Stratégie de Production MME SAMB IAED 2019/MASTER GIP La nouvelle donne de la géopolitique de l’énergie LES COMPAGNIES Officiant sous divers noms sur toute la planète, ces compagnies sont : ExxonMobil (XOM) représentée en France par Esso SAF (ES) Shell (RDS) BP (BP) Total SA (TOT) Chevron Texaco (CVX) ConocoPhillips (COP) Les principales sociétés pétrolières privées qui dominaient l’industrie pétrolière et gazière mondiale jusque dans les années 1970 étaient traditionnellement qualifiées de « majors » (comme dans l’industrie musicale). Aujourd’hui, les 5 plus importantes d’entre elles sont qualifiées de « supermajors » (parfois encore de « majors »). Précisons que ce terme ne s’applique pas aux compagnies nationales(1) dont certaines ont une plus grande production. Les 5 supermajors sont par ordre de chiffre d’affaires en 2015 : Royal Dutch Shell (Pays-Bas)(2) : 272,2 milliards de dollars et une production de 3,0 millions de barils équivalents pétrole par jour contre 421,1 G$ et 3,1 Mbeb/j en 2014); ExxonMobil (États-Unis)(3) : 268,9 G$ et 4,1 Mbeb/j (contre 411,9 G$ et 4,0 Mbeb/j en 2014) ; BP (Royaume-Uni)(4) : 226,0 G$ et 3,3 Mbep/j (contre 359,8 G$ et 3,2 Mbep/j en 2014); Total (France)(5) : 165,4 G$ et 2,3 Mbep/j (contre 236,1 G$ et 2,15 Mbep/j en 2014) ; Chevron (États-Unis)(6) : 138,5 G$ et 2,6 Mbep/j (contre 200,5 G$ et 2,6 Mbep/j en 2014). Les majors pétrolières ont ainsi très fortement affectées par la baisse des prix du pétrole qui a notamment fait chuter leur résultat net de 67% en moyenne en 2015. ConocoPhillips (États-Unis, 30,9 G$ et 1,6 Mbep/j en 2015)(7), qui s’est séparé de ses activités de raffinage et de chimie en 2012 (Phillips 66), est également parfois classé parmi les supermajors. Ces sociétés sont nées de très importantes fusions à la fin des années 1990 comme Exxon-Mobil et Total-Fina-Elf en 1999. Elles sont parfois qualifiées en anglais par l’expression « Big Oil », terme péjoratif à l’origine qui désigne leur puissance économique et leur influence politique présumée. Notons toutefois que la plus grande compagnie pétrolière au monde n’est pas une supermajor : il s’agit de l’entreprise nationale Saudi Aramco (Arabie saoudite) qui annonce extraire près de 10,2 millions de barils de pétrole brut(8) par jour en 2016, soit plus d'un dizième de la production mondiale. Les majors basent ainsi leur stratégie sur les « 3D » : le désendettement, le désinvestissement et une diversification de leurs activités (à l’image de l’investissement d’un milliard de dollars de Total pour racheter les batteries Saft). En avril 2016, l’agence de notation Standard & Poor’s a retiré sa note de crédit triple A à ExxonMobil qui la détenait depuis les années 1930, sanctionnant entre autres l’augmentation du niveau d’endettement de la société. Dans l’amont pétrolier, 2016 devrait être la troisième année consécutive de baisse des investissements au niveau mondial, une première dans l’histoire pétrolière(2). Les majors pétroliers cherchent à désinvestir d’actifs, aussi bien dans l’amont (notamment les gaz et huiles de schiste en Amérique du Nord) que dans l’aval (réseaux de distribution ou réduction des capacités de raffinage). En 2015, le cumul de ces désinvestissements a atteint 23,5 milliards de dollars, dont 7,6 milliards de dollars pour la seule société Total. POURQUOI AGIR ? Pourquoi agir ? • On consomme beaucoup de pétrole • Les approvisionnements sont en déclin • Il nous coûte cher • Des impacts sur l’environnement et la société Les cours pétroliers ont connu une très forte hausse de 2002 à l'été 2006, sous l'effet d'une spéculation générale sur les matières premières à la veille de la crise des subprimes. Cette hausse s'explique aussi par divers facteurs comme la forte demande venant