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LA NATURE EST LE MEILLEUR PROFESSEUR - SATHYA SAI BABA

LA NATURE EST LE
MEILLEUR PROFESSEUR
UNE SÉLECTION D’ENSEIGNEMENTS
DE
SATHYA SAI BABA
NATURE IS THE BEST TEACHER | A selection of teachings from Sathya Sai Baba - 2017
SOMMAIRE
Avant-propos
Qui est Sathya Sai Baba ?
Le Créateur et la création
La nature est le meilleur professeur
Qu’avons-nous fait à la nature ?
Comment pouvons-nous racheter ce que nous avons fait ?
La limitation des désirs
Liste des références
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18
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AVANT-PROPOS
La nature est le meilleur professeur. Sa variété via laquelle elle nous guide jusqu’à la
réalisation des valeurs intrinsèques de la biodiversité est sidérante. Elle possède le sens
du devoir jusqu’à l’extrême, suivant infailliblement les lois et les rythmes de la création.
Elle est incommensurablement généreuse, offrant tous ses biens à l’humanité sans la
moindre attente de récompense. Elle se renouvelle sans cesse, montrant par là l’exemple
à l’homme dans la pratique de la vertu du détachement. Et enfin, dernier ‘’détail’’, mais
non le moindre, elle est belle dans toutes les formes qu’elle revêt et qu’elle assume.
Néanmoins, il semble que l’humanité n’ait pas encore appris ses leçons. Depuis des
décennies, les experts environnementaux nous mettent en garde par rapport aux dangers
concernant l’état écologique de notre planète. Il est vrai que par le passé, la majorité
d’entre nous avaient du mal à s’identifier à des problèmes comme la fonte des glaces au
Pôle Nord ou comme l’extinction de diverses espèces d’animaux exotiques. Par
conséquent, il y avait peu de chance que la responsabilité environnementale ne gagne un
soutien social important, mais maintenant, le déséquilibre écologique et le changement
climatique sont devenus tangibles pour tout le monde. Notre empreinte écologique
dépasse les capacités de l’écosystème de notre planète. Nous avons mal utilisé la
générosité de la nature jusqu’à un point extrême.
Curieuse contradiction ! Alors que nos progrès technologiques pourraient de plus en plus
soulager l’environnement tout en comblant simultanément nos besoins d’une manière
modérée – il n’y a qu’à considérer les opportunités innombrables offertes par les seules
énergies renouvelables – néanmoins, aucun changement substantiel ne s’est encore
produit à l’échelle mondiale. Les forêts continuent de s’atrophier et les usines continuent
de diffuser leurs fumées et les voitures continuent d’émettre leurs gaz d’échappement.
Quelle est la raison sous-jacente à notre mollesse, alors que nous sommes conscients de
la non-durabilité environnementale de nos procédés civilisationnels et que nous
possédons simultanément les instruments nécessaires au changement ? La faute réside
dans l’approche, selon moi. Indépendamment du contexte, un changement véritable ne
se produira que s’il s’enracine dans une conviction ferme. Et d’où vient cette conviction ?
De la connaissance – de voir et comprendre les choses de ce monde conformément à leur
véritable nature et à leur véritable rôle.
C’est là qu’opère toute la sagesse environnementale conférée par Sathya Sai Baba à
l’humanité comme partie intégrante de sa mission de vie. Les fondamentaux de
l’enseignement de Sathya Sai sont que Dieu et l’homme s’intègrent et sont
indissociables, que la création est la manifestation de l’Un via la diversité et qu’alors, le
monde créé et la nature sont eux-mêmes sacrés et constituent une partie indissociable de
l’existence humaine. Si nous comprenions réellement et si nous n’avions pas juste
‘’appris’’ que l’humanité ne peut pas exister sans la nature, si nous comprenions que
nous formons une unité organique avec tout ce que nous engloutissons et dévorons
actuellement à une vitesse folle et vertigineuse, une telle connaissance pourrait
développer la conviction nécessaire au changement, un changement qui doit se produire
à la fois à l’échelle individuelle et à l’échelle globale. Nous sommes tous responsables à la
fois individuellement et collectivement par rapport à l’état et à la situation de notre
espace vital.
Dans cette publication, nous avons réuni les enseignements les plus touchants de Sathya
Sai Baba sur la nature à partir de ses livres et de ses discours (répertoriés à la fin) pour
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nous aider à approfondir cette conviction. Aucun commentaire n’a été ajouté aux
citations, puisque toutes parlent d’elles-mêmes. Nous avons toutefois associé des
photographies représentant la nature, la flore et la faune aux idées précieuses véhiculées
par ces paroles pour en intensifier l’expérience et adopter la dignité brillante de ces
concepts.
La nature est le meilleur professeur. Si nous lui accordons notre attention, elle nous
révèlera bien volontiers d’innombrables perles de sagesse grâce auxquelles nous
pourrons restaurer l’équilibre perturbé et Sathya Sai fait fonction d’interprète parfait dans
cette optique.
Vincent Vaczi
Président du Conseil National de l’Organisation Sathya Sai Internationale de Hongrie
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QUI EST SATHYA SAI BABA ?
Sathya Sai Baba est né en 1926 à Puttaparthi, un petit village dans l’Etat d’Andhra
Pradesh, dans le sud de l’Inde. Sathya Sai Baba ne se rattachait à aucune religion et il
n’en propageait aucune. Il est considéré par des millions de personnes comme l’un des
plus grands instructeurs spirituels de tous les temps. Il a montré à l’humanité la voie
royale pour que celle-ci réalise sa nature divine en respectant les enseignements spirituels
universels qui sont communs à toutes les religions.
L’amour désintéressé et pur dont Sathya Sai Baba faisait preuve naturellement et
spontanément attirait quotidiennement des milliers de personnes en provenance de
toutes les parties du monde. Son plus grand miracle que ses adeptes lui reconnaissaient
était la transformation du cœur humain.
Depuis sa plus tendre enfance, il déclarait :
‘’Il n’y a qu’un seul Dieu et Il est omniprésent ;
Il n’y a qu’une seule religion, la religion de l’amour ;
Il n’y a qu’une seule caste, la caste de l’humanité ;
Il n’y a qu’un seul langage, le langage du cœur.’’
