N°14 - Notre agent nous intéresse

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dossier
Notre argent
nous intéresse
Couleurs HDN
hopital.fr ou
quand l’hôpital
s’exporte sur
la toile…
L’objectif de ce nouveau portail
informatique est de fournir
au grand public des services
et des informations pratiques
sur l’hôpital et sur l’ensemble
des établissements hospitaliers.
ON EN PARLE
secteur médico-social, gestion
de l’assurance-maladie. Les
ARS pourraient ainsi regrouper
dans une seule administration
les ARH actuelles, les URCAM
et tous les organismes régionaux touchant à la santé. Ce
rapport devrait être utilisé par
le gouvernement pour élaborer
la loi de modernisation de la
santé prévue pour cet été.
Où en est la
Mission Larcher ?
La mission Larcher a rendu la
première partie de son travail,
relative à l’état des lieux sur
l’organisation hospitalière.
Pensé, créé et géré par la fédération hospitalière de France,
hopital.fr est destiné aux
patients, à leurs familles mais
aussi aux professionnels de
santé afin de leur apporter un
grand nombre de renseignements utiles. On peut ainsi y
trouver un annuaire de l’ensemble des établissements
hospitaliers, un dictionnaire
médical vulgarisant les mots
médicaux, des actualités nationales et locales mais aussi des
informations sur les droits et
les devoirs de chacun et la
liste est longue… Un véritable
outil pédagogique au service
de tous !
Pour en savoir plus : www.hopital.fr
Le rapport Ritter
sur les ARS
Les agences régionales de santé
vont remplacer les agences
régionales hospitalières.
2
Philippe Ritter, ancien directeur de l’ARH Rhône-Alpes, a
rédigé et remis à Mme la
Ministre de la Santé un rapport sur la création des ARS
(agences régionales de santé)
qui devraient remplacer prochainement les ARH. Il suggère
de regrouper sous une seule
autorité
l’ensemble
des
domaines de la santé publique :
organisation territoriale, politique de prévention, relations
ville hôpital, relations hôpital
Ce rapport souligne que le
secteur de l’hospitalisation
propose à la population un
service de qualité, reconnu et
apprécié, en constante adaptation aux évolutions de notre
temps (rôle croissant des usagers, réformes successives et
recomposition du paysage
hospitalier).
Puis il liste les axes de
réflexion qui paraissent prioritaires, et notamment mieux
assurer la continuité des soins,
coordonner l’offre de soins,
améliorer l’organisation et le
pilotage des établissements
de santé, rendre les carrières
hospitalières plus attractives.
La commission Larcher poursuit sa réflexion sur les thèmes
ci-dessus, et rendra des propositions d’action vers le mois
d’avril. Propositions qui, contribueront fortement à l’élaboration de la loi de modernisation de la santé prévue pour
l’été prochain.
Pour en savoir plus :
http://www.sante.gouv.fr ,
rubrique “dernières dépêches”.
Visite de révision
pour le SROS 3 !
Le troisième schéma régional
d’organisation sanitaire a
été signé par le directeur de
l’agence régionale Rhône-Alpes
le 20 février 2006.
Deux ans après, une première
procédure de révision est en
cours. Le comité régional de
suivi a validé quelques modifications mineures du schéma,
qui est actuellement soumis
aux conférences de territoire.
Cette évolution sera bientôt
soumise à la commission éxécutive de l’ARH avant signature par le directeur régional.
Deux points intéressants pour
les hôpitaux Drôme-Nord : la
mise en réseau des services
d’urgences de la région, et le
toilettage des autorisations de
cancérologie. Dans ces deux
domaines très importants, les
HDN conservent la place qui
est la leur…
La désertification
2,6 millions de
français en souci
Parce qu'il est de plus en plus
difficile de trouver un médecin
(généraliste ou spécialiste)
dans certaines régions…
le gouvernement a suscité une
mobilisation générale…
C'est ainsi que de nombreuses
problématiques ont pu être
abordées et ont permis de
mettre en place des mesures
pour faciliter l'installation de
médecins dans des régions
peu attractives, et tendre à
une répartition plus homogène
de la profession sur le territoire national. Des fonds seront
également débloqués pour
permettre la création d'une
centaine de maisons de santé
pluridisciplinaires ou encore
parle-t-on de la création d'un
guichet unique régional d'information et d'aide à l'installation des professionnels de
santé… Bilan d'une réforme
incontournable début avril.