de Chine4, des inquiétudes géopolitiques (baisse de la production en Irak, tensions politiques au Moyen-Orient, au Nigéria, désorganisation passagère au Venezuela…), des dégâts industriels (golfe du Mexique à la suite du passage de Katrina…), et l'influence devenue prépondérante des opérateurs financiers COTATION La chute brutale, mais de courte durée, observée à l'automne 2008 s'explique par la disparition de liquidités, elle-même consécutive à la crise des subprimes, ainsi que par une chute de la consommation et du PIB des pays riches et enfin par des excédents de production disponibles6. Le prix du baril de brut a plongé de plus de 40 % en six mois de juin à décembre 2014 : le WTI est tombé à 60,94 $/baril ; l’US EIA (Energy Information Administration) prévoit désormais un prix du baril de brent à 68,1 $ en moyenne en 2015, et un cours du WTI à 62,75 $7. Les compagnies pétrolières ont en conséquence réduit leurs investissements et lancé des programmes d'économies. Selon une étude publiée le 8 décembre 2014 par le consultant britannique Energy Aspects, il faut un prix de 80 dollars pour que les sables bitumineux du Canada soient rentables, de 76 dollars pour le pétrole non conventionnel américain, de 75 dollars pour l’offshore très profond au Brésil, de 70 dollars pour certains projets mexicains. Si le prix moyen du baril s'établit à 70 dollars en 2015, Energy Aspects estime que l’impact sur la production pourrait atteindre 1,5 million de barils par jour (mbj) en 2016, et 1 mbj supplémentaires en 20178. Le cours continue sa dégringolade et le baril se négocie sous la barre des 40 dollars fin 2015, et passe sous le seuil de 30 dollars début 2016, avant de remonter9. En effet, la valorisation d'une quantité déterminée de brut, en général 1 tonne métrique, tient compte du prix FOB de ce brut plus les frais de transport (le fret), l'assurance, les incidences de pertes, les frais de raffinage et une certaine marge bénéficiaire pour le raffineur. Ainsi il y a toujours une corrélation entre le prix des produits finis et le prix « FOB » d'un brut. Cette valorisation se fait quotidiennement par moyens informatiques interposés, afin de connaître au jour le jour la valeur marchande de chacune des qualités de brut sur le marché. Comme pour les bourses d'actions, les transactions entre traders se font par téléphone ou par Internet et sont confirmées par fax ou par courriel. Comme pour les marchés financiers, il existe également un marché à terme. Sur ce marché, le brut est vendu ou acheté par lot, à un ou à plusieurs mois de livraison à l'avance. Il en est de même pour les produits intermédiaires comme le naphta ou le kérosène, ou pour les produits finis comme les carburants, le « jet fuel », le gazole ou le fioul lourd. En un mot tout ce qui vient d'un pétrole brut est vendable et vendu, y compris les résidus. e commerce international du pétrole brut, ainsi que celui des produits pétroliers intermédiaires et celui des produits finis, est centralisé sur deux marchés, qui sont situés à New York au NYMEX et à Londres à l'ICE. Il existe d’autres places, mais elles ne font que relayer via internet ces deux marchés. La cotation des différents bruts se fait tous les jours 24 h/24 et la plupart des pétroliers sont abonnés aux pages émises par l'agence Reuters et Platt's Oilgram Price Reports qui fournissent cette cotation. En Europe, sur la base des données notamment fournies par Plattsles traders négocient le matin avec l'Asie et, après l'ouverture du marché de New York, avec les États-Unis tard dans la soirée jusque vers 11 heures du soir. Ce système de transaction est comparable à ceux des marchés financiers. Cette cotation s'adosse sur des « bruts de références » comme l'Arabe léger (Arabian Light), le