République Tunisienne Ministère de la Santé Publique Ministère de l’Enseignement Supérieur Université Tunis-El Manar École Supérieure des Sciences et Techniques de la Santé de Tunis Département d’anesthésie et réanimation PROJET DE FIN D’ETUDES Pour l’obtention du diplôme de la Licence Appliquée en Anesthésie et Réanimation Présenté et Soutenu : le 02 / 06 /2018 Par : Aoueileyine ABOUBACRINE SEDIGH TITRE Mots Clés La pratique de l’anesthésie locorégional par les licenciées et ou les Techniciens Supérieurs en Anesthésie et Réanimation : Étude comparative entre la Tunisie et la Mauritanie. La formation théorique et pratique, les Compétences, le cadre légale et la Responsabilité. Président et les membres du Jury : Pr Ag. Khadija MZOUGHI Dr. Imen NAASS Mme. Karima AYADI Encadreur : Dr. Tahar MESTIR Co- Encadreur : Mme. Soussi SONIA ANNÉE UNIVERSITAIRE 2017-2018 Dédicace : Je dédie ce travail à … À ma chère mère BINTA CISSE ″ paix à son âme ″ Ton départ aux pays des anges généreux n’effacera jamais le souvenir des jours heureux, Maman tu as été pour moi la meilleure des mères, une mère en or dont le cœur est fait de lumière. Maman je t’aime, en ma vie tu restes toujours le plus beau thème. Ton amour pour moi aujourd’hui encore, la joie sème, je ne t’oublierai jamais car tu es toujours présente à mes côtés je te voie dans tout ce que je fais tu es la raison de mon succès, tu m’as donnée la vie, la tendresse et le courage pour réussir. Maman tout ce que je peux t’offrir ne pourra exprimer l’amour et la reconnaissance que je te porte, je t’offre ce modeste travail pour te remercier pour tes sacrifices et pour l’affection dont tu m’as toujours entourée, merci Maman - repose en paix À mon père Elhassen Ould Elmokhtar Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai toujours eu pour vous. Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien-être. Ce travail est le fruit de tes sacrifices que tu as consentis pour mon éducation et ma formation. À mes frères Abdellah, Mohamed, Mokhtar et Yahya En témoignage de l’attachement, de l’amour et de l’affection que je porte pour vous. Malgré la distance, vous êtes toujours dans mon cœur. Je vous remercie pour votre hospitalité sans égal et votre affection si sincère. Je vous dédie ce travail avec tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite. À mes sœurs Fatimetou et Oumama Les mots ne suffisent guère pour exprimer l’attachement, l’amour et l’affection que je porte pour vous, ce travail est une expression de mon respect et mes affections pour les sacrifices que vous avez consentis pour mon avenir et pour mon soutien moral que vous n’avez cessé d’offrir À mes chers ami(e) s Je ne peux trouver les mots justes et sincères pour vous exprimer mon affection et mes pensées, vous êtes pour moi des frères, sœurs et des ami(e) sur qui je peux compter. En témoignage de l’amitié qui nous uni et des souvenirs de tous les moments que nous avons passé ensemble, je vous dédie ce travail et je vous souhaite une vie pleine de santé et de bonheur. i Remerciements : Je tiens tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant et miséricordieux, qui nous a donné la force et la patience d’accomplir ce Modeste travail. En seconde lieu, je tiens à remercier mon encadreur Dr. TAHAR MESTIRI chef de département d’Anesthésie et Réanimation à la Faculté de Médecine de Tunis, pour tout ce que vous avez fait pour moi. Votre rigueur, votre enthousiasme, je tiens à vous exprimer ma reconnaissance. Je vous remercie de m’avoir encadré, orienté, aidé et conseillé. Mme. SOUSSI SONIA professeur paramédicale à l’école supérieure des sciences et techniques de la santé de Tunis pour sa disponibilité et ses conseils avertis, qui m’a été d’un grand secours particulièrement dans la réalisation de ce travail. Veuillez accepter l’expression de ma sincère gratitude et de mon plus humble respect. Mes parents : Mr. ELHASSEN OULD ELMOKHTAR et Mme. BINTA CISSE (paix à son âme) ; qui m’ont toujours donné le maximum de ce qu’ils pouvaient. Vous m’avez épaulé dans les moments difficiles et toujours été un exemple dans le travail. Mes frères et sœurs adorées, vous m’avez remonté le moral lorsque ma détermination flanchait, j’espère que vous appréciez le fruit de tant d’effort. La famille Aoueileyine, vous m’avez soutenue et aidée dans les difficultés de la vie quotidienne. Merci à mes cousin(e)s, mes neveux mes nièces et amis(es). Mes amis(es) proches : Abderrahmane Diop (Pablo-Escobar) et Mahrez_Bro pour leur amitié et aide efficace en informatique. Moana, Samsouma, Dojj, Halelouya, Olaf et Dos pour leurs soutiens et aides importantes dans la saisie des données. J’adresse mes sincères remerciements à tous les professeurs, intervenants, et toutes les personnes qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques ont guidé mes réflexions et ont accepté à me rencontrer et répondre à mes questions durant mes recherches. Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l’élaboration de ce travail et dont les noms ne figurent malheureusement pas sur ces pages. Qu’ils trouvent ici le témoignage de mon estime et de ma gratitude. Aoueileyine ABOUBACRINE SEDIGH ii Dédicace : ......................................................................................................................... i Remerciements : .............................................................................................................. ii Liste des abréviations : .............................................................................................. vii Liste des figures : ...................................................................................................... viii Liste des tableaux : ..................................................................................................... ix INTRODUCTION .................................................................................................................... 1 SUJETS ET METHODES ....................................................................................................... 3 1. TYPE D’ETUDE .................................................................................................................. 4 2. POPULATION ET LIEU D’ETUDE ......................................................................................... 4 2.1. Critères d’inclusion .................................................................................................. 5 2.2. Critères d’exclusion ................................................................................................. 5 3. DUREE DE L’ETUDE .......................................................................................................... 5 4. OUTIL DE COLLECTE DES DONNEES................................................................................... 5 4.1. Élaboration du questionnaire ................................................................................... 5 4.2. Validation théorique et mise en forme définitive du questionnaire ......................... 6 5. METHODE D’ANALYSE DES DONNEES ............................................................................... 6 6. CONSIDERATIONS ETHIQUES ............................................................................................. 6 RESULTATS .......................................................................................................................... 16 INFORMATIONS GENERALES RELATIVES A LA POPULATION D’ETUDE ET SA FORMATION DE I. BASE ...................................................................................................................................... 17 I.1. Réparation selon le genre............................................................................................ 17 I.2. Réparation selon l’âge ................................................................................................ 17 I.3. Répartition selon la nature du diplôme (TS ou LAR) ................................................ 18 II.2. Lieu de formation de base ......................................................................................... 19 II.2. Statut de l’enseignant de la formation théorique de base .......................................... 19 II.3. Statut de l’enseignant de la formation pratique de base ............................................ 20 II. EXPERIENCES DE LA PRATIQUE DE L’ALR ...................................................................... 20 1. Ancienneté dans les pratiques.................................................................................... 20 2. Types d’anesthésie locorégionale pratiqué ................................................................ 21 3. Raisons d’abstractions de la pratique d’ALR ............................................................ 22 4. La fréquence des pratiques ........................................................................................ 22 5. La présence du médecin anesthésiste lors de la réalisation de l’ALR par les LAR .. 23 iii 6. Complications peropératoire de l’ALR ..................................................................... 24 7. Complications postopératoire de l’ALR .................................................................... 25 III. LA PRATIQUE DE L’ALR PAR LES ENQUETES .................................................................. 26 1. La réalisation de la technique d’ALR par les enquêtés ............................................. 26 2. Les situations et conditions de la réalisation de l’ALR par les enquêtés ................ 26 3. Opinions des enquêtés sur la nécessité d’une formation pratique continue .............. 27 4. Le Besoin d’un CEC équivalent à un mastère ........................................................... 28 IV. CADRE LEGALE............................................................................................................... 28 1. Connaissance de la loi ............................................................................................... 28 2. La responsabilité l’or de la survenue des complications ........................................... 29 3. La couverture légale du LAR et/ou TS l’or de la survenue des complications ......... 30 DISCUSSION ......................................................................................................................... 32 1. NATURE DU DIPLOME DES ENQUETES ............................................................................. 33 2. L’ORGANISATION DE LA FORMATION DE BASE ................................................................ 33 3. 2.1. Lieu de formation ................................................................................................... 33 2.2. Formation théorique ............................................................................................... 33 2.3. Formation pratique ................................................................................................. 34 2.4. Suggestions d’amélioration de la formation .......................................................... 35 L’EXPERIENCE ET LE VECU DE LA PRATIQUE DE L’ALR PAR LES LAR ET TS ................. 35 3.1. Ancienneté dans les pratiques ................................................................................ 35 3.2. Types d’ALR pratiqués .......................................................................................... 35 3.3. Raisons d’abstractions de la pratique d’ALR ........................................................ 35 3.4. Complications de l’ALR ........................................................................................ 36 3.5. La pratique de l’ALR ............................................................................................. 36 3.5.1. La réalisation de la technique d’ALR ................................................................ 36 3.5.2. La fréquence des pratiques ................................................................................. 37 3.5.3. conditions de la réalisation de la technique d’ALR ........................................... 37 3.5.4. L’encadrement des LAR et TS lors de la réalisation de la technique ................ 37 4. 5. LE CADRE LEGAL ............................................................................................................ 38 4.1. Connaissance de la réglementation de la pratique de l’ALR par les LAR ............ 38 4.2. Qui assume la responsabilité lors de la survenue des complications ..................... 