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Aliments transformés et risque de cancer

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Aliments transformés et risque de
cancer
Dr GHILOUFI Rana
Médecin Vétérinaire
Spécialiste en sécurité sanitaire des aliments
Chef de service Technologie Alimentaire
INTRODUCTION
— Les techniques de science des aliments ont accéléré à vitesse grand
et ont permis le développement d’une vaste gamme de produits
palatables fabriqués à partir d’ingrédients et d’additifs peu
coûteux.
— Les industries alimentaires qui vendaient ces produits prêts à
manger et transformés sont rapidement devenues de grandes
corporations considérées comme des vecteurs importants de
l’accélération de la transition nutritionnelle
— La croissance substantielle de produits transformés disponibles a
progressé au même rythme que l’obésité, le diabète et d’autres
maladies chroniques non transmissibles, tout en y contribuant.
— L’approvisionnement alimentaire fait désormais partie d’un
système alimentaire global de plus en plus dominé par des
produits ultras transformés prêts à consommer
INTRODUCTION
— Aujourd’hui le cancer figure parmi les principales causes de
mortalité dans le monde.
— Le cancer est une maladie multifactorielle qui se déroule sur des
mois ou plusieurs années selon le type.
— Il résulte du développement exponentiel, anarchique et non
contrôlé de cellules cancéreuses
— Les variations génétiques (polymorphismes génétiques)
déterminent la sensibilité et susceptibilité plus ou moins
importantes à ces facteurs environnementaux qui sont
l’alimentation, la pollution, la consommation d’alcool, le tabac,
l’exposition aux UV.
INTRODUCTION
— Les données des registres régionaux des cancers en Tunisie, n’étant pas
—
—
—
—
actualisées pour diverses raisons
Ø D’après les estimations de l’OMS, le cancer est responsable de 16 % de tous les
décès
1/3 des cancers les plus fréquents pourraient être évités par des
modifications de nos habitudes de vie, plus spécifiquement
l’alimentation (WCRF 2017).
Depuis les années 1980, les produits de l’industrie agroalimentaire inondent les
rayons de nos supermarchés.
Une avalanche d’aliments trop salés, trop gras et trop sucrés suspectés
aujourd’hui de favoriser le développement des cancers.
Dans le Bristish Medical Journal (BMJ), des chercheurs français suggèrent pour la
première fois un lien entre la consommation de ces produits ultratransformés et l’apparition de tumeurs cancéreuses .
Aliments transformés et risque de
cancer
— Définitions et classifications des aliments transformés
— Les aliments en cause et les facteurs de risque
— Les facteurs nutritionnels diminuant le risque de cancers
— Les recommandations
Aliment ultra-transformé « AUT »
Définition et classifications
— La notion d'aliment ultra-transformé est récente(2009).
— Elle a été popularisée par les chercheurs de l’université de
Sao Paulo, au Brésil, et en France par le chercheur de l'INRA
Anthony Fardet.
— Ils ont publié plusieurs études qui montrent que la nutrition,
en se focalisant sur les graisses, les glucides ou les vitamines a
négligé l’impact de la transformation des aliments.
Ø plus un aliment est transformé (industriel), plus il est
susceptible d’avoir un effet néfaste sur la santé, surtout s'il est
consommé fréquemment.
Aliment ultra-transformé « AUT »
Définition et classifications
— Les besoins nutritionnels et les
recommandations en matière de nutrition
utilisent une classification des aliments et
des boissons qui ignore largement ou
minimise l’importance de la
transformation des aliments par
l’industrie.
— Cette classification, développée au début
du 20e siècle où l’alimentation était
composée essentiellement de produits
frais ou peu transformés
— Elle regroupe ainsi des aliments avec des
profils nutritionnels variés et ayant
différents impacts sur les habitudes
alimentaires et la santé.
Aliment ultra-transformé « AUT »
Définition et classifications
— Le concept nutritionnel d’«aliment ultra-transformé», apparu en 2009, désigne
les aliments, produits par les industriels, contenant des additifs alimentaires
(édulcorants, colorants, conservateurs…)
— En EUROPE, les AUT représentent 80% de l'offre actuelle en supermarché, y
compris dans les rayons diététiques, bio ou "végétariens" (la plupart des steacks
végétaux sont des AUT).
— Ces aliments représentent plus du tiers des aliments consommés par les
Français. D'après les chercheurs, ils seraient la première cause de mortalité
précoce dans les grandes villes.
Aliment ultra-transformé « AUT »
Définition et classifications
Classification de NOVA
Groupe I : ALIMENTS non transformés et/ou minimalement transformés
Sont ceux obtenus directement à partir de plantes ou d'animaux (par exemple : légumes,
fruits, œufs, lait) et achetés pour être consommés sans altération après avoir été prélevés
dans la nature
Groupe II : INGRÉDIENTS culinaires ou de l’industrie
Aliments naturels qui ont été lavés, triés, fractionnés ou broyés, séchés, fermentés,
pasteurisés, refroidis, congelés ou soumis à d’autres transformations sans ajout de
substances à l’aliment original. Le but des transformations appliquées aux aliments peu
transformés est de les conserver, et rendre leur stockage possible et parfois diminuer le
temps de préparation (tri, nettoyage), faciliter leur digestion ou les rendre plus goûteux
Haricots ; lentilles, pois chiches et autres légumes secs jus de fruits frais ou pasteurisés
sans sucre ou autres substances ajoutés ; plantes aromatiques, épices fraîches ou sèches ;
viande fraîche ou séchée de bœuf, volaille et autres espèces ; lait pasteurisé, UHT, en
poudre ; œufs frais et en poudre, yaourt à base de lait et ferments lactiques, sans sucre
ni ajout de lait en poudre ; thé, tisanes, café
Aliment ultra-transformé « AUT »
Définition et classifications
Classification de NOVA
Groupe III : PRODUITS transformés
ce sont des produits simples fabriqués avec des aliments du groupe 1 avec ajout de
substances du groupe 2 (sel, huile, sucre…). Ce groupe comprend les aliments en
conserve, les aliments fumés, les fromages, les pains. Le but d’obtenir des aliments
transformés est d’augmenter la durée de vie des aliments du groupe 1 ou modifier leurs
qualités organoleptiques
Groupe IV : PRODUITS ultra-transformés
Ce sont des produits alimentaires et des boissons dont la fabrication comporte plusieurs
étapes et techniques de transformations.
