réponses. Elles révèlent son intelligence. La nature de l'homme est sa perfectibilité, d’où
une évolution permanente de la culture.
B. La transmission (comment)
Le patrimoine culturel n'est pas de nature biologique mais sociale ou informationnelle :
il nécessite donc une transmission générationnelle constante. C'est notamment le but
des livres, des écoles, des professeurs, etc.
III. La diversité culturelle
A. La prégnance de l’environnement culturel
Les différences culturelles entre pays montrent à quel point l’homme est le produit de
son milieu, son éducation, son époque, selon les sociologues et anthropologues
(Durkheim, Marx, Bourdieu…).
B. Réactions face à la diversité
D’où le risque d’ethnocentrisme (considérer sa culture comme supérieure) mis en
évidence par Lévi-Strauss. Et son pendant : le relativisme culturel, tolérance qui consiste
à ne pas faire de jugement de valeur, qu’il faut quand même relativiser à l’aune du
respect universel de la dignité humaine (ne pas en faire un prétexte de justification à
toutes les pratiques).
Conclusion : La culture a donc de nombreuses acceptions mais cette définition de Lévi-
Strauss est pertinente : « La culture ou civilisation, c'est l'ensemble des coutumes, des
croyances, des institutions telles que l'art, le droit, la religion, les techniques de la vie
matérielle, en un mot, toutes les habitudes ou aptitudes apprises par l'homme en tant
que membre d'une société. ».
Mots clés : Nature/culture, apprentissage, ethnologie, perfectibilité,
patrimoine culturel, transmission, ethnocentrisme, relativisme culturel.