Histoire de la vie politique de la Vème république

Telechargé par Cailloux Orbital
Histoire de la vie politique de la Vème
publique
1958 à nos jours, pendant longtemps riode très particulière car érigé comme un
aboutissement moderne lié à l’échec de la IV et de la III république. Censé etre un modèle de
modernité parlementariste.
Il y a une version de l’histoire qui pendant longtemps s’est imposée, ce qui produit un problème dans
l’analyse du régime (beaucoup lié au discours de De gaulle avant et pendant la V -ème)
On remarque qu’il eut raison sur l’analyse (cf discours de Bayeux de 1946)
On ne sait pas comment voir ce nouveau régime, le retour du césarisme napoléonien ou bien c’est du
parlementarisme moderne ou encore un retour à la démocratie ?
Aujourd’hui la question de l’analyse de la Vème se voit attaquée de critique sur son fonctionnement,
sur la 6ème république et le rapport à la démocratie. Il y a de nombreuse approche d’un nouveau
régime vu comme présidentiel, parlementaire, citoyens....
Un régime est la façon dont est organisée le rapport entre les institutions souvent lié à une
constitution. Au final cela n’est pas aussi simple. Il y a une différence entre lois constitutionnelles et
pratiques. (exemple de la constitution de Grévy)
Dans les années 34/35 le gvt achète l’hôtel de Matignon, cela signifie beaucoup car le PM apparait
dorénavant comme quelqu’un d’à part. Cette nouvelle résidence de PM marque alors une fonction
concrète. Le rôle de PM qui n’est pas dans la constitution devient à la tête de personnels, d’un état-
major, de service spéciaux. A partir de le PM devient seulement PM, un réel arbitre qui tranche,
décide et coordonne.
Le texte de la IV est très intéressant car écrit après vichy et après la III rép. Comment éviter
ces deux écueils ? Ils ont tout à fait réfléchi, une volonté de bien faire, de démocratiser les institutions
avec notamment la mep de nombreux droit.
Le discours de Bayeux est très bien construit mais dans le contexte de l’époque cela est perçu comme
pas suffisamment démocratique, étant générale après une guerre dont les français se souviennent
du coup d’état de Pétain.
Comme un courant de la réforme de l’Etat (Tardieu, 1er PM en 29 veut mettre au pas les
parlementaires, bipolaire à l’anglaise, une majorité de législature, il faut un bipartisme, faut un gvt
relativement indé) qui veut des ingénieurs, technocrates, des spécialistes : il faut des vrais décideurs.
Ce n’est pas vu comme visionnaire mais plutôt comme une reprise de nombreuses chose
établi dans les années 30 par la droite, une droite qui a été largement discrédité après la guerre de
39.
En 45 on a une maj de gauche dominé par le PC/ SFIO et le MRP (démocrate-chrétien issu de la
résistance). Il y a une tout petite partie de la droite mais bon. Globalement tous issus et forgé par la
résistance. Les partis à gauche sont disciplinés, valorisation des militants, vote sur des idées et sur un
programme, découlement de la résistance qui se devait être très solidaire.
Une nouvelle constitution formée alors dans ce paysage politique avec une histoire, l’idée se développe
alors à travers une rationalisation du parlementarisme. Comment lever les couts de l’indiscipline de la
majorité. Comment crée une majorité alors qu’il n’y en a pas.
1ère règle : le PRdC est investi seul à la majorité absolue de l’A.N (garantit d’un bon soutien) contrat de
législature.
2ème règle : le but est de maitriser un gvt et les crises. Doit avoir deux crises dans les 18mois pour
dissoudre la chambre. Car cela sous-entend une nouvelle maj qui se dessine et les urnes sont alors
nécessaire pour vérifier cela.
En 1946, AURIOL appelle Ramadier pour présenter son programme à l’A.N mais après investiture et
formation de son gouv il revient avec et demande l’accord de la chambre = double investiture.
On donne alors implicitement à l’AN la possibilité de former le gouv à la place du PM. La première
investiture devient alors conditionnelle dans les faits...
La deuxième rupture provient à la fin du tripartisme, le PC sort du jeu à cause du début de la GF.
Guy Mollet chef de la SFIO : le PC n’est pas à gauche est à l’est.
De Gaulle est mis lui aussi de coté en 46 et n’est pas rappelé. De Gaulle fonde alors le RPF
(rassemblement du peuple français) grosse menace car vite rejoint par des troupes par
obligatoirement résistante.