(SSS 11.54: 24 December 1972, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume11/sss11-54.pdf)
Tout en reconnaissant la valeur et la validité de toutes les traditions religieuses, sa
mission dépasse toutes les religions et aide chacun à réaliser sa divinité innée. Il
enseigne les cinq valeurs humaines – la vérité, la conduite juste, la paix, l’amour et la
non-violence en insistant pour que ces valeurs soient maintenues et nourries dans chaque
relation humaine.
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Il recommande de vénérer Dieu sous la forme que chacun préfère et sur base de sa
propre éducation et de sa propre culture. La transformation spirituelle qu’entraine le suivi
de ses enseignements résulte dans la manifestation de davantage d’amour, de paix, de
tolérance, d’harmonie et de rectitude dans les pensées, les paroles et les actes. Son
message universel s’est directement transmis par des milliers de discours et d’écrits.
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LE CRÉATEUR ET LA CRÉATION
Vous jouissez de la vision de montagnes majestueuses, de grands fleuves, du vaste océan
et de forêts denses. Qui est le Créateur de toutes ces merveilleuses manifestations de la
Nature ? Dieu est la base de tout cela !
(SSS 28.15: 30 May 1995, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume28/sss28-15.pdf)
Vous devez réaliser que la Nature est une manifestation de Dieu et donc, la Nature ne
devrait pas être négligée. La Nature est l’effet et Dieu est la cause. Vous devriez
reconnaître l’immanence du Divin dans l’entièreté du cosmos.
(SSS 29.23:20 June 1996, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume29/sss29-23.pdf)
L’univers est saturé d’énergie ou de puissance. Le pouvoir divin imprègne tout. Tout
comme le sucre est présent dans les bonbons, le Divin est présent dans tout. C’est
pourquoi Dieu est l’Essence douce et sucrée de toute chose dans l’univers.
(SSS 28.15:30 May 1995, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume28/sss28-15.pdf)
L’univers est le corps de Dieu.
(SSS 7.18: 21 April 1967, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume07/sss07-18.pdf)
Aimez Dieu et vous voyez Dieu dans chaque créature.
(SSS 8.17: 12 May 1968, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume08/sss08-17.pdf)
Lorsque vous posez la question ‘’Où est Dieu?’’, la réponse est donnée par la Nature ellemême. La révolution de la Terre autour d’elle-même à la vitesse de 1000 milles à l’heure
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explique le phénomène du jour et de la nuit. La révolution de la Terre autour du Soleil à
la vitesse de 66 000 milles à l’heure explique les saisons, les précipitations et les cultures
pour les récoltes alimentaires. Ainsi, les mouvements divinement ordonnés de la Terre
permettent aux êtres vivants d’obtenir leur nourriture. Ceci est la preuve visible de
l’existence de Dieu. Les Védas1 déclarent que le sot, alors même qu’il voit les actes de
Dieu, déclare ne pas voir Dieu. Il ne réalise pas que la Nature est la parure de Dieu.
(SSS 23.18: 28May 1990, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume23/sss23-18.pdf)
Les gens demandent : ‘’Où est Dieu ?’’ La réponse est donnée par la Nature. Qui a créé
les cinq éléments, les cinq souffles vitaux, les cinq enveloppes, les cinq organes des sens
externes et les cinq organes des sens internes qui tous continuent sans arrêt de
fonctionner, conformément aux rôles qui leur ont été prescrits ? De par leurs cycles
réguliers, les saisons enseignent une bonne leçon à l’homme. Ainsi, la Nature est la
preuve concrète de l’existence de Dieu. La Nature n’a d’obligation à l’égard d’aucun
homme, elle ne prend ses ordres auprès d’aucun homme, elle opère suivant la volonté du
Divin.
(SSS 21.19: 12 July 1988, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume21/sss21-19.pdf)
Dans la Bhagavad Gita2, vous trouverez que Krishna demande à Arjuna de ‘’s’offrir’’, de
‘’s’abandonner’’ à Lui et de tout Lui laisser. Ce Lui n’est nul autre que le ‘’Je’’, le Dieu en
1
Les Védas (en sanscrit, ‘’savoir’’) sont un vaste ensemble de textes provenant de l’ancien sous-continent
indien. Composés en sanscrit védique, ces textes constituent le niveau le plus ancien de littérature sanscrite et
les plus anciennes Ecritures de l’hindouisme.
2
La Bhagavad Gita (en sanscrit, ‘’Le Chant du Seigneur) ou simplement la Gita est une Ecriture composée de
700 versets sanscrits qui fait partie intégrante de l’épopée hindoue du Mahabharata. La Gita se situe dans le
cadre narratif d’un dialogue entre le prince Pandava, Arjuna et son guide et conducteur de char, le Seigneur
Krishna.
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chacun qui fait en sorte que chacun déclare ‘’je fais ceci’’, ‘’je possède cela’’, etc., qui
pousse l’amibe, comme l’Avatar à agir, qui fait que le tigre éprouve ‘’J’ai faim, je dois me
mettre en quête d’une proie’’, que l’aigle plane pour pouvoir repérer son repas, que le
banian s’étale pour recevoir davantage de lumière solaire sur ses feuilles, que la liane du
jasmin s’accroche pour ne pas traîner par terre et pour que la caresse du vent et la chaleur
du soleil ne lui soient pas refusées. Ce ‘’Je’’ ne peut jamais s’affaiblir, ni tomber malade,
ni péricliter. Il est l’Etre, la Conscience, la Félicité. Il est éternel et partout.
(SSS 10.24: 5 October 1970, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume10/sss10-24.pdf)
Les scientifiques essayent d’expliquer le mystère de la création de multiples façons. La
science spirituelle explique elle aussi la création de multiples façons. Quoi que l’on
puisse dire, ce que l’on perçoit, c’est l’atome. Sans l’atome, il ne peut pas y avoir
d’univers. Les montagnes rocheuses, les forêts boisées, les eaux océaniques, la boue
terrestre, la chair et les os du corps sont tous constitués d’atomes. Aucun objet ne sera
perceptible sans la présence d’atomes. La nourriture que vous mangez, l’eau que vous
buvez, les objets que vous voyez et la terre que vous foulez sont tous composés d’atomes.
Si vous investiguez la nature de l’atome, vous réalisez que le monde entier est constitué
d’atomes.