U
Une assistante de direction et chargée de communication vient d’être recrutée aux HDN. Mais ça n’est
pas pour faire tendance, c’est pour répondre à un
vrai besoin !
Les hôpitaux sont confrontés depuis quatre ans au
défi de la tarification à l’activité, qui relie directement leurs ressources à leur activité. L’équation est
simple mais brutale : “Bon résultat budgétaire = activité élevée = clientèle nombreuse = attractivité de l’hôpital”.
En d’autres termes, la survie de l’hôpital passe par sa capacité à donner une image de lui-même qui incite la population
à venir s’y faire soigner.
Bien sûr, la priorité c’est de bien soigner ceux qui nous font
confiance. Mais il ne suffit pas d’offrir un service de qualité,
il faut le faire savoir et ça, çela s’appelle de la communication.
Certes, nos clients sont nos meilleurs relais d’opinion… à
condition qu’ils soient contents ! Certes, tous ceux et celles
qui travaillent aux HDN doivent défendre leur outil de travail !
Mais la communication, c’est un métier… savoir ce qu’il faut
dire n’est pas suffisant, il faut savoir comment le dire.
C’est pour ça que nous avons recruté Marine Allermoz. Pour
que son savoir-faire nous aide à valoriser notre hôpital et le
travail que nous y accomplissons ensemble.
À bientôt dans “Couleurs HDN” pour une présentation de la
politique de communication des HDN !
Daniel Bouquet
2
On en parle
hopital.fr ou quand l’hôpital s’exporte sur la toile… Le rapport Ritter sur
les ARS. Où en est la Mission Larcher ? Visite de révision pour le SROS 3 !
La désertification, 2.6 millions de français en souci.
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Couleurs HDN
12 mois 12 soins. Visite ciblée HAS. Communiqué de presse.
Fermez les portes. Tournée d’info sur la Nouvelle Gouvernance.
Le blacklistage frappe la messagerie des HDN.
Mieux recevoir aux urgences de Romans.
Photographie de couverture : Denis Cocard
Directeur de la publication :
Daniel Bouquet
Rédacteur en chef : Daniel Bouquet
Comité de rédaction :
Marine Allermoz, Denis Cocard,
Valérie Darnaud, Chantal Mejean,
Aurélie Michel, Marie-Laure Pascal.
Ont collaboré à la rédaction de
ce numéro : Cédric Blanc, Monique
Boutly-Salou, Raymond Chaffanel,
Maryse Friol, Pierre Genevey,
Marie-Claude Laby, Fabrice Loriot,
René Parreault, Jocelyne Pavon,
Françoise Turc.
Hôpitaux Drôme Nord
Route de Tain, BP 1002,
26102 Romans/Isère Cedex.
Tél. 04 75 05 75 05
Maquette : www.alainroth.com
Impression : Agence Médicom
115 rue Masséna, 69 006 Lyon
Tirage : 2 900 exemplaires
Dépôt légal : mai 2005.
En direct des services
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Dossier
Notre argent nous intéresse.
Vivre son métier
Un allié du corps au service de l’esprit.
On bouge
Départs, arrivées, Gipso (gestion informatisée des processus de soins).
On respire
Cérémonie des vœux. Pierre à la mer. Arbre de Noël 2007.
Jardins et santé. L’EHPAD en fête.
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Couleurs HDN
12 mois 12 soins
Communiqué de presse
Fermez les portes !
12 mois sont donnés aux référents
douleur pour élaborer et diffuser
des procédures concernant la douleur
provoquée par les soins.
13 février 2008 : la presse est reçue par
M Bouquet et Dr Bauge.
Un simple geste peut sauver des vies.
Au total 12 fiches seront affichées dans
les unités le 1er de chaque mois, avec
des thèmes différents comme l’évaluation de la douleur, la toilette et la douleur, l’accueil d’un patient douloureux,
le pansement et la douleur… Gageons
que ce projet porté par les infirmières
de l’équipe mobile de soins palliatifs
permette d’améliorer nos pratiques professionnelles.
Chantal Mejean et Denis Cocard
Sabine Mayot et Béatrice Laffont, infirmières
Visite ciblée HAS
Deux experts visiteurs de la haute
autorité en santé sont revenus
dans l’établissement le 19 et le 20 février
pour une visite ciblée.
