Telechargé par blancoferid

Séance 4 Le Malade imaginaire, corrigée du mercredi 6 mai acte I sc 5

publicité
Séance du mercredi 6 mai : (séance 4 : étude du deuxième extrait, acte I scène 5, pages 8 à 11)
Objectifs de la séance : étudier les procédés comiques et le vocabulaire du théâtre.
Lire l’extrait ( pages 8 à 11), visionner l’extrait en suivant ce lien
https://www.youtube.com/watch?v=vki7LWDGwE4. L’extrait que l’on étudie commence à 13min
27 et se termine à 20 minutes.
Répondre, au brouillon, aux questions suivantes : (la correction sera publiée jeudi après-midi, ne pas
recopier les questions)
A) Les jeux de scène :
1) Les lignes en italique doivent-elles être prononcées par les comédiens ? Non
A quoi servent-elles ? Elles servent à guider le comédien dans sa manière de jouer le rôle.
Comment appelle-t-on ces précisions (cherchez le nom qu’on leur donne) ? C’est une didascalie.
2) Comment Sganarelle se comporte-t-il avec sa bouteille ? Que révèle ce comportement sur
Sganarelle ? Sganarelle s’adresse à elle comme à une amante ( jolie » « ma mie », il s’adresse à elle
comme s’il s’agissait d’une personne « vous », il joue avec sa bouteille comme avec une femme (il
l’embrasse, la caresse, la tient à distance pour mieux l’admirer).
B. Le quiproquo : ( cherchez la définition de ce mot)
3) Pourquoi Sganarelle hésite-t-il à donner son nom à Valère et Lucas? . Sganarelle est très méfiant. Il
hésite à donner son nom car il s’imagine que Valère et Lucas lui veulent du mal
Sganarelle a peur que Valère et Lucas lui volent sa bouteille. Par conséquent, il la change de place («il
la met de l’autre côté»), puis la serre contre lui («la tient contre son estomac»). Les gestes de
Sganarelle provoquent le rire du spectateur.
4) Observez le dialogue entre Sganarelle et les deux hommes. Pourquoi peut-on dire qu’il y a un
quiproquo? Valère explique à Sganarelle qu’il a besoin de son aide. Or, ce dernier pense qu’il parle de
son activité de bûcheron. Il s’agit d’un malentendu car nous savons qu’en réalité Valère cherche un
médecin, mais Sganarelle n’en prend pas conscience immédiatement.
Ce quiproquo ( malentendu) rend la scène comique.
5) Pourquoi Sganarelle pense-t-il que Valère est fou? Sganarelle pense que Valère est fou car ce
dernier vient de louer ses qualités de médecin : «un homme si savant», «un fameux médecin». Le
bûcheron ne comprend pas ce qui peut motiver les paroles de Valère.
C. Le médecin malgré lui
6). Comment Valère et Lucas réagissent-ils face à l’entêtement de Sganarelle ? Comment est sensé
réagir le spectateur ? Valère et Lucas décident de suivre les conseils de Martine et donc de battre
Sganarelle pour qu’il reconnaisse son statut de médecin : «Ils prennent un bâton et le frappent.», «
Là ils recommencent de le battre.». Le spectateur sourit car la ruse de Martine ( dont l’objectif est de
se venger de son mari qui la bat) fonctionne.
7) À la fin de cette scène, pourquoi peut-on dire que Sganarelle devient médecin malgré lui ?
Sganarelle devient médecin malgré lui car il finit par avouer contre son gré qu’il est médecin : «je suis
médecin ; apothicaire encore, si vous le trouvez bon». Il cède car il ne veut plus être frappé par
Valère et Lucas.
A RETENIR :
I) Le vocabulaire du théâtre :
–Une réplique : c’est la parole prononcée par un personnage. Au théâtre, contrairement au récit, le
nom du personnage qui s’exprime, est précisé avant chaque réplique.
– Une didascalie : indications scéniques précisant le décor, les gestes, le ton, les apartés. Lorsqu’on
joue le texte, on ne
– Un aparté : il est souvent indiqué par la didascalie « à part » « tout bas ». Ce sont les paroles
prononcées sur scène, mais que les autres personnages ne sont pas censés entendre, seul le
spectateur est sensé les entendre. Il est souvent employé pour révéler les pensées du personnage.
Exemple provenant de l’extrait étudié : Valère prononce cette réplique en aparté comme le suggère
la didascalie :
Valère : bas : ( = tout bas, sans être entendu par Sganarelle) Voilà sa folie qui le tient.
Cet aparté montre qu’il pense que Sganarelle est atteint de folie. En effet, ce dernier agit exactement
comme Martine le lui avait dit.
II) Les procédés comiques :
Au théâtre, il existe quatre façons de provoquer le rire des spectateurs : grâce aux mots, aux gestes,
au caractère des personnages ou à la situation dans laquelle ils se trouvent :
1) le comique de caractère : où l’on découvre Sganarelle ivrogne et cupide ;
2) le comique de langage( ou mot) :
3) le comique de gestes :
4) le comique de situation : le quiproquo.( malentendu), renversement de situation ( ex : un
trompeur qui est pris au piège grâce à une ruse)
Exemples :
- Dans l’extrait que nous venons d’étudier, nous pouvons constater la présence du comique de mots (
ou langage): «Et testigué ! ne lantiponez ( parler inutilement) point davantage». Le langage populaire
employé par Lucas fait rire les spectateurs.
