activité économique, autrement dit, donnée une ampleur pour les
activités économiques nouvelles. L’exemple le plus typique à citer, est
celui des entreprises de conseil de gestion. le recours aux conseil de
service peut être gênant pour le client voir périlleux et dans ce domaine
les codes sont les plus exigeant qu’au norme imposé, « il livre une partie
des secrets de son entreprise »
. On remarque d’ailleurs que les codes
concernant les entreprises de conseil soient parmi les plus précis et les
plus exigeants quant aux normes imposées à la profession.
Sans doute l’intérêt de la normalisation privées par le biais des codes de
conduite s’explique par l’autonomisation des pouvoirs privés
économique et leurs auto-régulations. Mais aussi, les codes de conduite
d’avèrent un élément d’attractivité juridique.
et un élément de
« séduction des capitaux »
b) Le code de conduite privé est un élément d’attractivité juridique :
Les codes de conduite procurent un avantage concurrentiel. En effet
selon G. Farjat, « l'objectif le plus immédiat des codes est sans doute de
normaliser l'activité professionnelle à l'égard de la clientèle, mais il s'agit
sans doute plus de la clientèle virtuelle ou potentielle que de la clientèle
déjà acquise »
. En fait, c'est surtout le public dans son ensemble, qui
est visé. Mais il arrive qu'une activité professionnelle dépende de
l'accueil que lui réservent des tiers, les pouvoirs publics. . . l'opinion
publique. Le code de conduite apparaît essentiellement comme un
« instrument de promotion économique »
Ainsi, les codes de conduite consistent à introduire les valeurs éthiques
Id.52
Ainsi les « standards de conduite et pratiques professionnelles » de l’association of consulting management
engineers, les conditions générales d’intervention de la chambre syndicale des sociétés d’étude et de conseil, le
code des devoirs professionnelles des ingénieurs-conseils de la chambre des ingénieurs-conseils de France, le
code de déontologie de l’association française des conseillers de direction.
Th Mounir snoussi
HANNOUN.CH, “la déontologie des activités financières : contribution aux recherches actuelles sur le
néocorporatisme », p.428.
FARJAT.G, op.cit, p.52
Ibid.
Le sens général de l’éthique consiste à ne pas tromper, voler, trahir sa promesse… chercher la vengeance. A
contrario, il s’agit de promouvoir l’honnêteté, loyauté, vérité, tolérance, rigueur, courage, respect des faits,
respect des autres.
La notion « éthique » peut être définit sur plusieurs niveaux, dont on parle de l’éthique professionnelle des
dirigeants et salariés, éthique de l’entreprise, éthique et stratégie, éthique des marchés, éthique pour l’Etat,
pour les banquier, pour le service achats…