Le but du traitement ici est de créer des aliments et boissons à plus ou moins longue
durée de vie, pas chers, faciles à utiliser, attractifs et agréables au goût et qui sont prêts à
être consommés ou chauffés.
Confiserie, biscuits, gâteaux, crèmes glacées, boissons gazeuses, jus sucrés et produits
laitiers sucrés, saucisses, nuggets de poulet, poisson pané et autres plats congelés prêts à
consommer, chips, produits secs comme les préparations pour gâteaux vinaigrettes les
céréales du petit déjeuner, les barres de céréales, les « energy drinks », pains et
produits de boulangerie
Aliment ultra-transformé « AUT »
Définition et classifications
Théoriquement, une alimentation constituée exclusivement de produits
transformés et ultras transformés contiendrait deux fois plus d’énergie, la
moitié moins de fibres, 6 fois plus de sucre et plus de gras et de sodium
Aliment ultra-transformé « AUT »
Définition et classifications
Facteurs de risque et aliments en cause
Au Royaume-Uni:
— 9,2% des cancers (au global avec les fruits et légumes, la
viande, les fibres et le sel) seraient attribuables à des facteurs
alimentaires
— 5,5% au surpoids/obésité
— 4% à l’alcool, considéré comme facteur non nutritif
— Par exemple, les fruits et légumes pourraient influer sur 45-55%
du risque de cancer de l’œsophage et du pharynx et 35% pour le
cancer de l’estomac. La part attribuable à la viande du cancer
colorectal est d’environ 21,1%.
— Le rapport du WCRF/AICR (World Cancer Research Fund
international) confirme que l’alimentation joue un rôle non
négligeable dans le risque de survenue du cancer.
Facteurs de risque et aliments en cause
— De nombreux facteurs alimentaires semblent être impliqués dans
le développement de cancers avec un niveau de preuve scientifique
convaincant :
— Les boissons alcoolisées et un risque accru des cancers œsophagebuccal, colorectal et du sein
— La surcharge pondérale (indirectement les aliments denses
énergétiquement) et le risque du cancer de l’œsophage,
— Les viandes transformées (charcuterie) et AUT è cancer
colorectal
— A l’inverse, les fibres pourrait protéger du cancer colorectal
Les mécanismes biologiques impliqués sont multiples avec des effets
antioxydants protecteurs et sur l’inflammation, sur l’intégrité de
l’ADN, sur les défenses immunitaires et la multiplication cellulaire
Facteurs de risque et aliments en
cause
— Aliments ultra-transformés
— Surpoids et obésité
— Alcool
Surpoids et obésité
— Surpoids IMC > 25 et obésité IMC > 30
— En augmentant l’indice de masse corporelle de 5kg/m2 ,
il a été estimé un pourcentage d’augmentation du
risque de 15% pour le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2007)
— Le risque de surpoids et d’obésité est diminué par la
pratique d’une activité physique régulière, et la
consommati on d’aliments à faibles densité
énergétique (WCRF/AICR, 2007)
Surpoids et obésité
Mécanismes d’action impliqués:
o Avec un IMC élevé, on observe une augmentation des taux endogènes de
plusieurs hormones, facteurs de croissance et cytokines: insuline, leptine,
hormones sexuelles…
Ces facteurs sont impliqués dans les fonctions biologiques jouant un rôle important
dans la cancérogénèse (prolifération, différenciation et métabolisme des cellules)
o L’excès de tissus adipeux favorise la prolifération des cellules par le biais:
- d’une augmentation de la résistance à l’insuline créant une hyper insulinémie
chronique
- d’un état inflammatoire chronique
L’alcool
— La consommation de boissons alcoolisées augmente le
risque de survenue de plusieurs cancers
— L’augmentation du risque de cancers par verre de boisson
alcoolisée et par jour est estimée à 9% pour le cancer
colorectal.
Il n’y a pas de dose sans effet, l’augmentation du risque existe dés
la consommation journalière d’un seul verre.
Toutes les boissons alcoolisées augmentent le risque de cancers.
— la part de cancers attribuables à cette consommation est
de 10,8% chez les hommes et 4,5% chez les femmes
L’alcool
Mécanismes d’action impliqués:
- Le rôle cancérogène de l’acétaldéhyde, dérivé de l’alcool
- La consommation d’alcool induit:
• des déficits nutritionnels, notamment en folates et autres
vitamines favorables à la cancérogénèse
• Une modification de la perméabilité de la muqueuse
intestinale favorisant l’absorption d’autres substances
cancérogènes tels que le tabac
Facteurs de risque et aliments en cause
Aliments ultra-transformés
épidémiologie
— De précédentes études ont constaté une association entre la
consommation de produits ultra-transformés et un risque
accru de surpoids (Mendonca et al. 2016), d’hypertension
(Mendonca et al. 2017), de syndrome métabolique (Tavares
2012), d’augmentation du LDL-cholestérol (Rauber et al.