Verdict : les visiteurs proposeront au
collège :
Lever les réserves qui portaient sur la
démarche qualité en restauration, la
sécurité du système d’information, l’hygiène des locaux et la gestion des
déchets, la prise en charge des
urgences, les urgences vitales, la sécurité du circuit des médicaments, l’évaluation du délai d’attente aux urgences.
Maintenir trois réserves, atténuées, sur
la sécurité incendie et les chambres
d’isolement à Janet (les travaux ne sont
pas réalisés) et la démarche qualité en
blanchisserie (programmée).
En conclusion : beaucoup de travail réalisé mais invitation ferme à poursuivre.
Le collège prendra la décision finale
d’ici deux ou trois mois. Prochaine visite en 2010.
Monique Boutly-Salou
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EN DIRECT DES SERVICES
Bilan de l’année 2007 : pour la deuxième année consécutive, les HDN sont en
situation d’équilibre budgétaire, résultat
d’une activité médicale très soutenue
(2% de plus que l’année dernière) et
des effets du plan de retour à l’équilibre
engagé en 2006.
Pour 2008, de nombreux projets en
perspective. Le service maternité, ayant
franchi les 1500 accouchements par an,
s’impose désormais une garde sur place
d’un gynécologue. Pour y parvenir, une
politique active de recrutement médical
est mise en place. Elle permettra également de renforcer de nombreux services, tel que la MPR, la chirurgie orthopédique, la cancérologie…
La phase de modernisation des locaux
continue avec le début de la rénovation
et l’extension des consultations
externes du site de Romans, préparation du projet de reconstruction de
l’Orchidée, mise en place d’une nouvelle signalétique…
Les HDN développent leurs collaborations avec les établissements voisins
pour les Urgences (CH St Marcellin),
avec la médecine de ville (maison médicale de garde) et mettent en place des
organisations partagées avec l’hôpital
de Valence pour la cancérologie, la
réanimation et la surveillance continue,
ce qui a permis de faire redémarrer l’activité du service et d’offrir à la population des soins de qualité.
Valérie Darnaud
Afin d’éviter tout risque de propagation
d’un départ de feu que l’on soit sur son
lieu de travail, à l’hôpital ou chez soi, il
faut veiller à ce que les portes soient
bien fermées de façon à contenir le feu
dans un volume restreint et fermé. La
cause de tant de sinistres est due à une
porte non fermée, ce qui permet au feu
et aux fumées de pouvoir se propager
dans tout le bâtiment. Il est donc en
permanence réalimenté en oxygène et il
peut s’alimenter à volonté avec les nouveaux espaces qui s’ouvrent à lui (le triangle du feu : combustible + comburant
+ énergie d’activation = feu). Ce simple
geste de fermer la porte peut sauver
des vies. En effet, il n’est pas rare de
voir dans l’actualité, au quotidien, des
faits divers de grande importance qui
déplorent hélas des pertes en vie
humaine. Alors, ayez le bon réflexe lors
d’un incendie et maintenez fermés les
locaux qui ne sont pas en activité, en
prévention.
Fabrice Loriot
Tournée d’info sur la
nouvelle gouvernance
Au mois de janvier, l’équipe de direction s’est partagée une cinquantaine
de réunions d’information dans les
services des HDN.
Le thème ? La nouvelle gouvernance.
D’une manière générale, les personnels
ont manifesté leur satisfaction de rencontrer la direction et de pouvoir échanger librement sur ce sujet d’actualité.
Première surprise, la réforme est assez bien connue.
Les équipes y sont généralement favorables, et
même plutôt impatientes
de voir mettre en place
les “conseils de pôle”.
Deuxième surprise, les
questions ont très vite
“dérivé” vers la T2A et la
gestion budgétaire. Voilà
un sujet tout trouvé pour
une prochaine tournée, et
même
pour
votre
“Couleurs HDN” de ce
mois ! Comme promis une
synthèse des questions /
Les médias en ont parlé :
réponses sera diffusée
Les radios Chérie FM et RCF le 14 février 2008.
dans les services pour
Le Dauphiné libéré paru le 16 février 2008.
que chacun profite de ce
L’impartial paru le 21 février 2008.
Drôme Hebdo paru le 22 février 2008.
qui s’est dit dans les autres
L’Echo Valentinois paru le 23 février 2008.
réunions !
Romans magazine de mars 2008.