- De même, les coups donnés par Valère et Lucas correspondent à un comique de geste.
- Enfin, le quiproquo entre les différents personnages présents sur scène est un comique de
situation. Alors qu’au début de la scène Sganarelle se défend d’être médecin, il ne résiste plus aux
coups de bâton et ment à Valère et à Lucas (l. 100-101 : « Ah ! ah ! ah ! Messieurs, je suis tout ce qu’il
vous plaira »), ce qui crée un renversement de situation comique.
III) Sganarelle :
-
Sganarelle : cette scène, qui marque un renversement de situation, dévoile de nouveaux
traits de caractère de Sganarelle : la lâcheté et la cupidité. Véritable valet de comédie, il
provoque le rire et la moquerie lorsqu’il oublie bien vite ses fanfaronnades proclamées haut
et fort au début de la pièce.
-
-
D’abord insouciant, jouissant du plaisir de boire, Sganarelle s’inquiète quand il voit les deux
inconnus tourner autour de lui : il croit qu’ils en veulent à sa bouteille. Il prête l’oreille quand
il apprend qu’on requiert ses services, à l’affût d’une bonne affaire, mais sans se départir
tout à fait de sa méfiance qui est visible dans les apartés.
Il est stupéfait quand il comprend qu’on le prend pour un médecin et s’énerve de perdre
ainsi son temps (« j’enrage »).
Toutefois, la peur des coups le rend docile.
IV) Entrainement sur les procédés comiques ( suivi de la correction) :
Exercice 1 :
Dans les extraits suivants, précisez les formes ( procédés) de comique employés et justifiez votre
réponse.
1) «Ah! vartigué, Monsieur le Médecin, que de lantiponages.»
Il s’agit d’un comique de………………………………………………….. car ………………………………...
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
2) «Puisque vous le voulez, il faut s’y résoudre. Ils prennent un bâton et le frappent.»
Il s’agit d’un comique de ………………………………………………….
car………………………………………………………………………………………………………………………………
3) «SGANARELLE. Il fait semblant d’embrasser Lucas et se tournant du côté de la Nourrice, il
l’embrasse. AH! vraiment, je ne savais pas cela, et je m’en réjouis pour l’amour de l’un et de l’autre.
LUCAS, en le tirant Tout doucement, s’il vous plaît.
Il s’agit d’un comique de …………………………………….. car ………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
Mais on peut également parler de comique de ………………………………………..car……………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
4) «LUCAS, le tirant en lui faisant faire la pirouette»
Il s’agit d’un comique de ……………………………………..
car…………………………………………………………………………………………………………………………………………
Exercice 2 :
Voici des exemples de procédés comiques dîtes à quelle catégorie ils appartiennent.
1) À la scène 2 de l’acte II, nous pouvons constater la présence du comique de ………………………………
car la jalousie de Lucas fait rire les spectateurs.
2) À la scène 5 de l’acte I, nous remarquons un comique de ………………………….. lorsque Sganarelle
embrasse sa bouteille de vin.
3) À la scène 4 de l’acte II, nous observons un comique de ………………………………………….. En effet,
Sganarelle se moque de Géronte et lui tient des propos insensés en latin. Il lui demande :
« Vous entendez (comprenez le latin ». Comme ce dernier répond qu’il ne le comprend pas.
Sganarelle tient tout un discours en latin qu’il invente.
Correction :
Exercice 1 :
Dans les extraits suivants, précisez les formes ( procédés) de comique employés et justifiez votre
réponse.
1) «Ah! vartigué, Monsieur le Médecin, que de lantiponages.»
Il s’agit d’un comique de mots ( ou de langage)car le langage employé est familier.
2) «Puisque vous le voulez, il faut s’y résoudre. Ils prennent un bâton et le frappent.»
Il s’agit d’un comique de geste car des coups sont donnés.
3) «SGANARELLE. Il fait semblant d’embrasser Lucas et se tournant du côté de la Nourrice, il
l’embrasse. AH! vraiment, je ne savais pas cela, et je m’en réjouis pour l’amour de l’un et de l’autre.
LUCAS, en le tirant Tout doucement, s’il vous plaît.
Il s’agit d’un comique de geste car Sganarelle embrasse Jacqueline et Lucas essaye de
l’en empêcher en le tirant. Mais on peut également parler de comique de situation car
Sganarelle parvient à se jouer ( se moquer) de Lucas.
4) «LUCAS, le tirant en lui faisant faire la pirouette»
Il s’agit d’un comique de geste car le personnage fait une pirouette
Exercice 2 :
Voici des exemples de procédés comiques dîtes à quelle catégorie ils appartiennent.
1) À la scène 2 de l’acte II, nous pouvons constater la présence du comique de caractère car la
jalousie de Lucas fait rire les spectateurs.
2) À la scène 5 de l’acte I, nous remarquons un comique de geste lorsque Sganarelle embrasse sa
bouteille de vin.
3) À la scène 4 de l’acte II, nous observons un comique de situation. En effet, Sganarelle se moque de
Géronte et lui tient des propos insensés en latin. Il lui demande : « Vous entendez (comprenez le
latin ». Comme ce dernier répond qu’il ne le comprend pas, Sganarelle tient tout un discours en latin
qu’il invente.
Téléchargement