magistrat, ce marchand argua du fait que le
paysan aurait pu frapper ailleurs que sur la tête de son animal
familier, un endroit hautement vulnérable, mais le paysan rétorqua :
‘’Ce chien m’a mordu avec ses dents ! S’il m’avait mordu avec sa queue,
je lui aurai frappé l’arrière-train !’’ Tout ce qui est à notre avantage
nous paraîtra juste. Généralement, nous n’examinons pas un problème
du point de vue de l’autre et ceci conduit à des complications infinies.
La nourriture que l’on doit manger doit être pure et exempte de tous
les maux subtils qui émanent de ceux qui ont collecté les divers
ingrédients, qui ont cuisiné les plats et qui les servent. Le sadhaka doit
certainement surveiller tout cela.
Le lieu où l’on passe sa vie exerce
également une influence subtile sur le caractère et sur les idéaux.
Ramakrishna Paramahamsa avait coutume de parler de la paix que
l’on pouvait trouver à Mathura, à Varanasi et dans d’autres lieux
saints. Bien que le Gange soit un fleuve sacré à chaque mètre de son
long cours jusqu’à la mer, certains lieux sur ses rives, comme
Rishikesh, Haridwar, Kashi, Prayag, etc. sont particulièrement
surchargés de vibrations spirituelles qui aident le sadhaka à purifier
sa conscience à tous les niveaux.
Chaque endroit a ses vibrations particulières qui affectent les
occupants. Un brigand notoire s’était construit une cache dans un coin
reculé d’une jungle et deux personnes, un homme et sa femme qui
Comme il est rarement en mesure de maîtriser tous les paramètres, il n’oubliera surtout pas de réciter la
prière d’offrande de la nourriture, Brahmarpanam, pour la purifier. La nourriture qui est purifiée par la
récitation de cette prière est entourée par un champ magnétique subtil perceptible par la photographie Kirlian,
NDT.