
 
P. ARLET  M. LAROCHE  L. SAILLER  /HYPERCALCEMIES/nov. 2002 
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1) Certains  examens  simples  devront  être  faits 
immédiatement  car  ils  permettent  de  débrouiller la 
recherche étiologique , il s’agit de : 
- la créatininémie 
- la phosphorémie 
- les phosphatases alcalines sériques 
- la calciurie des 24 heures 
- l’électrophorèse des protéines. 
 
Avec ces examens et l’approche clinique on pourra dans la 
majorité  des  cas  énoncer  sans  grand  risque  d’erreur  les 
principales hypothèses diagnostiques : 
 
- le patient a des antécédents de coliques néphrétiques, on 
retrouve la notion d’une hypercalcémie sur des examens 
d’il  y  a  plusieurs  mois  ou  années,  il  y  a  une  hypo-
phosphorémie,  nous  sommes  là  devant  un  très  probable 
hyper-parathyroïdisme primaire. 
 
- Le  patient  a  une  hyper-calcémie  avec  des  douleurs 
osseuses  et  une  altération  de  l’état  général  sans  hypo-
phosphorémie et on doit s’orienter d’emblée soit vers des 
métastases  osseuses,  soit  vers  un  myélome, 
l’électrophorèse  des  protéines  permettant  la  plupart  du 
temps de faire la part entre ces deux diagnostics. 
 
- L’interrogatoire  du  patient,  de  son  entourage  et  de  ses 
médecins  doit  permettre  d’évoquer  les  hypothèses 
iatrogènes,  intoxication  par  la  vitamine  D  ou  par  ses 
dérivés. 
 
- Les  diagnostics  de  granulomatose  (sarcoïdose, 
tuberculose…)  sont  souvent  plus  difficiles  à  évoquer, 
mais  ils  seront  également  faciles  à  évoquer  devant  une