WTI (West Texas Intermediate) ou encore le Brent (brut de mer du Nord). Un objectif rassembleur – un moteur de changement Diversifier les revenus agricoles Améliorer les finances publiques Développer les régions et favoriser l’occupation du territoire Lutter contre la pauvreté et l’exclusion Lutter contre l’obésité Réduire les émissions de GES Inverser la balance commerciale OBJECTIF : Réduire la dépendance au pétrole Développer de nouvelles technologies et infrastructures d’énergie et de transport Stimuler l’innovation Endiguer l’étalement urbain Créer des emplois Améliorer la qualité de l’air et réduire le smog I- Les pays producteurs de pétrole 15 16 17 N°1 N°2 OPEP N° 3 N° 4 18 Productionn 5 par États en millions de tonnes par an7 États 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 membre de l'OPEP ✔ Arabie saoudite 549,8 538,4 543,4 568,5 586,6 561,7 Russie 526,0 531,1 534,1 540,7 555,9 554,4 États-Unis 393,7 448,0 522,8 567,2 543,1 571,0 Chine 207,5 210,0 211,4 214,6 199,7 191,5 Canada 182,6 195,0 209,6 215,5 218,6 236,3 Iran 180,5 169,6 174,7 182,6 216,8 235.9 ✔ Émirats arabes unis 154,8 165,5 166,6 175,5 181,6 176,3 ✔ Koweït 154,0 151,5 150,8 149,1 152,6 146,0 ✔ Irak 152,5 153,2 160,3 197,0 217,6 221,5 ✔ Mexique 143,9 141,9 137,1 127,6 121,4 109,5 Venezuela 139,2 137,6 138,2 135,2 123,1 108,3 ✔ Nigeria 117,2 111,5 114,8 113,0 91,4 95,3 ✔ Brésil 112,1 109,8 122,1 131,8 136,7 142,7 Norvège 87,3 83,2 85,3 88,0 90,4 88,8 Angola 86,9 87,3 83,0 88,7 86,3 81,8 ✔ Qatar 82,2 80,2 79,6 79,3 82,5 79,9 [1] Kazakhstan 79,2 81,8 80,8 79,3 78,6 86,9 Libye 71,2 46,6 23,4 20,3 20,1 40,8 ✔ Algérie 67,2 64,8 68,8 68,5 68,4 66,6 ✔ Colombie 49,9 52,9 52,2 53,1 46,8 44,8 Oman 45,0 46,1 46,2 46,6 49,3 47,6 Indonésie 44,6 42,7 41,2 40,0 43,0 46,4 Royaume-Uni 44,6 40,6 39,9 45,3 47,5 46,6 Azerbaïdjan 43,3 43,5 42,1 41,7 41,4 39,2 Inde 42,5 42,5 41,6 41,2 40,2 40,4 Égypte 34,7 34,4 35,1 35,6 33,8 32,2 Argentine 30,7 30,1 29,7 29,7 29,0 27,4 Malaisie 29,8 28,5 29,8 31,9 32,6 32,2 Équateur 27,1 28,2 29,8 29,1 29,5 28,5 Viêt Nam 17,3 17,4 18,1 17,4 18,0 16,1 Thaïlande 16,7 16,5 16,3 17,2 17,5 16,8 ✔ Production par groupes d'États en millions de tonnes par an7 Groupes d'États 2012 2013 2014 2015 OPEP 1 782,4 1 734,4 1 733,3 1 806,6 Moyen-Orient 1 345,1 1 324,6 1 340,3 1 412,4 OCDE 902,5 954,8 1 042,0 1 087,9 ALÉNA 720,2 785,0 869,5 910,3 Afrique 444,0 431,9 397,5 398,0 Union européenne (à 28) 72,9 68,5 67,2 71,7 Monde 4 119,2 4 126,6 4 228,7 4 361,9 2016 Production 2013 par groupes Groupes d'États Pétrole et condensats en kbbl/j20 Pétrole brut en kbbl/j24 Pétrole et condensats en Mt/an20 Hydrocarbures liquides en kbbl/j25 OPEP 32 343,3 (42,5 %) 36 829 1 740,1 36 255,7 (40,1) % Moyen-Orient 24 131,6 (31,7 %) 28 358 1 329,3 27 393,5 (30,3) % OCDE 16 561,8 (21,7 %) 20 523 951,0 23 687,3 (26,2 %) ALÉNA 13 366,4 (17,5 %) 16 826 781,1 19 320,5 (21,3 %) Afrique 8 529,1 (11,2 %) 8 818 418,6 9 430,7 (10,4 %) Union européenne (à 27) 1 327,9 (1,7 %) 1 437 68,4 1 875,3 (2,0 %) Monde 76 053,5 (100 %) 86 808 4 132,9 90 332,7 (100 %) Réserves et ressources pétrolières Canada 11% USA 1,9% Venezuela 17,9% Mexique et autres pays d'Amérique Latine 2,4 % Europe 1,0% Afrique du nord 3,8% Total: 1 670 Bbl (dont sables canadiens = 169 Bbl) R/P = 53 ans CEI 7,7% Iraq 8,7 % Koweit 6,1% Arabie Saoudite 16,1% Autres pays d'Afrique 4,1% Iran 9,1% Indonésie 0,2% EAU 5,9 % Asie Océanie 2,5% OPEP 72 % Source: BP Statistical 2013 L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui continue de limiter sa production de brut, a légèrement revu à la hausse jeudi sa prévision de production de pétrole aux Etats-Unis pour 2018. Dans son rapport mensuel, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a revu en hausse de 0,08 million de barils par jour (mb/j) son estimation de la production non-Opep cette année: elle devrait atteindre 59,61 mbj, soit une croissance de 1,71 mbj sur un an. « Les principaux moteurs de la croissance en 2018 sont les États-Unis (1,50 mb/j), le Canada (0,29 mb/j) et le Brésil(0,21 mb/j) », a souligné le cartel. L’Opep continue pour sa part à baisser sa production. En mars, les 14 pays du cartel ont pompé un total de 31,96 mbj, soit une diminution de 201.000 barils par jour par rapport à février, selon des sources secondaires de l’organisation, citées dans le rapport. L’Opep et ses partenaires, dont la Russie, limitent leur production depuis début 2017 pour rééquilibrer le marché et à faire remonter les prix. L’accord est pour l’instant prévu pour durer jusqu’à fin 2018. La prochaine réunion des ministres de l’Opep et de leurs partenaires aura lieu le 22 juin à Vienne. La croissance de la demande mondiale pour 2018 devrait pour sa part atteindre 1,63 million de barils par jour (mb/j), une prévision relevée par rapport au mois précédent, pour atteindre une demande de 97,07 mb/j. 25 Demande d'énergie primaire (Mtep) 76% 81% + 33 % entre 2011 et 2035 Source : AIE WEO 2013 "Nouvelles politiques" Demande d’énergie par région Mtep Demande mondiale OCDE / Non OCDE Total (GTEP) : 8,8 13,0 17,4 Part croissante des pays non OCDE: 1990 : 46% 2035 : 65% Source : AIE WEO 2013 "Nouvelles politiques" 27 Crude oil import by region and source Source : AIE WEO 2013 - NPS 28 Consommation gazière mondiale : + 2,5 % en 2012 dont Etats-Unis 1000 900 dont Chine 800 700 600 500 400 300 200 100 0 Amérique du Nord Asie Océanie Europe 2011 2012 Sources Cedigaz Risques liés aux tensions au Moyen-Orient 29 Sur les 20 Mb/j exportés, 17 Mb/j passent par le détroit d'Ormuz (2011) 0,6 Zone neutre Yemen 0,1 1,7 Qatar Oman Kuwait Irak Iran EAU Arabie Saoudite 0,7 2,1 2,1 2,4 2,7 7,9 12 Mb/j Pays dépendants du détroit d'Ormuz : 11 Prod. : 26 Mb/j - Export : 20 Mb/j 10 en 2011 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 5 Mb/j de capacités de contournement seraient disponibles FPEG Le FPEG est constitué de 12 pays membres(1) : 5 en Afrique (Algérie, Egypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigéria) ; 3 au Moyen-Orient (Émirats arabes unis, Iran, Qatar) ; 3 en Amérique du Sud (Bolivie, Trinité-et-Tobago, Venezuela) ; la Russie. Ce forum réunit ainsi des pays détenant près des deux tiers des réserves prouvées dans le monde dont les 3 principaux (Iran, Russie, Qatar)(2). Les ÉtatsUnis, premier producteur mondial de gaz en 2015, ne font en revanche pas partie du FPEG. Sept pays non-membres ont un statut d’observateur : l'Azerbaïdjan, l’Irak, le Kazakhstan, la Norvège, Oman, les Pays-Bas et le Pérou. Les membres se réunissent une fois par an. Le FPEG est doté d’un Secrétariat Général installé à Doha. Lors de ses sommets annuels, il adopte à l’unanimité des décisions sous forme de résolutions(3). 31 Flux gaziers vers l’Europe - 2013 GNL 49 Gm3 Gazoduc GNL Source CEDIGAZ - Pour les différentes routes par gazoducs, % 2012 d’après ENTSOG et Ukrtransgas Export US de GNL A l’étude : 29 projets ; 388 Gm3 4 Projets approuvés « non FTA » : 67 Gm3 Source EIA 32 33 Flux gaziers vers l’Europe - 2035 GNL 155 Gm3 Gazoduc GNL Source CEDIGAZ 34 Un nouveau paradigme 1 US "Shale gas et oil" Dettes Europe Effet Euro / Croissance AFN / MO Risque géopolitique Fukushima Effet GNL CT / LT Chine Croissance économique Charbon et Renouvelables 2013 January 2012 April 2011 July 2010 October 2010 January 2009 April 2008 July 2007 October 2007 January 2006 April 2005 July 2004 October 2004 January 8 2003 April 2002 July 2001 October 2001 January Million tons 12 10 European import prices (right axis) 150 6 4 100 2 50 0 0 US$/ton 35 