2015) et d’augmentation de la prévalence d’obésité
(Monteiro 2017).
— Les produits ultra-transformés contribuent pour une grande
part de l’alimentation dans de nombreux pays en terme
d’apports énergétiques.
Facteurs de risque et aliments en cause
Aliments ultra-transformés
— Dans la liste d'ingrédients des aliments industriels :
— Additifs: substances ajoutées intentionnellement aux aliments dans
le but soit d'en améliorer la conservation, la couleur, l'aspect, soit
de faciliter leur fabrication.
— Ces produits sont parfois soupçonnés d'induire des réactions
allergiques mais aussi, de favoriser l'apparition, à terme, de
cancers
— Avant d'être utilisés dans l'industrie agroalimentaire:
Ø additifs font l'objets de tests toxicologiques qui permettent de dire
dans quels produits ils peuvent être incorporés et à quelle dose.
Ø Le problème c'est que certains d'entre eux sont présents dans de
nombreux produits, ce qui alourdit la dose journalière consommée.
Ø on ne connaît pas forcément les effets à long terme d'un mélange de
ces substances chez l'homme.
Les additifs cancérigènes
Colorants
— LE JAUNE DE QUINOLÉINE : E 104
Où le trouver : sodas, confiseries, confitures, boissons
alcoolisées
Ce colorant est interdit aux États-Unis et en Australie
— c’est un agent mutagène, ce qui signifie qu’il est
potentiellement cancérogène.
— En 2004, des chercheurs polonais ont montré que le jaune de
quinoléine peut être génotoxique.
— favoriseraient l'hyperactivité et le déficit d'attention chez les
enfant
Les additifs cancérigènes
Colorants
L’amarante : E 123
Où le trouver : vins apéritifs, spiritueux, œufs de poisson
— Interdit en TUNISIE aux États-Unis, en Norvège, en Russie et en Autriche, ce
colorant a été testé par plusieurs études scientifiques avec des résultats
contrastés.
— L’utilisation de l’amarante étant cependant très restreinte – caviar et autres
œufs de poissons, spiritueux – l’alimentation ne semble pas exposer à un
dépassement de la dose journalière admissible.
Le rouge « allura » : E 129
Où le trouver : sodas ; apéritifs, saucisses et viande pour hamburger
— Dès la dose de 10 mg/ kg, les scientifiques ont trouvé que cette substance
induisait des dommages sur l’ADN. Ils en concluent que la génotoxicité du
rouge allura èà faible dose .
Les additifs cancérigènes
Colorants
L’érythrosine : E 127
Où le trouver : cerises pour cocktail, confites ou bigarreaux au
sirop
— Le potentiel cancérogène de l’érythrosine est connu depuis de
nombreuses années. Les chercheurs soupçonnent notamment ce
colorant d’être à l’origine de cancer de la thyroïde chez l’animal.
Le noir brillant BN : E 151
Où le trouver : harengs fumés
— Interdit aux Canada, aux États-Unis, en Finlande, au Japon, en
Norvège, ce colorant est un agent dit mutagène, ce qui signifie
qu’il est potentiellement cancérigène.
Les additifs cancérigènes
Colorants
— L’azorubine/carmoisine E 122
—
—
—
—
Où le trouver : charcuteries
Interdit en Australie, en Norvège, en Suède et aux États-Unis, ce colorant s’est
montré plus ou moins toxique chez les rats selon les études. Par prudence,
mieux vaut l’éviter. Attention si vous êtes un gros consommateur de
charcuteries !
Le rouge ponceau 4R/rouge cochenille: E124
Où le trouver : pâtisseries fraîches ou sèches, entremets, fruits au sirop,
confiseries, chorizo
Provoque une allergie chez certaines personnes (par exemple chez les
personnes allergiques à l'aspirine) et il est donc interdit dans certains pays. Il est
aussi considéré comme génotoxique, pouvant altérer l'ADN, et peut-être
cancérigène.
Le colorant peut contenir de l'aluminium sans que ce soit indiqué sur
l'étiquette. On soupçonne ce métal d’aggraver la maladie d'Alzheimer et la
maladie de Parkinson.
Les additifs cancérigènes
Colorants
Le jaune orangé sunset: E 110
Où le trouver : confiseries, sirops, conserves, confitures,
pâtisseries
— À haute dose, ce colorant est suspecté de provoquer des
tumeurs des glandes surrénales et des reins chez l’animal.
— Ce colorant est donc probablement inoffensif à dose faible.
Les additifs cancérigènes
Colorants
Les colorants caramel E150c et E150d
— On les trouve dans les colas, Carambar,le vinaigre
balsamique,et de nombreuses confiseries.
— Chez la souris, l’un de leurs sous-produits (le 4méthylimidazole ou 4-MEI) induit des cancers du poumon ou
des leucémies lorsqu’il est consommé pendant deux ans.
— Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a
classé ces colorants “peut-être cancérogènes”..
Les additifs cancérigènes
Conservateurs
Nitrites E250-E251: conservateurs
— Indispensables en salaison: Bactériostatique. améliore couleur et
flaveur. Mais provoque méthémo-globinémie du
nourrissonNitrosation (inhibée par vit. C, additif systématique)
Synthèse endogène de nitrosamines cancérigènes (cancer
œsophage, estomac, colon
Les parabènes: E 214 à E 219 : conservateurs
Charcuteries industrielles, pâtes à tarte, biscuits apéritifs,
confiseries
— ont essentiellement été associés au cancer du sein mais les études
restent contrastées. Ils agiraient en se comportant comme des
hormones sexuelles féminines, les estrogènes. À surveiller,
d'autant qu'on en trouve aussi dans de nombreux produits
cosmétiques.
