J’ai bien compris qu’ici, pour se faire applaudir, il faut parler de la réduction du temps de
travail. Vous allez être déçus. Je ne crois pas qu’une mesure générale du temps de travail
créerait des emplois.
Aubry, devant un congrès de la CFDT, en 1993, où l’on scandait « 35 heures ! 35 heures ! »,
La meilleure politique de l‘emploi, c’est de ne pas en avoir.
Margaret Thatcher
En matière de lutte contre le chômage, on a tout essayé.
François Mitterrand, 14 juillet 1993.
Il faut rendre le chômage des jeunes illégal.
Bernard Tapie, 1994.
Je ne crois pas du tout qu’en réduisant les salaires on luttera contre le chômage. Au contraire. Si
vous baissez les salaires, vous diminuez le pouvoir d’achat et donc in fine vous augmentez le
chômage ! Les tenants de cette idée veulent, en fait, économiser de l’argent ; leur argument est
un habillage superficiel de la traditionnelle exploitation des salariés, y compris des plus jeunes.
Je soutiens fermement le salaire minimum. Sans aucun compromis possible. Je pense que le
salaire minimum protège les plus faibles de nos salariés.
J.K. Galbraith, Le Monde, 29 mars 1994.
Le partage du travail constitue une proposition politiquement dangereuse car elle fait le lit de
l'extrême droite. En effet, une fois que l'opinion l'aura admise, il ne restera plus qu'à choisir
entre ses deux formes. Et, lorsque les mesures moralement acceptables de réduction du temps
de travail se seront révélées inopérantes, il sera facile au Front national de convaincre une
majorité d'électeurs, déjà préparée à l'idée de partage, que la façon efficace de l'effectuer consiste
à expulser les émigrés.
Florin Aftalion, in Le Monde, 28 février 1997
L’exemple des 35 heures est typique d’une démarche idéologique.
François Michelin, Et pourquoi pas ?, 1998, p. 121.
La réduction imposée du temps de travail est une aberration et une fois de plus l’illustration
d’une vision à trop court terme ; elle traduit une méconnaissance de ce que sont le travail et la
réalité économique.
François Michelin, Et pourquoi pas ?, 1998, p. 198.
La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?
Laurence Parisot, université d’été du MEDEF, 2005.
Nous avons mis fin au carcan des 35 heures [car] le problème de la France n’est pas que nous
travaillons trop, mais qu’on ne travaille pas assez.
Nicolas Sarkozy, 6 janvier 2010.
Commerce international :
Le commerce polit et adoucit les mœurs barbares. (…) L’effet naturel du commerce est de
porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes :
si l’une a intérêt d’acheter, l’autre a intérêt de vendre ; et toutes les unions sont fondées sur des
besoins mutuels.
Montesquieu, L’esprit des lois, 1748.
Plus la tendance commerciale domine, plus la tendance guerrière s’affaiblit.
Benjamin Constant, 1813.
Dans un système de parfaite liberté du commerce, chaque pays consacre habituellement son
capital et son travail aux emplois qui lui sont les plus avantageux. La recherche de son avantage
propre s'accorde admirablement avec le bien universel.
David Ricardo
C’est une règle de prudence vulgaire, lorsqu’on est parvenu au faîte de la grandeur, de rejeter
l’échelle avec laquelle on l’a atteint afin d’enlever aux autres le moyen d’y monter après soi.
Friedrich List, 1841.
Par son exploitation du marché mondial, la bourgeoisie a rendu cosmopolites la production et
la consommation de tous les pays.
Karl Marx, 1848.
Les causes qui commandent le progrès économique des nations appartiennent à l’étude du
commerce international.
Alfred Marshall, fin du 19ème siècle