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Montaigne

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Michel de Montaigne
Un travail de Pablo de Bellefroid, dans le cadre du cours d’histoire de Mme Defaweux
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Sommaire
1- Page de garde
2- Sommaire
3- Biographie (1/2)
4- Biographie (2/2)
5- Montaigne en quelques dates
6- Son œuvre
7- Philosophie
8- Acteurs et contemporain de sa vie
9- Illustrations (1/2)
10- Illustrations (2/2)
11- Sources et Annotations
12- Conclusion
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Michel de Montaigne
Moraliste, Ecrivain, philosophe ? Montaigne est tant de choses qu'il en est parfois dur de
le définir. Nietzche,Pascal,Descartes : Tous se sont inspirés de lui. Des génies inspirés
par un génie. Retour sur cet homme à la vie parfois dissolue,retour sur l'homme qui a écrit
les Essais.
Biographie
Descendance et enfance
Montaigne provient d'une famille de riches bordelais, les Equyem.
Cette notion est assez importante puisque le statut familial de Montaigne lui offrira la chance de
fréquenter un collège de bonne réputation. En effet, bien qu'il critiquât beaucoup les cours de
grammaire et de rhétorique qu'il y reçût, il est indéniable que cela lui donna un certain avantage
littéraire et une passion pour les livres, le théâtre mais également la poésie et les joutes
rhétoriques qu’Érasme définira comme une gymnastique de l'esprit.
Adolescence
Malheureusement, sa vie adolescente est assez floue puisque de ses 14 à ses 22 ans, très peu
d'informations nous sont parvenues. Nous ne pouvons que déduire qu’après son passage au
collège de Guyenne, il ait suivi ides cours de philosophie de la Faculté des Arts pour ensuite se
digérer vers des études de droit à l'université de Paris ou de Toulouse, nous ne pourrons
malheureusement sûrement jamais le savoir...
Amitié légendaire
Montaigne poursuit sa vie et va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie. Il se lie d'amitié avec La
Boétie, jeune écrivain humaniste et poète français, qui écrira « Discours de la servitude volontaire »
Un ouvrage qui traite de la vision libertaire de l’autorité, notamment celle des tyrans.
Pour en revenir à leur amitié, Montaigne la qualifie d’exceptionnelle à tel point qu'il n'arrivera jamais à
mettre de mots dessus exceptés ces derniers très connus : « Parce que c’était lui, parce que c’était
moi ».1
La Boétie mourra jeune ce qui causa beaucoup de peine à Montaigne qui sur un ton dramatique, lui qui
à l'époque était bien moins connu que La Boétie dit : « Il n'est d'action ou pensée où il ne me manque [..]
j’étais déjà si formé et habitué à être deuxième partout qu'il me semble n'exister plus qu'à demi »2
Mariage
Suie à cet événement tragique, Montaigne voulu soulager sa peine dans les femmes. Déjà très jeune il
éprouvait une passion pour les femmes et sa vie eut tendance à se confondre avec désir sexuel.
Cependant il ne trouva jamais le grand amour, que de courts épisodes à tel point que certains vinrent à
se demander s’il n'est était pas homosexuel.
Il se maria en 1565 mais d'un mariage d’intérêt. Bien que les avis divergent, j’ai la conviction que
Montaigne n'était pas heureux en mariage, lui qui dormait seul et distinguait le mariage de l’amour,
étant convaincu cependant de son utilité.
Sa femme de son côté pris soin de sa mémoire et des œuvres qu'il n'avait jamais dévoilés.
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Milieu de vie
Son père trépasse en 1568, ce qui poussa notamment Montaigne à se retirer du parlement. Après
s’être retiré sur ses terres il est fait chevalier et fait la guerre.
Nous sommes en 1572, de Montaigne a alors 39 ans et a aménagé un petit refuge destiné à ses loisirs,
son bonheur, sa tranquillité, dans son château. C’est ici même qu'il écrira des essais qui le suivront
jusqu’à sa mort 20 ans plus tard.