Les additifs cancérigènes
Conservateurs
Le benzoate de sodium E211: conservateurs
— fréquemment utilisé pour empêcher la formation de moisissure
dans les aliments.
— Mais quand il est utilisé avec de la vitamine C ou de la vitamine E,
le benzoate de sodium produit du benzène — un composé
organique cancérigène.
— De plus, le benzoate de sodium agit sur les mitochondries (les
génératrices d'énergie de nos cellules), les privant d'oxygène. Il est
aussi associé à un risque élevé du trouble du déficit de l'attention
chez les enfants.
Les additifs cancérigènes
Conservateurs
Le buthylhydroxyanisol BHA E 320 & BHT E320-1: : antioxydant
Où le trouver : plats cuisinés, chewing-gums es chips, les céréales transformées, les
conserves de viande, la bière, les biscuits les produits de boulangerie produits chocolatés
— On les utilise pour empêcher l'oxydation des huiles et des graisses. Les BHA / BHT sont
soupçonnés d'être allergènes et cancérigènes.
— Il est classé comme probablement cancérigène par le Centre international de recherche
contre le cancer (CIRC) au bout de plusieurs années d’ingestion quotidienne.
— Fortes doses promotrices tumeurs estomac antérieur rongeurs.
— De plus, des études l’identifient comme perturbateur endocrinien : même à faibles
doses, il pourrait altérer le métabolisme hormonal. « Chez les enfants, gros
consommateurs de purées instantanées et de chewing-gums, on ne peut pas exclure des
dépassements de la dose admissible, 0,5 mg/kg poids corporel/jour »,
— Pourtant, il existe une alternative naturelle au BHA / BTH : la vitamine E. D'ailleurs, la
plupart des produits des magasins bio ont recours à la vitamine E pour remplacer le
BHA / BHT.
Les additifs cancérigènes
Conservateurs
— Le GMS (glutamate monosodique) E621
— les soupes en conserve, la restauration rapide, les chips, la restauration chinoise,
—
—
—
—
—
les sauces en conserve et les vinaigrettes commerciales.
Exhausteur de goût
Il agit directement sur l'hypothalamus, la région du cerveau qui régule notre
appétit. Le GMS génère une résistance à la leptine, « l'hormone de la satiété ».
En d'autres mots, le GMS élimine la sensation que l'on ressent lorsque l'on n'a
plus faim.
Cela explique pourquoi tant de personnes sont accros aux chips ! Le GMS est
une excitotoxine.
Cela signifie qu'il provoque une surproduction d'hormones. Notamment, il
provoque une surproduction de dopamine. Par conséquent, cela crée une
euphorie comparable à celle d'une prise de la drogue ! Le GMS est aussi associé
à l'inflammation du foie et à la dysplasie.
Les additifs cancérigènes
Conservateurs
Le gallate de propyle : E 310 : antioxydant
Où le trouver : boissons pour sportifs, confiseries, céréales du
petit déjeuner, crèmes dessert, yaourt aux fruits
— Substance suspectée d'être cancérigène, notamment via le
métabolite auquel elle donne naissance dans l'organisme (l'acide
gallique). Les preuves manquent cependant pour confirmer ses
effets génotoxiques.
Sulfites E220-E228 bactéricides et antioxydants Chez personnes
sensibles => crises asthmatiformes, céphalées. 5-10% de la
population > DJA
Caraghénanes E407: gélifiant-épaississant extrait d’algues (Flamby &
glaces) Ulcères et cancer colon du cobaye, mais dans aucun autre
modèle animal.
Les additifs cancérigènes
Conservateurs
— Le bromate de potassium E924 pour blanchir la pâte à pain et la
—
—
—
—
—
rendre plus ferme.
Il est connu pour provoquer le cancer des reins et de la thyroïde.
En principe, il est complètement détruit lors de la cuisson.
Néanmoins, on peut encore trouver dans les produits de pâtisserie
industrielle.
Son utilisation comme additif alimentaire a été interdite en Union
européenne, au Canada, au Brésil et en Chine.
On en trouve dans les sandwichs de restauration rapide, les pizzas
surgelées et les produits de pâtisserie industrielle.
Les additifs cancérigènes
Edulcorants
L’acésulfame K: E 950
Où le trouver : produits allégés, confiseries
— Deux études menées sur des rats suggèrent que cet édulcorant pourrait
augmenter le risque de cancer.
— Selon Lorenzo Tomatis, ancien directeur de l’Agence internationale contre le
cancer, « il existe plusieurs sérieux défauts dans la conception et la conduite de
ces tests… La seule conclusion que l’on peut en tirer est que l'acésulfame
devrait être examiné d'une manière appropriée et fiable avant qu'une évaluation
de sa cancérogénicité puisse être faite ».
— Malgré cela, les scientifiques doutent toujours de l’innocuité de l’acésulfame K
et conseillent, dans le doute, de ne pas trop en consommer.
Les additifs cancérigènes
Edulcorants
L’aspartame : E 951
Où le trouver : produits allégés, confiseries
—
Par précaution, évitez-le, même si les preuves formelles de son implication dans les problèmes de
santé manquent.