(SSS 30.6: 7 March 1997, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume30/sss30-06.pdf)
Le Véda a décrit le Divin comme étant plus subtil que l’atome le plus subtil et plus vaste
que l’objet le plus vaste, “Anoraneeyaan mahatho maheeyaan’’. Beaucoup considèrent
l’atome comme quelque chose qui n’est pas visible pour l’œil. Ce n’est pas exact. L’atome
est constitué de particules qui elles ne sont pas visibles. Les anciens sages considéraient
que le Divin était immanent dans l’atome. Ô Seigneur ! Tu es extrêmement plus subtil
que l’atome et plus vaste que l’objet le plus vaste. Il est dit que Tu es manifeste dans les
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84 millions d’espèces de l’univers et que Tu es omniprésent dans tout le cosmos.
Comment pouvons-nous espérer Te reconnaître ?’’ (Chant télougou).
Les scientifiques tentent d’explorer la nature de l’atome depuis mille ans, mais il y a
longtemps qu’un jeune garçon, Prahlada, savait que Dieu était immanent dans l’atome et
proclamait cette vérité. Il dit avec véhémence à son père : ‘’N’entretiens aucun doute
quant à la présence ou à l’absence du Divin dans une chose ou l’autre. Le Seigneur est
omniprésent ! Tu peux Le trouver où que tu Le cherches !
(SSS 30.6: 7 March 1997, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume30/sss30-06.pdf)
Les jeunes devraient réaliser la supériorité du pouvoir spiritual par rapport au pouvoir de
la technologie. Om3, le Pranava Mantra4 contient en lui les pouvoirs de Shiva et Shakti.5
Ces deux pouvoirs, Shiva et Shakti, correspondent à ce que les scientifiques nomment
électron et proton (les deux constituants de l’atome). Le proton forme le noyau de
l’atome ; l’électron se déplace à grande vitesse autour du proton. Le Veda a décrit le
phénomène de différentes manières.
Il a déclaré que Shiva et Shakti sont inextricablement unis. Ceci correspond à la relation
entre l’électron et le proton. Antérieure à l’électron et au proton, il y a la particule appelée
neutron. Ceci correspond à ce que le Veda a appelé Sat.
3
Om est un son sacré et une icône spirituelle de la religion hindoue. C’est également un mantra.
Un mantra (terme sanscrit) est une parole sacrée, un son numineux, une syllabe, un mot, un phonème ou un
groupe de mots qui confère aux pratiquants des pouvoirs psychologiques et spirituels.
5
La divinité dont le principe éternel, transcendant, passif et masculin est Shiva et dont le principe temporel,
immanent, actif et féminin est Shakti, la Mère divine.
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Le Veda a déclaré que l’espace et le temps étaient des facteurs essentiels de la naissance
humaine. Au lieu de comprendre le miracle de l’existence humaine, les hommes
gaspillent vainement leurs vies à poursuivre des plaisirs matériels éphémères. Bien que
superficiellement, il puisse sembler y avoir des différences entre les découvertes de la
science et les déclarations du Véda, essentiellement, il n’y a pas de différences. Le Veda a
révélé de nombreuses vérités qui n’ont pas été découvertes par la science. La science n’a
pas encore trouvé beaucoup de vérités déclarées par les Védas.
(SSS 30.6: 7 March 1997, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume30/sss30-06.pdf)
Le Seigneur déclare être la semence de tous les êtres. Regardez un arbre ! Les racines, le
tronc, les branches, les branchettes, les bourgeons, les feuilles, les fleurs et les fruits
semblent tous différents en termes de forme, de goût, de dureté et d’odeur. Ils ont
différentes formes d’utilité pour l’arbre et pour nous, mais toute cette variété multiple est
produite, soutenue, subsumée à et servie par une semence unique et chaque fruit
contient la même semence. Il est la semence, l’arbre et le fruit. L’Amour est la semence,
l’arbre et le fruit.
(SSS 10.24: 5 October 1970, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume10/sss10-24.pdf)
L’expression de la vie sur Terre se fait verticalement via l’humain jusqu’au Divin. En
vertu de la naissance humaine, l’étape suivante est la réalisation totale du Divin. La vie
humaine est sacrée et elle doit être estimée comme ayant la valeur la plus élevée.
(Conversations with Bhagawan Sri Sathya Sai Baba, p.164, http://media.radiosai.org/journals/Vol_05/01APR07/02-conversations.htm)
Vous voyez ces drapeaux qui flottent. Maintenant, qu’est-ce qui frémit ? Est-ce le tissu, la
corde ou le vent ? Vous savez que c’est le vent invisible qui génère ce frémissement.
Ainsi, vous voyez l’effet et non la cause, quand vous observez la nature autour de vous.
Vous pouvez voir le bungalow, mais pas les fondations souterraines. Vous pouvez voir
l’arbre avec la couronne de son feuillage, ses fleurs et ses fruits, mais les racines qui
l’ancrent et qui l’alimentent sont invisibles. Vous ne pouvez pas les nier. Il en va de
même pour tout ce qui peut être vu, entendu, senti, goûté et touché. Dieu en est la cause.
L’homme est né en tant qu’homme, parce qu’il doit réaliser cette vérité et sentir la
présence de Dieu dans tous les êtres et en toutes choses.
(SSS 6.26: 1966, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume06/sss06-26.pdf)
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LA NATURE EST LE MEILLEUR PROFESSEUR
En premier lieu, l’homme devrait réaliser la vérité qu’il a été doté d’un corps humain, non
pas pour courir après ses objectifs égoïstes, mais bien pour servir les autres.
(SSS 27.4: 23 January 1994, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume27/sss27-04.pdf)
Si vous voulez vraiment comprendre la Nature, la Création est la meilleure école. […]
Tout ce qui est contenu dans la Création – les montagnes, les arbres, les rivières – nous
enseigne en permanence.
(SSIB 1978.8, http://www.sssbpt.info/summershowers/ss1978/ss1978-08.pdf)
Quelle leçon y a-t-il à apprendre de l’observation de la nature ? L’excellence dans
l’accomplissement du devoir ! C’est parce que la nature accomplit continuellement son
devoir que le monde peut en retirer autant de bienfaits sacrés. Le secret et le mystère de
la Création résident dans l’accomplissement du devoir avec sérieux et sincérité.