En 1579 après s’être cherché pendant tant d’année, il se peint lui-même dans une peinture appelée «
La peinture du moi ». C’est à cette période que de Montaigne devient réellement écrivain et qu'il
consacra la plus grande partie de son temps à l’écriture, bien qu'il participe aux guerres entre 1573 et
1577 et entreprit quelques voyages de santés, ce qui l'aida cependant à écrire des sortes de carnet de
voyages.
Contre son gré, un journal de voyage fut retrouvé dans un coffre de son château et bien qu'il ne soit
pas destiné au public il sera publié 2 siècles plus tard.
Dernières années
Après une vie bien remplie et fortement enrichissante, de Montaigne se retira pour commencer la
rédaction de son troisième volet de « Essais ». Cependant, nous sommes en 1586 et il se retrouve
coincé avec de part et d’autre de son château l'armée royale et les maraudeurs.
Château qu'il quittera finalement pour fuir la peste, accompagnée= de sa mère sa fille et sa femme
Cependant les temps sont rudes et il sera très mal accueilli par ses amis craignant qu'il apporte la
peste.
Il retournera finalement chez lui en 1587 au noble âge de 55 ans pour retrouver son domaine mit à mal
par la peste et la guerre. Bien que tragique événement, ce dernier le stimula plus qu'autre chose et il
légenda par : « Je ne considère non pas tant ce qu'on m’enlève que ce qui me reste. »
Il repart à Paris pour faire imprimer son dernier ouvrage. Son voyage sera mouvementé et son séjour à
Paris le sera notamment par la journée des barricades, soulèvement populaire, durant laquelle il
s'enfuira avec le roi et à son retour, fût emprisonné à la bastille. Pour un court temps seulement
puisque la reine mère vint le délivrer après seulement un jour de détention
Mort
Montaigne finit sa vie dans son château après avoir mené une vie enrichissante.
Il mourra à 59 ans en 1592 sans qu'il n'ait aucun témoin direct.
Héritage
Il est indéniable que Descartes hérite de Montaigne. Mais d’abord s’agirait-il de définir ce qu’est hériter.
Hériter c’est avant tout recevoir une richesse intrinsèque, cette même richesse qui est supposée
donnée un a priori positif de la critique.
Et cette ressource peut être considérée comme un intermédiaire avec l’ère antique.
Montaigne a influencé nombreux des plus grands, La Mothe Le Vayer avec le courant libertin, Voltaire,
Pascal, Descartes pour le coté scientifique et Nietzche avec la philosophie allemande.
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Montaigne en quelques dates
Pierre EYQUEM de MONTAIGNE
Maire de BORDEAUX
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Antoinette de LOUPPES de VILLENEUVE
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3
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Michel EYQUEM de MONTAIGNE, 1533-1592
1533 : Naissance de Michel Equyem de Montaigne au domicile familial à savoir le château de son
père.
1539 : Entrée au Collège de Guyenne à Bordeaux.
1546 : Début d’un cursus de droit à Toulouse.
1555 : Montaigne devient conseiller à la Cour des Aides de Périgueux.
1557 : Montaigne rejoint le parlement de Bordeaux.
1563 : La Boétie meurt peu de temps après être tombé malade.
1565 : Montaigne épouse Françoise de La Chassaigne.
1568 : Pierre Equyem, son père, décède. Par conséquent Montaigne hérité de : son château, ses
terres, son titre.
1571 : Montaigne commence la rédaction de ses « Essais ».
1580 : Presque dix ans après leur commencement, les deux premiers volets de ses essais sont
publiés à Bordeaux.
1580-1581 : Montaigne voyage pour des raisons de santés notamment, il parcourt la Suisse, l’Italie
ainsi que l’Allemagne accompagné par son frère et ses compagnons de voyage.
1581 : Montaigne est élu maire de Bordeaux.
1586 : C’est la guerre, Montaigne quitte son domaine.
1592 : Montaigne meurt dans son château.
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Son œuvre
Style
Montaigne débute fort, il décide d'écrire ses ouvrages en français lorsqu'on avait coutume de les écrire
en latin.