—
Pour le Pr Jean-François Narbonne, toxicologue, expert auprès de l'ANSES, « il faut éviter
l'aspartame.C’est une invention de l’industrie agroalimentaire qui maintient les gens dans des comportements
aberrants. L’aspartame ne présente aucun intérêt nutritionnel. C'est un édulcorant suspect. »
—
Publication d'une méga-expérimentation animale (1800 rats) de la fondation Ramazzini (Soffritti
2005, 2006) montrant certaines tumeurs que l’EFSA juge sans signification toxicologiques (liées au
modèle animal) Exposition humaine très en dessous de la DJA, pas d’absorption d’aspartame même
quand on donne dose forte à des volontaires
Sirop de maïs
—
Il est aussi connu sous le nom générique de sirop de glucose-fructose. C'est un édulcorant
transformé à partir d'amidon de maïs. Il est essentiellement composé de glucose.
—
Le sirop de maïs est parfois indiqué comme isoglucose. On en trouve dans les sodas, les barres
chocolatées, les jus à base de concentré, les céréales transformées et certains condiments
Les additifs potentiellement
dangereux
— Tartrazine (E 102) et
Bleu patenté V
Ø Interdits en Tunisie: L’hyperactivité mise en cause dans les
troubles d’apprentissage chez des enfants
§ Certains colorants naturels: allergie aux carotènes, au rouge
bétanine et aux chlorophylles.
§ On peut évoquer également la possibilité d’une allergie aux
anthocyanes (E161)
— Sulfites E220-E228 bactéricides et antioxydants Chez
personnes sensibles => crises asthmatiformes, céphalées. 510% de la population > DJA
Les additifs potentiellement
dangereux
L'huile végétale bromée E443: émulsifiant
— L'huile végétale bromée est un additif alimentaire, utilisée principalement
comme émulsifiant et stabilisant dans les boissons gazeuses et les boissons
sportives .
— Comme son nom l'indique, l'huile végétale bromée contient du brome. C'est le
même composant que l'on trouve dans les extincteurs de feu.
— Le brome est lié à plusieurs problèmes de santé, dont les troubles du système
cardio-vasculaire et de la thyroïde.
— Elle est interdite en Union européenne, au Japon et en Australie.
Aliments congelés
- Congélation des artichauts et petits pois è cancérigène :
NON
- Éviter de congeler dans des bouteilles de plastiques à usage
unique
è Libération des composés chimiques cancérigènes
39
Aliments congelés
plastique de conservation des
aliments
— Devenu un élément incontournable
— le plastique est présent
— ce produit possède de nombreux avantages :
Ø pratique, léger, solide, il peut même parfois passer au four à
micro-ondes…
— Emballages plastique pose un réel problème
environnemental et sanitaire
Aliments congelés
— En effet, de nombreuses études montrent que des
éléments toxiques présents dans les plastiques peuvent
migrer dans les aliments.
— L’impact de ces substances sur la santé a suscité de
nombreuses polémiques, dont la plus populaire est celle
du bisphénol A
Ø Composé toxique interdit dans certains pays, mais autorisé
dans d’autres…
— Repérer et comprendre l es codes des plastiques
Aliments congelés
boites de conservation
Le PET, ou Polytéréphtalate
d'éthylène
On le retrouve principalement dans les
bouteilles d’eau, les barquettes et les sacs
plastiques de cuisson.
Les bouteilles en PET sont susceptibles
de faire migrer des traces de trioxyde
d’antimoine.
Ce composé est classé comme
probablement cancérigène.
è il ne faut pas consommer une eau en
bouteille qui a été exposée au soleil.
Le Polyéthylène à Haute
Densité
les bouteilles de lait, les
boites alimentaires rigides
Les études confirment que
ce plastique aurait une
bonne compatibilité
alimentaire.
Aliments congelés
boites de conservation
Le PVC, ou polychlorure de
vinyle
Rarement utilisé dans les
emballages alimentaires.
La fabrication de ce plastique
nécessite des phtalates, et parfois
du bisphénol A (BPA)
èhautement toxiques
èBoites de conservation de
la contrefaçon
polyéthylène basse densité
Emballages d’aliments congelés, de
pain, les sacs à congélation, et des
tasses et bols jetables destinés à
accueillir des boissons chaudes.
Selon le Réseau environnement
santé, ce plastique engendrant peu
de migrations, il peut convenir à un
usage alimentaire.
Aliments congelés
boites de conservation
Le polypropylène
Barquettes réutilisables à réchauffer au
micro-ondes, des gobelets en plastique,
les bouchons de bouteille en plastique,
certaines gourdes et tasses.
Ce plastique démontre une très faible
migration lorsqu’il est mis en contact
avec des aliments. Toutefois, le
polypropylène se dégrade, et peut au
fil des années, contaminer les aliments
avec des molécules de dégradation
Le polystyrène est souvent
employé pour fabriquer des
gobelets, des couverts jetables et
des emballages de produits
laitiers (yaourts, barquettes). Le
polystyrène contient du styrène,
un cancérogène propable pour
l’homme, qui, lorsqu’il est
chauffé, est susceptible de migrer
dans les aliments.
Aliments congelés
boites de conservation
Tous les plastiques qui n’appartiennent à aucune des catégories sus-citées.
Y figure notamment le polycarbonate , un plastique très controversé. Et
pour cause : il peut larguer des traces de bisphénol A dans les aliments.
Union Européenne l’usage de polycarbonate est désormais interdit dans la
fabrication des biberons, mais il reste autorisé pour les autres emballages
(boites de conserve, récipients alimentaires, vaisselle…). Cette catégorie
contient également d’autres plastiques comme le polysulfone et le
polyéthersulfone.