38 4.3. La couverture du LAR et TS lors de la survenue des complications ..................... 39 RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS .......................................................................... 39 iv 5.1. Description de l’état des formations en Mauritanie et en Tunisie ......................... 39 5.2. Suggestions et Propositions ....................................................................................... 39 5.3. LES LIMITES DE NOTRE TRAVAIL ................................................................................. 40 CONCLUSION ....................................................................................................................... 41 REFERENCES ....................................................................................................................... 44 ANNEXES ............................................................................................................................... 46 v Liste des abréviations : ALR : Anesthésie locorégionale RA : Rachianesthésie MAR : Médecin Anesthésiste Réanimateur LAR : Licencié en Anesthésie et Réanimation TS : Technicien Supérieur TSAR : Technicien Supérieur en Anesthésie et Réanimation CHU : Centre Hospitalo-Universitaire MU : Médecin Universitaire PPM : Professeur Paramédical MR : Mauritanie TN : Tunisie MA : Médecin Anesthésiste CEC : Certificat d’études Complémentaires IADE : Infirmier(ère) Anesthésiste Diplômé(e) d’état SPSS : Package for Social Sciences vii Liste des figures : Figure 1: Répartition de la population d'étude selon le sexe ........................................................... 17 Figure 2: Répartition selon la tranche d'âge ..................................................................................... 17 Figure 3: Répartition de la population d'étude selon le diplôme .................................................... 18 Figure 4: Ancienneté dans les pratiques ............................................................................................ 20 Figure 5: Types d'anesthésie locorégionale pratiquée par les LAR et/ou TS ................................ 21 Figure 6: Les raisons majeurs d’abstraction de la pratique de l’ALR ........................................... 22 Figure 7: Encadrement par un medecin anesthésiste....................................................................... 23 Figure 8: Complications survenues en peropératoire suite à une ALR .......................................... 24 Figure 9: Complications survenues en Post-Op suite à une ALR ................................................... 25 Figure 10: La Réalisation de la technique d’ALR ............................................................................ 26 Figure 11 : Situations et conditions de la réalisation de l'ALR ....................................................... 26 Figure 12: Nécessité d’une formation pratique continue ................................................................. 27 Figure 13: CEC équivalent à un Mastère .......................................................................................... 28 Figure 14: Connaissance de la réglementation de la pratique de l’ALR par les LAR .................. 28 Figure 15: Qui assume la responsabilité en cas de complications ................................................... 29 Figure 16: La couverture légale du LAR et TS lors de survenus des complications ..................... 30 viii Liste des tableaux : Tableau I: Répartition de la population (N= 320) selon l’âge ......................................................... 18 Tableau II: Lieu de formation des LAR et/ou les TS ....................................................................... 19 Tableau III: Le statut de l'enseignant de la formation théorique ................................................... 19 Tableau IV: Le statut de l'enseignant de la formation pratique ..................................................... 20 Tableau V: La fréquence des pratiques de l'ALR ............................................................................ 22 ix Introduction INTRODUCTION L'anesthésie locorégionale (ALR) est une technique consistant à bloquer la sensibilité par injection d'un anesthésiant au niveau de la convergence de gros troncs nerveux. Cette anesthésie provoque l'insensibilisation de toute la région correspondante [1]. Ces dernières années, l’anesthésie locorégionale a vu ses champs d’application s’étendre avec de nouvelles molécules plus efficaces et plus sûres mais aussi une sécurité renforcée par l’avènement du repérage échographique. Cette efficacité et sécurité ont été mises à profit pour s’affranchir des complications de l’anesthésie générale et du contrôle des voies aériennes surtout en pratique obstétricale et d’urgence avec situation d’estomac plein. Elle a permis de réduire significativement le taux de mortalité maternelle liée à l’anesthésie. Elle est également un des piliers de la démarche de réhabilitation postopératoire rapide et contribue à réduire la consommation des morphiniques avec un impact favorable sur la morbidité postopératoire. Ces techniques sont actuellement largement pratiquées en chirurgie sous-mésocolique digestive, urologique ou gynéco-obstétricale et surtout en chirurgie orthopédique et vasculaire périphérique. Leur association à l’anesthésie générale dans certaines chirurgies permet de pratiquer l’anesthésie sans morphiniques (opioïd free anesthesia) avantageuse sur les suites opératoires. L’ALR, bien qu’enseignée d’un point de vue théorique au sein des instituts de formation des licenciés en anesthésie et réanimation aussi bien en Tunisie qu’en Mauritanie , reste un acte médical qui fait partie du champ des compétences des médecins anesthésistes. Cependant dans la « vrai vie » au sein de nombreuses équipes d’Anesthésie Réanimation malgré l’absence de cadre réglementaire clair et compte tenu de la faible démographie en médecins anesthésistes réanimateurs ; cette technique est aussi largement pratiquée dans les deux pays par les licenciés et techniciens supérieurs en anesthésie réanimation sous l’encadrement et la responsabilité du médecin anesthésiste réanimateur (MAR). Cette ambiguïté nous a poussés à faire un état des lieux concernant le cadre réglementaire, les pratiques et la formation. On s’était fixé comme objectifs de : Comparer l’organisation de la formation de base Comparer l’expérience et le vécu de la pratique de l’ALR par les LAR et des TS en Tunisie et en Mauritanie Comparer les situations et conditions de la réalisation de l'ALR par les LAR et des TS en Tunisie et en Mauritanie 2 INTRODUCTION Proposer des suggestions d’amélioration de la formation de base et de la pratique de l’ALR des deux pays en se basant sur les points forts de chaque programme d’enseignement. 3 Sujets et méthodes SUJETS ET METHODES 1. Type d’étude Il s’agit d’une étude descriptive comparative entre deux pays la Mauritanie et la Tunisie qui a concerné les licenciés en anesthésie et réanimation (LAR) et /ou les techniciens supérieures en Anesthésie et réanimation (TSAR). 2. Population et lieu d’étude Cette présente étude a concerné une population qui est répartie entre deux pays du Maghreb Arabe qui sont la Mauritanie et la Tunisie dont elle est répartie comme suit : La Mauritanie : 160 Techniciens supérieurs (TS) et licenciés en anesthésie et réanimation (LAR) repartis sur les hôpitaux suivants : - Centre Hospitalier Nationale (Services : Urologie, Maternité, Viscérale, Urgence, Orthopédie et Réanimation) - Centre Hospitalier Cheikh Zeyed - Centre Hospitalier de L’amitié (Services : Urologie, Viscérale et Gynécologie) - Centre Hospitalier Mère et enfant - Hôpital Hamed Ben Khalifa (Viscérale, Maternité et Orthopédie) - Hôpital Militaire de Nouakchott (Viscérale, ORL et Orthopédie) La Tunisie : 161 Techniciens supérieures (TS) et licenciés en Anesthésie et Réanimation (LAR) qu’on les a réduit à 160 LAR et/ou TS suite à un tirage au sort pour avoir un échantillon homogène à celui de la Mauritanie et qui sont repartis sur les hôpitaux suivants : - Hôpital Habib Thameur - Hôpital Mahmoud El Matri - Centre de Maternité et Néonatologie de Tunis - Hôpital La Rabta (Services : Urologie, Viscérale, ORL et Orthopédie) - Hôpital Charles Nicole (Services : Viscérale, Urologie et Gynécologie) - Hôpital d’enfants Bab Saadoun - Institut Mohamed Kassab d’Orthopédie - Hôpital Aziza Othmana - Clinique de l’espoir - Hôpital Militaire de Tunis 4 SUJETS ET METHODES 2.1.Critères d’inclusion On a inclus dans notre étude tous les anesthésistes qui travaillent dans les blocs opératoires et où l’anesthésie locorégionale est pratiquée. 2.2.Critères d’exclusion On a exclu tous les anesthésistes qui travaillent dans les services de réanimation et en dehors du bloc opératoire et d’autres pays. 3. Durée de l’étude Cette enquête a duré dix mois, elle a débuté du mois Juillet 2017 jusqu’au le mois d’Avril 2018. 4. Outil de collecte des données Un auto-questionnaire anonyme adressé aux anesthésistes qui a été présenté sous deux formes pour faciliter la collecte des données : Catégorie 1 : Un questionnaire sur papier (Annexe 1) Catégorie 2 : Un questionnaire en ligne (Annexe 2) 4.1.Élaboration du questionnaire Afin de répondre à nos objectifs, et rédiger notre questionnaire, nous avons réalisé une recension exhaustive de la littérature sur les recommandations et le règlement de la pratique d’ALR en Tunisie et en Mauritanie. Pour parvenir à l’élaboration de la version préliminaire de notre questionnaire et afin de nous assurer que les répondants se réfèrent bien à leurs pratiques quotidiennes et à leurs connaissances sur notre sujet, nous avons décidé de structurer le questionnaire en cinq parties. 1. Section pour le profil de l’opérateur 2. Section pour les formations théoriques et pratiques 3. Section pour les expériences 4. Section pour la pratique de l’anesthésie locorégionale 5. Section pour le Cadre légal 5 SUJETS ET METHODES 4.2.Validation théorique et mise en forme définitive du questionnaire Pour s’assurer de la bonne compréhension, la clarté de nos questions et évaluer le temps à consacrer aux réponses, le questionnaire a été soumis à un nombre réduit et représentatif à notre population cible. Le groupe est constitué de six LAR (3Tunisiens et 3 Mauritaniens). Deux questions ont été modifiées et une estimation de 15 min a été jugée comme suffisante pour répondre à notre questionnaire. 5. Méthode d’analyse des données Les analyses statistiques ont été réalisées par le logiciel statistiques « Statistique Package for Social Sciences » SPSS version 23 et par l’Office Excel 2007. La comparaison des variables entres les deux pays a été effectué à l'aide du test khi deux (χ2). Une différence est considérée significative, quand la valeur de « p » est inférieure à 5%. 6. Considérations éthiques La participation à cette étude a été libre et volontaire et les questionnaires ont été anonymes et confidentiels. L’accord du chef de service et l’autorisation des surveillants ont été obtenus avant de distribuer nos questionnaires après une demande signée par le directeur du projet (Annexe 3). 