LE SWADHARMA OU DEVOIR PERSONNEL DE L'HOMME DANS LA BHAGAVAD GITA - SWAMI ABHAYANANDA

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LE SWADHARMA OU DEVOI‘ PE‘SONNEL DE LHOMME
DANS LA BHAGAVAD GITA
SWAMI ABHAYANANDA
On traduit bien entendu dharma oe devoi, ais le svadharma, e est pas
seuleet le devoi daopli des œuves das le ode, ais la essit daopli
so pope devoi spial et patiulie do pa Dieu. Il est pas toujous simple de savoir
eateet e uest so svadharma. Est-ce simplement travailler à une occupation qui
vous procure les plus gros bénéfices matériels ? Non ! Et e est pas o plus sipleet
servir autrui. Il sagit plutôt de sevir Dieu ou le Soi qui est cette Joie intérieure qui guide
lhoe. Peu ipote e uu hoe peut accomplir dans ce monde, peu importe à quel
poit est espetale, haitale ou dsitess, sil e sagit pas de so
svadharma, alors il sera malheureux. Il se sentira frustré, insatisfait et mécontent et ceci est
particulièrement vrai pour celui qui aspire sincèrement à la Vérité, car il ressentira très
viveet le aue dhaoie ete son âme et ses actions.
Mais il y a souvent de formidables obstacles et de belles tentations pour ce qui est de
laoplisseet de so svadharma. Ceux dont le svadharma est dœuve pou Dieu le
savent très bien. Les besoins du ops, les pessios eees pa la soit et lisoleet et
leffot requis pour suivre notre svadharma sont fréquemment des obstacles difficiles dans
la poursuite de notre voie prescrite par Dieu. Qui ne saurait imaginer à quel point la voie
prescrite pour un Jésus, pou u Bouddha ou pou lauteu de la Bhagavad Gita fut difficile ?
Le fait de suivre leur svadharma a nécessité de grands sacrifices et de renoncer à ce que tous
les hommes considèrent comme bon et désirable das le ode. Naois, est pou le
plus gad fie du ode uils ot hoisi de eoe à tout le reste pour accomplir
leur svadharma. Pour eux, après avoir pris connaissance de leur identité éternelle (en tant
ue Soi), il  avait plus daute possiilit ue de patage ette oaissae ave
lhuait toute etie. Auu aute devoi aurait pu exercer demprise sur eux. Sils
avaient renié ou refoulé leur svadharma, alors quelle vie malheureuse et triste ils auraient
eue quand bien même ils auraient été entourés de tout le luxe et de toute la richesse !
Cest pa ei uu hoe spiituel oaît so svadharma : si son âme est heureuse et si
elle se réjouit dans son accomplissement et si la pensée même de dévier de cette voie lui
doe al au œu et la dpie, alos il peut te sû uil sagit là de son svadharma.
Il ’est pas juste de laisse iahev le tavail sa ui devait te aopli. U tel
renoncement à l’atio est une illusion obscure. Et si un homme abandonne son svadharma
par crainte de la peie, il ’a vaiet auue opese. (Bhagavad Gita, 18-7-8)
La opese daopli le tavail ou lœuve appopie pa appot à votre propre
svadharma, ce sont la paix et la joie divines. En renonçant à tous les autres soucis, hormis
laoplisseet du tavail ue Dieu vous a pesit, vous ressentirez et connaîtrez Sa
certification en vous.
L’hoe atteit la pefetio uad so tavail ve Dieu, de qui toutes choses émanent
et qui existe en chacun.
Il vaut mieux accomplir votre propre travail, fut-il modeste, ue elui d’u autre, même si
celui-ci est important. Si l’homme accomplit le travail que Dieu lui donne, aucun péché ne
peut le toucher.
Et l’homme ne devrait pas abandonner son travail, même s’il e peut pas l’accomplir à la
perfection, car dans tout travail, il demeure quelque imperfection, car tout feu produit de la
fumée. (Bhagavad Gita, 18.46-48)1
Mieux vaut périr en accomplissant votre propre travail que prospérer en faisant celui
d’autui. (Bhagavad Gita, 3.35)
Dans les chapitres précédents, Krishna avait déjà enseigné à Arjuna la manière dont un
hoe devait œuve :
Fixe to œu su to tavail, ais jaais su sa opese. Ne tavaille jaais dans
l’optiue d’otei ue opese, et e esse jaais d’aopli to tavail. (Bhagavad
Gita, 2.47) Quand un homme parvient à renoncer à tous les désirs qui affectent so œu et
quand, par la grâce divine, il trouve la joie divine en lui-même, alors son âme a effectivement
trouvé la paix. (Bhagavad Gita, 2.55)
L’hoe ui a touv la joie de l’Espit et das l’Espit possde la satisfatio et la paix, et
homme se situe au-delà de la loi du karma (actions et rétributions). Il se situe au-delà de ce
qui est fait ou pas. Il se situe au-delà du monde des mortels. En te libérant des liens de
1 A ce propos, je suggère au lecteur ou à la letie leellet atile de Sally Kempton, Faire la paix avec la
perfection, NDT.
l’attaheet, aoplis do le tavail à faie, a l’hoe ui œuve pueet atteit
certainement le Suprême. (Bhagavad Gita, 3.17-19)
Par conséquent, offre-Moi tout ton travail et repose ton esprit dans le Suprême. Libère-toi
des espoirs vains et futiles, et intérieurement en paix, bas-toi ! (Bhagavad Gita, 3.30).
(Référence : Swami Abhayananda, History of mysticism)
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