Risques liés aux plastiques
Dangerosité éventuelle d'un plastique
Migration spécifique
adjuvant donné: ne doit pas dépasser un seuil
journalier donné pour éviter l'ingestion
potentielle
Migration globale
Toutes les migrations spécifiques
Norme européenne de 60 mg d'adjuvants
/litre
Milliers d'adjuvants utilisés lors de la fabrication de ces plastiques
Modifier les propriétés finales (forme, souplesse, stabilisation)
Les tests effectués : nombreux conteneurs de denrées alimentaires en plastique relarguent des
micropolluants et additifs
Dérivés aliphatiques et phtaliques, des dérivés d'antioxydants phénoliques, des styrènes, et les
additifs utilisés dans la production des plastiques
Chaleur/humidité et durée prolongée de stockage
accélère la migration
Risques liés aux plastiques
} Problème de la contamination de l’eau des bouteilles en
PET
} Médiatisé : étude 2010 Francfort
oestrogènes (hormone sexuelle féminine)
◦ Bouteilles en PET contiennent beaucoup plus d’oestrogènes
que celles en verre
◦ Migration d’œstrogène dans l’eau depuis le PET n’est pas
avérée
} Afssa : contestée étude et la méthodologie
Risques liés aux plastiques
} Le bisphénol A (BPA) : œstrogène de synthèse utilisé dans la
fabrication de certains plastiques
◦ Perturbateur endocrinien même à faible dose
◦ Il est interdit pour les biberons
} Bouteilles en PET ne contiennent pas de BPA
} Or ces perturbateurs endocriniens pourraient jouer un rôle dans
le développement de maladies chroniques dont le cancer
(Muncke et al. 2011)
Risques liés aux plastiques
— 2006:article de chimistes allemands
présence en excès d’antimoine dans des eaux
minérales européennes embouteillées type PET et stockées
— Ces chercheurs : stockage dans des bouteilles en PET
— Antimoine (Sb2O3) utilisé dans la fabrication du PET
— migre dans l’eau et se concentre
— Multiplication par 190 de la teneur initiale en deux mois
— Réglementation européenne: valeur limite eaux destinées à la consommation
humaine : 6 – 5µg/l
Effets à long terme: troubles variés
Classé dans sa forme de trioxyde d’antimoine (Sb2O3) parmi les composés cancérigènes possibles
Risques liés aux plastiques
} Si les eaux minérales/ boissons embouteillés sont
}
}
}
}
originellement pures
Diverses études contamination certaine de ces produits
par le contenant PET : phtalates et antimoine
Suspicion de présence de différentes substances
indésirables (récipients PET)
Effets de ces contaminants ingérés à très faibles doses et
sur le long terme ne sont pas connus
Risques s’aggravent mauvaises conditions de stockage
Aliments congelés
boites de conservation
— Evitez les plastiques des catégories 1, 3, 6 et 7
— Pour conserver et réchauffer les aliments, privilégiez des matériaux
inertes comme le verre, l’inox et la porcelaine.
— Ne réchauffez aucun plastique au micro-onde , même si l’étiquette
indique le contraire.
Ø La combinaison du micro-onde et du plastique favorise la migration des
substances toxiques.
— Jetez vos emballages plastiques qui présentent des signes d’usure ou de
dégradation.
— Evitez le tout-jetable : couverts et gobelets en plastique, mais aussi les films
plastiques étirables.
— Optez au maximum pour des plastiques sans bisphénol A.
Les conserves
— Les légumes en conserve : perte des taux d’antioxydants
naturels:
— Les boîtes de conserves sont le pire moyen de conserver
les vertus antioxydantes des légumes
— Industriels ajoutent des antioxydants: vitamine C (acide
ascorbique) et l’acide citrique
— certains légumes comme le céleri perdent jusqu’à 100 % de
leurs capacités antioxydantes lorsqu’ils sont mis en conserve
— betteraves perdent 64 %, les petits pois 46 %, les épinards 32
%, les blettes et les fèves 29 %, les asperges 25 %, les
haricots verts 13 %,ail 60 %.
Les conserves
— Étude scientifique è certains légumes sont insensibles au
mode de conservation
— ils ont toujours le même pouvoir antioxydant
— artichauts, des concombres, des endives, des aubergines, des
oignons, des courgettes, des radis, du poivron
Les aliments salés
— On soumet une denrée alimentaire à l'action du sel
— soit en le répandant directement à la surface de l'aliment
(salage à sec)
— soit en immergeant le produit dans une solution d'eau
salée (saumurage)
— Cette technique est essentiellement utilisée en fromagerie,
en charcuterie et pour la conservation de certaines espèces
de poissons (harengs, saumon, etc.) ou denrées
alimentaires végétales (condiments)
Les aliments salés
— La relation entre consommation de sel, d’aliments salés et augmentation du
risque de cancer de l’estomac est jugée probable
— Les principaux mécanismes impliqués sont
— les altérations de la muqueuse gastrique (atrophie et métaplasie*
intestinale)
— synergie avec des cancérogènes (composés N-nitrosés) et d’autres
facteurs de risque de cancer de l’estomac (infection par Helicobacter
pylori).