Daniel Bouquet
INFORMATIQUE
URGENCES
Notre messagerie
a été frappée par
le blacklistage
Mieux recevoir
aux Urgences
de Romans
Des études montrent qu'une entreprise
sur deux est concernée par la mise
à l'index de ses envois électroniques
sur des listes anti-spam.
Février 2005, le service des Urgences
du site de Romans ouvre dans
ses nouveaux locaux…
u'est ce que le blacklistage ?
C'est le référencement d'un site ou d'un nom
de domaine comme indésirable et en cette fin
d'année les HDN n'y ont pas échappé. Un virus
mal intentionné bien logé dans l'ordinateur de
l'un d'entre vous est à l'origine de cet
incident. C'est grâce à la mise en
place d'un “piège” par notre fournisseur d'accès que le “responsable” a
pu être détecté. Il a été immédiatement isolé du réseau pour subir un
traitement de désinfection.
Comment cela fonctionne t-il ?
Le virus a envoyé, à l'insu du propriétaire du poste,
des messages à un rythme très élevé, jugé anormal par
les serveurs de contrôle sur internet. Ces serveurs dont
le rôle est de valider la “bonne réputation” des expéditeurs ont considéré ces messages comme des spams
et ont classé le domaine des HDN dans des listes de
blocages (ou blacklist). Après avoir fait le nécessaire,
le retrait des listes s’est fait en quelques heures.
Quelle a été la répercussion sur les destinataires ?
Tous les messages issus de notre messagerie étaient
désormais estampillés [SPAM]. Arrivé à destination, le
message subit les règles de l'anti-spam du destinataire et peut ne pas être délivré.
Comment y remédier ?
En apportant une vigilance particulière aux pièces
jointes que vous recevez, aussi tentantes qu'elles
soient. Les clés USB sont également porteuses de virus
(comme les disquettes l'étaient) et leur utilisation doit
donner lieu à des précautions.
Et pour terminer, quelques conseils
Pour des messages de haute importance, pour être sûr
de leur lecture par votre destinataire, demandez une
confirmation de lecture. Et n'hésitez pas à faire appel
à notre assistance à la moindre anomalie ou pour tous
messages suspects.
La sécurité est l'affaire de tous
Maryse Friol, responsable informatique
Q
es professionnels de ce service fondent beaucoup d’espoir sur la nouvelle configuration des
espaces qui devraient permettre l’efficience des
circuits patients. Très vite, l’insatisfaction
plane, le personnel se cherche, court après l’information. Les experts visiteurs pointent les problèmes
de délais d’attente.
La mission d’appui proposée par la MEAH (mission
d’expertise et d’appui hospitalière) “réduction des
délais d’attente et des temps de passage aux
urgences” tombe à pic. La mobilisation des équipes
médicale et paramédicale pour effectuer l’audit est au
rendez-vous. Il montre des temps d’attente moyens
pas très élevés (2 h30) mais des extrêmes à corriger.
Un plan d’action est réalisé : mise en place d’un circuit
patient cohérent, élaboration d’une procédure pour les
demandes d’avis spécialisés, élaboration de procédures pour les prises en charge des différentes pathologies. Du travail en perspective…
Marie-Claude Laby
L
Les urgences de Romans : 65 à 90 passages par jour
avec une forte activité les week-ends.
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Couleurs HDN
DOSSIER
La direction des finances
Notre argent nous inté
Nous avons tous entendu cette phrase : “La Santé n’a pas de prix, mais elle a un coût
Derrière la formule et son côté “petite phrase” très à la mode, peu de gens (y compris
connaissent vraiment l’enjeu financier que représente un hôpital, ses mécanismes finan
et encore moins les professionnels qui gèrent cet argent.
N
ous avons donc décidé de
vous faire découvrir ces mystères à travers l’exemple des
HDN… Un chiffre pour situer
le problème : aux HDN le
budget annuel c’est 110 millions
d’euros ! Voilà qui mérite bien une
petite visite guidée.
Que fait-on
avec cet argent ?
Avec 110 millions, pensez-vous, on
doit pouvoir en faire des choses ! Eh
bien oui, on en fait.
On investit : on construit des bâtiments ; les opérations de travaux
en cours (la MPR, Urgences de
Saint-Vallier, cuisine, blanchisserie)
représentent plus de 16 millions
d’euros.
On achète du matériel : tous les
ans, ce sont environ 1.4 millions
d’euros d’équipements médicaux
(défibrillateur automatique…), hôteliers (lits à hauteur variable…) et
techniques (groupe électrogène…).
On achète et on produit pour le
fonctionnement courant : aux HDN
ce sont chaque année 3 500 références de fournitures différentes
dans les magasins, 3500 références
de médicaments dans les pharmacies, 73 000 m2 de surface à entretenir, 830 000 repas servis, 1 300
tonnes de linge lavées tous les
ans... 490 000 journées de travail
(2 000 bulletins de salaire tous les
mois)…
16 millions d’euros investis pour les travaux.
Exemple ci-dessus : la MPR (médecine physique et réadaptation) de Saint-Vallier.
en charge aux Urgences. Ces
patients paient leur prise en charge,
indirectement par le biais des cotisations sociales et du reversement
par l'assurance maladie à l'hôpital
(80% de nos recettes) ou “directement” pour la part ticket modérateur et forfait journalier (en fait sou-
D’où vient l’argent ?
Ce sont chaque année 97 000
patients qui viennent en consultation aux HDN, 20 000 qui séjour6 nent dans nos murs et 35 000 pris
Le patrimoine des HDN, c'est-à-dire la
valeur de tous leurs bâtiments et de
tous leurs équipements dépasse 100
millions d’euros.
Jacqueline, Valérie et le reste de l’équipe
ont enregistré pas moins de 19 500
entrées en 2007 pour les HDN
vent la mutuelle). Ils nous apportent
nos recettes. En EHPAD, les résidents paient leur part hébergement.
Les versements par l'assurance maladie arrivent sous plusieurs formes :
Les dotations, ce sont des enveloppes annuelles qui nous sont versées tous les mois par l’assurance
À retenir
éresse !
Quel que soit le système, l’argent qui sert à faire fonctionner
l’hôpital ne vient pas d’une subvention de l’Etat. Il provient de
ceux qui s’y font soigner, soit directement, soit par l’intermédiaire de l’assurance maladie qui redistribue le produit des cotisations sociales. Le passage à la T2A est une révolution dans le
fonctionnement des hôpitaux… Avant, on prévoyait les dépenses
et on essayait d’obtenir leur financement. Avec la T2A, on dépense ce qu’on a gagné.
t…”
s parmi les hospitaliers !)
nciers et budgétaires,
Les recettes d’exploitation 2007
France et Manuela : quand les
“finances” étudient les comptes
maladie en contrepartie des séjours
des patients de psychiatrie, soins
de suite et médecine physique et de
réadaptation et l’EHPAD (qui reçoit
aussi une dotation Conseil général).
La tarification à l'activité (appelée
T2A) : chaque séjour en médecine,
chirurgie et obstétrique, en fonction
de la pathologie et de sa gravité est
payé à l’hôpital par l’assurance
maladie sur la base d’un tarif national. Cette recette n'est jamais acquise par avance !
Qui s’en occupe ?
Pour gérer tout ça, il faut être
capable de jongler avec des
nombres à plein de chiffres. Aux
HDN heureusement, Jocelyne, Sylvie,
Bernadette, Flore et les autres
savent compter jusqu’à 100 000 000
et même au-delà !
Elles suivent l’activité : avec la T2A
à 100%, il est essentiel d’enregistrer
toute l’activité sans se tromper ! 2
Les dépenses d’exploitation 2007
séjours de chirurgie de plus ou de
moins par semaine, c’est 400 000
euros de plus ou de mois à la fin de
l’année ! Le département d’information médicale dirigé par Jean-Pierre
Picheta code toute l’activité de l’hôpital pour que chaque séjour soit
correctement valorisé. Le bureau
des entrées de Sylvie Bertetto enregistre les entrées et les consulta-
À savoir
La comptabilité publique en France
est organisée autour d’un principe
de base. L’ordonnateur établit les
titres de recettes et les mandats de
paiement et le comptable encaisse
et décaisse. Dans les hôpitaux, l’ordonnateur est le directeur (et ses
adjoints), le comptable est le trésorier municipal…
tions, et prépare les factures qui
seront adressées à nos usagers,
mutuelles et divers centres d'assurance maladie.
Elles tiennent la comptabilité :
l’équipe de Bernadette Vieux prépare les titres de recettes et les mandats de paiement, puis les envoient
à la trésorerie. Elle assure aussi la
tenue de tous les documents comptables (budget, compte de gestion
annuel). Mais la comptabilité, ça ne
consiste pas seulement à enregistrer ce qui se passe. Il faut aussi
préparer le budget de l’année suivante. Un rapport d’orientation budgétaire est préparé à l’automne
pour être soumis au conseil d’administration, il est ensuite détaillé
dans l’état prévisionnel des recettes
et des dépenses en début d’année.