Son style évoluera tout au long de sa vie, alors qu'on pouvait lire une certaine raideur dans ses essais
de 1580, les premiers donc, on lit une souplesse et une tolérance dans ceux qui sont à l'heure actuelle
considérée comme ses meilleurs, les essais III.
Dans son style d’écriture Montaigne se distingue également, il écrit d'un français que l'on parle,en
virevoltant d'une idée à une autre et ne tient compte d'aucune rigueur : il n'a ni plans ni chapitres.
Il légenda qu'il fallait mieux avoir un peu de folie que de sottise.
En parallèle avec le naturel et la simplicité son style ce dernier est également très fort en matière
d'expression, Montaigne aime s'exprimer en comparaisons, métaphores et toutes autres figures de
style, ce qui lui donna le respect de nombreux écrivains admiratifs.
Ce qui le rend si spécial est donc son style atypique que l'on ne retrouve chez personne d'autre. C’est
ce qui lui donnera un succès posthume fou puisque, sans porter aucun jugement, ses œuvres sont
d'une certaine simplicité,telle qu'elle permet une lecture de tous.
Simples ,certes, mais bien fournies en citation latines (plus de 1300) : fortement compréhensible tout
de même puisqu'il a reçu une éducation totalement humaniste, courant qui le suivra jusque dans sa
tombe.
Les Essais
Principale œuvre de Montaigne, ses essais sont le fruit d’un dur et long labeur puisqu’il passera 20
longues années à les écrire. Autant d’années passées à les écrire que d’années passées à réfléchir,
renouveler son âme ainsi que ses modes de pensées.
Mais avant tout, pour bien comprendre ces essais que beaucoup ont encensés, il faut replonger au
XVIème siècle. Le XVIème est synonyme de redécouverte, de renouement avec les philosophes et
moralistes antiques. Alors qu’au moyen âge tout semblait reposer sur la parole de dieu et de l’église, le
courant humaniste bouleverse les mœurs et les esprits suivent désormais leur propre conscience bien
que régulée par une raison humaine et imparfaite. C’est la naissance de grands moralistes tels que
Erasme ou Budé, pour ne citer qu’eux. S’en suit une longue période d’affrontement de morales, deux
en particulier : l’antique et la païenne.
Montaigne, lui, commence ses essais à une époque où la morale antique connait un succès fou : c’est
le début des retranscriptions en français de textes de Platon, Cicéron et surtout Plutarque.
Cependant Montaigne se distingue de toute cette littérature de vulgarisation, il écrit comme il l’entend et
ne se contente pas de retranscrire bêtement des écrits antiques. Certes il s’écarte très peu de ses
modèles, mais il innove. Il écrit en courts chapitres, avec comme seule règle que ceux-ci ne comportent
jamais qu’une seule idée. Et derrière cette idée maitresse se cache un tas d’exemple qui illustrent avec
brio ses dires. Lors des premières édition, Montaigne laisse donc peu de place à sa personne, jugeant
que les citations et les apophtegmes valent mieux que ses propres pensées. Mais il affine peu à peu
son style, et, sans pouvoir dater exactement un tournant invisible de sa vie, Montaigne s’épanouit de
plus en plus dans son ouvrage. Ces années sont notamment celles où il fera la rencontre de la Boétie.
Cependant avant que Montaigne n’ose affirmer sa propre morale il s’interrogera énormément sur le
droit d’émettre une opinion et de s’affranchir de ses modèles antiques. De ces pensées naquit
« Apologie de Raymond Sebond ». Toute cette remise en question l’amène à penser qu’il faut renier
l’idée d’une morale unique et développe une réflexion personnelle. Mais nous ne sommes jamais qu’en
1574, deux ans après ses premiers écrits.
Comme nous pouvons le voir, Montaigne évolue et ne cessera jamais de tout remettre en question,
guidé par le scepticisme, son éternel ami. Il traverse quelques moments difficiles qui le pousseront à se
poser les questions de la mort, du destin.
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Philosophie
Montaigne utilise principalement la philosophie pour parler de la mort, l'amour, la solitude, l’amitié, etc.
