INTRODUCTION La composition chimique du gaz naturel est une des raisons pourquoi il est si largement accepté comme le plus propre des carburants fossiles. En effet, le gaz naturel émane moins de CO2 dans la combustion par unité d'énergie produite. La combustion de gaz naturel, composé principalement de méthane (CH4), produit 25 % en moins de CO2 que des produits de pétrole et 40 % en moins de CO2 que la combustion de charbon, par unité d'énergie produite.1 Plusieurs hydrocarbures tels que le propane, le butane et le pentane ou les mélanges de ces gaz, se liquéfient afin de les employer comme combustible. Grâce à ces gaz naturels liquéfiés, stockés dans des bouteilles de gaz ou des réservoirs métalliques, ils peuvent être utilisés dans les cuisines ou chauffages ou les endroits qui manquent de distribution centralisée de gaz. Ces gaz naturels liquéfiés sont produits à partir du gaz naturel et du pétrole.2 Le gaz naturel occupe une place prépondérante sur le plan énergétique mondial, s’inscrivant dans une croissance de la demande annuelle de 2,0 %. L’incorporation de nouvelles technologies intensifie son usage efficient dans la production thermoélectrique et les processus industriels divers et optimise son transport. Au Venezuela, l’industrie du gaz a été pendant longtemps une activité exclusive de l’Etat vénézuélien. Depuis la période des nationalisations du milieu des années 70, l’Etat contrôlait la chaîne productive du gaz, depuis sa phase primaire d’extraction, jusqu'à la vente des produits raffinés du gaz, c’est à dire, jusqu'à ce que les liquides du gaz s’extraient et se séparent et se vendent comme des produits indépendants, tels que le méthane, éthane, butane, etc. Le secteur du gaz est un domaine d’une importance considérable pour l’économie vénézuélienne, et le gouvernement actuel présidé par le Président Hugo Chavez le considère ainsi étant donné que ce secteur a été inclus dans son projet de 1 Voir Annexe 1 2"Combustible gaseoso", Enciclopedia Microsoft® Encarta® 98 © 1993-1997 Microsoft Corporation. Reservados todos los derechos. 1 gouvernement et ajouté aux secteurs du riz, de l’huile de palme et de la pétrochimie, ces derniers auront tout le soutien du gouvernement pour le développement de ce secteur. La mise en œuvre d’une politique d’ouverture gazière, a été considérée par le précédent Gouvernement comme le prolongement de l’ouverture pétrolière, décidée par l’ancien président Rafael Caldera et mise en place à partir de 1993, qui a permis l’arrivée des grandes compagnies étrangères (Conoco, Totalfina Elf, Mobil, Texaco…). Cette ouverture s’était initialement manifestée par un accord avec des investisseurs étrangers pour l’exploitation d’un grand gisement offshore, celui du champ Cristobal Colon. Les parties concernées, considérant que la rentabilité du projet était insuffisante n’ont pas effectué les investissements prévus. Les premiers pas véritables de l'ouverture gazière ont été faits mi-98 lorsque PDVSA Gaz a confié les projets cryogéniques Accro III et IV au consortium réunissant Enron, Transcanadian et Technoconsult. Depuis, il a été décidé de développer le réseau de gazoducs, l’utilisation du gaz dans l’industrie pétrochimique ainsi que dans les principaux centres urbains. Afin d’atteindre les objectifs établis, il est nécessaire de chercher les mécanismes pour stimuler le développement de l’industrie du gaz, secteur qui inclus toute l’industrie liée, depuis son exploration en passant par son exploitation et transmission jusqu'à arriver à la distribution du gaz. Cet effort vise à relancer l’économie vénézuélienne, surtout à travers une accélération du développement de nouvelles sources d’énergie et la relance de l’investissement privé. Ce travail offre une vision descriptive des progrès atteints dans ce domaine et tente d’identifier les opportunités d’investissement dans cette phase d’ouverture de l’industrie du gaz au Venezuela. 2 1. LE DEVELOPPEMENT DU GAZ NATUREL La compagnie étatique Petroleos de Venezuela, S. A. (PDVSA) a commencé une politique qui tentait de chercher les meilleurs mécanismes pour développer au maximum les potentialités du secteur, à travers l’implantation d’un cadre régulateur qui permette: l’ouverture du marché du gaz aux différents acteurs, une transparence majeure en ce qui concerne les règles du jeu, l’égalité dans les conditions parmi les concurrents et un prix fixé par les forces du marché. PDVSA et le Ministère de l’Energie et des Mines (MEM) ont ainsi initié, en septembre 2000 le processus de “Licences de Gaz Venezuela 2000” (LG 2000), conviant le secteur privé à participer dans le commerce du gaz non associé. Processus qui a également été mis en marche grâce à l’approbation de la Loi Organique du Gaz (septembre 2000), ce qui constitue des instruments qui permettent l’investissement privé dans le gaz sans la participation de l’Etat. 1.2. Les Licences de Gaz Venezuela 2000 (LG 2000) Le LG 2000 comprend 11 zones en concession au capital privé pour l’exploration et l’exploitation du gaz non associé. L’initiative comprend 13.500 km 2 et sept états. L’investissement initial est estimé à US$ 1 milliard en exploration tandis que l’exploitation et le développement des différents projets nécessiteront probablement US$2 milliards. Les blocs se divisent en deux catégories : les zones de réserves prouvées et d’exploration. Le premier groupe comprend les blocs nord-sud YucalPlacer dans l’état de Guarico. Ce sont des secteurs de moindre risque étant donné que PDVSA avait déjà obtenu des réserves substantielles en gaz à : 5 610 kilomètres du réseau de distribution. La deuxième catégorie couvre les neuf blocs restant. Parmi eux, sept se trouvent au niveau du Piedmont Central des états d’Aragua, Guarico et Cojedes, d’autres à Barrancas, entre les états: Barinas, Portuguesa et Trujillo et un autre dans la nord d’Ambrosio, état du Zulia. L’investissement est estimé en moyenne à US$ 700 millions, sans possibilité d’établir un chiffre plus précis les zones étant peu explorées. 