Examen 1, février 2013
Classe : 6e
Français
Corrigé
Le médecin malgré lui
Acte II, scène 4
SGANARELLE, GERONTE, LUCINDE
I. Compréhension de l’écrit
Objectifs
- Reconnaître le genre théâtral
- Reconnaître le vocabulaire propre au genre
A- Questions paratextuelles :
1) Ce texte est extrait de l’œuvre Le médecin malgré lui dont l’auteur est Molière.
2) Le médecin volant est une autre œuvre écrite par le même auteur.
B- Questions analytiques :
1) a. Une didascalie est une indication scénique donnant aux acteurs des informations sur les
déplacements, les gestes et le ton de la voix.
b. Les deux didascalies sont « se tournant vers la malade » et « A Géronte ».
c. La première indique l’action à effectuer alors que la deuxième signale à qui parle le
personnage.
2) a. Dans sa première réplique, Sganarelle se fonde sur le pouls de la malade pour déduire que
Lucinde est malade. En effet, il lui prend le bras pour le sentir : « Voilà un pouls qui marque que
votre fille est muette ». (l.1-2)
b. Cette pratique est bizarre parce que le pouls n’a rien à voir avec le fait de perdre la voix.
3) a. Géronte trouve admirable que Sganarelle ait diagnostiqué le mutisme de sa fille rien qu’en lui
tâtant le pouls : « vous l’avez trouvé tout du premier coup ». (l. 3)
b. Cela montre que Géronte est un peu simple d’esprit. En effet, il croit directement aux paroles
de Sganarelle sans se douter de sa fausse identité.
4) a. Entre les lignes 5 à 7, Sganarelle s’associe aux « grands médecins » et se distingue des
« ignorants ».
b. Il se considère supérieur aux autres puisqu’il les qualifie d’ignorants : « un ignorant aurait été
embarrassé ». (l.5-6)
5) a. Sganarelle demande à Géronte s’il connaît le latin pour s’assurer qu’il peut dire n’importe quoi
sans paraître un faux médecin : « Entendez-vous le latin ? » (l. 23)
b. La réponse de Géronte l’arrange parce qu’ainsi Sganarelle ne risque pas d’être démasqué :
« Vous n’entendez point le latin ! » (l. 25)
6) Molière se moque des médecins de son époque en montrant selon cet extrait que n’importe quelle
personne qui connaît un peu de latin pourrait facilement se faire passer pour un médecin. De plus,
tout comme Sganarelle qui prend le pouls de Lucinde pour constater qu’elle est muette, les
médecins seraient des imposteurs qui auraient recours à des pratiques étranges pour guérir leurs
malades. Ainsi, les médecins de l’époque seraient incompétents.
II. Connaissance de la langue
Objectifs
- Identifier le sujet et l’attribut du sujet
- Reconnaître l’adjectif qualificatif
- Maîtriser les principaux signes de ponctuation
- Reconnaître les expansions du nom
- Maîtriser le présent de l’indicatif
1)
Nom noyau
Expansion
Nature de l’expansion
Maladie
Dont vous souffrez
Proposition subordonnée
relative
Pouls
Inhabituel
Adjectif qualificatif
Ventricules
De l’omoplate
GNP
2) La valeur du présent de l’indicatif du verbe « parle » est le présent d’énonciation ou d’actualité.
3) a. Le présent de l’indicatif du verbe « est » est le présent de vérité générale.
b. Ces informations ne sont pas correctes car, en vérité, le cœur est à gauche et le foie à droite. Cette
inversion provoque le rire.
4) a. Le sujet du verbe « entendez » est « vous ». Sa nature est pronom personnel.
b. Il est placé après le verbe.
c. Il est inversé parce que la phrase est une interrogation soutenue.
5) Ceci : N : pronom démonstratif F : attribut du sujet « c’ »
Muette : N : adjectif qualificatif F : attribut du sujet « fille »
L’empêchement de l’action de la langue : N : GN F : attribut du sujet « c’ »
Aristote : N : nom propre F : sujet du verbe dire
Belles : N : adjectif qualificatif F : épithète du nom « choses »
Le : N : pronom personnel F : attribut du sujet « Je »
6) Non il n’a pas la même signification. Dans le premier cas, « grand » signifie « important ». Dans le
second cas, « grand » renvoie à la taille.
7) a. Le signe de ponctuation répété dans les répliques de Sganarelle est les trois points.
b. Il montre l’hésitation de Sganarelle qui invente au fur et à mesure ce qu’il dit.
8) a. Je prends le pouls de la malade pour voir de quoi elle souffre.
b. Je crains que votre fille soit muette.
c. Je vais lui examiner le poumon que j’appelle en latin « armyan ».
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