C'est ainsi qu'on apprend la sagesse selon lui, et ne comprend pas pourquoi elle n’est pas enseignée
aux enfants : “On a grand tort de la peindre comme inaccessible aux enfants et avec un visage renfrogné,
sourcilleux et terrible. Il n’est rien de plus gai, de plus allègre et peu s’en faut que je ne dise folâtre. Elle ne
prêche que fête et bon temps“ 3
Sa propre philosophie se dégagera dans le troisième volet de ses essais après avoir vécu grand
nombre de choses telles que la guerre, les maladies, les voyages et la magistrature. Mais également
après avoir lu de nombreux ouvrages antiques de Caton (homme politique romain stoïcien) Socrate
(Philosophe grec) et Epaminondas (Homme d’état).
Evolution
Lorsqu’il écrit ses premiers essais, Montaigne est encore un stoïcien convaincu, comme la plupart des
humanistes de cette époque. Cependant après avoir écrits quelques essais stoïques, il trouve les
remèdes de Sénèque un peu trop violents et s’écarte :
« À quoi nous sert cette curiosité qui consiste à imaginer à l’avance tous les malheurs de la nature
humaine et de nous préparer avec tant de peine à l’encontre de ceux mêmes qui peut-être ne sont pas
destinés à nous atteindre ? C’est non seulement le coup, mais le vent et le bruit qui nous frappent »4
Il s’intéresse désormais à Plutarque, moraliste et médio-platonique, qu’il citera plus de 400 fois dans
ses essais, ce qui est considérable. Montaigne se montre désormais bien réticent face à ceux qui
disent détenir la vérité absolue. Quelques années après, à la lecture de Sextus Empiricus il adopte le
scepticisme, courant de pensées qui le mènera vers la sagesse.
Toutes ces années passées à se cultiver, à s’ouvrir au monde, il développa une philosophie très
personnelle et intime bien qu’il en ait emprunté certaines bribes aux plus grands. Sagesse qui séduit
les gens ordinaires qui affirment se sentir bien plus proche de lui que de Socrate ou d’Epicure.
Il tient donc son succès de son accessibilité.
Voici quelques doctrines que Montaigne nous apprend
-
Ne pas se prendre au sérieux : « La plupart de nos occupations sont comiques. Il faut jouer notre rôle
comme il faut, mais comme le rôle d’un personnage emprunté ».5
-
Être tolérant : « Je ne partage point cette erreur commune de juger d’un autre d’après ce que je suis. Je
crois aisément qu’il y a des qualités différentes des miennes (…) Je conçois et crois bonnes mille
manières de vivre opposées ; au contraire du commun des hommes, j’admets en nous plus facilement la
différence que la ressemblance ».6
-
Aimer la vie telle qu’elle est : « J’ai un dictionnaire tout à fait personnel ; je « passe » le temps quand
il est mauvais et désagréable ; quand il est bon, je ne veux pas le « passer », je le goûte à nouveau, je m’y
arrête. Il faut « passer » le mauvais en courant et s’arrêter au bon ».7
-
Rester libre : « Mon opinion est qu’il faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même ».8
7
Contemporains et acteurs de sa vie
Voici une liste non exhaustive des comptemporains de Montaigne ainsi que des personnes dont il
s'inspire,pour la plupart ce sont des philosophes de l'époque antique.
La Boétie : Ecrivain et poète humaniste du XVIème siècle. Très proche de Montaigne,
malheureusement il meurt à l’âge de 33 ans après avoir acquis une certaine notoriété avec « Discours
de la servitude volontaire ». Probablement une des personnes qu’il a le plus aimé dans sa vie.
Sextus Empiricus : Philosophe et médecin qui écrivait en grec, il suit le scepticisme pyrrhonien,
scepticisme qui rejette ceux disant posséder la vérité absolue et ceux qui nie cette dernière, le
scepticisme de Pyrrhon affirme donc qu’il faut continuer la recherche au lieu de s’arrêter. C’est ce
scepticisme qui intéressera Montaigne.