6 Résultats RESULTATS I. Informations générales relatives à la population d’étude et sa formation de base I.1. Réparation selon le genre 110% 98,75% 100% 90,63% 90% 80% Tunisie 70% Mauritanie 60% 50% 40% 30% 20% 9,38% 10% 1,25% 0% Homme Femme Figure 1: Répartition de la population d'étude selon le sexe Le sexe masculin des participants mauritaniens a été de l’ordre de 98,75% tandis que celui des Tunisiens est de l’ordre de 9,38% par conséquent le sexe féminin représente la majorité des personnes enquêtées en Tunisie qui a été de l’ordre de 90,63% par contre le sexe féminin en Mauritanie représente un pourcentage très faible qui est égale à 1,25%. I.2. Réparation selon l’âge 50% 47% 45% 39% 40% 35% 31,30% 30% 25% 26,30% 28,10% Tunisie 20,63% 20% Mauritanie 15% 10% 5% 4,40% 3,60% 0% [20-29] [30-39] [40-49] [50 -60] Figure 2: Répartition selon la tranche d'âge 17 RESULTATS La majorité de la population Tunisienne enquêtée soit 47% avait une tranche d’âge entre 30 et 39 ans, par contre la population Mauritanienne la majorité avait une tranche d’âge entre 40 et 49 ans. Tableau I: Répartition de la population (N= 320) selon l’âge Minimum Maximum Moyenne Ecart type Âge 22 60 39,90 9,610 Tunisie 22 53 35,31 8,428 Mauritanie 29 60 44,49 8,472 L’ensemble de la population d’étude (320 anesthésistes) a une moyenne d’âge de 39,9 ± 9,6. La moyenne d’âge de la population Mauritanienne est de 44,5 ± 8,5 tandis que celle de la population Tunisienne est de 35,3 ± 8,4. I.3. Répartition selon la nature du diplôme (TS ou LAR) 110% 98,8% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 52,5% Tunisie 47,5% Mauritanie 40% 30% 20% 10% 1,3% 0% TS LAR Figure 3: Répartition de la population d'étude selon le diplôme Parmi les personnes enquêtées de l’échantillon mauritanien on a 98,75% qui sont des TS et 1,25% des LAR. L’échantillon Tunisien est composé de de 47,5 % des TS et 98,8% des LAR. 18 RESULTATS II.2. Lieu de formation de base Tableau II: Lieu de formation des LAR et/ou les TS Pays Tunisie Mauritanie Centre Hospitalo-universitaire 56,3% 18,1% École Supérieure des Sciences et Technique de la Santé 85,6% 93,1% Le lieu de la formation de base des LAR et des TS Tunisiens et Mauritaniens est l’école de santé et les CHU. La formation dans les CHU en Tunisie est plus importante que celle dans les CHU en Mauritanie avec un taux de 56% pour les LAR tunisiens Versus un taux de 18,1% pour les LAR Mauritaniens. Dans les 2 pays la formation pratique n’est dispensée que dans les CHU. II.2. Statut de l’enseignant de la formation théorique de base Tableau III: Le statut de l'enseignant de la formation théorique Pays Tunisie Mauritanie Médecin Universitaire (MU) 100% 85% Professeur Paramédicale (PPM) 66,9% 53,8% La population Tunisienne enquêtée soit la totalité (100%) a affirmée avoir été enseignée la formation théorique par un MU et 66,9% par un PPM par contre seulement 85% et 53,8% de la population Mauritanienne ont reçu cette formation dispensée respectivement par un MU et un PPM. 19 RESULTATS II.3. Statut de l’enseignant de la formation pratique de base Tableau IV: Le statut de l'enseignant de la formation pratique Pays Tunisie Mauritanie Médecin Universitaire (MU) 53,8% 59,4% Professeur Paramédicale (PPM) 83,8% 65% La population Tunisienne enquêtée soit 53,8 % a affirmée avoir été enseignée la formation pratique par un MU et 83,8 % par un PPM par contre seulement 59,4% et 65% de la population Mauritanienne ont reçu cette formation dispensée respectivement par un MU et un PPM. II. Expériences de la pratique de l’ALR 1. Ancienneté dans les pratiques 60% 53,8% 50% 46,3% 48,1% 40% 29,4% 30% Tunisie Mauritanie 22,5% 20% 10% 0% Inférieur à 5 Ans Entre 5 et 10 Ans Supérieur à 10 Ans Figure 4: Ancienneté dans les pratiques 86 des LAR et TS Mauritaniens soit 26,9 % et 77 des LAR et TS Tunisiens soit 24,1 % ont révélé avoir une ancienneté dans la pratique de l’ALR supérieur à 10 ans. Les LAR et les TS mauritaniens ayant une ancienneté dans la pratique de la l’ALR entre 5 et 10 sont de l’ordre de 20 RESULTATS 23,1% contre 14,7% des LAR et TS Tunisiens. Pour une ancienneté inférieure à 5 ans ce critère se trouve dans l’échantillon tunisien seulement avec un pourcentage de 11,3%. 2. Types d’anesthésie locorégionale pratiqué 120% 100% 100% 85% 86,30% Tunisie 80% Mauritanie 60% 40% 30% 20% 2,50% 4,40% 11,30% 0% 11,30% 11,30% 3,80% 0,60% Types Figure 5: Types d'anesthésie locorégionale pratiquée par les LAR et/ou TS La rachianesthésie (RA) est pratiquée par la totalité de la population mauritanienne interrogée tandis que cette technique n’est pratiquée que par 85% des TS et/ou LAR Tunisiens. La péridurale est également pratiquée plus chez les TS et/ou LAR Mauritaniens (soit 86,3%) que les TS et/ou LAR Tunisiens (30%). Les restes des techniques restent faibles et comparables entre les deux échantillons issus de deux pays. 21 RESULTATS 3. Raisons d’abstractions de la pratique d’ALR Tunisie 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 88,10% Mauritanie 80,60% 60% 38,80% 27,50% 22,50% 6,30% 5,60% La formation est insuffisance Le MAR refuse 15,60% 14,40% 10% 1,90% Ne révèle pas C'est le travil Absence du J'ai peur de la du LAR du médecin cadre légale résponsabilité de l'acte Figure 6: Les raisons majeurs d’abstraction de la pratique de l’ALR Deux raisons majeurs d’abstraction de la pratique de l’ALR ont été signalées par la population étudiée, la première raison dans la majorité des cas soit 88% et 60% des LAR et/ou TS respectivement Mauritaniens et Tunisiens refusent de pratiquer l’ALR en raison d’absence du cadre légale et la deuxième raison dont un pourcentage important soit 80,6% et 38,8% des LAR et/ TS respectivement Mauritaniens et Tunisiens considèrent que l’ALR est une tâche qui fait partie du travail des MAR . 4. La fréquence des pratiques Tableau V: La fréquence des pratiques de l'ALR Pays Tunisie 16% 35% 49% Une (1) fois par semaine Deux (2) fois par semaine Plus que Trois (3) fois par semaine Mauritanie 18% 0,9% 81% La majorité des LAR et/ou TS Mauritaniens soit 129 (81%) rapportent qu’ils pratiquent l’ALR plus que trois fois par semaine, 28 (18%) une seule fois par semaine et seulement 3 (0,9%) LAR et/ou TS déclarent qu’ils la pratiquent deux fois par semaine aussi bien presque la majorité des LAR et/ou TS Tunisiens soit 78 (49%) répondent qu’ils pratiquent l’ALR plus que trois 22 RESULTATS fois par semaine, 56 (35%) deux fois par semaine et 26 (16%) signalent qu’ils la pratiquent une seule fois par semaine. 5. La présence du médecin anesthésiste lors de la réalisation de l’ALR par les LAR 90% 83,1% 83,1% 80% 70% 60% 50% Tunisie 40% Mauritanie 30% 16,9% 20% 16,9% 10% 0% Oui Non Figure 7: Encadrement par un medecin anesthésiste. L’ensemble de la population étudiée dont 133 LAR et TS soit 83% de chaque échantillon Mauritanien et Tunisien ont signalé qu’ils pratiquent cette technique sous l’assistance d’un MAR, par contre 33 LAR et TS soit 17% de chaque population interrogée ont rapporté qu’ils la pratiquent sans assistance médicale. 23 RESULTATS 6. Complications peropératoire de l’ALR Tunisie 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 85% 81,90% Mauritanie 88,80% 85% 70,60% 63,08% 29,40% 15,60% 8,80% 17,50% Echec - CAT - Echec - CAT - Intoxication à Bradycardie Complément Conversion l'AL Sédation AG 10,00% Hypotention Artérielle Rachi Totale Figure 8: Complications survenues en peropératoire suite à une ALR Les LAR et/ou TS Mauritaniens et Tunisiens avaient déclaré comme complications survenues en Peropératoire : l’hypertension artérielle soit 88,8% des Tunisiens et Mauritaniens. La bradycardie soit 71% des TN et 18% des MR ; L’échec du bloc soit 85% pour les MR qui avaient choisi de faire un complément de sédation, 85% d’autres MR avaient choisi la conversion à une AG ainsi que seulement 82% TN avaient choisi la conversion à une AG et 63,1% d’autres TN avaient choisi de faire un complément de sédation. 24 RESULTATS 7. Complications postopératoire de l’ALR 80,0% Tunisie 72,5% 70,0% Mauritanie 60,0% 50,0% 40,0% 37,5% 40,0% 23,8% 30,0% 20,0% 10,0% 12,5% 10,6% 8,1% 6,3% 2,5% 0,6% 0,0% Rétention Détresse Lésion d'urine Respiratoire nerveuse Hématome Infection 1,9% Brèche Durale Figure 9: Complications survenues en Post-Op suite à une ALR La rétention d’urine, 40% la détresse respiratoire, 38% l’infection et 24% l’hématome. Les LAR et TS Mauritaniens avaient déclaré des complications survenues en postopératoire comme suit Les LAR et TS Tunisiens avaient signalé des complications survenues en postopératoire comme suit : 73% avaient déclaré : 13% avaient exprimé la rétention d’urine, 11% la détresse respiratoire et 8,1% l’hématome. 25 RESULTATS La pratique de l’ALR par les enquêtés III. 1. La réalisation de la technique d’ALR par les enquêtés 120,0% 100,0% 100,0% 80,0% 75,0% Tunisie 60,0% Mauritanie 40,0% 25,0% 20,0% 0,0% Oui Non Figure 10: La Réalisation de la technique d’ALR 100% des anesthésistes Mauritaniens pratiques la technique de l’ALR dans leurs services par contre seulement 120 anesthésistes soit 75% des Tunisiens réalisent cette technique. 2. Les situations et conditions de la réalisation de l’ALR par les enquêtés 100% 90% 91,90% 95,00% 81,90% 80% Tunisie Mauritanie 70% 60% 53,80% 50% 40% 36,30% 33,10% 30% 20% 20,00% 20,00% 15,00% 10% 2,50% 16,90% 0,60% 0% Volontairement Proposée par un Programmée MA Assistée par un Sans assistance MA Médicale En cas d'urgence Figure 11 : Situations et conditions de la réalisation de l'ALR 26 RESULTATS 95% des LAR et/ou TS Mauritaniens réalisent la technique de l’ALR sur la proposition d’un MA, 92% volontairement et 82% programmée ainsi que 54% des LAR et/ou TS Tunisiens réalisent cette technique sur la proposition d’un MA, 36,3% volontairement et 33,1% avec l’assistance d’un MA. 3. Opinions des enquêtés sur la nécessité d’une formation pratique continue 100% 93,8% 90% 80% 73,8% 70% 60% 50% Tunisie 40% Mauritanie 26,3% 30% 20% 6,3% 10% 0% Oui Non Figure 12: Nécessité d’une formation pratique continue 320 des enquêtés Tunisiens et Mauritaniens soit 100% de la population d’étude avaient réclamé le besoin et la nécessité d’une formation pratique continue. 27 RESULTATS 4. Le Besoin d’un CEC équivalent à un mastère 120,0% 100,0% 100,0% 87,5% 80,0% Tunisie Mauritanie 60,0% 40,0% 20,0% 12,5% 0,0% Oui Non Figure 13: CEC équivalent à un Mastère 100% de la population d’étude Mauritanienne avaient voulu avoir un CEC équivalent à un mastère ainsi que seulement 88% de la population d’étude Tunisienne avaient voulu avoir un CEC équivalent à un mastère. IV. Cadre légale 1. Connaissance de la loi 110% 100% 98,1% 90,6% 90% 80% 70% Tunisie 60% Mauritanie 50% 40% 30% 20% 9,4% 10% 1,9% 0% Oui Non Figure 14: Connaissance de la réglementation de la pratique de l’ALR par les LAR 28 RESULTATS Presque la totalité, 157 anesthésistes soit 98,1% de l’échantillon Mauritanien avaient déclaré qu’ils connaissaient la loi qui réglemente la pratique de l’anesthésie locorégionale et la majorité 145 anesthésistes Tunisiens soit 91% avaient énoncé qu’ils connaissaient la loi qui réglemente cette pratique. 2. La responsabilité l’or de la survenue des complications 120,0% 94,4% 100,0% 98,1% 80,0% 60,0% Tunisie 40,0% Mauritanie 20,0% 5,6% 1,9% 0,0% Le licenciée en Anesthésie et Réanimation (LAR) Le Médecin Anesthésiste Réanimateur (MAR) Le LAR et le MAR Figure 15: Qui assume la responsabilité en cas de complications 157 des anesthésistes Mauritaniens soit 98,1% aussi bien 151 anesthésistes Tunisiens soit 94,4% disaient que c’est le MAR qui assume la responsabilité en cas de complications. Un pourcentage très faible soit 9 anesthésistes Tunisiens disaient que la responsabilité est assumée par le LAR et le MAR et 3 anesthésistes Mauritaniens disaient que c’est le LAR qui l’assume. 29 RESULTATS 3. La couverture légale du LAR et/ou TS l’or de la survenue des complications 110,0% 100,0% 96,9% 96,3% 90,0% Tunisie 80,0% Mauritanie 70,0% 60,0% 50,0% 40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 3,8% 3,1% 0,0% Oui Non Figure 16: La couverture légale du LAR et TS lors de survenus des complications La majorité des anesthésistes Mauritaniens et tunisiens proclamaient qu’ils sont couverts lors de survenues des complications. 30 Discussion DISCUSSION Notre étude descriptive comparative sur la pratique de l’ALR par les TS et ou LAR entre la Tunisie et la Mauritanie dont le but est de comparer la formation de base aussi bien théorique que pratique et de dresser un état de lieu auprès de 360 anesthésistes concernant la réglementions de cette pratique, nous a permis de relever des résultats similaires et d’autres qui divergent. L’anesthésie locorégionale est un pilier fondamental de l’exercice de l’anesthésie surtout dans les situations d’urgence, les terrains débilités, le sujet âgé, l’enfant et la pratique ambulatoire. Elle a permis de réduire la mortalité liée à l’anesthésie. Etant considéré comme un acte exclusivement médical, sa pratique par les licenciés et techniciens supérieurs en anesthésie s’est imposée sur le terrain à la faveur d’une démographie médicale très en deçà des besoins. Cette réalité du terrain demeure un sujet de discussions. Elle impose un état des lieux de la situation, une réflexion sur le cadre réglementaire, la formation et les pratiques dans les pays maghrébins à l’instar de la Mauritanie et de la Tunisie qui ont des systèmes de santé et des cycles de formation différents mais partagent un déficit flagrant en médecins anesthésistesréanimateurs. 