Telechargé par yacha samitout

Philo - La cons

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• Je peux douter de tout sauf de ceci : que je doute, c'est-à-dire que je
pense. Ma première pensée certaine est la suivante : je pense, je
suis.
• Cette certitude est minimale, mais elle est fondamentale. Elle est la
seule chose qui résiste au doute absolu. Elle est donc la condition
de possibilité de la connaissance scientifique.
La connaissance doit être fondée sur des principes
!"
absolument certains
• Je pense, (donc) je suis, tel est le premier principe que Descartes
pose comme absolument certain, idée claire et distincte à partir de
laquelle la connaissance scientifique de la nature peut se construire,
sur le modèle mathématique.
III.
Cette conscience est réflexive
Je pense que je pense
!"
• Toute pensée s'accompagne du savoir de celui qui pense, de sa
certitude d'exister (quoique son existence est contingente et qu'il
aurait aussi bien pu ne pas exister).
• La conscience que j'ai d'avoir conscience de quelque chose est
possible à chaque fois que je pense. Le "je" accompagne chacune
des mes représentations (Kant).
• La conscience est donc réflexive : elle se retourne sur elle-même
dans un mouvement de ré-flexion (= re-plier). Mais cette réflexivité
ne m'apporte pas de connaissance de moi-même ni des choses :
elle ne me donne que la conscience de ce que j'existe.
IV.
L'unité des représentations
Le divers du donné
!"
• Le monde est un ensemble très divers de choses distinctes. Le fait
de se représenter quelque chose en esprit est à chaque fois une
action ponctuelle, qui concerne un objet particulier.
• Chaque représentation est donc singulière. Et chaque
représentation est accompagnée d'un acte de conscience individuel.
La synthèse de la conscience
!"
• Ce qui fait le lien entre ces différentes représentations, c'est le sujet
pensant, qui est identique et permanent, à travers la multiplicité de
ces représentations.
La conscience donatrice de sens
!"
• La conscience attribue du sens aux objets qu'elle vise. Le monde
prend sa signification dans et par la conscience humaine (sans
conscience le monde serait muet). La conscience humanise le
monde.
V. Le mouvement de la conscience (théorie de
la phénoménologie)
Double aspect de la conscience
!"
• La conscience accompagne tous les actes du sujet et en même
temps, le sujet se saisit lui-même comme conscience à travers ses
propres actes.
• La conscience a un double caractère : elle est saisie immédiate du
donné (immédiat sans médiation, sans intermédiaire) et elle est
réflexion sur elle-même.
La conscience comme intentionnalité
!"
• Ainsi, pour être conscient de soi il faut toujours déjà être conscient
de quelque chose en dehors de soi. Toute conscience est
conscience de quelque chose.
• On n'a conscience de soi que grâce à la présence des choses face à
nous. Je ne sais que j'existe que parce que la conscience vise un
objet en dehors de moi (Husserl).
• La conscience est un mouvement, une visée vers quelque chose :
elle est intentionnelle (une intention = une visée). La conscience est
toujours une relation à quelque chose d'autre qu'à soi, par rapport à
quoi on existe ( ex-sister = se tenir hors de la chose).
MemoPage.com SA ® / juin 2002 / Auteur : Joëlle Herry / Expert : Véronique Brière /
ISSN : en cours
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• Ce premier principe ne peut être découvert qu'à l'issue de
l'élimination de toutes les idées qui peuvent être mises en doute.
(méthode du doute systématique).
Le doute systématique
!"
II. La conscience, point de départ de la
connaissance de soi et du monde (théorie
classique)
Encore plus de choix sur le 3214 !
• L'homme se situe en vis-à-vis du monde, en même temps qu'il en
fait partie.
• La conscience opère la synthèse des données extérieures et les
rapporte au sujet.
• Cette distance permet au sujet de comprendre (de considérer dans
leur totalité) les objets du monde et de les analyser.
• La distance que la conscience opère avec les choses est la
condition de la connaissance.
Par sa faculté consciente, l'homme se situe au-dessus de
!"
la nature
• Avoir conscience de quelque chose, c'est distinguer la chose de soi
et des autres choses. On peut donc classifier les éléments de la
connaissance à partir de la conscience que l'on en a.
• Je perçois le monde grâce à ma sensibilité, c'est-à-dire grâce à mes
sens, et cette simple perception est pour moi consciente. A la
perception simple, s'ajoute la pensée que je perçois la chose.
La conscience est le mode de la perception des choses
!"
I.
Avec le
La conscience, « organe » de perception
La conscience
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