3 1.3. Les ressources de gaz naturel du Venezuela Au cours de ces dernières décennies, la demande de gaz naturel a connu une augmentation considérable surtout grâce à l’usage étendu de cette source d’énergie propre dans plusieurs processus industriels. Il est nécessaire de noter que les réserves prouvées de gaz naturel au Venezuela, de 143 milliards de pieds cubiques (“BPC”), se trouvent en première position en Amérique latine et en huitième position au niveau mondial. Réserves de gaz naturel dans le monde (1999) Près de 91% des réserves prouvées de gaz naturel du Venezuela correspond au gaz associé, et 9% correspond au gaz non associé. En 1999, les ressources estimées en gaz naturel au Venezuela ont atteint un niveau de 225 BPC, parmi lesquelles 39BPC sont des réserves “probables” et 43 BPC sont des réserves “possibles”. Pendant l’an 1999, la production de gaz naturel au Venezuela a atteint une moyenne approximative de 6 033 Millions de Pieds Cubiques Standard Par Jour (Millones de Pies Cúbicos Estándar Diarios, "MMPCED"). Une grande partie de cette production (près de 70%) a été utilisée dans la récupération secondaire du pétrole brut ou bien elle a été consommée en tant que combustible lors des opérations pétrolières ou bien encore elle a été utilisée pour la production de Liquides de Gaz Naturel (“LGN”). 4 Réserves de gaz naturel au Venezuela (1999) 30% restant a été fourni aux utilisateurs qui se trouvent sur le territoire national afin de s’en servir pour la production d’électricité ou bien en tant que facteurs de production dans les processus pétrochimiques, pour ainsi remplacer le combustible demandé par le marché interne dans les usines sidérurgiques et de traitement d’aluminium, la production de ciment, la distribution domestique ainsi que les industries manufacturières des secteurs du papier et carton, verre, centrales de sucre, textile et d’autres opérations industrielles. 1.4. Consommation du gaz naturel au Venezuela Les pronostics pour les dix prochaines années laissent entrevoir une augmentation de la consommation nationale en énergie de l’ordre de 4,7% par an (de 1130 mille Barils Journaliers de Pétrole Equivalent3 à 1800 MBDPE pour l’an 2009). Etant donné les volumes énormes de réserves de gaz naturel du Venezuela, on prévoit qu’une grande partie de la croissance de la demande d’énergie nationale sera couverte par cette ressource. Ainsi, le pourcentage de participation du gaz sur le marché local est prévu d’augmenter de 42% à 55%. De plus, on s’attend à une concurrence modérée des autres sources d’énergie étant donné que l’énergie hydroélectrique atteindra ses niveaux potentiels économiques maximums et que les combustibles liquides seront moins attractifs à cause de la politique des prix que le Gouvernement du Venezuela mettra en place pour favoriser la substitution de combustibles liquides par le gaz naturel. 3 Miles de Barriles Diarios de Petróleo Equivalente ("MBDPE") 5 La Consommation d’énergie primaire au Venezuela 2. PDVSA GAZ PDVSA Gaz, S.A., filiale de Petroleos de Venezuela, S.A., a pour objectif le traitement, le transport, la distribution et la commercialisation du gaz au Venezuela. Il favorise également l’exploration et la production du gaz non associé afin de minimiser la dépendance de la production du gaz associé. PDVSA Gaz fait face au changement structurel de la vision stratégique du commerce du gaz avec une mission très claire : assurer un maximum de valeur ajoutée corporative et le développement optimal de tous les segments de la chaîne du gaz naturel et de ses produits, à travers une présence croissante sur les marchés nationaux et internationaux, qui subvienne aux besoins énergétiques du pays et qui permette la diversification du commerce énergétique, créant ainsi davantage de développement économique pour le Venezuela. Tout ceci doit se faire face à un marché interne du gaz qui croît de 75% annuellement. Ce qui se traduit par une augmentation de la demande de méthane 6 pour l’an 2009 de plus du double, et avec la production de liquides quasiment absorbée en sa totalité par une industrie pétrochimique en pleine expansion. Au Venezuela, la croissance de la consommation énergétique du secteur primaire de transformation (sidérurgique, d’aluminium et pétrochimique), et en général, de sa population (électricité et combustible domestique), sera contenue dans le gaz naturel, ce qui oblige à chercher des solutions effectives et à long terme. Par ailleurs, la technologie vise la transformation physique et chimique comme nouvelle façon d’étendre le commerce du gaz naturel sur les marchés internationaux. De cette façon, l’effort de PDVSA Gaz vise à atteindre l’utilisation la plus efficiente d’une ressource avec d’abondantes réserves, à un coût moindre, comparé à d’autres alternatives, et avec ses propres caractéristiques afin de préserver l’environnement le plus possible, et qui présentera ces années à venir une haute disponibilité dérivée de l’exploitation des réserves de gaz non associé et associé à la production du brut. 2.1. La Stratégie Afin d’atteindre ses objectifs, PDVSA GAZ s’est fixé un ensemble de linéaments stratégiques qui définissent ses principales lignes directrices : Promouvoir l’exploration et la production de nouvelles sources de gaz non associé à travers la participation du capital privé. Se charger de l’exploitation du Centre de Gaz d’Anaco afin de maximiser l’utilisation de ses ressources et disposer d’une source de gaz suffisamment solide pour bénéficier des opportunités commerciales et gérer les variations de la consommation du marché interne. Fournir et favoriser des conditions commerciales qui permettent l’utilisation efficiente des ressources de gaz dans les domaines gérés par PDVSA Exploration