1. Nature du Diplôme des enquêtés On observe une nette prédominance des licenciés en anesthésie réanimation en TUNISIE. Le système LMD (License, Mastère, Doctorat) a été instauré en 2008-2009 pour la discipline anesthésie réanimation en TUNISE ; 2. L’organisation de la formation de base 2.1.Lieu de formation Les résultats ont permis de constater une implication plus importante des CHU en Tunisie dans la formation de base avec une différence importante entre les deux pays (p<0,001) ; aussi bien les résultats concernant le lieu de formation dans une École de Santé, la différence était légèrement significatif (p= 0, 045). Cette différence est probablement due au statut de la population étudiée dont on a constaté une dominance dans cette enquête des LAR et TS d’un nombre qui a dépassé la moitié de l’échantillon totale soit 14% de la population. 2.2. Formation théorique La totalité de la population tunisienne a affirmé avoir été encadrée par un médecin universitaire MU versus 85% en Mauritanie Cette différence est significative entre les deux 33 DISCUSSION pays avec p<0,001.Elle s’explique par le manque d’encadreurs médecins en Mauritanie. Concernant la formation dispensée par le corps paramédicale une différence a été observée (66,9% en TN contre 53,8% en MR, p=0,22). Concernant les cours dispensés à l’ESSTS dédiés à l’ALR ils sont enseignés en S4 (4e semestre) « bases fondamentales de l’anesthésie » volume horaire 8H pour les cours suivants : Rachianesthésie- anesthésie péridurale - Anesthésie locorégionale tronculaire des membres - ALR du tronc TAP bloc et bloc paravertébral - Complications de l’ALR (Annexe 3) 2H de cours sur les anesthésiques locaux sont enseignés dans le cadre du module « pharmacologie spéciale » en S4. (Annexe 4) 2.3.Formation pratique Les résultats qui se rapportent à la section des formations pratiques de notre enquête ont montré que la moitié des sujets enquêtés dans les deux pays n’ont pas été encadrés par un MU. Cela est dû au fait que cette formation pratique n’est pas prévue dans l’organigramme d’enseignement de l’ESSTS. Cette lacune devrait être comblée par une révision des programmes d’enseignement avec un accès facilité à l’enseignement par simulation. Concernant la formation pratique dispensée par les PPM une différence considérable a été observée entre les deux pays (p<0,001). L’enseignement clinique des infirmiers anesthésistes s’effectue au cours de périodes de stages dans des secteurs d’anesthésie, réanimation, urgences. Ces périodes alternent avec les périodes d’enseignement théoriques et cliniques en école. Les stages sont à la fois des lieux d’intégration de connaissances construites par l’étudiant et des lieux d’acquisition de nouvelles connaissances par la voie de l’observation, de la contribution aux techniques d’anesthésie, réanimation, urgences, de la prise en charge des patients, de la participation aux réflexions menées en équipe et par la mobilisation de savoirs dans la résolution des situations [2]. Concernant l’absence des stages pratiques et en se référant au contenu et aux objectifs du carnet de stage da la troisième année d’étude, cet argument semble justifié. On a noté l’absence de toute planification d’apprentissage pratique réservée à cette compétence [3]. 34 DISCUSSION 2.4.Suggestions d’amélioration de la formation En ce qui concerne l’amélioration de la formation des LAR et TS, 320 des enquêtés Tunisiens et Mauritaniens soit 100% de la population d’étude avaient réclamé le besoin et la nécessité d’une formation pratique continue, la totalité de la population mauritanienne étudiée et 87,5% de celle de la Tunisie souhaite avoir un certificat d’étude complémentaire équivalent à un mastère sur la pratique de l’anesthésie locorégionale 3. L’expérience et le vécu de la pratique de l’ALR par les LAR et TS 3.1.Ancienneté dans les pratiques L’ancienneté dans la pratique de l’ALR supérieur à 10 ans et entre 5 à 1à ans entre les deux pays était comparable, alors que la celle moins de 5 ans a été observée que chez les tunisiens. D’une manière général les résultats ont permis de déceler une différence significative (p<0,001) dans la pratique de l’ALR entre les deux pays. En Mauritanie, le recrutement des techniciens supérieurs se fait sous le besoin des hôpitaux et par un recrutement interne des infirmiers pour accéder à la formation, ceux-ci peut prouver l’absence des praticiens de l’ALR ayant une ancienneté de moins de 5ans (Annexe 5). 3.2.Types d’ALR pratiqués La pratique de la rachianesthésie et de la péridurale était différente et plus élevée chez les TS et les LAR mauritaniens comparés à celle des TS et LAR tunisiens et cette différence était significative aussi bien pour la pratique de la rachianesthésie que pour la péridurale. Les autres techniques de l’ALR notamment les blocs des membres supérieurs (MS) et membres inférieurs (MI) sont faiblement pratiquées dans les deux pays, mais le pourcentage le plus élevé dans la pratique de ces techniques reste dominé par les Mauritaniens. 3.3.Raisons d’abstractions de la pratique d’ALR Les résultats de cette présente étude ont permis d’observer que les raisons d’abstraction de la pratique d’ALR déclarée par l’ensemble des LAR et/ou les TS sont d’ordre juridique notamment l’absence du cadre légale. Cette déclaration est légèrement plus élevé chez les 35 DISCUSSION mauritaniens que chez les tunisiens. D’autres LAR et TS ont déclaré que l’ALR est une tâche qui fait partie du travail des MAR, concernant la différence existante sur cette raison entre les deux pays, la déclaration des LAR et TS mauritaniens semblent largement déclaré cette raison que celle de la population tunisienne. 3.4.Complications de l’ALR Les LAR et/ou TS Mauritaniens et Tunisiens avaient déclaré comme complications survenues en Per-Op : l’hyper TA soit 88,8% des TN et MR ;La bradycardie soit 71% des TN et 18% des MR ; L’échec du bloc soit 85% pour les MR qui avait choisi de faire un complément de sédation, 85% d’autres MR avaient choisi la conversion à une AG ainsi que seulement 82% TN avaient choisi la conversion à une AG et 63,1% d’autres TN avaient choisi de faire un complément de sédation . La rétention d’urine, 40% la détresse respiratoire, 38% l’infection et 24% l’hématome. Les LAR et/TS Mauritaniens avaient déclaré des complications survenues en Post-Op comme suit Les LAR et/ou TS Tunisiens avaient signalé des complications survenues en Post-Op comme suit : 73% avaient déclaré : 13% avaient exprimé la rétention d’urine, 11% la détresse respiratoire et 8,1% l’hématome. Concernant la gestion des complications liées à la pratique de la RA et en se référant aux intitulés de cours de la troisième année anesthésie et réanimation, le programme de la réanimation semble assez riche de connaissances nécessaires pour préparer le LAR à la gestion des complications [3]. 3.5. La pratique de l’ALR 3.5.1. La réalisation de la technique d’ALR 100% des anesthésistes Mauritaniens pratiquent la technique de l’ALR dans leurs services par contre seulement 120 anesthésistes soit 75% des Tunisiens réalisent cette technique. L'infirmier ou l'infirmière, anesthésiste diplômé d'État est dans ces conditions seul habilité à : 1- Pratiquer les techniques suivantes : a) Anesthésie générale ; b) Anesthésie locorégionale et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par 36 DISCUSSION un médecin anesthésiste-réanimateur ; c) Réanimation peropératoire ; où un dispositif a été mis en place par un médecin 2- Accomplir les soins et réaliser les gestes nécessaires à la mise en œuvre des techniques mentionnées aux a, b et c du 1. 3- Assurer, en salle de surveillance post-interventionnelle, les actes relevant des techniques mentionnées aux a et b du 1° et la poursuite de la réanimation peropératoire [4]. 3.5.2. La fréquence des pratiques Les résultats évoquées par notre population montrent que l’ALR est une technique quotidienne et cela peut être expliqué par les actes interventionnels et aussi bien par la bonne maitrise de cette technique par les LAR et TS mauritaniens vu qu’ils ont fait une formation théorique et pratique sur les techniques d’ALR. Au contraire puisque il n’ya pas de formation pratique ou stages en ALR seules les LAR et TS Tunisiens formés dans leurs lieu de travail suite aux besoins du service (IMK, CMNT, Mahmoud El Matri) qui pratiquent cette technique et surtout dans les blocs là où on pratique beaucoup d’ALR. 3.5.3. conditions de la réalisation de la technique d’ALR 95% des LAR et/ou TS Mauritaniens réalisent la technique de l’ALR sur la proposition d’un MA, 92% volontairement et 82% programmée ainsi que 54% des LAR et/ou TS Tunisiens réalisent cette technique sur la proposition d’un MA, 36,3% volontairement et 33,1% avec l’assistance d’un MA. 3.5.4. L’encadrement des LAR et TS lors de la réalisation de la technique L’anesthésie locorégionale est pratiquée par les LAR et TS dans les deux pays comparés avec l’assistance du MAR, ce qui rend cette technique plus sécurisé tandis que 17% de notre population étudiée la pratique sans assistance du MAR. 37 DISCUSSION 4. Le cadre légal 4.1.Connaissance de la réglementation de la pratique de l’ALR par les LAR L’anesthésie constitue une spécialité à haut risque médico – légale qui pose les praticiens face à énorme problèmes liées à la réalisation de leurs pratiques, liées aussi aux personnes soignées ce qui ne les empêches pas à continuer ; la totalité des LAR et TS de notre enquête ont évoqué qu’ils connaissaient la loi qui réglemente cette pratique. La réglementation relative au rôle de l’IADE dans la pratique de l’anesthésie (art. R.4311-12 du CSP) n’établit pas de distingué entre l’anesthésie générale et l’ALR : L’infirmier anesthésiste DE est seul habilité à appliquer les techniques suivantes : 1- Anesthésie générale 2- Anesthésie locorégionale… » Powered by Exploreads Cependant, ce deuxième alinéa est complété par « et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par un médecin anesthésiste réanimateur », ce qui interdit à l’IADE d’appliquer une technique d’ALR avec mise en place d’un cathéter. Seules seraient donc réalisables les ALR « single shoot », telle la rachianesthésie. De manière générale, l’IADE ne peut et ne doit appliquer une technique quelle qu’elle soit sans en avoir une pratique régulière, maîtrisée et validée par un médecin anesthésiste réanimateur [5]. 4.2.Qui assume la responsabilité lors de la survenue des complications 157 des anesthésistes Mauritaniens soit 98,1% aussi bien 151 anesthésistes Tunisiens soit 94,4% disaient que c’est le MAR qui assume la responsabilité en cas de complications. Un pourcentage très faible soit 9 anesthésistes Tunisiens disaient que la responsabilité est assumée par le LAR et le MAR et 3 anesthésistes Mauritaniens disaient que c’est le LAR qui l’assume. Au décours de chaque anesthésie à laquelle il prend part le Licencié en AR, sa responsabilité est engagé et il doit répondre de ses actes (administrativement, civilement, pénalement, disciplinairement) lorsqu’un accident/incident survient au patient lors de la prise en charge qu’il assure en collaboration avec le médecin anesthésiste [3]. 38 DISCUSSION 4.3.La couverture du LAR et TS lors de la survenue des complications La majorité des anesthésistes Mauritaniens et tunisiens proclamaient qu’ils sont couverts lors de survenues des complications. Bien que 44% des MAR sont convaincu que les LAR disposent des compétences nécessaires pour gérer les complications liées à la pratique de RA en absence de MAR. En cas de complications et concernant la couverture légale, il semble que les MAR et LAR sont bien conscients que les licenciés n’ont aucune couverture légale [3]. 5. Recommandations et Suggestions 5.1.Description de l’état des formations en Mauritanie et en Tunisie Ce travail nous a permis de se positionner en tant que futur professionnel responsable, conscient des limites imposées par la législation ainsi que nos compétences qui sont en lieu avec nos connaissances théoriques et pratiques. L’anesthésie locorégionale est un acte exclusivement médical et cependant nombreux les LAR et TS des deux pays la pratique quotidiennement. La formation théorique des LAR et TS en Tunisie est riche et formelle semble préparer les futurs jeunes anesthésistes à la réalisation à la réalisation de ce type de technique (Annexe 7). Celle des LAR et TS en Mauritanie reste à enrichir par des connaissances théoriques en améliorant le programme d’enseignement (Annexe 5). La formation pratique en Tunisie sur l’ALR est inexistante, un programme de formation qui est valide durant les trois années du cursus universitaire bien préciser qui contient les objectifs des stages dont il n’y a aucun objectif qui parle de l’ALR (Annexe6). Au contraire de la Mauritanie ils sont pauvres théoriquement mais ils sont riches en matière de pratique. 