Lesbons comptes del`Etat actionnaire

publicité
Chaque jour
Le thriller
de l’été
Disney Studio
Cinéma Les flops
de l’été fragilisent
Hollywood // P. 17
L’ESSENTIEL
LES RATÉS DE LA RÉFORME
DE LA CARTE SCOLAIRE
Selon un rapport du ministère
de l’Education qui dresse le bilan
de la réforme de 2007, ce sont
les élèves des milieux favorisés
qui ont surtout bénéficié de la
mise en concurrence des
établissements. // P. 2
RETRAITES : L’ÉLYSÉE
PENCHE POUR LA CSG
Le chef de l’Etat insiste pour ne
pas alourdir un peu plus le coût
du travail en relevant les cotisations retraite. Une hausse de
la CSG se profile. // P. 3
LE JAPON PROMET DE
SE CONVERTIR À LA RIGUEUR
Sans renoncer à sa stratégie de
relance de l’économie, Tokyo a
annoncé qu’il couperait dans les
dépenses publiques à hauteur de
62 milliards d’euros entre 2014
et 2016. // P. 5
ENTREPRISES
& MARCHÉS
GDF SUEZ SE RENFORCE
AU ROYAUME-UNI
AFP
L’énergéticien français annonce
l’acquisition de Balfour Beatty
Workplace pour se renforcer
dans les services énergétiques en
Grande-Bretagne. Un axe majeur
de sa stratégie en Europe. // P. 13
LES HÔTELS HILTON SERONT
MIS EN BOURSE EN 2014
Le propriétaire du groupe, le
fonds américain Blackstone,
compte profiter du rebond du
marché hôtelier. La cession de la
chaîne La Quinta est également
au programme. // P. 15
NESTLÉ EN MANQUE
DE RELAIS DE CROISSANCE
Le leader mondial de l’agroalimentaire pâtit d’un ralentissement dans les pays émergents
et de l’atonie de la consommation
en Europe.
Pascal Garnier
// P. 16 ET « CRIBLE » P. 26
La route de la soie,
là où la mondialisation
a commencé
// SÉRIE D’ÉTÉ P. 9
LE QUOTIDIEN DE L'ÉCONOMIE // VENDREDI 9 ET SAMEDI 10 AOÛT 2013 // LESECHOS.FR
Les bons
comptes
de l’Etat
actionnaire
l Les résultats des entreprises où l’Etat
est présent ont été bien accueillis en Bourse.
l Bercy prévoit de poursuivre les cessions.
l Le CAC 40 au plus haut depuis mai 2011.
L
es participations de l’Etat actionnaire se
portent bien : la valeur du portefeuille a
progressé de 20 % en juillet, à 72 milliards
(dont 25 milliards d’actifs cessibles sans changer
laloi).LaBourseabienaccueillilaplupartdesrésultats des entreprises où l’Etat est présent, à l’instar
d’EDF, EADS, Safran et Renault, les quatre plus fortes hausses du CAC 40 depuis le 1er janvier. De quoi
conforter Bercy dans sa volonté de poursuivre les
cessions d’actifs pour financer des investissements
d’avenir, même s’il n’est pas prévu de bouleverser le
portefeuille. Côté dividendes, le produit attendu par
l’Etat en 2013 devrait être au rendez-vous : la Cour
Lefootball
françaisentre
dansunenouvelle
dimensionavec
lesstarsduPSG
etdeMonaco
des comptes indique que la marge opérationnelle de l’Etat actionnaire (comptes combinés) serait passée de 8,5 % du
chiffre d’affaires en 2011 à 9,4 % en 2012.
Le résultat net part du groupe serait stable. Les résultats du premier semestre
donnent en outre des raisons d’être
optimistes sur les dividendes qui seront
versés à l’Etat en 2014. Le CAC 40 a,
quant à lui, atteint un nouveau plus
haut de l’année hier, à 4.064,32 points. Il
s’agit même d’un plus haut depuis
mai 2011. // PAGES 3 ET 22
Lepouvoird’achatdes
fonctionnairesenbaisse
Sipa
SOCIAL Le salaire net moyen a reculé en 2011.
Le gel du point d’indice va perdurer l’an prochain.