et Production, tant avec l’effort propre que par le biais des Accords Opérants. Favoriser de nouvelles opportunités dans le secteurs des liquides du gaz et optimiser son extraction, ce qui va promouvoir la ségrégation de courants de gaz 7 riche. Développer un ensemble de projets d’infrastructure en fonction des conditions de la libre concurrence et d’ouverture sur le marché international. Développer des affaires qui permettent le positionnement du gaz naturel provenant du Venezuela dans le Bassin de l’Atlantique. De la même façon que dans le reste de l’industrie pétrolière, le développement du gaz a besoin de la participation du capital privé et des opérateurs expérimentés pour atteindre un développement harmonieux dans son ensemble. Les secteurs où cette coopération pourrait être la plus bénéfique ont été identifiés comme suit : 1. Exploration et exploitation des ressources de gaz non associé. 2. Elargissement de l’infrastructure du transport et de la distribution du gaz pour sa commercialisation sur le marché interne. 3. Extension de la capacité d’extraction et de traitement des liquides. 4. Liquéfaction du gaz. 5. Présence pour commercialiser sur d’autres marchés et produits. 6. Projets pour la conversion ou transformation du gaz en combustibles liquides. Les formes de commerce qui sont envisagées sont: Associations et accords opérants pour l’exploration et l’exploitation du gaz non associé. Accords pour construire et/ou exercer des installations, dans n’importe la quelle de ces variantes par rapport à la propriété, au transfert des actifs (BOO, BOT, BLT, BOLT). Accords d’association et d’entreprises mixtes avec différents niveaux de participation, incluant l’obligation de compter sur les entreprises nationales dans les associations. Achat /vente de facteurs de production et investissements dans les usines de transformation ou dans l’infrastructure de transport et distribution pour commercialiser le gaz sur les marchés nationaux et internationaux. 8 Les schémas de commerce décrits orientent vers quelle direction il faut se tourner, PDVSA GAZ étant toujours disposé à considérer des formules innovatrices qui favorisent une création de valeur maximale. 2.2. Un Marché ouvert Fondé sur le nouveau schéma légal pour le développement du commerce du gaz au Venezuela, contenu dans la nouvelle Loi Organique d’Hydrocarbures Gazeux (Décret No. 310 du 12/09/1999, Journal Officiel –Gaceta Oficial- No 36793 du 23/09/1999), qui permet la participation directe du capital privé dans toute la chaîne du commerce depuis l’exploration et la production du gaz non associé jusqu'à sa commercialisation et industrialisation, ce qui promeut une désintégration verticale, l’essor du commerce est indispensable sous la forme d’un schéma de majeur compétence et de règles claires, et sous des conditions créées pour atteindre cet objectif, dans un cadre tributaire stable et des politiques de prix définies. La chaîne du gaz naturel sera clairement identifiée en ce qui concerne les segments suivants : exploration, production, extraction et fractionnement des liquides de gaz naturel, transport, distribution du gaz méthane, commercialisation interne des produits du gaz naturel et l’exportation des derniers, ainsi quel a liquéfaction du gaz naturel. Le développement de l’activité du transport et de la distribution du gaz méthane est indispensable et verra des formes d’association se créer pour l’expansion des systèmes existant, tandis que l’expansion des derniers vers de nouveaux secteurs géographiques pourra se faire directement par les entreprises privées motivées par les secteurs consommateurs. La commercialisation interne des produits du gaz naturel (tant liquides que gaz méthane) sera soutenue par les contrats d’approvisionnement de PDVSA Gaz, jusqu'à ce qu’il y ait un développement de plus haut niveau de concurrence dans la production de gaz au Venezuela, à travers les accords de bénéfices partagés déjà signés avec les entreprises privées, ou autres, dérivés de l’octroi de licences de la part du MEM pour l’exploration et l’exploitation des nouveaux secteurs. 9 Les possibilités de liquéfier le gaz méthane pour l’exporter vers la Base Atlantique sont ouvertes ; toutefois, elles sont soutenues en majeure partie sur la base de la découverte et de l’exploitation de réserves qui soutiennent l’activité à long terme. PDVSA va développer ces commerces et sera présent concernant les schémas d’association qui conviennent à ses intérêts commerciaux en ayant pour objectif devenir le principal acteur sur le marché hémisphérique et de l’Amérique ibérique. D’autre part, l’exportation des produits à partir des processus de transformation se fera grâce aux associations et/ou contrats d’approvisionnement sous des schémas commerciaux très claires. 2.3. Le Traitement du gaz naturel PDSA Gaz possède un Complexe Cryogénique intégré par quatre usines de traitement et de fractionnement qui se trouvent dans la partie orientale du Venezuela. Les trois usines d’extraction (San Joaquin, située dans l’état d’Anzoategui, Santa Barbara et Jusepin, situées dans l’état de Monagas), ont une capacité combinée pour traiter 2200 MMPCED pour la production de LGN. L’usine de fractionnement Jose, située dans l’état d’Anzoategui, détient une capacité pour fractionner 150 Mille Barils par Jour (“MBD”) de LGN. Par ailleurs, PDVSA Gaz a entrepris l’expansion du Complexe Cryogénique à travers l’exécution du projet ACCRO III & IV, sous la modalité “Build, own and operate”, en accord avec le consortium de partenaires internationaux et nationaux (Enron, TransCanada y Technoconsult). A travers cette expansion dont la mise en marche et l’opération est prévue pour le début de l’an 2001, la capacité de production de l’usine de fractionnement de José augmentera de 50 MBD alors que les capacités des usines de San Joaquin et Santa Barbara augmenteront de 400 MMPCED