Les deux piliers de la résistance sortent du game. Le problème était la formation de la majorité. Ce qui
était prévu n’est plus du tout viable car le contexte politique détruit les attendus de la lettre
constitutionnelle. Il ne s’agit pas de dire qu’on dévit par rapport à la norme, car au fond les lois de
1875 on s’en fou car la pratique prend forcément le dessus.
Edgard Faure : a été PRdC sous la IV pendant 1 mois et quelques. Mon gvt a été 40 jours, 40 ministres,
4kilos.
(54 : Mendès France appelé par R.Coty
Première dissolution est celle de Edgard Faure, en Fév.. 55 l’AN a renversé mendes France à la maj donc faure
dissout l’assemblée.)
On va montrer que sous la Vème rep beaucoup de régime se sont succédé car la constitution n’est
intimement lié à la question du régime.
Le texte de 58 n’est pas un texte aussi décisif qu’il n’y parait.
La grosse caractéristique est l’apparition du rôle important de l’exécutif et son émancipation de PR.
Mais celle-ci est en fait antérieur, Matignon, le rôle des commissions, l’importance de la gestion du
parlement.
Pendant la rév : le parlementaire est un homme éclairé, et quand ils sont ensemble ils délibèrent et se
convainc mutuellement. Dans les faits, il tend à se spécialiser, il vote en groupe, temps de parole limité
et parfois pressé puis se doit d’apporter des arguments techniques.
Le domaine d’action de l’Etat s’est énormément élargi au fil des années.
Et donc les administrations et les ministères ont pris un point considérable au sein de notre société.
L’importance du moment de naissance des instituions et l’importance du contexte. Le lien est essentiel
entre la période de 1877 avec la III rep mais aussi celle de 1946-47 pour la IV rep. La constitution est
Commenté [PP1]: Recherhcer les causes véritables
Commenté [PP2]: Voir détails
Commenté [PP3]:
une offre et en fonction les opportunités offertes par la constitution peuvent se voir cristalliser et
formaliser ou non. Nb
Le texte de 58 n’est pas décisif dans le régime, on peut en décompter relativement 3.
1er régime : la mise en place 58-62
- Mep d’une prééminence présidentielle.
- définition d’un rôle de PM (Debré)
- la construction de l’importance des hauts fonctionnaires et les visibilisent.
- apprendre le rôle de parlementaire
- La transformation du rôle des électeurs
- redéfinition du rôle des partis politiques
2ème régime : 1962-1983/86 stabilisation du régime
- Version qui va faire consensus : Pr fort, gvt sous-direction d’un pm mais en fait sous le PR, ass
discipliné, mep d’une compétition politique réglé par 4 grands partis. (Maurice Duverger : le quadrille
bipolaire) PC, PS, Gaulliste et droite
- test avec l’alternance en 81 et la future cohabitation
3ème régime : mise en crise
Critique du texte
contestation
ensemble de pratiques politiques nouvelle : montée de l’abstention importante 80’s, alternance
répétée, fragmentation partisane importante, division au sein de la gauche, primaire
nouveau rapport politique
La victoire de macron montre une transformation
Deux références : livre Bastien François sur le Vème rép puis Garrigou, histoire de la vie politique
Chapitre 1 : la Vème république avant la Vème -1958-1962-
Lincertitude des commencements
Introduction : Retour du GDG en juin 1958, il est le dernier PM de la IV. Il est réinvesti président du
conseil et a un mandat constituant et a demander la mise en vacances du parlement. Il se donne alors
6mois pour établir une nouvelle constitution.
On trouve très vite 3 lois au moment de son investiture, 1 : est les pouvoir spécieux en Algérie,
2 : est constitutionnelle qui modifie la procédure de révision de la constitution avec l’idée que le
gouvernement a un avant-projet de constitution et 3 : qui correspond au pleins pouvoir législatif au
gouvernement pendant 6 mois au chef du gouvernement, apporte donc le droit de modifier les lois
par des décret ordonnance.
Ces lois amènent la progressivité de la construction de la Vème république.
I : la gestion politique du conflit Algérien
De Gaulle met 4 ans à mettre fin à la Guerre d’Algérie. Grâce à ce temps long, il bénéficie d’une
dynamique avantageuse, d’un pouvoir prééminent car situation d’urgence.
La guerre profite à de Gaulle. Il définit une première configuration de la Ve. Des pratiques
d’obéissance et de prééminence se mettent place.
L’Elysée s’émancipe, se débarrasse de la tutelle parlementaire.
Problème historiographique : comment les historiens vont raconter la Vème république. D’une certaine
façon on trouve différente date de naissance.
13 mai 1958 ; coup de force à Alger, progressivement ces militaire et colons vont appeler le général.