5.2.Suggestions et Propositions - Faire l’objet d’une formation complémentaire à la formation de base sous forme d’un CEC ou d’un mastère en créant un cadre légal et juridique qui protège les praticiens. - Se profiter de coopération internationale pour améliorer la qualité de formation. 39 DISCUSSION - Créer et renforcer la coopération avec les écoles de santé de formation entre la Mauritanie et la Tunisie : -Ouvrir les portes pour les anesthésistes Mauritaniens et Tunisiens pour un éventuel échange entre les programmes de formation et les stages pratiques - Enrichir le programme d’enseignements par des travaux pratiques spécifiques surtout pour la population tunisienne enquêtée en collaboration avec la Mauritanie ou cette pratique est fréquemment réalisée. - Offrir des moniteurs Médecins ou Techniciens praticiens de cette technique au sein de terrain des stages pour faciliter l’apprentissage. - Penser à créer un lien entre la Mauritanie et la Tunisie offrir des bourses d’études complémentaires spécifiques aux personnes sortants des écoles de santé et pour les nouvelles promotions. 5.3. Les limites de notre travail La population Mauritanienne est hétérogène qui contienne 2 LAR et 158 TS ; 2 Femmes et 158 Hommes. La population Tunisienne est hétérogène qui contienne 15 Hommes et 145 Femmes ; 84 LAR et 76 TS. Étude limité aux capitales des deux pays avec un seul exemple d’hôpital régional HAMED Ben Khalifa en Mauritanie. Période de temps est de 10 mois, l’étude à commencer dès l’été de l’année 2017. Accès limité à la Bibliographie. 40 Conclusion CONCLUSION L’anesthésie locorégionale est un pilier fondamental de l’exercice de l’anesthésie surtout dans les situations d’urgence, les terrains débilités, le sujet âgé, l’enfant et la pratique ambulatoire. Son champ d’application est large en chirurgie sous-mésocolique digestive, urologique ou gynéco-obstétricale mais aussi et surtout en chirurgie orthopédique et vasculaire périphérique. Son association à l’anesthésie générale dans certaines chirurgies permet de pratiquer l’anesthésie sans morphiniques (opioïd free anesthesia) avantageuse sur les suites opératoires. Elle a permis de réduire la mortalité liée à l’anesthésie. C’est une technique qui a connu des avancées ces dernières années en terme d’efficacité et de sécurité par l’avènement de nouveaux anesthésiques locaux (prilocaïne et 2-chloroprocaïne) et le repérage écho-guidé. Cette technique faisant partie du champ de compétence exclusif des médecins anesthésistes-réanimateurs est aussi largement pratiquée dans les pays du Maghreb à l’instar de la Mauritanie et de la Tunisie par les licenciés et techniciens supérieurs en anesthésie réanimation. Cette situation très controversée et discutée nous a conduits à mener une étude multicentrique entre la Mauritanie et la Tunisie ciblant les licenciés et techniciens supérieurs en anesthésie réanimation en s’intéressant à la formation, aux pratiques et au cadre légal de l’exercice de l’anesthésie locorégionale. 320 enquêtés (160 dans chaque pays) ont répondu à un questionnaire interrogeant sur la formation, les pratiques et le cadre légal. Il ressort de cette enquête une grande disparité et des caractéristiques partagées entre les deux pays en ce qui concerne la formation : Lieu de formation partagé entre École supérieure de santé et CHU avec une plus grande implication des CHU en Tunisie. En matière d’encadrement il est effectué dans les 2 pays par les professeurs paramédicaux et les médecins anesthésistes réanimateurs avec un déficit plus important de ces derniers en Mauritanie. Pour la formation pratique, elle n’est pas prévue dans le programme d’enseignement de l’anesthésie dans les Ecoles Supérieures de santé dans les 2 pays. Cette formation pratique se fait essentiellement dans les CHU en Tunisie. 42 CONCLUSION Concernant les pratiques de l’anesthésie locorégionale par les licenciés et techniciens supérieurs en anesthésie réanimation, elles sont largement exercées dans les 2 pays : 100% des enquêtés et 75% des enquêtés tunisiens déclarent pratiquer l’ALR ; 83% des enquêtés mauritaniens et 46 % tunisiens le font plus de trois fois par semaine. Les techniques les plus pratiquées dans les 2 pays sont la rachianesthésie (100% en Mauritanie vs 85% en Tunisie) et la péridurale (86% en Mauritanie vs 30% en Tunisie). Ces techniques ont majoritairement été exécutées (dans 83% des cas) en présence d’un médecin anesthésiste-réanimateur. Les raisons invoquées pour l’abstention de la pratique de l’ALR sont largement dominées par l’absence de cadre légal (88% en Mauritanie vs 60% en Tunisie) ; la prise en compte de l’exclusivité médicale de l’ALR (80% en Mauritanie vs 39% en Tunisie) ; le refus du médecin anesthésiste n’intervient que dans 6% en Mauritanie vs 22,5% en Tunisie. Il ressort de cette étude que l’anesthésie locorégionale par les licenciés et techniciens supérieurs est une pratique courante en Mauritanie et en Tunisie. Compte tenu des avantages manifestes de cette technique pour la gestion des situations délicates (urgences, estomac plein, complications respiratoires, analgésie postopératoire, anesthésie sans opioïdes) et de la pénurie des médecins anesthésistes ; cette tendance doit être renforcée d’autant que la technique est devenue plus efficace et plus sûre. Elle doit toutefois être obligatoirement encadrée par un cadre réglementaire et surtout une formation théorique et pratique solides reposant sur les techniques modernes d’enseignement telles la simulation. Pour la coopération entre la Mauritanie et la Tunisie en matière de santé spécialement dans le domaine de l’anesthésie ; elle ne peut être que bénéfique pour nos deux pays par une harmonisation des programmes de formation et les échanges d’étudiants et d’enseignants. 43 Références REFERENCES [1] ANESTHÉSIE, L’anesthésie locorégionale - Encyclopædia Universalis [Internet]. [cité 26 avr 2018]. Disponible sur: https://www.universalis.fr/encyclopedie/anesthesie/2-l-anesthesielocoregionale/ [2] MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ.LE RÉFÉRENTIEL DE FORMATION. BO Santé – Protection sociale,15 août 2012; 54-104. [3] Ben Ayed N.Dhifallah M.La pratique de la rachianesthésie par les licenciés en anesthésie et réanimation:Réalité et Sugesstion.Tunis,Tunisie:Université Tunis El Manar. Ecole supérieur des Sciences et Technique de la Santé de Tunis;2016. [4] La profession IADE [Internet]. Syndicat National des Infirmiers Anesthesistes (SNIA). [cité 27 mai 2018]. Disponible sur: http://www.snia.net/la-profession-diade.html [5] Professionnel ME. MACSF Exercice Professionnel [Internet]. macsfexerciceprofessionnel.fr. [cité 27 mai 2018]. Disponible sur: https://www.macsfexerciceprofessionnel.fr/Responsabilite/Actes-de-soins-technique-medicale/FAQInfirmier/Un-IADE-peut-il-realiser-une-anesthesie-locoregionale-ALR 45 Annexes ANNEXES Annexe 1 Dans le cadre de la réalisation d’un projet de fin d’études, je suis l’étudiant Aoueileyine Aboubacrine Sedigh de l’école supérieure des sciences et techniques de la santé de Tunis (ESSTST), section Anesthésie et Réanimation, je fais une enquête dont le but est de comparer la formation, les pratiques , domaines de l’anesthésie locorégionale et la réglementation en vigueur ; je sollicites un peu de votre temps pour répondre à ce questionnaire Anonyme et je vous remercies d’avance du temps que vous consacrerez à le remplir . 1. Profil de L’opérateur : Âge :…………… Ans Promotion :……….... /…….. Diplôme :… TS LAR Pays :…………………………………………………………………………………………… ……………….. Sexe :………….. M F Lieu d’exercice :… Hôpital Publique CHU Hôpital Privé 2. La Formation : Formation Théorique : Enseignant : Médecin Universitaire Professeur Paramédical Nombre d’heures de cours :……………..Heures, Lieu de Formation : CHU Support des cours : Polycopiés Ouvrages Vous faites des formations continue : Vidéos Oui Non Formation Pratique : Enseignant : Médecin Universitaire TP : Oui Non TD : Oui Non Support de formation : Polycopiés Professeur Paramédical Mannequin 47 Vidéos . Ecole de Santé ANNEXES 3. Expériences : Ancienneté dans les pratiques : < 5 ans Entre 5 et 10 ans > 10 ans Quel(s) est le ou les types d’anesthésie locorégionale que vous avez pratiquées : - Blocs centraux : Rachi Rachianesthésie Titrée Péridurale - Blocs du tronc : Paravertébral TAP block - Blocs du périnée : Pénien Pudendal - Blocs des membres supérieurs : Interscalénique Supra-claviculaire claviculaire Axillaire Nerf Radial Nerf Médian Nerf Cubital ALRIV - Blocs des membres inférieurs : Plexus Lombaire Nerf Sciatique Fascial Fémoral Infra- Ilio- Précisez les raisons majeurs d’abstraction de la pratique de l’ALR : - Formation insuffisante……………………... - Le MAR refuse............................................ - Ne révèle pas du LAR................................. - C’est le travail du Médecin………………... - Absence du Cadre légal…………………… - J’ai peur de la responsabilité de l’acte......... Résultats des ALR pratiquées : Précisez la fréquence des pratiques : - Une fois par semaine ……………………… - Deux fois par semaine……………………… - Plus que 3 fois par semaine………………… Encadrement MA : Oui Non Complications Per-Op ALR Echec Echec Intox. Brady Complément Conver sion AL cardie Post-Op ALR Hypo TA Rachi Total e Sédation AG Oui 48 Brè che Rétent° d’urine dura le Détress e resp Lésion nerveus e Hémat/ Infectio n ANNEXES Non 4. La pratique de l’ALR : 1- Réaliser-vous la technique de l’ALR dans votre service ? Oui Non 2- Si oui précisez dans quelle condition ? - Volontairement ………………………………………………………….. - Sur proposition de Médecin anesthésiste Réanimateur…………………… - Sur demande de l’anesthésiste …………………………………………… - Urgente …………………………………………………………………… - Programmée……………………………………………………………….. - Assisté par un Médecin Anesthésiste………………………………………… - Par un Médecin généraliste………………………………………………… - Sans assistance médicale …………………………………………………. 3-Sentez-vous le besoin d’une formation pratique continue ? Oui Non 4- Souhaitez-vous avoir un certificat d’étude complémentaire équivalent à un mastère concernant la pratique de l’ALR ? Oui Non 5. Le Cadre Légal : 1- Connaissez-vous la loi qui réglemente La pratique de L’ALR par les LAR ? Oui Non 2- En cas de complications liées à la réalisation de la technique, cochez la personne responsable ? - Le licencié en Anesthésie et Réanimation (LAR)…. - Le Médecin Anesthésiste Réanimateur (MAR)……... - Le LAR et le MAR…………………………………… 3- Sur le plan légal, est ce que le LAR est couvert lors de la survenue des complications ? Oui Non Merci pour votre Collaboration 49 ANNEXES Annexe 2 Disponible sur : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeaJz4dGUsdChNiQCzVFgAm4wtirXBdACYN 7E3k5ZP7HgMhMg/viewform?usp=sf_link Réalisation d'une enquête d'un Projet de Fin d'Etudes pour l'obtention d'un diplôme de Licence Appliquée en Anesthésie et Réanimation Dans le cadre de la réalisation d’un projet de fin d’études, je suis l’étudiant Aoueileyine Aboubacrine Sedigh de l’école supérieure des sciences et techniques de la santé de Tunis (ESSTST), section Anesthésie et Réanimation, je fais une enquête dont le but est de comparer la formation, les pratiques , domaines de l’anesthésie locorégionale et la réglementation en vigueur ; je sollicites un peu de votre temps pour répondre à ce questionnaire Anonyme et je vous remercies d’avance du temps que vous consacrerez à le remplir . *Obligatoire Sexe OH OF Age (Ans) Votre réponse Diplôme O TSAR (Technicien supérieur en Anesthésie et Réanimation O LAR ( Licencié en Anesthésie et Réanimation Promotion Votre réponse Pays * Votre réponse Lieu d'exercice 50 ANNEXES O Hôpital Publique O Hôpital Privé O Centre Hospitalo-universitaire L'Enseignant de la Formation Théorique O Médecin Universitaire O Professeur Paramédical Lieu de Formation □Ecole de Santé □ Centre Hospitalo-Universitaire Support des Cours □ Polycopiés □ Ouvrages □ Vidéos Sentez-vous le besoin d’une formation pratique continue ? O Oui O Non Enseignant de La Formation Pratique O Médecin Universitaire O Professeur Paramédical Vous avez fait des Travaux dirigés ? O Oui O Non Vous avez fait des Travaux Pratiques ? O Oui O Non Support de Formation □ Polycopiés □ Mannequin □ Vidéos Souhaitez-vous avoir un certificat d’étude complémentaire équivalent à un mastère concernant la pratique de l’ALR ? O Oui O Non Réalisez vous la Technique de l'anesthésie locorégionale (ALR) dans votre service ? 