chacune. De plus, PDVSA Gaz possède deux usines de fractionnement (Bajo Grande et Ulé) situées dans l’état de Zulia dans la partie occidentale du Venezuela, qui ont une capacité combinée de fractionner 77 MBD de LGN produits dans d’autres installations appartenant à PDVSA situées dans les champs de Tia Juana et de la zone sud du Lac de Maracaibo, et dans le complexe Pétrochimique El Tablazo. Ainsi, 10 PDVSA Gaz réalise actuellement les ajustements finaux et le fonctionnement de la nouvelle usine d’extraction GLP-5, avec une capacité qui lui permet de traiter 230 MMPCED de gaz naturel produit dans les gisements de Tia Juana, dans le but de substituer quelques installations de PDVSA et d’augmenter les niveaux de recouvrement de LGN. PDVSA Gaz opère également près de 335 kilomètres de polyductes qui gèrent les LGN ainsi que les installations interconnectées qui stockent des produits sous pression et réfrigères. 2.4. Transmission et distribution de gaz sur le marche national PDVSA Gaz possède et opère un vaste réseau de transmission et de distribution de gaz (près de 5 000km de gazoducs et une usine de compression de 27000HP)au service de plus de 1400 clients industriels, 3000 commerciaux et 220 000 domestiques. Le réseau de transmission et de distribution s’étend tout au long de deux grandes régions. La région Orientale – Centrale formée de trois systèmes de transmission principaux (Anaco - Puerto Ordaz, Anaco - Jose y Anaco - Barquisimeto) qui satisfont près de 75% des besoins de la nation. La région Occidentale, composée par les systèmes Ulé – Amuay (Punto Fijo), Côte Oueste du Lac de Maracaibo et Casigua – La Fría, satisfont les 25% restant. Réseau de gazoducs de PDVSA Gaz 3. Premières Opportunités La gamme d’opportunités est vaste et attrayante pour les opérateurs expérimentés et les investisseurs qui cherchent une expansion d’activités en terrain sur, sur un marché en expansion rapide, avec un cadre légal et fiscal claire et transparent avec d’importantes réserves de matière première avec une croissante disponibilité, promouvant ainsi la participation du capital national et le transfert technologique aux entreprises nationales. 11 3.1. Exploration et Production L’exploration et la production de gaz non associé est un secteur où il existe d’excellentes opportunités pour l’investissement privé. Dans un futur proche, il sera question d’offres de zones au secteur privé national et international pour l’exploration et l’exploitation de gaz non associé sous forme de licences prévues dans la Loi de Gaz. Dans ces cas précis, les intéressés feraient des investissements à leur propre coût et risque et ils auraient la titularisation du gaz produit. On estime que plus de 12 000 km carrés seront offerts à travers un processus d’offre d’appel de 8 à 12 secteurs à haute prospective, lesquels par leur condition de proximité par rapport aux systèmes de transmission et des marchés existants, présentent un grand attrait économique. Il est important de noter que la croissance prévue de la demande interne du pays garantie pratiquement l’emplacement des volumes de gaz qui sont attendus de ces secteurs. Actuellement, la totalité des gaz d’hydrocarbures au Venezuela provient de la production de pétrole et de gaz associé, ce qui signifie que son approvisionnement au marché dépend entièrement des plans et des programmes de production du brut. Pour pallier cette situation de dépendance et augmenter l’offre de gaz, une stratégie a été établie qui envisage l’exploration et la production du gaz non associé. Les bassins sédimentaires vénézuéliens ont été explorés à la recherche de pétrole, de façon à ce que la majeure partie des secteurs considérés comme prospectives pour le gaz non associé ne soient pas soumises à l’effort d’exploration. En effet, il existe des secteurs très attractifs pour le gaz non associé tant sur terre ferme que sur côte extérieure illustrées sur le graphique suivant. 12 Pour bénéficier de la potentialité de ses secteurs, la stratégie suggère de les offrir au capital privé pour l’exploration et la production de gaz non associé. Premièrement, les secteurs sur terre ferme seront offerts sous la forme de Licences qui sont octroyées par le MEM aux entreprises privées, lesquelles exploreront et produiront le gaz elles-mêmes et à leur risque. L’adjudication de ces secteurs se fera à travers un processus de licitation. Des stratégies sont en cours de création pour les secteurs côte extérieure qui permettront leur développement avec la participation du capital privé. Les zones qui sont à offrir sur terre ferme sont caractérises par leur degré élevé d’attraction dans le sens où elles sont situées dans les environs du marché et qu’elles présentent un bas risque géologique quant à l’existence d’hydrocarbures gazeux. Les caractéristiques les plus importantes de chacune d’entre elles sont : 3.1.1. Yucal Placer Cette zone a été découverte dans les années 60 et développée partiellement pendant les décennies 1970 et 1980. Elle dispose de 29 puits d’exploration et le développement et l ‘information sismique 2D avec une couverture de demi détail. Les réserves prouvées sont estimées à 2 BPC (2 x PC) de gaz non associé, avec 13 possibilité de voir l’application de technologie appropriée en perforation de puits augmenter les réserves en 3 BPC additionnels. De plus, on considère que l’obtention de 3D sismique pourrait révéler de la potentialité additionnelle à la zone. Cette zone a l’avantage d’être située très proche des systèmes de transmission existant ( à moins de 20km), ce qui fait que la production pourrait arriver à des niveaux commerciaux dans une période de temps assez courte. Le développement de ces réserves peut se faire immédiatement étant donné que les calculs préliminaires indiquent de bonnes perspectives économiques et un très bas niveau de risque. Le gaz produit pourrait se vendre directement sur le marché interne ou par la production d’électricité, avec les usines existantes ou futures. 