(SSS 23.18: 28 May 1990, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume23/sss23-18.pdf)
La connaissance ne se puise pas que dans les livres. La Nature doit être acceptée comme
une meilleure instructrice. Par son indulgence, par son adhésion à son authenticité, par
sa générosité désintéressée, par sa patience et par sa sérénité, la Nature proclame
continuellement son rôle inné et réel de prédicatrice de vérités spirituelles. Prenez un
arbre, par exemple. Il endure la chaleur et la pluie, l’été et l’hiver, et tout le mal qu’on lui
inflige. Il offre son ombrage et distribue ses fruits à tous ceux qui s’approchent de lui. Il
n’entretient aucun sentiment de haine ou de vengeance à l’égard de ceux qui le blessent.
Il ne cherche aucun retour chez ceux qui tirent profit de ses bienfaits. Chacun devrait
apprendre de l’arbre la leçon du service désintéressé et patient.
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Ensuite, considérez l’oiseau. La leçon qu’il enseigne, c’est l’autonomie. L’oiseau juché
sur une petite branche d’un arbre n’est pas affecté par les violentes oscillations, ni par la
tempête qui pourrait l’emporter, parce qu’il ne s’appuie ni sur la branche, ni sur l’arbre,
mais sur ses propres ailes pour sa sécurité. Il sait qu’il peut toujours s’envoler et se
sauver. L’oiseau est toujours heureux et insouciant, batifolant comme il lui plaît. Les
oiseaux ne s’inquiètent pas d’acquérir des choses pour le lendemain. Ils sont heureux de
pouvoir profiter au mieux de l’instant présent en vivant à partir de ce qu’ils peuvent
trouver au cours de la journée. Ils ne se tracassent pas au sujet de la carrière de leur
progéniture ou de l’état de leurs comptes en banque et n’entretiennent aucune angoisse
par rapport à l’entretien de leurs demeures ou de leurs propriétés.
(SSS 19.12: 3 July 1986, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume19/sss19-12.pdf)
Apprenez cette leçon d’une minuscule fourmi : lorsqu’une fourmi repère un morceau de
sucre, elle ne le dissimule pas dans l’optique de le consommer toute seule. Non, elle
retourne au nid rassembler ses amies et ses proches, parce qu’elle aime partager avec les
autres le festin qu’elle a trouvé. La corneille, un oiseau qui est dédaigné et souvent rejeté,
croasse à maintes reprises jusqu’à ce que ses proches investissent les lieux, lorsqu’elle
découvre un peu de nourriture. Tout ce qui est partagé a meilleur goût, tout ce qui est
gardé seulement pour soi est amer ! La vie est courte et remplie de misères, aussi faites le
maximum pour en retirer de la joie en rendant les autres heureux. Si les autres sont
misérables, alors comment pouvez-vous être réellement heureux ?
(SSS 13.30: 16 February 1977, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume13/sss13-30.pdf)
Les montagnes aident l’homme à bâtir sa maison en faisant usage des pierres qu’il en
extrait. Les arbres fournissent le bois pour construire sa maison, ainsi que du bois de
chauffage pour un usage domestique. Chez les êtres animés, chaque créature, depuis la
fourmi jusqu’à l’éléphant, aide l’homme, d’une manière ou d’une autre. Les vaches
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fournissent un lait nourrissant à l’homme. Les bœufs sont utiles pour labourer les champs
et aider à faire pousser les cultures alimentaires. Toutes les autres créatures, comme les
oiseaux, les poissons, les moutons et d’autres servent l’homme de différentes manières. Il
est clair et évident que toutes les choses de la Création aident l’homme à mener sa vie.
Même le soleil et la lune servent l’homme. Les sages considéraient le soleil comme une
déité importante et le vénéraient par l’entremise du Gayatri mantra.6
Dans le vaste monde où d’innombrables êtres humains mènent des vies misérables en
poursuivant sans fin leurs désirs et leurs aspirations inaccessibles, l’esprit de sacrifice est
tout particulièrement essentiel. Les arbres produisent des fruits pour le bénéfice d’autrui.
Les rivières transportent de l’eau pour l’usage d’autrui. Les vaches produisent du lait
pour le bénéfice d’autrui. L’homme devrait pareillement partager dans l’harmonie avec
autrui ses qualités de bonté, de compassion, d’indulgence et de charité. La Terre suit son
dharma (devoir naturel) en utilisant ses cinq éléments pour alimenter tous les êtres
vivants, mais nés sur Terre, les hommes ne suivent pas l’exemple de la Terre. Ce ne sont
pas les croyances que les hommes professent– qu’il s’agisse du christianisme, de l’islam
ou de toute autre religion – qui procurent de la valeur à leurs vies. La plus haute valeur,
c’est le fait de leur humanité.
(SSS 28.31: 18 November 1995, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume28/sss28-31.pdf)
Le Gange, quand il coule, ne fait aucun effort pour jouir de la douceur de sa propre eau.
SSIB1973.12, http://www.sssbpt.info/summershowers/ss1973/ss1973-12.pdf)
6
Le Gayatri mantra est une prière universelle que l’on trouve dans les Védas, un chant sacré qui démontre
l’unité qui sous-tend la multiplicité de la Création.
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QU’AVONS-NOUS FAIT À LA NATURE ?
Peu importe ce que l’homme cherche à réaliser, il doit s’appuyer sur la Nature. La
Nature n’est la propriété privée de personne. Elle appartient à Dieu. Sans la grâce du
Seigneur, personne ne peut jouir des bienfaits de la Nature. Ne comprenant pas cette
vérité, certains s’embarquent dans l’exploitation de la Nature, de par leur arrogance et
leur suffisance. Ils s’égarent profondément.
(SSS 22.17: 25 June 1989, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume22/sss22-17.pdf)
Aujourd’hui, tous les cinq éléments sont pollués et par conséquent, l’homme s’enfonce
dans l’insécurité. Aujourd’hui, le monde perd son équilibre écologique puisque l’homme,
par pur égoïsme, vole à notre Mère la Terre ses ressources, comme le charbon, le pétrole,
le fer, etc., avec comme résultats des tremblements de terre, des inondations et d’autres
catastrophes naturelles dévastatrices de ce type. La vie humaine ne trouvera à
s’accomplir que si l’équilibre écologique est préservé. L’équilibre dans la vie humaine et
l’équilibre de la nature sont tout autant importants.