è Limiter la consommation de sel en réduisant la consommation
d’aliments transformés salés (charcuteries, fromages…)
— Pour le facteur « sel et aliments salés », dont l’effet sur le risque de cancer
de l’estomac est jugé probable
Charcuterie
— Le traitement des aliments :
— Agents de conservation è évite la contamination
bactérienne
— couleur à la viande
— Transforment en sous-produits :composés N-nitrosés
(nitrosamines et les nitrosamides)
— Lien entre les composés N-nitrosés et la hausse du risque
de cancer
— La vitamine C empêche les nitrites de se changer en
nitrosamines
— ce qui aide à réduire le risque de cancer associé à ces
substances chimiques
La charcuterie
— La relation entre consommation de viandes rouges et de
viandes transformées (charcuteries) et augmentation de
risque de cancer est jugée convaincante pour les cancers
du côlon et du rectum
Les viandes rouges et les charcuteries
— Leur consommation excessive augmente le risque de cancer
du côlon et du rectum
— Estimation d’une augmentation de (WCRF/AICR, 2007):
- 29% du risque de ce cancer par portion de 100g de viandes
rouges consommée par jour
- 21% du risque par portion de 50g de charcuteries
consommée par jour
— Un quart de la population consomme au moins 500g de
viandes rouges cuites (bœuf, porc, agneau et chèvre) par
semaine et au moins 50g de charcuterie par jour. Ces chiffres
concernent 39% des hommes et 13% de femmes (Afssa, 2007)
Les viandes rouges et les charcuteries
Mécanismes d’action impliqués:
Les viandes rouges et la charcuterie sont riches en fer, nitrates
(composants naturels) et nitrites (conservateurs), ainsi qu’en graisses:
- Le fer participe à la cancérogénèse puisqu’il entre dans la
production de radicaux libres induisant des dommages
oxydatifs sur l’ADN ou sur les membranes cellulaires, et
stimulant la prolifération cellulaire
- Les nitrates sont transformés par les bactéries du tube digestif
en nitrites qui réagissent avec les amines (produits de transformation
des protéines) pour former des composés cancérigènes (Nnitrosamines)
Les viandes rouges et les charcuteries
Mécanismes d’action impliqués:
- Une partie des graisses animales est à l’origine de la synthèse
hépatique d’acides biliaires et de cholestérol. Les acides biliaires
secondaires, issus de la transformation des acides biliaires sécrétés
dans la bile par la flore intestinale sont considérés comme
cancérigènes
- La cuisson à haute température induit la formation en surface de
composés reconnus comme mutagènes et cancérigènes
- La fumaison de certaines charcuteries est à l’origine de la
formation d’autres composés nitrés
Les viandes rouges et les charcuteries
Les recommandati ons:
Le Plan National Nutrition Santé recommande aux grands
consommateurs de réduire leur apport, en alternant les
viandes blanches et les poissons, et en évitant la
consommation, seule ou associée, de charcuteries.
Concrètement, il est conseillé de manger moins de 500g
par semaine de viande rouge cuite (700g crue), et de limiter la
fréquence de consommation des charcuteries .
Il est aussi préconisé pour les cuissons de limiter le recours à
des températures trop élevées (barbecue, grillade et friture) et de ne
pas consommer les parties carbonisées des aliments grillés.
Les aliments fumés
— Cette méthode consiste à soumettre une denrée
alimentaire à l'action des composés gazeux qui se dégagent
lors de la combustion de végétaux
èjoue le rôle d'aromatisation et coloration
ès'applique principalement aux produits carnés pour
lesquels le séchage suivi du fumage
è permet de conserver les viandes et poissons grâce à
l'action combinée de la déshydratation et des antiseptiques
contenus dans la fumée
— Maintenir sous régime de réfrigération
Les risques liés au fumage
— La fumée provenant de la combustion lente et incomplète
du bois
— imprègne les aliments de composés volatils
— donnent la couleur et le goût aux aliments
— Certains composants de cette fumée sont cancérigènes
— Leur teneur dans la fumée croit avec la température de
combustion
— Une fumée dite de « qualité alimentaire » est obtenue à
une T° de combustion de l’ordre de 350° C – 400
Les risques liés au fumage
— Il est souvent difficile de déterminer le risque de cancer lié aux aliments
traités ou fumés puisqu’ils sont souvent salés
— Ce sont tous des facteurs susceptibles de faire augmenter le risque de
cancer.
— La preuve liant les viandes traitées ou fumées au cancer colorectal est
solide, mais elle est limitée pour certains types de cancer comme le cancer
de l’estomac.
— Des études ont démontré que les taux de cancer du nasopharynx sont élevés
dans les régions où la consommation de viandes ou de poissons salés est très
courante.
— Aucune preuve ne permet de croire que l'utilisation de petites quantités de
sel pour cuisiner ou pour ajouter de la saveur aux aliments affecte le risque
de cancer
Ionisation
— Stérilisation sans aucun chauffage.
— La conservation d’aliments très périssables
— autorisation n’a été octroyée pour l’irradiation d’une
denrée alimentaire.
— Exemples : graines de céréales, fruits, légumes, épices,
herbes aromatiques, pommes de terre
— Risque de cancer
Confisage
— Cuire lentement dans une graisse (oie, canard)
— Enrober de sucre ou en les plongeant dans du sirop de
sucre (confiserie, fruits confits)
èmettant en bocaux dans de l'alcool (fruits à l’eau-de-vie)
dans du vinaigre (câpres, pickles, cornichons, oignons)
Les risques de la confisage
— Il est préférable de limiter sa consommation d'aliments très gras ou très
sucrés
— une alimentation riche en aliments contenant du sucre ajouté fait
habituellement engraisser
— Recherche scientifique indique que l’embonpoint et l’obésité augmentent le
risque de cancer.