3.1.2. Piedmont de la Cordillere de la Cote : Cette zone est divisee en plusieurs blocs exploratoires de 1.000 a 2.000, pour arriver a une zone de pres de 12.000 (3 millions de acres). Ces couches possèdent peu d’information sismique et de perforation. Toutefois, la information disponible sur la géologie régionale leur donne une haute prospective pour le développement commercial du gaz. Un attrait additionnel de ces couches est constitué par le peu profonde qu’est la perforation, laquelle n’excéderait pas les 12.000 pieds. De plus, ils sembleraient proches des systèmes de transmission existant et des centres de consommation, ce qui accélérerait son éventuel développement en cas de découvertes avec la campagne exploratrice. 3.1.3. Barrancas (Flanco Sur Andino) Dans cette zone PDVSA a perforé divers puits exploratoires entre 1994 et 1996, parmi lesquels trois d’entre eux se sont avérés être des découvertes de gaz. 14 L’activité exploratrice dans cette zone consisterait en la délimitation des structures déjà perforées qui ont des accumulations de gaz déterminées et la exploration d’autres structures prospectives. Cette zone a l’ avantage d’être située loin des sources traditionnelles de gaz, ce qui représente un important attrait dans une zone pour laquelle est envisagée une demande intéressante à moyen terme. 3.1.4. Nord d’Ambrosio Dans les alentours de Maracaibo, il existe une zone à haute prospective pour la production du gaz. D’ailleurs, les caractéristiques prolifères du bassin de Maracaibo sont bien connues. Cette zone peut se diviser en deux blocs de 600 a 1.000 lesquels sont tout particulièrement attirants grâce à leurs conditions géologiques et leur proximité de l’important marché de la ville de Maracaibo et des alentours. 3.2. Transport de gaz méthane Les premières opportunités pour commercer avec des tiers se trouvent dans les systèmes de transmission ou transport de gaz méthane. PDVSA Gaz dispose actuellement de systèmes de transport de gaz vers les principales régions de consommation. Toutefois, ces systèmes requièrent des amplifications importantes dont le développement a été prévu par le biais de la constitution d’entreprises mixtes de transport, dans lesquelles la participation de PDVSA Gaz serait minoritaire et serait représente par l’apport initial équivalent à la valeur du commerce existant. De cette façon, l’entreprise mixte aurait se chargerait de l’opération et la maintenance du système de transport, auquel on intégrerait progressivement les amplifications, comme partie du capital apporté par les partenaires. Les grands consommateurs et entreprises distributrices qui auraient signé des contrats de fourniture avec PDVSA Gaz seraient les utilisateurs du service de 15 transport fourni par l’entreprise mixte. Les investissements requis pour les amplifications sont estimés à 800 millions à un milliard de dollars pour les dix prochaines années. Par ailleurs, il y a également de nouveaux pôles géographiques de développement, où il n’existe pas encore d’infrastructure de PDVSA Gaz, et où la demande de gaz a un haut potentiel grâce à l’intérêt que montrent les secteurs qui aujourd’hui se fournissent en énergies alternes. Aujourd’hui, les axes San Carlos - Acarigua Barinas, Cumaná - Margarita, connexion Oriente - Occidente, l’axe Orinoco - Apure, font preuve, entre autres, de grands projets. 3.2.1. Système Anaco José Il s’agit d’opérer le commerce de transport de gaz méthane à long terme, en partant depuis Anaco, comme source du gaz, pour subvenir à la demande dans l’axe José – Puerto La Cruz. Aujourd’hui, cette activité est en train d’être mise en place par PDVSA Gaz de façon intègre avec la vente de gaz. Toutefois, ce projet a pour objectif, le respect de la nouvelle Loi du Gaz, et différencier la valeur du produit et celle des services intermédiaires jusqu’au consommateur final. On cherche également à promouvoir l’efficience à travers une continuité maximale dans la chaîne et de l’accès ouvert à ces services par n’importe quel utilisateur. PDVSA Gaz dispose actuellement d’un système de gazoducs dans cette région, lequel s’est développé pendant les 25 dernières années en fonction des besoins de la demande. Ce système fera partie de la structure du commerce, comme nous le verrons plus loin dans ce travail. 3.2.4.1. Schéma de commerce Le commerce en question comprend les éléments de base suivants : Structurer une entreprise de transport de gaz qui opère et amplifie le système Anaco – José, pour lequel PDVSA Gaz mettra en place un processus de sélection de partenaires et apportera comme capital à cette entreprise la valeur de marché du commerce, fondamentalement fondé sur les actifs dédiés à ce commerce. Le 16 système existant a une capacité de transporter près de 550 millions de pieds cubiques par jour de gaz depuis Anaco jusqu’aux principales destinations, à José et Puerto La Cruz et dispatche actuellement près de 320 millions de pieds cubiques par jour. Fourniture du service de transport à l’entreprise que constitue PDVSA Gaz avec les partenaires sélectionnés. Le service pourra être sollicité directement par PDVSA Gaz ou n’importe lequel des clients finaux, auxquels PDVSA fournisse du gaz, et ceci impliquera l’obligation d’amplifier la capacité du système jusqu'à atteindre près de 1.000 millions de pieds cubiques par jour par le biais des investissements des 5 prochaines années. Les clients existant de PDVSA Gaz ont en grande partie des contrats de fourniture de gaz à long terme pour les usines d’amélioration du brut extra lourd, pétrochimiques, de ciment et de production électrique. Les conditions générales du service de transport seront approuvées et régulées par le Ministère d’Energie et du Gaz et entreront en application dans les contrats souscrits par l’entreprise avec n’importe quel utilisateur. Parmi ces conditions essentielles ont trouve la structure de tarifs et l’accès ouvert et non discriminatoire au service de la part de n’importe quel client. 