Nous avons tendance à prendre la Création comme allant de soi en pensant qu’il ne s’agit
que d’une nature insensible et en ignorant donc le Principe sensible qui régule la nature
et qui confère un équilibre approprié entre ses divers éléments constitutifs. Les
scientifiques et les technologues qui poursuivent leurs intérêts égoïstes ainsi que la
notoriété et la renommée ignorent totalement la sécurité et le bien-être de la société et de
la nation en bouleversant l’équilibre de la nature, ce qui provoque toutes sortes
d’accidents, de calamités, de pertes et de souffrances pour la population en général.
A titre d’exemple, les océans contiennent l’air dont la Terre a besoin pendant une période
de plus de dix ans et un éclair dans le ciel émet l’électricité qui est requise par le monde
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entier pendant vingt années. En construisant des barrages gigantesques et en stockant
d’énormes quantités d’eau en un lieu, la terre s’abaisse dans cette zone et par
conséquent, elle se soulève dans une autre, comme une balançoire. L’exploitation
inconsidérée des ressources naturelles qui est opérée par les scientifiques et par les
technologues, comme les divers types de mines pour en extraire des minéraux, du mica,
du charbon, du pétrole et d’autres essences, génère un déséquilibre et résulte dans la
pollution des cinq éléments majeurs, ce qui entraîne des catastrophes, comme les
tremblements de terre.
La prolifération rapide et excessive des industries, des usines et des automobiles avec la
pollution de l’atmosphère qui en découle est responsable de la fréquence croissante de
maladies, comme l’asthme, la surdité ou la pneumonie. Néanmoins, la science en soi
n’est pas mauvaise. Ce qui est nécessaire, c’est que l’homme en fasse un usage adéquat
et judicieux.
(SSS 25.17: 26May 1992, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume25/sss25-17.pdf)
Aujourd’hui, l’homme ne fait guère d’efforts pour cultiver le sentiment d’unité au sein de
l’humanité. Pour prendre un exemple, vous avez la couche d’ozone dans l’atmosphère
qui protège les habitants de la Terre contre les effets négatifs du rayonnement solaire.
Avec les ‘’progrès’’ de la technologie, les usines ont poussé comme des champignons en
provoquant l’émission de gaz nocifs dans l’atmosphère et par conséquent, la couche
d’ozone est devenue plus fine. Si cela continue en toute impunité, cela pourra avoir des
conséquences désastreuses. Les scientifiques tentent d’enrayer la désintégration de la
couche d’ozone, mais ils ne parviennent pas à trouver la solution. Une des raisons de
cette situation, c’est que de plus en plus de dioxyde de carbone est libéré dans
l’atmosphère, qui est normalement absorbé par les plantes et par les arbres, qui peuvent
assimiler ce gaz et puis fournir de l’oxygène via le processus naturel de la photosynthèse,
16
mais en raison de la déforestation qui atteint des proportions alarmantes, le niveau de
dioxyde de carbone a considérablement augmenté dans l’atmosphère. Par conséquent, le
remède à la situation, c’est le reboisement intensif, faire pousser de plus en plus d’arbres,
partout, et protéger les arbres existants, sans les détruire pour d’autres objectifs.
(SSS 26.3: 21 January 1993, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume26/sss26-03.pdf)
Voici un exemple : autrefois, une personne cupide possédait une poule qui pondait
quotidiennement un œuf d’or, mais un jour, elle éventra la poule dans l’espoir de pouvoir
mettre la main sur plusieurs œufs à la fois ! Aujourd’hui, l’homme se livre à des actes tout
aussi stupides et avides. Au lieu d’être content avec ce que la nature lui donne, il aspire à
toujours plus et il provoque ainsi le déséquilibre de la nature.
Aujourd’hui, les scientifiques s’intéressent à de nouvelles inventions. Les progrès de la
science et de la technologie ont aussi provoqué le déséquilibre de la nature et c’est ainsi
qu’il y a des tremblements de terre et que les pluies n’arrivent pas en temps opportun. La
science ne devrait être utilisée que dans la mesure du nécessaire. La science à ses limites
et outrepasser ces limites est dangereux. Vous avez un long chemin à parcourir. Adhérez
à la vérité et à la rectitude morale. Nos anciens sages disaient : ‘’Dites la vérité, parlez
aimablement et ne dites pas des vérités indigestes.’’ Faites un usage approprié des
ressources naturelles et n’en n’abusez pas. Aidez chacun, rendez chacun heureux.
Partagez toutes les bonnes choses que vous avez apprises avec les autres. C’est votre
devoir le plus important !
(SSS 34.3: 21 February 2001, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume34/sss34-03.pdf).
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COMMENT POUVONS-NOUS RACHETER
CE QUE NOUS AVONS FAIT ?
L’homme doit apprendre à utiliser la nature, non pas pour son confort, ni pour s’empêtrer
dedans jusqu’à en oublier totalement Dieu au-delà de la joie qu’il en retire, mais pour
une meilleure compréhension de l’Intelligence qui guide l’univers. Comment un arbre
grandit-il, comment une fleur s’épanouit-elle ? Comment l’homme apprend-il au sujet
des étoiles et de l’espace, sinon par l’inspiration de la joie et par l’intelligence dont nous
dote Celui qui réside en nous ? Approchez la nature avec humilité et avec plein de ferveur
et alors, votre avenir sera garanti.
(SSS 7.12: 27 March 1967, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume07/sss07-12.pdf)
La nature est la parure de Dieu et l’univers est une université pour l’homme. L’homme
devrait traiter la nature avec révérence. Il n’a pas le droit de parler de conquérir la nature
et d’exploiter la force de la nature. Il doit progresser pour visualiser son Dieu dans la
nature.
(Sathyam Sivam Sundaram Volume 4,p.55, http://www.saibaba.ws/avatar/sss/sss4.htm)
Tout ce qui est merveilleux et grandiose dans la nature – les hautes montagnes, les vastes
océans, les étoiles dans le ciel – doit être considéré comme proclamant la gloire et le
pouvoir du Divin. Le doux parfum des fleurs et le jus délicieux des fruits devraient être
considérés comme des signes de l’amour divin et de la compassion divine. Tout l’univers
doit être considéré comme le temple de Dieu. Le monde extérieur reflétera vos pensées.
Si vous considérez le monde avec amour, il vous apparaîtra rempli d’amour.
