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Le péché originel est l’oublie du coup de force de GDG par rapport à l’Algérie française. Cela a
nourrit pendant longtemps la haine antigaulliste.
Pour les deux premières versions, ce sont celles des gaullistes et des parties mouillés par l’investiture
votée. Ceux qui vont dire que c’est un crime : l’Algérie française et certains opposants comme PMF et
F. Mitterrand ainsi que le PC.
Pour les gaullistes c’est la version de l’euthanasie : même pas besoin de la Guerre d’Algérie pour que
ça s’effondre, il l’avait dit à Bayeux.
Plan résurrection : si jamais le général n’est pas investi, débarquement ! Plan préparé et presque mis
en place.
(Christophe Nick : résurrection / Grey Anderson, La guerre civile en France, 1958-1962. Du coup d’État
gaulliste à la fin de l’OAS → livres plus controversé et réécriture de l’histoire, les versions dominantes
sont alors remises en question)
A. les conditions politiques d’un rappel du général de Gaulle.
Il faut mettre de côté l’image de l’homme providentiel
GDG est rappelé par des groupes engagé sous la bannière de l’Algérie française, militaire, colons.
Ils en en font un champion de l’armée française. Il est aussi rappelé par un autre groupe (en 1958 en
France, très peu sont pour la décolonisation), de fait par des dirigeant de la IV rép qui ont bien pris
conscience que l’Algérie était un gros bordel genre la SFIO/ MRP/Radicaux/ droite modéré car petite
scissions pro Alg.fr. Un groupe dominé par un objectif de négociation car ces différentes scissions ne
vont pas dans le sens de ces partis et au moins ils seront débarrassés du problème de l’Algérie.
On voit alors en effet que peu croit véritablement en l’image du général de Gaulle mais ce sont en
réalité beaucoup de calculs.
→L’autre possibilité à l’époque était une l’alliance socialo-communiste (que ne voulait pas les
socialistes mais l’idée est très émergente du coté communiste...) et c’est bien pour ça que ca arrange
pas mal de partis de la IVème rép.
DG va tenter de rester sur une espèce de fil, il ne doit pas prendre parti et c’est cela sa force, il ne doit
pas prendre parti pour l’un des deux bords.
Pour les IVe : le choix le moins pire > prévient le coup d’Etat, et empêcher le Front populaire et
l’association des socialistes et communistes. De Gaulle est moins pire que les communistes. Les
communistes et socialistes sont les frères ennemis. Virer de Gaulle quand il aura fait le boulot, on peut
le tenir, on est au parlement, lui a personne.
Norbert Elias : Louis XIV, roi pas si exceptionnel, mais sa puissance, c’est de tenir les deux blocs à
égalité pour être soutenu par les deux. De Gaulle fait pareil, il est puissant en gardant les deux camps
de son côté. La gestion de la Guerre d’Algérie, c’est beaucoup de test, de petits pas.
De Gaulle n’est pas investi parce qu’il est sauveur, pas d’engouement populaire pour de Gaulle. Mais
une fois qu’il est investi, il devient le sauveur. Sondage sur qui doit être président, 7% d’avis
favorables.