— L’obésité peut être associée à des fluctuations hormonales
— les modifications des niveaux d’hormones sexuelles ou d’insuline sont
susceptibles d’accroître le risque de développer un cancer du sein, du
côlon ou de l’utérus
— C’est le biologiste allemand Otto Heinrich Warburg qui a découvert que
le métabolisme des cellules cancéreuses était dépendant du sucre.
Les risques de la confisage
—
Non seulement le sucre nourrirait les cellules cancéreuses
Ø Il causerait aussi la croissance de cette maladie.
—
En effet, afin que le sucre soit absorbé par les cellules, le corps sécrète de l’insuline.
—
Sécrétion d’insuline s’accompagne de la libération d’une molécule appelée Insulin-like growth
factor-1 (IGF)
Ø A la croissance des cellules cancéreuses ainsi qu'à leur invasion sur les tissus voisins
—
IGF augmenterait l’inflammation, un autre facteur qui contribuerait à stimuler la croissance des
cellules cancéreuses
—
Tout aliment ou repas qui stimule beaucoup la production d’insuline aurait le
potentiel de créer un milieu idéal pour la croissance de cellules cancéreuses
— Farines blanches, le sirop de maïs élevé en fructose, le pain blanc, le riz instantané, les céréales sucrées,
les pâtes trop cuites, etc. ont un impact majeur sur la production d’insuline parce qu’ils ont un index
glycémique
Les facteurs de risque et AUT
— L’infiltration de ces entreprises ne se limite pas au marché de la distribution alimentaire.
—
—
—
—
—
Des tactiques telles que l’intégration de professionnels de la santé au sein de ces
entreprises pour offrir des « recommandations nutritionnelles » adaptées à leurs
produits et d’un fort marketing pour se donner une image d’entreprise « santé »
viennent brouiller les cartes.
On note même leur présence à des niveaux décisionnels, où ils émettent des
recommandations. Par exemple, lors du Sommet des Nations Unies sur les maladies non
transmissibles.
Des professionnels de la santé publique indépendants dénoncent d’ailleurs ces
manœuvres de l’industrie agroalimentaire.
Ce décalage de la responsabilité entre l’industrie et les individus rappelle la polémique
de la santé pulmonaire et l’industrie du tabac.
Cette transition de la culture alimentaire a alarmé la Direction-Générale de l’OMS, qui
en 2013, lors de la conférence sur la promotion de la santé à Helsinki a évoqué la place
inquiétante que prend l’industrie dans l’équation politique
Les facteurs nutritionnels diminuant le risque de
cancers
L’activité physique:
Le pourcentage de diminution du risque de cancer colorectal pour les
individus les plus actifs par rapport aux moins actifs se situe entre 18 et
29% selon le type d’activité physique(WCRF/AICR,2007).
Les facteurs nutritionnels diminuant le risque de
cancers
La consommati on de fruits et légumes:
De teneurs faibles en calories, les fruits et légumes
participent au maintien d’un poids corporel normal et à la
prévention du surpoids et de l’obésité.
Une alimentation riches en fibres (céréales complètes, fruits, légumes,
légumineuses) est associée à un moindre risque de développer un
cancer colorectal.
Les facteurs nutritionnels diminuant le risque de
cancers
Les facteurs nutritionnels restant à clarifier…
o Le rôle protecteur des phyto-œstrogènes vis-à-vis de
divers cancers
o La consommation d’acides gras Trans et le risque de
cancers
o La consommation de lait ou de calcium protègerait des
cancers colorectaux
o La consommation de café et de thé pourrait protéger du
risque de cancers par leur potentiel antioxydant
RECOMMANDATIONS
— Des recommandations nutritionnelles ont suivi l’analyse de ces
—
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—
—
—
données. Un nouveau guide alimentaire qui se base davantage sur «
comment » manger plutôt que sur « quoi »
Préparer les repas à partir de produits frais et d’ingrédients de
base.
Utiliser les huiles, les gras, le sucre et le sel avec modération.
Limiter la consommation de mets prêt-à-manger et de boissons de
toutes sortes.
Manger à des heures régulières et ne pas faire autre chose (livre,
ordinateur...) en mangeant.
Éviter les endroits bruyants et stressants et les buffets à volonté.
Manger en bonne compagnie si possible.
RECOMMANDATIONS
— Baser son régime alimentaire sur des aliments du groupe 1
“unprocessed/raw”.
— Manger des aliments transformés en quantité modérée.
— Éviter les aliments ultra-transformés et les sodas.
— Se méfier de la publicité alimentaire qui porte principalement sur des
aliments transformés, en particulier pour les enfants.
— Faire les emplettes dans les établissements qui offrent une grande
variété de produits frais.
— Prendre plaisir à développer, exercer et partager vos habiletés à la
préparation des repas et à cuisiner. 8. Faire participer toute la
famille
— Choisir des restaurants qui offrent des plats cuisinés sur place.
— Éviter les chaînes de restauration rapide.
RECOMMANDATIONS
— Le meilleur moyen d'éviter ces ingrédients est de manger bio le
—
—
-
plus possible.
La préparation des produits biologiques suit des principes
rigoureux. Notamment, les restrictions quant à l'utilisation
d'additifs alimentaires sont strictes
En achetant des produits certifiés bio, vous achetez aussi une
meilleure qualité de vie
Prévenir le surpoids et l’obésité
Réduire sa consommation de boisson alcoolisées
Réduire sa consommation AUT et de charcuteries
Favoriser une alimentation équilibrée et diversifiée
Pratiquer une activité physique régulière
Merci pour votre attention
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