(SSS 16.17: 24 July 1983, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume16/sss16-17.pdf)
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Je vais vous parler d’une forme de culte qui vous conférera la force divine. Dans un
premier temps, la Divinité se manifeste sous la forme des cinq éléments : l’éther, le vent,
le feu, l’eau et la terre. Toute la création n’est qu’une combinaison de deux ou plus de ces
éléments dans des proportions variables. La nature caractéristique de ces cinq éléments,
c’est le son, le toucher, la forme, le goût et l’odorat qui sont connus par les oreilles, la
peau, les yeux, la langue et le nez. Maintenant, étant saturés par le Divin, on doit les
utiliser révérencieusement, avec humilité et reconnaissance.
Utilisez-les intelligemment pour promouvoir votre bien-être et celui des autres. Utilisezles avec modération et dans l’idée de rendre un service aimable à la communauté et à
tout le monde. Ils sont tous gratuits et remplis d’un potentiel précieux. Appréciez leur
abondance et leur caractère précieux. Vous savez par expérience que des quantités
excessives de vent, de feu ou d’eau sont néfastes pour la santé. Boire plus d’eau qu’il n’en
faut est une torture. Respirer trop d’oxygène fait suffoquer. Utilisé avec modération, le
feu peut réchauffer ou être utile pour fondre, mais au-delà d’une certaine limite, il se
transforme en holocauste. Même le son, s’il dépasse certaines limites, est une calamité ou
une arme qui peut distraire et rendre les gens dingues.
Ainsi, un usage approprié et efficient de ces éléments est en soi une forme de culte,
d’adoration. Le corps est doté de mécanismes qui lui assurent un niveau de chaleur
stable. Au-delà ou en dessous de ce niveau, l’homme ne peut ni être en bonne santé, ni
être actif. La nature est essentiellement la Divinité Elle-même. Tout ceci est divin. Tout
ceci est Dieu. Alors, faite preuve de légèreté, de respect et de gratitude.
(SSS 6.28: 15 October 1966, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume06/sss06-28.pdf)
La première nécessité aujourd’hui, c’est d’éradiquer la pollution de l’esprit humain.
Comment procéder ? Aujourd’hui, l’esprit baigne dans les désirs et les plaisirs matériels
avec comme résultat, une insatisfaction, une frustration amère. L’esprit devrait retourner
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à sa source. Un poisson qui est sorti de l’eau doit être remis à l’eau pour retrouver vie.
Pourra-t-il survivre, si on l’installe sur un canapé et si on lui verse une tasse de café ? Il ne
retrouvera la sérénité et la vie que s’il est remis dans son milieu naturel. De même,
l’esprit de l’homme doit retrouver son foyer d’origine atmique. Sinon, comment obtenir la
paix ? Ainsi, la paix mentale doit émaner de l’Atma (le Soi). Cela nécessite de tourner
consciemment l’esprit vers l’Atma.
(SSS 26.29: 30 August 1993, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume26/sss26-29.pdf)
Etudiants! A partir d’aujourd’hui, canalisez l’enthousiasme de la jeunesse en apportant la
gloire du Nom du Seigneur dans chaque rue et dans chaque ruelle ! Toute l’atmosphère
est surchargée d’ondes électromagnétiques. En raison de la pollution de ces ondes, le
cœur des êtres humains est également pollué. Pour purifier cette atmosphère, vous devez
chanter le Nom du Seigneur et sanctifier les ondes radio. La pollution se trouve dans l’air
que nous respirons, dans l’eau que nous buvons et dans la nourriture que nous
consommons. Notre vie entière est polluée. Tout ceci doit être purifié en imprégnant
l’atmosphère avec le Nom divin. Chantez le Nom avec de la joie dans vos cœurs.
(SSS 28.1: 14 January 1995, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume28/sss28-01.pdf)
Contemplez un peu la merveilleuse multiplicité de la vie, cette variété riche où foisonnent
les forts et les faibles, les proies et les prédateurs, les affligés et les bienheureux, toutes
ces créatures qui glissent, qui rampent, qui volent, qui flottent, qui marchent, qui se
suspendent, qui creusent, qui plongent et qui nagent et toute cette variété et toute cette
multitude incalculable de créatures est issue du Seigneur et chacune d’elles a pour
essence et pour noyau le Seigneur ! Représentez-vous cette divinité immanente et vous
devenez humble, sage et rempli d’amour.
(SSS 10.8: 12 May 1970, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume10/sss10-08.pdf)
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Incarnations de l’Amour divin! Aujourd’hui, l’homme a appris à voler dans les airs
comme les oiseaux et à nager dans les mers comme les poissons, mais il n’a pas encore
appris comment vivre sur la Terre en tant qu’homme. La science peut enseigner à
l’homme des choses comme voler dans les airs et nager dans les mers, mais seule la
religion, et non la science, peut lui apprendre comment vivre sur la Terre en tant
qu’homme et donc, si la science veut favoriser le développement général et global de
l’homme, elle doit rechercher l’aide de la religion. La religion ne signifie pas une
adhésion aveugle à des croyances. Pour sa part, la religion aide l’homme à atteindre
l’objectif de la vie humaine grâce au discernement et aux valeurs sacrées.
Einstein, le grand scientifique, déclarait que la religion sans la science était boiteuse et
que la science était aveugle sans la religion, soulignant ainsi la nécessité d’une
combinaison judicieuse entre la science et la religion pour servir les besoins de
l’humanité.
(SSS 25.17: 26 May 1992, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume25/sss25-17.pdf)
Il existe un lien interne entre la Nature et la Divinité. L’océan, la lune et l’homme sont en
corrélation. L’océan se dilate le jour de la Pleine Lune. Quel rapport existe-t-il entre
l’océan et la lune ? Le mental et la lune sont en corrélation. Sans que nous en ayons
conscience, notre mental est affecté les jours de Pleine Lune. Les afflictions mentales
sont aggravées, ces jours-là. Le scientifique devrait développer une approche intégrale
par rapport à la Nature, à l’Homme et à l’Esprit. Ce n’est qu’alors qu’il pourra réaliser la
divinité sous-jacente qui unit l’homme et le cosmos.
(SSS 18.4: 26 January 1985, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume18/sss18-04.pdf)
En ce qui concerne l’ahimsa (non-violence), dans le contexte de la gestion industrielle,
elle a une signification sociale plus vaste que simplement éviter de nuire aux autres.
Eviter de polluer l’atmosphère ou les ressources naturelles, comme les fleuves et les
rivières, est l’une des manières par lesquelles une entreprise pratique la non-violence. Par
tout un ensemble de moyens différents, les chefs d’entreprise qui adhèrent aux valeurs
humaines fondamentales et qui adoptent une approche spirituelle par rapport aux tâches
du monde des affaires peuvent faire beaucoup de bien pour notre peuple et notre nation.
(SSS 23.3: 10 February 1990, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume23/sss23-03.pdf).
Certaines personnes ne font aucun exercice et mènent des vies sédentaires. Je
recommande à ceux qui travaillent dans des bureaux et aux étudiants de faire les trajets à
vélo et de rouler au moins 5 ou 6 km par jour. Cet exercice est très utile, non seulement
pour préserver sa santé, mais aussi pour réduire les dépenses liées aux voitures. Un autre
avantage, c’est qu’il évite des accidents. De plus, il contribue à diminuer la pollution
atmosphérique provoquée par les échappements de fumées toxiques des automobiles. Le
dioxyde de carbone des véhicules à moteur et des usines pollue l’air des villes et il affecte
la couche d’ozone au-dessus de la Terre. La tâche principale, c’est de purifier
l’environnement qui est affecté par la pollution de l’air, de l’eau et de la nourriture. Les
cinq éléments sont touchés par la pollution. Par conséquent, les gens devraient s’efforcer
de réduire l’usage des automobiles et de contrôler les émissions d’effluents industriels
toxiques.
Les arbres jouent un rôle vital en aidant l’humanité à capter l’oxygène de l’atmosphère,
tandis qu’ils absorbent le dioxyde de carbone produit par les êtres humains. C’est ainsi
que les anciens favorisaient la plantation d’arbres pour contrôler la pollution
atmosphérique.
(SSS 26.4: 6 February 1993, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume26/sss26-04.pdf)
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Vous ne devriez pas comprendre de travers, ni mal interpréter ce que je dis. C’est mon
devoir de vous communiquer la vérité, telle qu’elle est. Aujourd’hui, la raison de
l’augmentation de la population humaine est due à l’attitude des gens. Pour que l’homme
puisse subsister et remplir son ventre, Dieu a créé plein de choses dans le monde. Il a
créé du riz, des fruits et du blé en abondance. Mais alors que Dieu a créé de la bonne
nourriture comme celle-là, nous continuons à manger de la viande et du poisson et tous
les poissons que nous tuons et que nous mangeons renaissent sous la forme d’êtres
humains.
(SSIB 1977.19, http://www.sssbpt.info/summershowers/ss1977/ss1977-19.pdf)
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LA LIMITATION DES DÉSIRS
La nature est plus progressive que l’homme et pour protéger la nature, l’homme doit
l’utiliser endéans certaines limites. Si l’homme tente de forcer imp(r)udemment la nature,
celle-ci réagit hostilement et les problèmes surgissent. Pour protéger la nature, l’homme
doit mettre un plafond à ses désirs.
(SSS 26.3: 21 January 1993, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume26/sss26-03.pdf)
L’objectif du programme de limitation des désirs est de se prémunir contre le gaspillage
d’argent, de temps, de nourriture ou d’autres ressources et de les utiliser pour le bien-être
des gens. L’argent ainsi épargné […] peut être utilisé de la meilleure manière choisie par
vous pour le bénéfice d’autrui.
(SSS 17.16: 14 July 1984, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume17/sss17-16.pdf)
Il y a quatre éléments en ce qui concerne la limitation des désirs avec, respectivement,
une limite aux bavardages et aux propos excessifs, aux désirs et dépenses excessifs, à la
consommation de nourriture et au gaspillage d’énergie. L’homme a besoin de certaines
denrées essentielles, de certains produits de base pour sa subsistance et il ne devrait pas
aspirer à plus ou davantage. Nous pouvons apprendre de la nature dans cette optique. Ce
n’est que s’il y a suffisamment d’air que vous vous sentirez bien et à votre aise, mais s’il y
a trop de vent ou tempête, ce sera désagréable, voire pénible pour vous. Si vous avez soif,
vous ne pouvez consommer qu’une quantité d’eau limitée. Vous ne pouvez pas boire
toute l’eau du Gange ! Vous ne prenez que ce qui est nécessaire pour alimenter votre
corps.
(SSS 16.3: 19 January 1983, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume16/sss16-03.pdf)
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L’homme est trompé par ses désirs illimités. Il vit dans un monde de fantasmes. Il oublie
la Conscience suprême. C’est pourquoi il importe de garder nos désirs sous contrôle, de
mettre un plafond à nos désirs. Nous dépensons trop d’argent. Au lieu de dépenser
excessivement et démesurément pour notre propre plaisir, nous devrions dépenser pour
aider les pauvres et les indigents. C’est le sens réel de la limitation des désirs. Mais ne
commettez pas l’erreur de penser que donner de l’argent est tout ce qui est requis…tout
en permettant à vos propres désirs de continuer à se multiplier ! Réduisez vos désirs, car
les désirs matérialistes entrainent une vie agitée et désastreuse. Les désirs constituent
une prison. L’homme ne peut devenir libre qu’en réduisant ses besoins. Vous ne devriez
désirer que le strict nécessaire pour vivre.
Premièrement, considérons la nourriture que nous consommons. Mangez uniquement ce
qui est nécessaire. Ne soyez pas glouton ! Ne prenez pas plus que ce que vous pouvez
manger et ne gaspillez pas le reste, puisque gaspiller la nourriture est un grand péché. La
nourriture excédentaire pourra servir à nourrir d’autres bouches. Mangez uniquement le
nécessaire et veillez bien à ce que tout ce que vous mangez soit sattvique (pur). Ne
gaspillez pas la nourriture, parce que la nourriture est Dieu, la vie est Dieu et l’homme
est issu de cette nourriture.
Deuxièmement, considérez la manière dont on dépense l’argent. Les Indiens considèrent
l’argent ou la richesse, comme la déesse Lakshmi. N’utilisez pas l’argent à mauvais
escient ; utiliser l’argent à mauvais escient est mal. En agissant ainsi, vous deviendrez
l’esclave de mauvaises qualités, de mauvaises notions et de mauvaises habitudes. Utilisez
sagement votre argent pour de bonnes actions.