Platon : Philosophe de la Grèce antique suivant par conséquent la morale du même nom, Montaigne,
humaniste convaincu, s’intéresse à lui pour sa morale et ses textes, retranscrits en français à l’époque
ou Montaigne commence l’écriture.
Cicéron : Homme d’état et écrivain romain. Il fut très critiqué mais pour peu il est l’intermédiaire
précieux de la philosophie grecque. Il est considéré comme le plus grand auteur latin classique.
Plutarque : Philosophe et moraliste grec, également médio-platoniste suivant le courant stoïque et
épicurien. Il inspira énormément Montaigne par ses Œuvres Morales.
Erasme : Philosophe et humaniste Rotterdamois considéré comme l’une des figures majeures de la
culture européenne. Il est très connu pour son éloge de la folie, du même nom.
Budé : Humaniste français, il a traduit de nombreux ouvrages latins.
Caton : Homme politique et écrivain romain.
Epaminondas : Homme d’état et général thébain. Montaigne lui a réservé une place de luxe dans
ses essais, il le qualifie du plus glorieux des « plus excellents hommes » et ne lui tarit pas d’éloges.
Socrate : Philosophe grec fondateur de la philosophie morale. Un des penseurs les plus illustre que
la philosophie connaitra, probablement.
Sénèque : Philosophe stoïque mais également homme d’état romain, bien qu’il soit espagnol.
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Illustrations
Figure 1 : Portrait de Montaigne.
Figure 2 : Première page de la réédition du premier
volume des Essais de Montaigne, incluant les travaux
de La Boétie.
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Illustrations
Figure 3 : Le château « de Montaigne » et ses alentours.
Figure 4 : Image virtuelle de la bibliothèque de Montaigne, qui se situe dans son château.
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Sources
Liens
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_de_Montaigne : Page Wikipédia de Montaigne
http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/michel-de-montaigne/content/1807460-montaigne-biographie :
Biographie de Montaigne
https://www.les-philosophes.fr/montaigne.html : Fiche sur Montaigne.
https://gw.geneanet.org/garric?lang=fr&n=eyquem+de+montaigne&oc=0&p=michel : Généalogie de la
famille de Montaigne.
https://gw.geneanet.org/amphibi?lang=fr&n=eyquem+de+montaigne&oc=0&p=michel : Généalogie de
la famille de Montaigne.
Livres
Essais I – Michel de Montaigne
Essais II – Michel de Montaigne
Essais III – Michel de Montaigne
Apologie de Raymond Sebond – Michel de Montaigne
Annotations
: Edition posthume de 1595 des Essais appelée "Exemplaire de Bordeaux".
: Essais I,28.
3 : Essais I,2 p 198.
4 : Essais III,12,p 1267.
5 : Essais III,10,p 1222.
6 : Essais I,27,p 283.
7 : Essais III,13,p 1341.
8 : Essais III,10,p 1212.
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Conclusion
Etant un grand amateur de littérature,philosophie et tout autre exercice intelectuel, je connaisais déjà
les grandes lignes de l'histoire de Michel de Montaigne. Cependant,parcourir sa vie dans son ensemble
à travers ses écrits,sa peinture, et tout l'héritage qu'ils nous a laissés m'a permit de redécouvrir sa vie.
J'ai donc eu beaucoup de plaisir à réaliser ce travail, lire des passages de ses Essais, en apprendre sur
sa vie,etc..
De ce travail,il en ressort beaucoup d'admiration et de respect pour l'homme qu'était Montaigne et pour
les hommes qu'il a inspiré. J'ai adoré la façon qu'il avait de se démarquer des autres,sans se soucier
des mœurs de l'époque.
J'ai également été séduit par son style d'écriture,toujours très naturel et spontané,sans cette certaine
"lourdeur' que comporte certains écrits philosophiques.
Ces quelques recherches ne m'ont pas focément appris quelque chose mais elles ont instaurées en
moi une nouvelle manière de penser,de voir les choses différement le temps d'un instant et c'est pour
cela qu'on s'informe,se cultive : c'est la remise en question.
Je vous remercie donc Madame, pour ce travail.
Pablo de Bellefroid.
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