3.2.4.2. Infrastructure existante Le système Anaco - José opéré actuellement par PDVSA Gaz comprend : Un gazoduc de 26 pouces de diamètre et 111 km de longueur, entre l’Usine d’Extraction de Liquides de Gaz Naturel à San Joaquin (près d’Anaco) et l’usine de fractionnement de LGN à José (côte nord-este de l’état d’Anzoategui). Un gazoduc de 12 pouces de diamètre et 29 km de longueur, entre la station de sectionnement de Crucero de Barbacoas (située approximativement à 90 km au nord d’Anaco) et l’Usine de Fractionnement de José. Un gazoduc entre l’Usine d’Extraction de San Joaquin jusqu'à la Raffinerie de PDVSA à Puerto La Cruz, composé d’une section de 20 pouces de diamètre et 59 km de longueur depuis San Joaquin jusqu'au système de sectionnement de 17 Crucero de Maturin et une autre section de 16 pouces de diamètre et 49 km de longueur entre la station de Crucero de Maturin et la Raffinerie de PDVSA à Puerto La Cruz (une partie de cette section pourrait être incorporée au Projet Barbacoas – Margarita). Les systèmes de valves qui permettent de sectionner et de connecter ces gazoducs, ainsi que les systèmes de régulation et/ou de mesure situés dans les points de vente de gaz aux grands clients et réseaux de distribution connectés au système. Ces gazoducs sont faits de tuyauterie en acier au carbone API 5L, spécifiés selon l’épaisseur et le degré du matériel pour une pression maximale d’opération de près de 1.000 livres par pouce carré selon la norme ASTM B31.8 et installés sous terre en leur totalité. Les facilités connexes de télémétrie et protection cathodique de tuyauteries feront partie des services auxiliaires partagés avec d’autres dépendances de PDVSA et qui seront offerts par cette dernière ou administrés en accord avec l’entreprise de transport de gaz qui se constitue. 3.2.2. Système de Transport de Gaz à Margarita Cette opportunité de commerce consiste en la construction de l’infrastructure requise pour la prestation du service de transport de gaz méthane depuis Barbacoas, l’état d’Anzoategui, jusqu'à l’Ile de Margarita. Le gaz qui doit être transporté proviendrait initialement des champs producteurs situés dans la zone d’Anaco et du Nord de Monagas, dont la réserve s’effectue à travers un système existant de récollection de gaz. L’incorporation d’une nouvelle Entreprise de Transport de Gaz permettra, entre autre, la séparation du prix du produit correspondant aux services intermédiaires jusqu’au consommateur final, favorisant des conditions pour améliorer l’efficience de la chaîne de fourniture à travers une majeur continuité et compétence et du libre accès aux services. Le marché à développer consiste fondamentalement en une usine électrique avec la 18 capacité installée de près de 150 MW, localisée dans l’Ile de Margarita, ainsi que la distribution industrielle, commerciale, domestique et hôtelière, principalement des villes de Cumana et Porlamar, qui ouvrent de grandes opportunités pour la coproduction. 3.2.2.1. Schéma de Commerce Le commerce en question comprend les éléments de base suivants : Construction et opération d’un gazoduc pour le transport de gaz qui permette d’approvisionner la ville de Cumana et les Iles de Coche et Margarita. La capacité de ce système atteindra une demande initiale de l’ordre de 50 MMPCND correspondant à la consommation de l’Usine de Génératrice d’Électricité "Luisa Cáceres de Arismendi" dans Ile de Margarita. La demande estimée du système du Gaz à 20 ans serait autour de 100 MMPCND. Possibilité d’opérer le gazoduc existant entre Barcacoas et Puerto La Cruz, ainsi que de réaliser les expansions futures qui soient requises, pour un volume de manœuvre de gaz de 130 MMPCND. Cet aspect se décidera durant le développement du processus d’élection d’entreprises, avant la consignation des offres économiques. Fourniture du service de transport à l’entreprise qui soit sélectionnée. Le service pourra être requis par n’importe quel client final, à qui cette entreprise fournisse du gaz, et impliquera l’obligation d’amplifier la capacité du système pour subvenir à la demande estimée dans le moyen et long terme. Les conditions générales du service de transport seront approuvées par le Ministère d’Energie et de Mines (MEM) ou l’Organisme Régulateur et entreront en vigueur par rapport aux contrats de fourniture du produit, signés avec PDVSA Gaz, et ceux qui se signent entre l’entreprise de transport et les clients du service. Les clients ont le droit de bénéficier de ces conditions incluqnt tant la structure de tarifs que la politique d’accès ouvert et non discriminatoire au service. 3.2.2.2. Infrastructure existante 19 Le gazoduc qui transportera le gaz à l’Ile de Margarita sera installé et financé en sa totalité par l’entreprise de transport favorisée dans le processus et avec le permis du MEM pour opérer et prêter le service mentionné. Les caractéristiques finales de ce système seront définies par l’ingénierie développée par cette entreprise, respectant son projet d’expansion et potentiel de demande. Si l’option de prestation du service de transport de la distance existante entre Barbacoas - Puerto La Cruz se concrétise, le système de Transport du Gaz à Margarita incorporerait à son infrastructure un gazoduc de 16 pouces de diamètre et 30 km de longueur entre le système Crucero de Barbacoas et le système Raffinerie de Puerto La Cruz, en plus de tuyaux de plus petit diamètre étendus jusqu'à Pertigalete. Les gazoducs sont en acier ou en carbone API 5L, X-52 spécifiés selon l’épaisseur et le degré du matériel et d’accord à la norme ASTM B31.8. 3.3. Distribution de Gaz méthane Comme dans le transport, l’infrastructure de distribution de gaz méthane au Venezuela a été partiellement développée par PDVSA Gaz, en particulier pour satisfaire le secteur industriel situé dans les centres les plus peuplés du pays. C’est ainsi que les principaux axes de transports tels qu’Anaco - Barquisimeto, Anaco Jose et Anaco - Puerto Ordaz, disposent de leurs développements de distribution respectifs dans les zones industrielles au long de leur trajet. Toutefois, la gazéification urbaine des secteurs domestique et commercial n’existe que dans la zone Métropolitaine de Caracas, à Maracaibo et partiellement à Puerto La Cruz et El Tigre. Des villes telles que Maracay, Valencia, Barquisimeto, Maturin et Puerto Ordaz, entre autres, représentent un grand potentiel de commerce pour le secteur privé. Pour mettre en marche ces projets, une stratégie est actuellement en train de se développer pour promouvoir la constitution d’entreprises de distribution qui feront des appels d’offres pour une zone géographique déterminée, et elles opéreront les systèmes de distribution existant. L’objectif de chaque entreprise de distribution serait de développer le plus de potentiel possible dans sa zone, incluant les secteurs 20 non exploités. Les entreprises de distribution signeront des contrats de fourniture avec PDVSA Gaz, ou d’autres producteurs dans l’avenir, et des contrats de transport avec l’entreprise de transport respective (déjà mentionnée) afin de compter sur des volumes pour la vente aux utilisateurs domestiques, commerciaux et industriels de leur zone. Le succès de ces opportunités de commerce réside dans l’optimisation du coût d’investissement par utilisateur, tant dans les réseaux que dans les services, en plus de la promotion des usages non traditionnels du gaz, lesquels sont des éléments clés pour compenser les consommateurs bas niveaux de domestiques et consommation spécifique commerciaux typiques de ces aux latitudes géographiques. Cependant, compter sur le commerce de distribution industrielle déjà en marche, ainsi que la promotion de ces derniers apporte la stabilité nécessaire pour favoriser la croissance vers les autres secteurs. L’attitude promotrice des municipes sera un élément d’importance vitale pour le bénéfice de la plus grande partie de la population. Au Venezuela, le développement du secteur du gaz s’est dirigé vers l’approvisionnement des besoins énergétiques du Parc Industriel en première instance, rendant ainsi limité l’approvisionnement au secteur commercial et domestique à Caracas et des zones adjacentes et à la ville de Maracaibo, avec peu d’exceptions telles que Barcelona, Puerto La Cruz y El Tigre qui ont été gazéifiables partiellement par le secteur privé. Aujourd’hui, la stratégie de l’Etat de développer le Commerce du Gaz avec la promulgation de la Loi Organique d’Hydrocarbures Gazeux ou Loi de Gaz, ouvre de multiples opportunités de participation pour le capital privé en diverses zones du commerce. L’une de ces zones est l’expansion des réseaux de distribution avec le but d’amplifier l’usage de ce gaz vers les secteurs et les régions qui ne bénéficient pas aujourd’hui d’approvisionnement en gaz. Une voie qui permettrait l’expansion rentable et ordonnée des réseaux de distribution est la division du pays dans des régions géographiques à être soumises à des 21 appels d’offres, dans le but de promouvoir la constitution d’entreprises de distribution qui opéreraient l’infrastructure existante dans une région déterminée et étendraient les réseaux vers les zones non servies, ce qui permettrait l’approvisionnement de gaz aux secteurs industriel, commercial et domestique. Les critères qui s’utilisent pour déterminer les régions se fondent sur les modèles de développement qui compensent l’échelle initiale (les meilleurs coûts unitaires) avec la potentialité de croissance de la demande dans tous les secteurs, la factibilité technique et économique d’expansion des réseaux et la vitesse attendue de croissance, tout ceci pour chercher à réduire le risque financier des projets qui facilite à la fois la fonction de l’Organisme Régulateur dans la promotion de la concurrence dans les services et l ‘application de tarifs justes au consommateur final et attirantes pour l’investisseur. Avec la régionalisation de la distribution du Gaz Méthane au Venezuela, promouvoir l’utilisation massive du gaz et le développement de son marché, par le biais de l’application de technologies non traditionnelles telles que le conditionnement et le réchauffement de l’eau, la coproduction, la tri production et l’utilisation domestique qui permettent d’intensifier son utilisation. Ceci poussera les distributeurs à se développer vers les zones où aujourd’hui l’intensité d’utilisation du gaz peut être beaucoup plus importante ou vers lesquelles il n’existe pas d’approvisionnement. 3.4. Gaz naturel liquéfié et transformation du gaz en liquide Etant donné la magnitude variable des investissements requis dans le domaine du GNL et les différentes technologies de GTL, les propositions d’investissements pour ce genre de projet ont été analysés de façon individuelle. En fonction des volumes de gaz requis et de la création de la valeur de chaque projet, sont hiérarchisées les opportunités proposées afin de déterminer la disponibilité des excédents de gaz pour chacun d ‘entre eux. L’identification des marchés pour le GNL ou GTL constitue un autre paramètre important à prendre en compte. En principe, on cherche la formulation, chez les entreprises intéressées, de propositions le plus concrètes possibles pour étudier chaque cas de façon particulière. 22 D’autres aspects clés dans les propositions de commerce de gaz résident dans l’activité d’exportation de méthane comme Gaz Naturel Liquéfié (GNL) et la transformation chimique de gaz à liquides (Gas To liquid GTL). Pour le moment, l’exploitation du gaz naturel a cherché à satisfaire les besoins de la demande interne, afin d’utiliser le gaz comme élément qui booste le développement économique, industriel, pétrochimique, etc ; toutefois, il existe des opportunités très rentables sur les marchés étrangers, surtout dans les régions de Puerto Rico et les Caraïbes, Amérique centrale, Brésil, Cote este et Cote du Golfe des Etats-Unis et de l’Amérique ibérique qui doivent être utilisées. C’est à travers la commercialisation de gaz Naturel Liquéfié (GNL) que l’on peut accéder à ces marchés. Le challenge est la structuration de commerces avec la participation du secteur privé national et international, dans le but de bénéficier des opportunités existantes. Les commerces qui ont été identifiés pour démarrer à court terme sont principalement ceux qui sont liés au développement des réserves de gaz existant dans le Nord de Paria, Plataforma Deltana et d’autres découvertes dans la création d’un nouveau complexe industriel et/ou pétrochimique dans la Péninsule de Paria. Ces projets se trouvent actuellement en phase de définition. La Transformation de Gaz aux Liquides, mieux connue en anglais comme "Gas To Liquids", est l’une des voies d’exportation de gaz qui a augmenté ses opportunités avec le temps, grâce aux améliorations technologiques associées à ces projets et à la haute valorisation des liquides qui sont produits, lesquels respectent les normalisations environnementales les plus exigeantes au niveau mondial. Ainsi, le GTL pourrait représenter une voie de grande utilité dans le système de raffinerie nationale, améliorant ainsi à travers des processus de mélange de courants, la qualité finale des produits comme le diesel, etc. Aujourd’hui, PDVSA Gaz est en train d’analyser les conditions techniques et économiques requises pour un projet GTL dans l’orient vénézuélien, qui consiste en une usine qui produira près de 15 mille barils par jour de produits avec une consommation de près de 150 millions de pieds cubiques par jour. 23 Celle-ci serait la première usine en son genre qui serait construite au Venezuela et elle serait orientée vers la production de combustibles, surtout le diesel de haute qualité (haut nombre de cethane, sans souffre ni aromatiques), ce qui permettrait d’améliorer notablement en qualité et quantité les exportations de ce produit. On estime que l’usine pourrait commencer ces opérations vers l’an 2004. Le schéma de commerce qui est visualisé pour ce projet est fondé sur l’offre aux entreprises leaders dans cette technologie, d’une garantie d’approvisionnement en gaz méthane de la part de PDVSA Gaz sous la forme de schémas compétitifs et d’obtenir de la part de l’entreprise sélectionnée, la construction d’une usine avec les caractéristiques mentionnées. A moyen ou à long terme, il existeront des opportunités pour la construction d’autres usines de GTL, même plus grandes encore, qui pourraient produire, en plus des combustibles, des produits plus spécialisés et à majeure valeur ajoutée tels que des cires, des bases lubrifiantes ou des paraffines alignées. 3.5. Extraction et Fractionnement du LGN Les tiers intéressés ont l’opportunité de participer aux activités d’extraction et de fractionnement de LGN à travers des accords opérants en utilisant des schémas de type B.O.O et B.O.T. Ce concept, appliqué dans la structuration du projet ACCRO III et IV, dont le contrat a récemment été obtenu, offre une alternative d’exécution sans utiliser des propres recours, à travers l’utilisation des avantages compétitifs et comparatifs de tiers dans les activités liées à la construction, l’opération et la maintenance de ce type d’installations. Les responsabilités du tiers, entre autres, seront attachées au fonctionnement efficient des usines, alors que PDVSA maintient la propriété du gaz d’alimentation et des produits résultant du processus, en payant un tarif pour le service reçu. Cette approche qui pourrait être susceptible de certaines variantes, sera utilisée pour d’autres projets de cette nature, comme celui de l’amplification de la capacité de production de LGN en Occident, qui se trouve actuellement en phase de conceptualisation. L’investissement prévu pour les dix prochaines années est de l’ordre de 1045 24 millions de dollars. 25 CONCLUSION Comme nous avons pu le constater tout au long de ce travail, il existe de grandes opportunités de négoce dans le secteur du gaz. Toutefois, il faut encore améliorer les efforts pour stimuler ce négoce pour ainsi atteindre son potentiel de développement maximal pour soutenir la croissance économique harmonieuse du Venezuela. Cet effort devra être suffisant pour incorporer des investisseurs et opérateurs privés dans la chaîne du négoce pour garantir l’approvisionnement requis par le marché. Un marché dynamique doit être établi, tant du gaz naturel, des liquides du gaz que les services de transport pour stimuler l’entrée des entreprises qui se chargent du commerce. L’organisme régulateur chargé du développement du secteur (PDVSA GAS, o ENEGAS), doit être flexible ayant pour objectif le Négoce pour l’analyse correcte et la bonne administration des licences octroyées. De même, cet organisme doit garantir que les prix de la production qui pourra être vendue par les entreprises qui aient acquis les licences doivent être suffisants pour justifier le risque assumé par ces entreprises. Le Ministère de l’Energie et des Mines doit effectuer ses meilleurs efforts pour utiliser la médiation et l’arbitrage comme mécanismes pour la solution des controverses entre l’organisme régulateur de l’industrie du gaz et les titulaires de licences et de permis. Ainsi nous avons pu apprécier qu’il existe une infrastructure mais qu’elle n’est pas à la hauteur des exigences pour atteindre les objectifs établis, ce qui signifie que cette infrastructure devra être amplifiée et améliorée. L’ouverture du secteur du gaz va diversifier l’offre énergétique pour la population, améliorent ainsi la qualité de vie. 26 27