51 ANNEXES O Oui O Non Si vous avez répondu sur la question précédente par Oui, précisez dans quelle condition ? □ Volontairement □ Sur proposition de Médecin Anesthésiste Réanimateur □ Sur demande de l'Anesthésiste □ Urgente □ Programmée □ Assisté par un Médecin Anesthésiste □ Sans assistance Médicale Ancienneté dans les pratiques O Inférieur à 5 Ans O Entre 5 et 10 Ans O Supérieur à 10 Ans Quel(s) est le ou les types de Blocs que vous avez pratiqués □ Rachianesthésie □ Péridurale □ Paravertébral □ TAP Block □ Pénien □ Pudendal □ Interscalénique □ Supra-Claviculaire □ Infra-Claviculaire □ Axillaire □ Nerf Radial □ Nerf Médian □ Nerf Cubital □ Nerf Sciatique □ Ilio-Fascial □ Fémoral Précisez les raisons d'abstraction de la pratique de l'ALR 52 ANNEXES □ La formation est insuffisante □ Le Médecin Anesthésiste Réanimateur (MAR) refuse □ Ne révèle pas du Licencié en Anesthésie et Réanimation (LAR) □ C'est le travail du Médecin □ Absence du Cadre légale □ J'ai peur de la responsabilité de l'acte Précisez la fréquence des pratiques O Une (1) fois par semaine O Deux (2) fois par semaine O Plus que Trois (3) fois par semaine Encadrement par un Médecin Anesthésiste ? O Oui O Non Complications survenues en Per-Op ALR □ Échec - CAT - Complément Sédation □ Echec - CAT - Conversion Anesthésie générale □ Intoxication à l'AL □ Bradycardie □ Hypotension Artérielle □ Rachi Totale Complications survenues en Post- Op ALR □ Rétention d'urine □ Détresse Respiratoire □ Lésion nerveuse □ Hématome □ Infection □ Brèche Durale Sentez-vous le besoin d'une formation pratique continue ? O Oui O Non Connaissez-vous la loi qui réglemente la pratique de L'ALR par les LAR? O Oui O Non 53 ANNEXES En cas de complications liées à la réalisation de la technique, cochez la personne responsable ? O Le licencié en Anesthésie et Réanimation (LAR) O Le Médecin Anesthésiste Réanimateur (MAR) O Le LAR et le MAR Autre : Sur le plan légal, est ce que le LAR est couvert lors de la survenue des complications ? O Oui O Non ENVOYER N'envoyez jamais de mots de passe via Google Forms. 54 ANNEXES Annexe 3 PROGRAMME D’ANESTHESIE 2ème année anesthésie 1. 2. 3. 4. 5. 6. Introduction à l’anesthésie – le risque anesthésique La consultation pré anesthésique Le jeune préopératoire La prémédication La feuille d’anesthésie Les positions au bloc opératoire - complications nerveuses - complications respiratoires - complications hémodynamiques 7. Contrôle des voies aériennes) au bloc opératoire : intubation, dispositifs supra glottiques 8. Conduite à tenir devant une intubation difficile 9. Monitorage hémodynamique au bloc opératoire 10.Monitorage respiratoire au bloc opératoire 11.Monitorage de la curarisation et de la profondeur de l’anesthésie 12.Prévention de l’infection nosocomiale au bloc opératoire 13.Antibioprophylaxie en milieu chirurgical 14.Apports hydro électrolytiques per opératoires 15.Machine d’anesthésie, circuits, valves, débit des gaz frais 16.Ventilation artificielle per opératoire - Objectifs- indications - Moyens - Complications - Réalisation d’une anesthésie à circuit fermé 17.L’hypothermie au bloc opératoire 18.Le réveil anesthésique, passage et critères de sortie de la salle de réveil 19.Les complications du réveil 20.L’évaluation de la douleur post opératoire 21.Analgésie post opératoire 22.Rachianesthésie- anesthésie péridurale 23.Anesthésie locorégionale tronculaire des membres 24.ALR du tronc TAP bloc paravertébral 25.Complications ALR 55 ANNEXES Annexe 4 PHARMACOLOGIE SPECIALE 2ème année anesthésie Semestre1 : 30 heures Semestre 2 : 30 heures Titre du cours Notions de l’anesthésie pharmacocinétique Le protoxyde d’azote Le thiopental Les halogénés La kétamine Le propofol L’étomidate Les benzodiazépines & antagonistes Les morphiniques Les antagonistes de la morphine Les curares non dépolarisants Les curares dépolarisants Les antagonistes des curares Les anesthésiques locaux Les antibiotiques Les antalgiques 56 appliquée à ANNEXES Les sympathomimétiques Les bronchodilatateurs Les antihypertenseurs, arythmiques anti-angineux, Les corticoïdes Les parasympatholytiques Médicaments interférant avec l’hémostase 57 anti- Annexe 5 بسم هللا الرحمـــــن الرحيم المدرسة الوطنية للصحة العمومية بانواكشوط إدارة التكوين المستر وتحسين الخبرة سنة2 فترة التكوين برنامج الفني العالي في التخدير واإلنعاش Critères d’admissions aux écoles nationaux de la santé publique Le concours interne est ouvert aux fonctionnaires appartenant aux corps des infirmiers d’état ou sage-femme ayant une ancienneté de 3 ans au mois pour postuler au concours ouvert pour l’accès au corps des techniciens supérieurs de santé et aux fonctionnaires du corps des infirmiers médicaux ayant une ancienneté de 3 ans au moins pour se présenter au concours des infirmiers de santé et des infirmiers obstétricales. Le concours externe est ouvert aux personnes de nationalité mauritanienne âgées de 18 ans au moins et 36 ans pour les infirmiers de santé, infirmiers obstétricales et infirmiers médicaux. Et de 18 ans au moins et 40 ans au plus pour les médecins spécialistes et médecins généralistes. Diplômes demandés : Infirmiers de santé Infirmière Obstétricale Infirmier Médical Baccalauréat scientifique Baccalauréat scientifique Brevet de l’enseignement secondaire ANNEXES الوحدات /التعلم الساعات التوجيه 08 المقرر المشترك الصحة العامة 118 870ساعة التسيير 128 البحث 80 التشريح والفسيولوجيا 158 علم تأثير األدوية 08 التخدير 208 اإلنعاش 258 صيانة المعدات 88 المقرر التخصصي 028ساعة 1118 المجموع Durée de la Formation : 24 mois Programme de la formation : 60 30 cours Physiologie 10 cours Pharmacologie ANNEXES Anesthésie 28 cours Réanimation 28 cours 61 ANNEXES Annexe 6 ___****___ Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Technologie ___****___ DIRECTION GENERALE DE LA RENOVATION UNIVERSITAIRE REPUBLIQUE TUNISIENNE REFORME LMD DOMAINE DE FORMATION MEDECINE, PHARMACIE, SCIENCES DE LA SANTE ET MEDECINE VETERINAIRE 62 ANNEXES Licence appliquée en anesthésie réanimation - Semestre 1 Code Unité d'enseignement Natu re de l'UE LAAR / 11 ANATOMIE et PHYSIOLOGIE 1* F LAAR / 12 SCIENCES BIOLOGIQUES F LAAR / 13 IMMUNOLOGIE, HEMATOLOGIE et PHARMACOLOGIE 1 LAAR / 14 LAAR / 15 LAAR / 16 TECHNIQUES DE SOINS GENERAUX ADULTE 1 et DEONTOLOGIE ET RISQUE PROFESSIONNEL STAGES 1 * et PRATIQUE DE SOINS GENERAUX ADULTE 1* LANGUES, TECHNIQUE DE COMMUNICATION, PSYCHOLOGIE et C2I F F F T Elément constitutif d'UE (ECUE) Volume horaire semestriel (14 semaines) C ANATOMIE 1* 30 PHYSIOLOGIE 1* 30 BIOLOGIE CELLULAIRE BIOCHIMIE MICROBIOLOGIE IMMUNOLOGIE HEMATOLOGIE PHARMACOLOGIE GENERALE* TECHNIQUES DE SOINS GENERAUX ADULTE 1 * 12 15 21 12 9 DEONTOLOGIE ,ETHIQUE ET RISQUE PROFESSIONNEL STAGES 1* et PRATIQUE DES SOINS GENERAUX EN CHIRURGIE ADULTE 1 * ANGLAIS 1 PSYCHOLOGIE SOCIALE TD TP Total 72 12 54 6 3 1,5 46,5 21 99 9 42 ECUE 2 18 3 1 1 2 1 1 4 4 C2I 1 15 15 63 36 64,5 87 527,5 1,5 3 7 0,5 5 5 1 30 UE 2 Régime d'examen Contrôle continu X 2 X 2 X X 3,5 2 X 1 0,5 5 0,5 2,5 0,5 30 14.5 Régime mixte 2,5 0,5 0,5 1 0,5 0,5 6 1 100 1 1 2 1 6 ECUE 2 100 6 15 327 UE 1 100 15 15 Coefficient 5 168 TECHNIQUES DE COMMUNICATION 1 Total Autres crédit 14.5 X ANNEXES Licence appliquée en anesthésie réanimation - Semestre 2 Code LAAR / 21 LAAR / 22 Unité d'enseignement ANATOMIE PHYSIOLOGIE 2* SCIENCES BIOLOGIQUES et PHARMACOLOGIE 1 Nature de l'UE F F LAAR / 23 SEMIOLOGIE MEDICOCHIRURGICALE * LAAR / 24 TECHNIQUES DE SOINS GENERAUX ADULTE 2* et SECOURISME * F STAGES 2 *et PRATIQUE DE SOINS GENERAUX ADULTE 2* F LAAR / 25 LAAR / 26 LANGUES, TECHNIQUE DE COMMUNICATION PSYCHOLOGIE et C2I Total F T Elément constitutif d'UE (ECUE) Volume horaire semestriel (14 semaines) Autres C TD TP Total ANATOMIE 2* PHYSIOLOGIE 2* BIOLOGIE CLINIQUE HISTOLOGIE PHARMACOLOGIE SPECIALE 1 * 30 24 15 15 SEMIOLOGIE MEDICOCHIRURGICALE * 45 TECHNIQUES DE SOINS GENERAUX ADULTE 2 * 30 SECOURISME * 15 66 12 51 21 ECUE 2 2 1 1 Coefficient UE 4 4 2 6 15 45 4 51 4 ECU E 1 1 0,5 0,5 30 250 15 45 2 250 7 6 4 15 9 15 249 64 24 60 250 583 2 7 3 2 X 2 X 2 X 3 X 3 X 1 0,5 5 2,5 1 0,5 1 0,5 30 Régime mixte 1 1 75 Contrôle continu 2 2 15 UE Régime d'examen 1 6 STAGES 2 *et PRATIQUE DE SOINS GENERAUX EN CHIRURGIE ADULTE 2* ANGLAIS 2 TECHNIQUES DE COMMUNICATION PSYCHOLOGIE DU DEVELOPPEMENT C2I 2 crédit 30 14.5 14.5 X ANNEXES Licence appliquée en anesthésie réanimation - Semestre 3 Code Unité d'enseignement Nature de l'UE PATHOLOGIES 1* F Elément constitutif d'UE (ECUE) PATHOLOGIE MEDICALE 1* LAAR / 31 LAAR / 32 LAAR / 33 LAAR / 34 LAAR / 35 LAAR / 36 SCIENCES BIOMEDICALES 1* F ANESTHESIE REANIMATION 1* F TECHNIQUES DES SOINS EN ANESTHESIE REANIMATION 1* Et MEDECINE LEGALE STAGES 3* et PRATIQUES DES SOINS EN ANESTHESIE REANIMATION 1* HYGIENE HOSPITALIERE et ANGLAIS TOTAL Volume horaire semestriel (14 semaines) Autres C TD TP Total 30 ECUE 21 PHYSIOLOGIE APPLIQUEE 1 * 30 30 ANESTHESIE GENERALE 1 * 36 30 F MEDECINE LEGALE 25.5 3 1,5 4 2 ANGLAIS 3 270 15 6 2 STAGES 3 * et PRATIQUES DES SOINS EN REANIMATION 1 * 270 6 6 42 HYGIENE HOSPITALIERE 21 274.5 65 6 21 580.5 2 30 2 X 3 X 3 X 2 X 1 4 2 15 X 1 2 T 2 1,5 6 85,5 Régime mixte 1 3 21 Contrôle continu 1 4 2 9 UE 1 2 36 ECUE Régime d'examen 1 2 72 TECHNIQUES DES SOINS EN ANESTHESIE REANIMATION 1 * UE 4 60 PHARMACOLOGIE SPECIALE 2* Coefficient 2 51 PATHOLOGIE CHIRURGICALE 1* REANIMATION 1 * F crédit 2 1 30 14 14 X ANNEXES 270 Licence appliquée en anesthésie réanimation - Semestre 4 Code LAAR / 41 LAAR / 42 LAAR / 43 LAAR / 44 LAAR / 45 LAAR / 46 Unité d'enseignement PATHOLOGIES 2* Nature de l'UE F SCIENCES BIOMEDICALES 2* F ANESTHESIE REANIMATION 2 F TECHNIQUES DES SOINS EN ANESTHESIE REANIMATION 2* STAGES 4* et PRATIQUE DES SOINS EN ANESTHESIE REANIMATION 2* INITIATION A LA RECHERCHE 1 Elément constitutif d'UE (ECUE) Volume horaire semestriel (14 semaines) Autres C TD TP Total PATHOLOGIE MEDICALE 2 * 21 GERIATRIE* 9 PATHOLOGIE CHIRURGICALE 2* 21 PHYSIOLOGIE APPLIQUEE 2 * 30 ECUE 30 ANESTHESIE GENERALE 2* 30 REANIMATION 2 * 30 F TECHNIQUES DES SOINS EN ANESTHESIE REANIMATION 2 * 21 F STAGES 4* et PRATIQUE DES SOINS EN ANESTHESIE 1 * ANGLAIS 4 51 EPIDEMIOLOGIE et BIOSTATISTIQUES 1 1 66 5 15 9 4 1 2,5 X 2 X 2 X 1 4 4 2 320 9 9 3.5 2 2 X 3.5 X 1 4 1 Régi me mixte 1 51 6 Contrôle continu 1 2 15 0,5 4 2 UE 2 2 60 ECUE Régime d'examen 1 2 60 12 UE 2 320 15 Coefficient 2 60 PHARMACOLOGIE SPECIALE 3 * T crédit 2 0,5 X ANNEXES METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 1 18 TOTAL 237 1 30 15 602 320 0,5 30 30 14 14 Licence appliquée en anesthésie réanimation - Semestre 5 Code LAAR / 51 LAAR / 52 LAAR / 53 LAAR / 54 LAAR / 55 LAAR / 56 Unité d'enseignement ANESTHESIE SELON LE TERRAIN * ANESTHESIE SELON LA SPECIALITE 1 * REANIMATIO N 3* TECHNIQUES DES SOINS EN ANESTHESIE REANIMATIO N 3* STAGES 5* et PRATIQUE DES SOINS EN ANESTHESIE REANIMATIO N 3* INITIATION A LA RECHERCHE 2 Nature de l'UE Elément constitutif d'UE (ECUE) F ANESTHESIE SELON LE TERRAIN * 51 F ANESTHESIE SELON LA SPECIALITE 1 * F REANIMATION MEDICOCHIRURGICALE * F TECHNIQUES DE SOINS EN ANESTHESIE REANIMATION 3* F STAGES 5* et PRATIQUE DES SOINS EN REANIMATION 2* T C Volume horaire semestriel (14 semaines) Autres TD TP Total crédit Coefficient Régime d'examen Contrôle continu Régime mixte ECUE UE ECUE UE 51 5 5 2,5 2,5 X 42 42 4 4 2 2 X 51 51 5 5 2,5 2,5 X 60 4 4 2 2 X 320 8 8 3 3 X 60 320 ANGLAIS 5 15 6 BIOSTATISTIQUES 2 12 9 METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 2 18 2 60 1 1 67 1 4 0,5 0,5 2 X ANNEXES TOTAL 186 75 584 320 30 30 14 14 Licence appliquée en anesthésie réanimation - Semestre 6 Code LAAR / 61 LAAR / 62 LAAR / 63 LAAR / 64 LAAR/ 65A LAAR / 65B Unité d'enseignement ANESTHESIE SELON LES SPECIALITES CHIRURGICALES 2 * TECHNIQUES DES SOINS EN ANESTHESIE REANIMATION 4* STAGES 6 * PRATIQUE DES SOINS EN ANESTHESIE REANIMATION 2* PROJET DE FIN D’ETUDES *(PFE) GESTION DE LA DOULEUR et GESTION DE STRESS ET DE CONFLITS GESTION D’UN SERVICE HOSPITALIER et MANAGEMENT et LEADERSHIP Nature de l'UE Elément constitutif d'UE (ECUE) Volume horaire semestriel (14 semaines) Autres C TD TP Total F ANESTHESIE SELON LES SPECIALITES CHIRURGICALES 2 * 42 F TECHNIQUES DES SOINS EN ANESTHESIE REANIMATION 4* F STAGES 6*et PRATIQUE DES SOINS EN ANESTHESIE 2 * 360 F PFE * 150 O Coefficient UE 42 4 4 2 2 X 42 4 4 2 2 X 360 12 12 5 5 X 150 6 6 2 2 X 12 6 2 2 0.5 GESTION D’UN SERVICE HOSPITALIER 12 6 2 0.5 36 68 0.5 4 36 6 Régime mixte ECUE GESTION DE STRESS ET DE CONFLITS 12 Contrôle continu UE 6 MANAGEMENT et LEADERSHIP Régime d'examen ECUE 12 GESTION DE LA DOULEUR O 42 crédit 4 2 0.5 1 X 1 X ANNEXES PEDAGOGIE EN SCIENCES DE LA SANTE et QUALITE EN SOINS LAAR / 65C PEDAGOGIE EN SCIENCES DE LA SANTE 15 3 O 2 36 QUALITE EN SOINS 12 6 0.5 4 2 1 X 0.5 Les critères de réussite * : ECUE avec note éliminatoire ECUE/35 Stages 3 et Pratiques des soins en réanimation 1 * : Evaluation pratique effectuée à la fin du semestre 4 ECUE/55 Stages 5 et Les UE ne peuvent être capitalisées que : Pratiques des soins en réanimation 2 * : Evaluation pratique effectuée à la fin du semestre 6 - Par l’obtention d’une note supérieure ou égale à 10/20 - Sans note éliminatoire par ECUE qui est fixée à 06/20 pour les épreuves écrites et 08/20 pour les épreuves pratiques L’évaluation pratique doit être impérativement assurée par : - Deux professeurs de l’enseignement paramédical de la spécialité pour la 1 ere et la 2eme année d’étude - Un médecin l'hospitalo-universitaire de la spécialité et un professeur de l’enseignement paramédical de la spécialité pour la 3eme année d’étude L’étudiant sera admis après : - Obtention d’une moyenne supérieure ou égale à 10/20 dans les épreuves théoriques. - Obtention d’une moyenne supérieure ou égale à 10/20 dans les épreuves pratiques - et Sans compensation entre la moyenne théorique et la moyenne pratique. La validité des stages est obligatoire pour le passage des épreuves pratiques et doit être faite par les professeurs de l’enseignement paramédical de la spécialité. 