L’homme ne devrait posséder que la richesse nécessaire. C’est comme pour la taille des
chaussures. Si ses chaussures sont trop larges, alors il ne pourra pas marcher avec et si
elles sont trop étroites, il ne pourra pas les porter. L’argent ressemble au fumier. Quand
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vous l’entassez quelque part, il empeste, mais si vous l’étalez et si vous le répandez sur
vos champs, il vous récompense avec une récolte abondante. De même, si vous
consacrez votre argent à promouvoir des bonnes œuvres, il produit de la satisfaction et du
bonheur en abondance. Comme le sang, l’argent devrait aussi circuler pour garantir la
santé.
Troisièmement, examinez votre emploi du temps. Vous devriez utiliser votre temps d’une
manière utile. Le temps devrait être sanctifié, puisque tout dans la création dépend du
temps.
Quatrièmement, la conservation de l’énergie est très importante. On ne devrait jamais
gaspiller les énergies physique, mentale et spirituelle. Vous pourriez me demander :
‘’Comment gaspillons-nous notre énergie ?’’ Regarder de mauvaises choses, écouter de
mauvaises choses, médire, penser mal et mal agir, tout cela dilapide votre énergie.
Préservez votre énergie dans ces cinq domaines et faites en sorte que votre vie soit plus
utile et plus sensée.
(Sri Sathya Sai Central Trust – His Teachings. What is the meaning of ceiling on desires?
http://www.srisathyasai.org.in/pages/his_teachings/practical_spirituality.htm)
Veillez sur la petite semence d’amour qui s’agrippe à ‘’moi’’ et aux ‘’miens’’. Permettezlui de pousser et de se développer en amour pour votre entourage, puis de se transformer
en amour pour l’humanité entière. Qu’il étende ses branches sur les animaux, les
oiseaux, ce qui grimpe et ce qui rampe et permettez à cet amour d’englober toutes les
choses et tous les êtres du monde entier. Permettez à votre amour de croître, de grandir
de plus en plus et de s’étendre de plus en plus.
JE VOUS BÉNIS TOUS ET JE VOUS DEMANDE DE PROMOUVOIR
L’AMOUR, L’EMPATHIE ET LA COMPASSION À L’ÉGARD DE TOUS
25
LES ÊTRES. DIEU EST PRÉSENT DANS CHACUN D’ENTRE EUX.
C’EST VOTRE DEVOIR DE VÉNÉRER DIEU DANS CHACUN D’EUX.
SATHYA SAI BABA
(SSS 13.16: 23 July 1975, http://www.sssbpt.info/ssspeaks/volume13/sss13-16.pdf)
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LISTE DES RÉFÉRENCES
Hislop, John S. 1995. Conversations with Bhagawan Sri Sathya Sai Baba. Prashanti
Nilayam, India: Sri Sathya Sai Books and Publications Trust.
Kasturi, Narayana. 2015. Sathyam Sivam Sundaram Volume 4, p.55
Laing, R. and P. Mason. 1994. Sai Baba The Embodiment of Love. Bath, UK:
Gateway Books.
Sri Sathya Sai Central Trust – His Teachings. What is the meaning of ceiling on desires?
http://www.srisathyasai.org.in/pages/his_teachings/practical_spirituality.htm
1966a. 26: To the Students. Sathya Sai Speaks, Volume 6.
1966b. 28: Economy and the Elements. Sathya Sai Speaks, Volume 6.
1967. 12: The prop you need. Sathya Sai Speaks, Volume 7.
1970a. 8: “Stone as God,” not “God as stone”. Sathya Sai Speaks, Volume 10.
1970b. 24: Lost and Found. Sathya Sai Speaks, Volume 10.
1972. 54: He whom Christ Announced. Sathya Sai Speaks, Volume 11.
1973. 12: Grace of God Can Change a Foolish Person into a Learned Scholar. Summer
Showers in Brindavan 1973. Prashanti Nilayam, India: Sri Sathya Sai Books and
Publications Trust.
1975. 16: Full minus full. Sathya Sai Speaks, Volume 13.
1977a. 19: As The Sweetness Of Sugar Is The Same In Sweets Of All Forms And Names,
Divinity Is The Same In People Of All Forms And Names. Summer Showers in
Brindavan, 1977.
1977b. 30: The Victory of Victories. Sathya Sai Speaks, Volume 13.
1978. 8: God’s Creation Around Us Has A Great Deal To Teach Us. Summer showers in
Brindavan, 1978.
1983a. 3: Ceiling on Desires I. Sathya Sai Speaks, Volume 16.
1983b. 17: Let God Be Your Guru. Sathya Sai Speaks, Volume 16.
1984. 16: Ceiling on Desires II. Sathya Sai Speaks, Volume 17.
1985. 4: From Creation to Creator. Sathya Sai Speaks, Volume 18.
1988. 19: Nature: God: Man. Sathya Sai Speaks, Volume 21.
1989. 17: The One in the many. Sathya Sai Speaks, Volume 22.
1990a. 3: Human Values in the Business World. Sathya Sai Speaks, Volume 23.
1990b. 18: Trigunas and Panchabhutas. Sathya Sai Speaks, Volume 23.
1992. 17: The Mysteries of Creation. Sathya Sai Speaks, Volume 25.
1993a. 3: The predicament of man today. Sathya Sai Speaks, Volume 26.
1993b. 4: Integral Approach to Human Ailments. Sathya Sai Speaks, Volume 26.
1993c. 29: A Righteous Emperor and Virtuous Subjects. Sathya Sai Speaks, Volume 26.
1994. 4: Bhagavaan’s valedictory address. Sathya Sai Speaks, Volume 27.
1995a. 1: The Power of Divine Love. Sathya Sai Speaks, Volume 28.
1995b. 15: The Quest for Aathma Jnaana. Sathya Sai Speaks, Volume 28.
1995c. 31: Supreme Need for National Unity. Sathya Sai Speaks, Volume 28.
1996. 23: As you Sow, so shall you reap. Sathya Sai Speaks, Volume 29.
1997. 6: Service, love and sacrifice. Sathya Sai Speaks, Volume 30.
2001. 3: Vision of the Atma. Sathya Sai Speaks, Volume 34.
Partage-pdf.webnode.fr
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