Charbon : le rôle de swing supplier des Etats-Unis 250 U.S. exports (left axis) 200 Charbon : le poids de la Chine 350 300 250 200 Million tons 36 Imports 150 Exports 100 Net Imports 50 0 -50 -100 1992 1997 2002 2007 2012 (est) Renouvelables : baisse en 2012 des investissements mondiaux 37 350 Contrainte forte en terme de subventions. Investissem ents m ondiaux dans les renouvelables 300 250 Ex. Allemagne : 13,8 G€ en 2011 ... G$ 200 302 150 269 251 100 191 164 Autres 187 Allem agne 114 50 54 Etats-Unis 80 Chine 0 04 20 05 20 06 20 07 20 08 20 09 20 10 20 11 20 12 20 11 20 Sources Bloomberg New Energy Finance 1/3 des investissements amonts pétrole et gaz : 640 G$ en 2012 France : 2,2 G€ en 2012 3 G€ en 2013 (1) (1) CRE Un contexte européen en mutation 4600 40 35 15,2 Prix m oyen m ensuel Indexé, Allem agne, NBP anglais, prix concurentiel charbon 13,3 30 11,4 25 9,5 20 7,6 15 5,7 Tw h Dem ande gazière annuelle Europe 4400 -12, 6 % en 2011; - 2 % en 2012 4200 (€/MWh) 39 4000 3800 10 LT indexé + Spot 30 % Allem agne NBP Prix gaz concurrentiel par rapport au charbon 5 0 3,8 1,9 0,0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 2010 2011 2012 3600 3400 2008 2009 2010 2011 2012 Mobile Europe : All., Fr., Esp., RU, Italie, PB., Port. Sources IFPEN, Reuters Prix indexés trop élevés par rapport aux prix spots anglais NBP Explique le poids croissant des prix spots dans les contrats (ex Allemagne) Gaz européen spots non compétitifs / au charbon ... baisse de la demande gazière européenne ... 40 La "révolution" US : volumes et prix Production de gaz 2002/13 700 683 45% Gm3 40% 600 550 35% % Gaz de schiste / Production 30% Prod Totale 500 525 450 400 25% Production américaine de gaz 2002/2013 (Année mobile) 350 300 290 250 20% 15% 200 150 Gaz de schiste 100 US : 1er producteur de gaz devant la Russie depuis 2010 10% Prix du gaz 2007/13 5% 50 18 29 j-13 j-12 j-11 j-10 j-09 j-08 j-07 j-06 j-05 j-04 j-03 0% Source:finales EIA Prix Henry Hub et aux consommateurs Moyenne annuelle $/MBtu 16 14 Résidentiel 12 10 Prix du gaz HH à 3/4 $/Mbtu 8 6 Industriels 4 j-13 j-12 j-11 j-10 0 j-08 1/3 prix européen Henry Hub 2 j-07 j-02 0 j-09 650 Gaz de schiste : 42 % de la production américaine; 9 % production mondiale Le transport Quantités de pétrole et de gaz énormes = pays en développement. Quantités de pétrole et de gaz faibles = pays développés. Des quantités énormes de pétrole et de gaz sont transportées partout dans le monde par mer et sur terre. 42 World oil transit chokepoints 3 Mb/j 17 Mb/j 15 Mb/j 0,8 Mb/j 3,8 Mb/j 3,4 Mb/j Source : EIA Carte des principaux flux de pétrole dans le monde en 2003 (en millions de tonnes). Carte des principaux flux de gaz dans le monde en 2003 (en milliards de mètres cubes). La solution - Les pipelines de pétrole sont un invention qui a révolutionner le transport et l’extraction de pétrole complètement. Mais, ils sont un peut frontière. - Les pipelines peuvent couvrir des milles de kilomètres. - Les tubes sont faits en acier pour que le pétrole ne puisse pas sortir. - « À l’heure actuelle, on estime à 825 000 kilomètres l’ensemble des canalisations de transport, de collecte et de distribution qui sillonnent le Canada et qui, en 2011, ont transporté environ 5,3 billions de pieds cubes de gaz naturel et 1,2 milliard de barils de pétrole brut et de produits pétroliers.» II- Historique et évolution des comportements en matière d’énergie 46 Les pays membres de l’OPEP Irak Koweit Algérie Venezuel a Libye Nigeri a Indonésie Iran Émirats Arabes Unis Qatar Arabie Saoudite 40% de la production mondiale 75% des réserves estimées 47 Évolution de la consommation 48 49 Réserves mondiales exprimées en années de production depuis 1975, selon BP Statistical Review, juin 2002 50 Conclusion 51