69 ANNEXES 30 gardes de 12 heures sont obligatoires (10 gardes en 2ème année et 20gardes en 3ème année). Les notes des stages ne sont pas comptabilisées dans la moyenne pratique. L’étudiant doit obligatoirement valider son PFE par l’obtention d’une note supérieure ou égale à 10/20 Et en cas de redoublement les crédits accordés aux épreuves pratiques et aux stages seront automatiquement annulés. Volume total: 3507 Volume théorique: 1737 soit 49.50 % Total des UE: 28 /6 semestres Volume pratique: 1770 soit 50.50 % Total des UE pratiques et stages: 6 UE Transversales (crédits) 5 UE Optionnelles (crédits) - Pratiques S1 UE fondamentales (crédits) 20 S2 18 5 - 7 S3 20 4 - 6 S4 17 4 - 9 S5 18 4 - 8 70 5 ANNEXES S6 08 - 4 18 Total 105 18 4 53 Total général 71 180 crédits ANNEXES Annexe 7 REFERENTIELS D’ACTIVITES ET DE COMPETENCES DU METIER DES LICENCIES EN ANESTHESIE REANIMATION Le référentiel des compétences du métier des licenciés en Anesthésie Réanimation décrit les activités du métier de l’anesthésiste et les compétences. Celles-ci sont rédigées en termes de capacités qui doivent être maîtrisées par la profession et attestées par l’obtention d’une Licence Appliquée en Anesthésie Réanimation. I. COMPETENCES 1. Informer, communiquer et accompagner le patient tout au long de sa prise en charge anesthésique. 2. Assurer une anesthésie en fonction du type d’intervention en chirurgie ou hors bloc opératoire en prenant en compte l’état du patient et ses comorbidités. 3. Collaborer avec les médecins anesthésistes réanimateurs pour la prise en charge en anesthésie , réanimation et urgences extrahospitalières et coordonner les actions avec les autres professionnels de la santé. 4. Assurer la qualité et la sécurité en Anesthésie-Réanimation. 5. Gérer les ressources matérielles et humaines dans les différents sites d’anesthésie. 6. Rechercher, traiter et produire des données professionnelles et scientifiques dans les domaines de l’anesthésie réanimation. Définition des termes utilisés dans le référentiel de compétences "Site d’anesthésie " désigne tous les lieux où sont pratiqués des actes d’anesthésie (bloc opératoire, unité d’anesthésie ambulatoire, salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI), hors bloc opératoire pour investigations sous anesthésie). "Anesthésie" a été retenu comme générique et inclut l’ensemble des actes d’anesthésie générale et locorégionale, ainsi que le maintien de l'équilibre physiologique du patient (réanimation péri-interventionnelle). "Intervention" désigne exclusivement l'acte chirurgical et tout acte invasif à visée thérapeutique ou diagnostique. II. COMPETENCES DETAILLEES II.1. Informer, communiquer et accompagner le patient tout au long de sa prise en charge anesthésique. II.1.a Activité pré anesthésique 72 ANNEXES Assurer l’accueil et la préparation psychologique du patient. Rassurer et écouter le patient en expliquant les étapes de la prise en charge et les risques liés à l’ anesthésie. Expliquer et informer le patient et son entourage sur les recommandations pré anesthésiques . S’entretenir avec le patient lors de la visite pré anesthésique. Planifier la prise en charge du confort en adaptant la prémédication au contexte spécifique de l’anesthésie. Etablir et maintenir une relation de confiance avec le patient. II.1.b Activités per anesthésiques Accueillir, informer et rassurer le patient sur table. Ajuster la prémédication pharmacologique en fonction de l’état psychologique du patient selon les recommandations de la consultation pré anesthésique. Etablir et maintenir une relation de confiance avec l’équipe soignante. Etablir et maintenir une relation de confiance avec le patient tout au long de l’anesthésie loco régionale. Orienter le patient vers la récupération de tous les réflexes pour assurer un réveil en toute sécurité. Partager des informations essentielles au sein de l’équipe sur les éléments à risque et étapes critiques de l’intervention sur le plan anesthésique et chirurgicale II.1.c Activités post anesthésiques Signaler ou déclarer la survenue des événements indésirables ou risques médicaux. Accueillir, informer et rassurer le patient en salle de surveillance postinterventionnelle (SSPI). Rassurer et écouter le patient en expliquant le déroulement et les suites opératoires. Aider le patient jusqu’à la récupération de son autonomie Etablir et maintenir une relation de confiance avec le patient. Assurer le suivi et la gestion de la douleur postopératoire après sortie SSPI. Expliquer et informer le patient et son entourage sur les recommandations post anesthésiques et chirurgicales II.2. Assurer une anesthésie en fonction du patient, de l’intervention chirurgicale et de la technique d’anesthésie II.2.a Activités pré anesthésiques (établir la Check-list) Vérifier l’identité du patient S’assurer de la conformité du site d’anesthésie, au patient, au protocole d’anesthésie et à l’intervention Vérifier la présence et le bon fonctionnement de l’équipement et du matériel nécessaires à l’intervention pour tout type d’anesthésie. Vérifier la présence des produits nécessaires à l’anesthésie et à la réanimation pour tout type d’intervention. Assurer une vérification croisée des points critiques avec le reste de l’équipe. Identifier le mode d’installation du patient. Mettre en œuvre de mesures adaptées aux risques d’allergie, de saignement, d’inhalation, d’intubation et de ventilation. 73 ANNEXES Assurer la vérification croisée au sein de l’équipe soignante de la conformité de l’identité du patient, de l’intervention prévue, du site opératoire, de l’installation et des documents nécessaires. Préparation du patient : Vérifier l’identité du patient Evaluer l’état psychologique du patient, les effets de la prémédication et anticiper les mesures à prendre Vérifier l’évaluation pré-anesthésique, identifier les risques et les répercussions physiopathologiques liés à l’installation du patient, aux techniques chirurgicales et déterminer les conséquences sur la procédure anesthésique et les mesures préventives et correctives Assurer l’examen physique à visée anesthésique (technique), évaluer le risque anesthésique en collaboration avec le médecin pour sélectionner les patients à risque. Choisir les protocoles anesthésiques et ventilatoires en respectant l’évaluation pré anesthésique du patient. Vérifier les éléments du dossier : type d’intervention, les examens complémentaires ...... Installer et mettre en condition le patient (monitorage, accès veineux, oxygénation…) Assurer la pose d’abords veineux et arteriels adaptés à l’état physiologique et pathologique du patient , aux impératifs chirurgicaux et anesthésiques Préparation selon le type de chirurgie Préparer les médicaments et dispositifs d’urgence, les produits sanguins labiles et dérivés et les solutés nécessaires selon le type de chirurgie. Vérifier le matériel nécessaire pour l’installation et le monitorage adapté au type de chirurgie. II.2.b Activités per anesthésique Réaliser l’induction de l’anesthésie Mettre en place les dispositifs de contrôle des voies aériennes Ajuster les paramètres ventilatoires du respirateur Installer le patient en position chirurgicale adéquate Surveiller cliniquement et para cliniquement le patient tout au long de l’anesthésie Détecter, évaluer les complications anesthésiques et anticiper les mesures thérapeutiques en fonction du patient, de l’intervention chirurgicale et de la technique d’anesthésie Entretenir, maintenir et adapter le choix et la posologie des médicaments d’anesthésie en fonction de leur pharmacologie, des temps opératoires, techniques anesthésiques et de l’évaluation des données cliniques et para cliniques Maintenir et/ou corriger l’équilibre physiologique du patient : ventilation, équilibre hémodynamique, acido-basique, glycémique, hydro- électrolytique... Assurer la suppléance des fonctions vitales défaillantes du patient en assurant la traçabilité. Mettre en œuvre les techniques d’économies de sang, gérer et contrôler la restitution du sang en assurant la traçabilité Administrer des thérapeutiques adjuvantes à l’anesthésie : antibioprophylaxie, analgésie postopératoire, anticoagulant.... 74 ANNEXES Anticiper les mesures thérapeutiques en fonction des temps opératoires, et des complications éventuelles. Prévenir et contrôler la douleur postopératoire immédiate et administrer des thérapeutiques adaptées . Planifier et évaluer les critères de réveil ainsi que les procédures de sevrages ventilatoires et d’extubation. Réaliser et contrôler le réveil : extubation, réversion. II.2.c Activités post anesthésique immédiates (Salle de réveil ou SSPI) Gérer le réveil : extubation, réversion. Assurer l’analgésie post- opératoire. Assurer la surveillance de l’équilibre physiologique du patient et la récupération des principales fonctions vitales en SSPI . Prévenir et anticiper les complications en rapport à l’anesthésie et la chirurgie. Assurer l’entretien et l’ablation des prothèses selon des protocoles pré établis. Entretenir l’analgésie post- opératoire (voie systémique, péridurale ou cathéter périnerveux). Assurer et /ou participer à la réanimation des complications post opératoire. II.3.Collaborer avec les médecins anesthésistes dans la prise en charge anesthésique et coordonner ses actions avec les autres professionnels de la santé. II.3.a Activités pré anesthésique Recueillir les informations utiles aux différents interlocuteurs pour la conduite de l’anesthésie réanimation, de la prise en charge pré anesthésique Collaborer avec le médecin anesthésiste réanimateur à l’évaluation clinique et para clinique des patients à haut risque (ASA 3et ASA 4) Collaborer avec le médecin anesthésiste dans le choix du protocole d’anesthésie et d’analgésie post opératoire Préparer le patient à haut risque en collaboration avec le médecin anesthésiste réanimateur selon le terrain du patient, le type de l’intervention et l’anesthésie Répartir des activités avec les autres intervenants concernés. Préparer l’équipement /matériels nécessaires à l’anesthésie loco régionale. Coordonner ses actions avec l’ensemble des professionnels intervenant en site d’anesthésie, de réanimation et en intervention d’urgence II.3.b Activités per anesthésique Participer à une anesthésie générale ou loco régionale. Surveiller cliniquement et para cliniquement le patient lors d’une anesthésie générale et loco régionale. Assurer l’apport hydro-électrolytique adéquat. Contribuer à l’installation du patient avec les autres intervenants en respectant le confort et la sécurité du patient. Gérer et entretenir l’anesthésie selon les différents temps opératoires. Identifier toute rupture de l’équilibre physiologique et le passage dans un état pathologique motivant l’appel du