desquelles les citoyens et les groupes expriment leurs intérêts, exercent leurs droits
juridiques, assument leurs obligations et auxquels ils s’adressent en vue de régler leurs
différents.
La Bonne gouvernance se caractérise notamment par la participation la transparence et
la responsabilité… ».
Selon La banque Mondiale.
« Par gouvernance, nous entendons la manière dont le pouvoir est
exercé dans la gestion des ressources économiques et sociales d’un pays en vue du
développement ».
Selon OCDE.
« La gouvernance est un processus large, inclusif et un concept
multidimensionnel intégrant la démocratie, les droits humains, la
participation et l’Etat de droit. Elle peut être perçue comme La moyen
pour une société de développer des règles, processus et comportements nécessaires a
sa survie et a son accomplissement. La gouvernance est la gestion des relations entre
les hommes, Les sociétés, entre l’espèce humaine et la biosphère, C’est ce réussir
L’unité la ou la diversité est grande »
AXE II :Les principes de la gouvernance et la nouvelle constitution de 2011 au
Maroc.
Selon la nouvelle constitution de 2011, le Maroc est une monarchie Constitutionnelle ,
démocratique, parlementaire et sociale, fondée sur la séparation, l’équilibre et la
collaboration des pouvoirs, ainsi que sur la démocratie citoyenne et participative, et les
principes de bonne gouvernance et de la corrélation entre la responsabilité et la
reddition des comptes, en mettant l’accent sur le fait que l’organisation territoriale du
royaume est décentralisée basé sur la régionalisation avancée. Sur la base de cette
référence, une lecture attentive des différentes dispositions de nouvelle constitution
permet d’appréhender clairement la problématique de la bonne gouvernance au sens
large, ainsi que leurs principes ce qui confirme que les fondements constitutionnels des
règles de la bonne gouvernance qui peuvent être synthétisée dans les axes suivantes :
I - l’état de droit
Généralement la notion de l’état de droit a été définie au début du vingtième siècle par le
juriste autrichien Hans Kelsen, comme un Etat dans la quel les normes juridiques sont
hiérarchisées de telle sorte que sa puissance s’entrouvre limitée, et qui signifié
fondamentalement que les pouvoirs publics doivent s’exercer leur fonctions selon les