Septembre 1958 moment ou il est revenu et 85% des gens sont en accord avec son retour.
Octobre 1958 avec la constitution (on peut encore concevoir cela avec le suffrage universel de 1962).
Y a-t-il eu coup d’Etat, coup de force ? Comment la IV est morte ?
Est-ce que la IV république s’est suicidée ? Euthanasié ? Assassiné ?
Suicide : les députés votent pour le GDG et l’investisse avec un mandat constituant
Euthanasie : régime tellement faible et donc petite menace avec l’Algérie et donc effondrement sur
lui-même. (version gaulliste)
Crime : menace militaire, climat de terreur et donc coup d’Etat.
Les deux premières versions l’emportant sur la dernière.
Tout le travail gaulliste est de faire sortir de la lumière mai 1958. C’est quelque chose qu’il faut
essayer de dissocier du nouveau régime. Comment expliquer les tumultes de mai puissent donner une
stabilité et une durée telle que va découvrir la Vème.
Ce qui ont perdu disent que c’est un crime. Ces perdants sont alors les pro-algériens, il se désignent
comme ceux qui on amener le GDG au pouvoir.
L’OAS va se créer fin 62, DG est un traitre, il trahi l’Algérie française
nombreux attentats à Paris.
Ils ont perdu, les militaires sont mis en prison, les colons sont revenus en France etc.
Le péché originel est l’oublie du coup de force de GDG par rapport à l’Algérie française. Cela a
nourrit pendant longtemps la haine antigaulliste.
Pour les deux premières versions, ce sont celles des gaullistes et des parties mouillés par l’investiture
votée. Ceux qui vont dire que c’est un crime : l’Algérie française et certains opposants comme PMF et
F. Mitterrand ainsi que le PC.
Pour les gaullistes c’est la version de l’euthanasie : même pas besoin de la Guerre d’Algérie pour que
ça s’effondre, il l’avait dit à Bayeux.
Plan résurrection : si jamais le général n’est pas investi, débarquement ! Plan préparé et presque mis
en place.
(Christophe Nick : résurrection / Grey Anderson, La guerre civile en France, 1958-1962. Du coup d’État
gaulliste à la fin de l’OAS livres plus controversé et réécriture de l’histoire, les versions dominantes
sont alors remises en question)
A. les conditions politiques d’un rappel du général de Gaulle.
Il faut mettre de côté l’image de l’homme providentiel
GDG est rappelé par des groupes engagé sous la bannière de l’Algérie française, militaire, colons.
Ils en en font un champion de l’armée française. Il est aussi rappelé par un autre groupe (en 1958 en
France, très peu sont pour la décolonisation), de fait par des dirigeant de la IV p qui ont bien pris
conscience que l’Algérie était un gros bordel genre la SFIO/ MRP/Radicaux/ droite modéré car petite
scissions pro Alg.fr. Un groupe dominé par un objectif de négociation car ces différentes scissions ne
vont pas dans le sens de ces partis et au moins ils seront débarrassés du problème de l’Algérie.
On voit alors en effet que peu croit ritablement en l’image du général de Gaulle mais ce sont en
réalité beaucoup de calculs.
L’autre possibilité à l’époque était une l’alliance socialo-communiste (que ne voulait pas les
socialistes mais l’idée est très émergente du coté communiste...) et c’est bien pour ça que ca arrange
pas mal de partis de la IVème rép.
DG va tenter de rester sur une espèce de fil, il ne doit pas prendre parti et c’est cela sa force, il ne doit
pas prendre parti pour l’un des deux bords.
Pour les IVe : le choix le moins pire > prévient le coup d’Etat, et empêcher le Front populaire et
l’association des socialistes et communistes. De Gaulle est moins pire que les communistes. Les
communistes et socialistes sont les frères ennemis. Virer de Gaulle quand il aura fait le boulot, on peut
le tenir, on est au parlement, lui a personne.
Norbert Elias : Louis XIV, roi pas si exceptionnel, mais sa puissance, c’est de tenir les deux blocs à
égalité pour être soutenu par les deux. De Gaulle fait pareil, il est puissant en gardant les deux camps
de son côté. La gestion de la Guerre d’Algérie, c’est beaucoup de test, de petits pas.
De Gaulle n’est pas investi parce qu’il est sauveur, pas d’engouement populaire pour de Gaulle. Mais
une fois qu’il est investi, il devient le sauveur. Sondage sur qui doit être président, 7% d’avis
favorables.
1 / 50 100%

Histoire de la vie politique de la Vème république

Telechargé par Cailloux Orbital
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !