Série2 : Trigonométrie Correction 1 Correction 2 a. L’expression de la fonction f est donnée sous la forme du quotient des fonctions u et v où : u(x) = sin x ; v(x) = cos x qui admettent pour dérivées : u0 (x) = cos x ; v 0 (x) = sin x La formule de dérivation d’un quotient permet d’obtenir l’expression de la fonction f 0 : u0 (x) · v(x) − u(x) · v 0 (x) f 0 (x) = 2 v(x) cos x× cos x − sin x× − sin x = 2 sin x 2 2 cos x + sin x 1 = = 2 2 sin x sin x b. L’expression de la fonction f est donnée sous la forme du produit des fonctions u et v définies par : u(x) = (5x − 3)3 ; v(x) = cos x qui admettent pour dérivée : La fonction u est définie comme la puissance d’exposant 3 de la fonction w définie par : w(x) = 5x − 3 ; w0 (x) = 5 La fonction u admet pour dérivée la fonction u0 dont l’expression est : 2 u0 (x) = 3·w0 (x)· w(x) = 3×5·(5x − 3)2 = 15·(5x − 3)2 v 0 (x) = − sin x La formule de dérivation d’un produit permet d’obtenir l’expression de la fonction g 0 : g 0 (x) = u0 (x)·v(x) + u(x)·v 0 (x) = 15·(5x − 3)2 × cos x − (5x − 3)3 × sin x c. L’expression de la fonction h est définie par le quotient des deux fonctions u et v définies par : π u(x) = cos 5x+ ; v(x) = x2 3 qui admettent pour dérivées : La fonction u est définie par la composée de la fonction w par la fonction cosinus où : π ; w0 (x) = 5 w(x) = 5x + 3 Ainsi, la fonction u admet la dérivéeï : ò h i π 0 0 u (x) = w (x)· − sin w(x) = 5· − sin 5x+ 3 π = −5· sin 5x+ 3 0 v (x) = 2x La formule de dérivation d’un quotient permet d’obtenir l’expression de la fonction h0 : u0 (x)·v(x) − u(x)·v 0 (x) h0 (x) = 2 v(x) π π −5 sin 5x+ ×x2 − cos 5x+ ×2x 3 3 = 2 2 x π 2 π 5 sin 5x+ ×x + cos 5x+ ×2x 3 3 = − x4 1. La fonction g est dérivable et sa dérivée a pour expression : g 0 (x) = cos x Ainsi, le nombre dérivée de la fonction g en 0 a pour valeur : g 0 (0) = cos 0 = 1 2. A la question précédente donne la valeur du nombre dérivée de la fonction g en 0 : g(x) = 1 Or, le nombre dérivée de la fonction g admet pour définition la limite : g(0+h) − g(0) lim =1 h7→0 h sin h − sin 0 lim =1 h7→0 h sin h − 0 lim =1 h7→0 h sin h lim =1 h7→0 h Cette identification permet d’affirmer la valeur de la limite demandée : sin x lim =1 x7→0 x Correction 3 1. a. L’expression de la fonction f est donné comme le carré de la fonction u définie par : u(x) = cos x ; u0 (x) = − sin x Ainsi, la formule de dérivation de la puissance n-ième d’une fonction donne l’expression de la fonction f 0 : f 0 (x) = 2·u0 (x)·u(x) = 2·(− sin x)· cos x = −2· sin x· cos x b. La fonction g(x) admet pour dérivée : g 0 (x) = cos x + − sin x = cos x − sin x c. La fonction h est la composée de la fonction u par la fonction v où : u(x) = x2 + x ; v(x) = tan x qui admettent pour dérivée : 1 u0 (x) = 2·x + 1 ; v 0 (x) = 2 cos x La formule de dérivation de la fonction tangente donne l’expression de la fonction h0 : u0 (x) 2·x + 1 h0 (x) = h i2 = cos x2 +x2 cos u(x) d. L’expression de la fonction j est donnée sous la forme du quotient des fonctions u et v où : u(x) = cos x ; v(x) = sin x qui admettent pour dérivée : u0 (x) = − sin x ; v 0 (x) = cos x La formule de dérivation d’un quotient permet d’obtenir l’expression de la fonction j 0 : u0 (x)·v(x) − u(x)·v 0 (x) 2 v(x) − sin x · sin x − cos x· cos x = 2 sin x 2 2 2 2 − sin x − cos x − sin x + cos x = = 2 2 sin x sin x On en déduit la limite de la suite vn : 1 1 lim vn = + 0 = n7→+∞ 2 2 j 0 (x) = −1 2 = − 1 2 sin x 2 2. a. On a : f (0) = cos 0 = 12 = 1 Ainsi, la limite recherchée peut s’exprimer par : 2 cos x − 1 f (0+x) − f (0) lim = lim x7→0 x7 → 0 x x = f 0 (0) = −2· sin 0· cos 0 = 0 π b. L’image de − par la fonction g : 4 π π π g − = sin − + cos − 4 4 4 √ √ 2 2 = − + =0 2 2 Ainsi, la limite recherchée peut s’exprimer par : g x − g − π4 sin x + cos x π lim = lim π π π x + x − x7→− x7→− 4 4 4 4 π π π = g0 − = cos − − sin − 4 4 4 √ √ √ 2 2 = − − = 2 2 2 c. On a : h(0) = tan 02 + 0 = tan 0 = 0 On a la limite suivante : tan x2 + x h(x) − h(0) lim = lim = h0 (0) x7→0 x7→0 x x−0 2×0 + 1 1 1 = 2 = 2 = = 1 2 1 cos 0 + 0 cos 0 = sin x π 0 2 d. On a : j = π = 1 =0 2 sin 2 On a la limite suivante : π cos cos x cos x sin x limπ = limπ π π x7→ 2 · sin x x7→ 2 x − x− 2 2 π j x −j 2 = j0 π = limπ π 2 x7→ 2 x− 2 1 1 = − = − 2 = −1 π 2 1 sin 2 Correction 4 1. Pour tout entier naturel n, on a : 1 2 n 1 vn = 2 + 2 + · · · + 2 = 2 · 1 + 2 + · + n n n n n En utilisant la somme des termes d’une suite arithmétique : 1 n· n + 1 n2 + n 1 1 = 2· = = + 2 n 2 2·n 2 2·n 1 = 0. De la limite : lim n7→0 2·n 2. a. Notons ϕ la fonction définie par : ϕ(x) = x − sin x Cette fonction admet pour dérivée : ϕ(x) = 1 − cos x On a l’encadrement suivant : −1 6 cos x 6 1 −1 6 − cos x 6 1 0 6 1 − cos x 6 2 0 6 ϕ0 (x) 6 2 Ainsi, la dérivée de ϕ est positive sur 0 ; +∞ ; on en déduit que la fonction ϕ est croissante. Or, on a : ϕ(0) = 0 − sin 0 =0 Ainsi, pour tout x ∈ 0 ; +∞ : 0 6 x =⇒ ϕ(0) 6 ϕ(x) =⇒ 0 6 ϕ(x) ϕ est positive sur 0 ; +∞ . Notons ψ la fonction définie par : x2 + cos x ψ(x) = −1 + 2 qui admet pour dérivée : ψ 0 (x) = x − sin x Or, létude de la fonction ϕ nous permet d’affirmer que la fonction ψ 0 est positive sur 0 ; +∞ . or, on a: 02 ψ(0) = −1 + + cos 0 = −1 + 0 + 1 = 0 2 Ainsi, pour tout x ∈ 0 ; +∞ , on a : 0 6 x =⇒ ψ(0) 6 ψ(x) =⇒ 0 6 ψ(x) Notons φ la fonction définie par : x3 φ(x) = −x + + sin x 6 qui admet pour dérivée : x2 + cos x φ0 (x) = −1 + 2 0 D’après l’étude de la fonction ψ, la fonction φ est positive sur 0 ; +∞ ; ainsi, la fonction φ est croissante. Or, on a : 03 φ(0) = −0 + + sin 0 = 0 6 Ainsi, pour tout x ∈ 0 ; +∞ , on a : 0 6 x =⇒ φ(0) 6 φ(x) =⇒ 0 6 φ(x) La fonction φ est positive sur 1 ; +∞ b. Considérons la propriété Pn définie pour tout entier naturel n supérieure ou égal à 1 par la relation : Pn : “13 + 23 + · · · + n3 6 n4 ” Montrons, à l’aide d’un raisonnement par récurrence, que la propriété Pn est vraie pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1 : Initialisation : Pour n = 1, on a : 13 6 14 On vient de montrer que la propriété P1 est vraie. Hérédité : Supposons la propriété Pn est vérifiée pour un entier naturel n supérieur ou égal à 1 quelconque. C’est-àdire qu’on a l’hypothèse de récurrence suivante : 13 + 23 + · · · + n3 6 n4 Etudions la différences suivantes : 3 1 + 23 + · · · + n3 + (n + 1)3 − (n + 1)4 En utilisant l’hypothèse de récurrence, on a : 4 6 n +(n+1)·(n2 +2·n+1) −(n2 +2·n+1)·(n2 +2·n+1) 6 n4 +(n3 +3·n2 +3·n+1) −(n4 +4·n3 +6·n2 +4·n+1) 6 −3·n3 − 3·n2 − n 60 On vient d’établir la comparaison suivante : 13 + 23 + · · · + n3 + (n + 1)3 6 (n + 1)4 On vient de démontrer la propriété Pn+1 est vraie. Conclusion : La propriété Pn est initialisée au rang 1 et elle vérifie la propriété d’hérédité. A l’aide d’un raisonnement par récurrence, on vient de montrer que la propriété Pn est vraie pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1. De la question a. , on obtient les deux comparaisons de la fonction sinus sur 0 ; +∞ : 0 6 ϕ(x) =⇒ sin x 6 x x3 0 6 φ(x) =⇒ x − 6 sin(x) 6 On en déduit l’encadrement pour tout nombre réel x ∈ 0 ; +∞ , : x3 x− 6 sin x 6 x 6 Par évaluation de l’encadrement précédent, on obtient lesinégalités suivantes : 13 1 1 1 − 6 sin 2 6 2 2 6 n 6 · n n n 23 2 2 2 − 6 sin 2 6 2 2 6 n 6·n n n ............................ 3 n n n − n 6 sin 2 6 2 2 n 6 · n6 n n En additionnant membre à membre les inégalités cidessus, on obtient : 13 23 n3 un − + + · · · + 6 un 6 vn 6·n6 6·n6 6·n6 1 3 3 3 un − · 1 + 2 + · · · + n 6 un 6 vn 6·n6 Avec l’inégalité obtenue précédemment : 1 ·n4 6 un 6 vn 6·n6 1 6 un 6 vn un − 6·n2 un − c. On a les deux limites suivantes : 1 1 1 1 lim vn = ; lim vn − 2 = − 0 = n7→+∞ n7→+∞ 2 6n 2 2 1 et l’encadrement un − 2 6 un 6 vn 6n D’après le théorème des gendarmes, on obtient la limite suivante : 1 lim vn = n7→+∞ 2