La rentrée s’annonce tendue pour la ministre de la
Fonction publique, Marylise Lebranchu. Alors que
six syndicats sur huit ont menacé avant l’été de
mobiliser « au plus tard début octobre », les dernières données sur les salaires des fonctionnaires
publiées hier par l’Insee ne sont pas de nature à
apaiser les tensions. Les personnels des hôpitaux
ont été les plus touchés, avec une perte de 0,6 % de
pouvoir d’achat du salaire net moyen, après – 0,1 %
en2010.Viennentensuitelesagentsdescollectivités
locales, à – 0,8 %, comme en 2010. Les fonctionnaires de l’Etat, qui avaient enregistré l’année précé-
dente un gain de pouvoir d’achat de 1,4 %,
ont vu leur rémunération nette moyenne
(inflation déduite) baisser de 0,1 %. Si l’on ne
considère que les personnels qui étaient
déjà en poste en 2010, l’évolution du pouvoir
d’achat reste cependant positive.
Mais les statistiques des années suivantes
risquentdefaireapparaîtreunvrairalentissement. Car le gel du point d’indice des
fonctionnaires a été maintenu en 2012
et 2013, et il va se poursuivre en 2014,
impératif budgétaire oblige. // PAGE 4
SPORT Falcao à Monaco, Cavani au PSG (photo), en renfort de Thiago Silva
et de Zlatan Ibrahimovic : forts du soutien financier quasi inépuisable de
leurs propriétaires russe et qataris, Monaco et le Paris Saint-Germain sont
les attractions annoncées de la nouvelle saison du Championnat de France,
qui débute ce soir. Derrière, Marseille et Lyon essaieront de tenir leur rang,
mais avec une sobriété financière dictée à la fois par les limites de leurs
actionnairesetparlavolontédedévelopperunmodèleéconomiquedurable.
Deuxstratégiesquiillustrentlacoupureendeuxdumondedufootball,entre
d’un côté des investisseurs aux poches sans fond et de l’autre des équipes
contraintes de respecter un équilibre financier. Les derniers cherchant
à se protéger de l’éventuelle explosion de la bulle créée par les premiers.
// PAGES 14-15 ET L’ÉDITORIAL DE GUILLAUME MAUJEAN PAGE 7
Lesentreprisesn’ont
jamaisautantcompté
surlesmarchés
poursefinancer
Le phénomène touche des
groupes aux profils très divers.
Taxis :pourune
vraieconcurrence
Point de vue par
CRÉDIT La « désintermédiation » financière des
ISSN0153.4831
NUMÉRO 21497
105e ANNÉE
26 PAGES
Allemagne 2,70 €. Andorre 2,60 €. AntillesGuyane Réunion 2,60 €. Belgique 2,30 €.
Espagne 2,80 €. Grande-Bretagne 2£10. Grèce
2,50 €. Italie 2,80 €Luxembourg 2,30 €. Maroc
21DH. Roumanie 2,50 €. Suisse 4 FS.Tunisie
2.800 TNM. Zone CFA 1.900 CFA.
grandes entreprises prend de l’ampleur. Ces dernières
profitant de taux obligataires exceptionnellement bas,
la part du financement de marché des groupes de
l’indice CAC 40 est passée de 79 % à 85 % entre 2010 et
2012. Au-delà des très grandes capitalisations, le phénomène concerne des profils d’entreprises de plus en plus
divers. L’accélération de la désintermédiation
financièresetraduitnotammentparunemultiplication
des placements privés obligataires ou des prêts accordés directement par des investisseurs institutionnels,
ainsi que par une activité record sur le marché de la
dette dite « spéculative », autrement dit à haut
rendement mais aussi à risque élevé. // PAGE 20
Sébastien Chenu
et Florian Silnicki
Le numerus clausus a organisé
l’inefficacité économique et sociale
de l’offre de taxis parisiens, estiment
Sébastien Chenu et Florian Silnicki.
L’avènement du digital bouscule
définitivement ce métier, qui doit
évoluer. Dans ce contexte, mettre
des boulets au pied des offres
concurrentes, comme le projette
le gouvernement, est une hérésie.
// PAGE 8
Téléchargement