médecin anesthésiste réanimateur ou à defaut du 75 ANNEXES médecin responsable et mettre en œuvre les mesures correctives et conservatoires dans l’attente de son arrivée. Organiser et coordonner ses actions avec l’ensemble des professionnels intervenant en site d’anesthésie. Participer et collaborer au réveil anesthésique. Prescrire les recommandations pour les suites opératoires immédiates faites de manières conjointes entre le médecin anesthésiste réanimateur et/ou le chirurgien . II.3.c Activités en post anesthésique immédiate (Salle de réveil ou SSPI) Participer à la sécurité du patient pendant le transfert. Transmettre les consignes post opératoires à l’équipe de la SSPI . Surveiller cliniquement et para cliniquement le patient. Traiter la douleur selon prescription. Gérer le traitement du patient . Avertir le médecin dans les situations critiques et anticiper les mesures correctives. Participer à l’ablation des prothèses selon des protocoles pré établis. Gérer la sortie du patient de la SSPI selon prescription. II.3.d Coordonner ses actions avec les intervenants et former des professionnels dans le cadre de l’anesthésie-réanimation, de l’urgence intra et extrahospitalière et de la prise en charge de la douleur Recueillir et sélectionner les informations utiles aux différents interlocuteurs pour la conduite de l’anesthésie, de la réanimation, de la prise en charge pré hospitalière et de la prise en charge de la douleur du patient Analyser les informations et observations transmises par les différents professionnels pour adapter la conduite de l’anesthésie, de la réanimation, de la prise en charge pré hospitalière et de la prise en charge de la douleur du patient Organiser la sortie du patient de SSPI en prenant en compte son état, les informations médicales, les critères de sécurité pour le réveil et les moyens disponibles du service d’accueil Superviser et coordonner les actions mises en œuvre par les équipes en SSPI, réanimation et SMUR Apporter une expertise technique et transmettre des savoirs pour la mise en œuvre des gestes et techniques de réanimation, de sédation et d’analgésie en intra et extrahospitalier Former les personnels de la SSPI à la prévention, la prise en charge, la surveillance et le traitement des risques liés à la période pré et postinterventionnelle Définir et choisir des situations d’apprentissage dans le champ de l’anesthésie, de la réanimation, de la prise en charge pré hospitalière et de la prise en charge de la douleur 76 ANNEXES Surperviser et évaluer en situation professionnelle les compétences d’une personne dans le champ de l’anesthésie -réanimation, de la prise en charge pré hospitalière, de la prise en charge de la douleur Coordonner ses actions avec l’ensemble des professionnels intervenant en site d’anesthésie, de réanimation et en intervention d’urgence extrahospitalière Elaborer des documents d’information et de formation sur les activités des services d’anesthésie réanimation, urgences, prise en charge de la douleur II.4.Gérer les ressources matérielles et humaines dans les différents d’anesthésie. sites Déterminer les besoins en matériel et équipements. Vérifier et gérer les stocks des sites d’anesthésie. Assurer le suivi de la consommation des médicaments,des stupéfiants et des dispositifs médicaux d’anesthésie et reanimation . Gérer les stocks de produits sanguins labiles. Respecter et suivre les procédures de maintenance de matériels d’anesthésieréanimation. Détecter et déclarer toute défaillance de matériel et d’équipement. Planifier l’organigramme de travail de l’équipe anesthésiste. Gérer la coordination en responsabilisant et motivant les membres de l’équipe multidisciplinaire. Organiser des séminaires de formation continue en anesthésie réanimation. II.5. Participer à l’assurance qualité en Anesthésie-Réanimation. II.5.a Mettre en œuvre une traçabilité Mettre en œuvre une réglementation sur la matério-vigilance Vérifier la check List et valider sa conformité Noter sur la feuille d’anesthésie toutes les informations sur le déroulement de l’anesthésie , de l’intervention ,accidents et incidents . Assurer la traçabilité de la transfusion sur le registre transfusionnel Assurer la traçabilité des stupéfiants. Assurer la tenue de la feuille de surveillance en SSPI . Déclarer tout incident ou accident vécu par le patient aux chefs hiérarchiques médicale et administratif. Recueillir et archiver les données relatives à l’activité anesthésique pour une éventuelle exploitation professionnelle et scientifique. II.5.b Assurer la sécurité Assurer la vérification croisée au sein de l’équipe soignante de la conformité de l’identité du patient, de l’intervention prévue, du site opératoire, de l’installation et des documents nécessaires. Respecter les règles d’hygiène et d’asepsie 77 ANNEXES Vérifier la présence et le fonctionnement de l’équipement et du matériel nécessaires à l’intervention pour tout type d’anesthésie. Vérifier la présence des produits nécessaires à l’anesthésie réanimation pour tout type d’intervention. Prendre les précautions adéquates lors de l’usage des produits et des dispositifs médicaux. Participer à l’élaboration de protocoles et référentiels de bonnes pratiques professionnelles. Participer à l’élaboration d’outils d’évaluation des pratiques professionnelles. Mettre en œuvre des procédures d’alerte de dysfonctionnement du matériel d’anesthésie reanimation Vérifier des données relatives à l’anesthésie (jeûne, port de dispositifs implantés, prothèses, prémédication, concordance des pièces du dossier d’anesthésie avec l’identité du patient...) Analyser, adapter et actualiser sa pratique professionnelle au regard de la réglementation, de la déontologie, de l’éthique, et de l’évolution des sciences et des techniques en anesthésie-réanimation et douleur. Identifier les risques spécifiques au métier et veiller à la sécurité professionnelle (accidents d’exposition au sang, radiations ionisantes, exposition aux vapeurs toxiques, gaz anesthésiques,contamination microbiologique, allergies, syndrome d’épuisement professionnel.) II.6. Rechercher, traiter et produire des données professionnelles et scientifiques dans les domaines de l’anesthésie réanimation. Contribuer à la recherche en domaine d’Anesthésie Réanimation, d’urgences et d’analgésie. Conduire des études à visée professionnelle (évaluation pratique des techniques d’anesthésie et dispositifs médicaux). Rechercher les informations relatives à l’exercice professionnel des anesthésistes en vue de la création des textes réglementaires, code déontologique et éthiques professionnelle. Participer, élaborer des documents professionnels et scientifiques en vue de communications orale et écrite Etablir des protocoles de service et de fiches techniques en fonction du contexte local et de l’organisation des soins Assurer et suivre les programmes de formation continue professionnelle (colloques médicaux, paramédicaux, congrès et séminaires). Accueillir, encadrer des stagiaires ou des nouveaux anesthésistes. Organiser et planifier la répartition des terrains de stage. Réaliser des démonstrations pratiques pour les étudiants anesthésistes dans le cadre de la formation de base. Evaluer la formation les étudiants anesthésistes Remplir les documents de suivi et d’évaluation des étudiants anesthésistes. Planifier, préparer et organiser le nécessaire pour un programme de formation continue. Apporter expertise et conseils sur les activités liées au réveil et à la réanimation en SSPI et autres secteurs d’activités de licencié en anesthésie 78 ANNEXES Réferentiel élaborées par : Mme Jaouali .J ./Mme Helel.N/Mme Soussi .S/Mme Chouchene.Z/Mme Chbinou.N/Mme Shili .L/Mme Meksi.S/Mme Ben YaghlaneS / Mme Ayadi .K/Mme Bali .S/Mme Souissi.A/Mme Bouden Comité de validation : 79 Résumé Introduction : Ces dernières années, l’anesthésie locorégionale a vu ses champs d’application s’étendre avec de nouvelles molécules plus efficaces et plus sûres mais aussi une sécurité renforcée par l’avènement du repérage échographique. Elle a permis de réduire significativement le taux de mortalité maternelle liée à l’anesthésie. L’ALR reste un acte médical qui fait partie du champ des compétences des médecins anesthésistes. Cependant dans la « vrai vie » au sein de nombreuses équipes d’Anesthésie Réanimation malgré l’absence de cadre réglementaire clair ; cette technique est aussi largement pratiquée dans les deux pays par les licenciés et techniciens supérieurs en anesthésie réanimation. Objectifs : 1) comparer l’organisation de la formation de base des deux pays ; 2) comparer l’expérience et le vécu de la pratique de l’ALR par les LAR et des TS en Tunisie et en Mauritanie ; 3) comparer les situations et conditions de la réalisation de l'ALR par les LAR et des TS en Tunisie et en Mauritanie et proposer des suggestions d’amélioration de la formation de base et de la pratique de l’ALR des deux pays en se basant sur les points forts de chaque programme d’enseignement. Matériels et méthodes : type d’étude : descriptive comparative entre deux pays la Mauritanie et la Tunisie. - Population et lieu d’étude : 360 anesthésistes ont participé à cette étude (160 Mauritaniens et 160 Tunisiens). - Outil de collecte des données : questionnaire auto-administré anonyme sous deux formes pour faciliter la collecte des données : sur papier et en ligne. - Méthode d’analyse des données : logiciel statistiques « Statistique Package for Social Sciences » SPSS version 23 et par l’Office Excel 2007. - Considérations éthiques : l’anonymat ; la confidentialité et la liberté ont été respectés. Résultats : notre population d’étude a une moyenne d’âge de 39,9% ± 9,6. La majorité soit 98,75% sont des TS et 1,25% sont des LAR. La totalité des anesthésistes tunisiens (100%) a affirmée avoir été enseignée par un médecin universitaire et 66,9% par un professeur de l’enseignement clinique par contre seulement 85% et 53,8% des anesthésistes Mauritaniens ont reçu cette formation dispensée respectivement par un Médecin universitaire et un professeur paramédical. La formation pratique de la population tunisienne a été assurée par les professeurs paramédicaux à 83,8 % par contre seulement 65% de la population Mauritanienne. La majorité des anesthésistes mauritaniens ont révélé avoir une ancienneté dans la pratique de l’ALR supérieur à 10 ans. Pour une ancienneté inférieure à 5 ans ce critère se trouve dans l’échantillon tunisien seulement avec un pourcentage de 11,3%.La rachianesthésie (RA) est pratiquée par la totalité de la population mauritanienne interrogée tandis que cette technique n’est pratiquée que par 85% des techniciens supérieurs et/ou licenciés en anesthésie et réanimation Tunisiens. L’ensemble de la population étudiée dont 133 LAR et TS soit 83% de chaque échantillon Mauritanien et Tunisien ont signalé qu’ils pratiquent cette technique sous l’assistance d’un MAR. Par contre 33 LAR et TS soit 17% de chaque population interrogée ont rapporté qu’ils la pratiquent sans assistance médicale.100% des anesthésistes Mauritaniens pratiques la technique de l’anesthésie locorégionale dans leurs services par contre seulement 120 anesthésistes soit 75% des Tunisiens réalisent cette technique.320 des enquêtés Tunisiens et Mauritaniens avaient réclamé le besoin et la nécessité d’une formation pratique continue. Presque la totalité, 157 anesthésistes soit 98,1% de l’échantillon Mauritanien avaient déclaré qu’ils connaissaient la loi qui réglemente la pratique de l’anesthésie locorégionale et la majorité 145 anesthésistes Tunisiens soit 91% avaient énoncé qu’ils connaissaient la loi qui réglemente cette pratique. La majorité des anesthésistes Mauritaniens et tunisiens proclamaient qu’ils sont couverts lors de survenues des complications. Conclusion : Il ressort de cette enquête une grande disparité et des caractéristiques partagées entre les deux pays en ce qui concerne la formation théorique et pratique de l’ALR. Cette pratique doit toutefois être obligatoirement encadrée par un cadre réglementaire et surtout une formation théorique et pratique solides reposant sur les techniques modernes d’enseignement telles la simulation. Pour la coopération entre la Mauritanie et la Tunisie en matière de santé spécialement dans le domaine de l’anesthésie ; elle ne peut être que bénéfique pour nos deux pays par une harmonisation des programmes de formation et les échanges d’étudiants et d’enseignants.