C’est cet EPRD qui sert de cadre à 7
Couleurs HDN
DOSSIER
toute la gestion budgétaire de l’hôpital pendant un an.
Elles analysent et prévoient, exercice difficile, l’évolution des recettes
(avec le DIM) et des dépenses. La
cellule de contrôle de gestion de
Flore Fernandes recherche les
causes de ces évolutions et les compare avec celles d’autres établissements. À partir de ces éléments, elle
donne à la direction et au conseil
exécutif les informations dont ils
ont besoin pour piloter l’établissement. Elle prépare aussi des
“tableaux de bord” qui sont
envoyés à chaque chef de service.
Au bout de la chaîne, à la trésorerie
municipale, Gérard Bayeux et son
équipe tiennent la caisse ! Ils vérifient que tous les documents comptables que leur transmet la direction
des affaires financières sont en
règle. Ils s’assurent que tout le
monde paye à l’hôpital ce qui lui est
dû. Ils effectuent également les vire-
La trésorerie municipale de
Romans n’a rien à voir avec les
impôts ! C’est un service qui tient
la caisse de plusieurs dizaines de
collectivités territoriales (33 communes, 22 syndicats intercommunaux, etc..) ou organismes publics
(office HLM et hôpital). À noter
que les HDN représentent 37 %
de son activité. C’est une lourde
responsabilité qui pèse sur les
épaules du Trésorier qui est personnellement responsable de
l’exactitude des comptes…
La trésorerie de Romans emploie
29 personnes dont 9 se consacrent exclusivement à l’hôpital.
Outre son rôle de caissier de l’hôpital, le trésorier a aussi un rôle
de conseiller financier pour la
direction. Lui et son équipe font
ainsi un peu partie des HDN !
8
Monsieur Bayeux entouré de l’équipe
dédiée à la trésorerie des HDN
ments bancaires vers les fournisseurs et vers les comptes des personnels de l’hôpital.
L’argent de l’hôpital, vous l’avez
compris, nous le gagnons et nous le
dépensons ensemble. Mais manipuler plus de 100 millions d’euros
dans un sens et dans l’autre deman-
de une bonne organisation et beaucoup de rigueur ! C’est la délicate
mission dont s’acquitte la direction
des affaires financières pour que
tous les jours l’hôpital puisse fonctionner.
Daniel Bouquet
et Jocelyne Pavon
Questions à Jocelyne Pavon
directeur des affaires financières
Comment voyez-vous
votre rôle au sein des
HDN ?
Ces trois dernières
années, le rôle du directeur financier a beaucoup évolué. Je suis un
gestionnaire, mais pas
seulement. J’ai aussi
pour mission de développer une stratégie
financière qui s’inscrit
dans le montage d’un
budget pluriannuel. Mon
souci est d’assurer
l’équilibre financier de notre établissement, en garantissant des marges pour
anticiper les investissements en cours et
à venir. Faire que les services, les pôles
aujourd’hui, aient les moyens adaptés
pour fonctionner au mieux. Il ne s’agit pas
de faire « de l'argent à tout prix », mais
bien de se donner les moyens de
répondre aux besoins des usagers et à
notre mission de service public, en considérant les enjeux de sécurité, de performance et de qualité. Aussi, je dois savoir
communiquer. L’hôpital est une entreprise
humaine qui demande qu’on l’éclaire,
qu'on donne du sens, qu’on l’associe aux
choix et orientations de l'établissement.
Avec les membres de mon équipe, je fixe
les enveloppes pour les différentes directions que sont la DRH, la DAETL et la
pharmacie. C’est un véritable travail de
collaboration pour moi, avec à la clef la
recherche d’une bonne compréhension
des enjeux pour nous tous.
Quels sont vos objectifs pour 2008 ?
En premier lieu, il s’agit de conserver
l’équilibre financier de notre établissement. A ce sujet, il est indispensable de
travailler sur des outils de pilotage fiables
qui nous permettent d'adapter les organisations à l'activité et à la stratégie des
HDN, de suivre les nouveaux projets et la
performance de la structure. Nous devons
être réactifs, connaître ce que nous faisons et être capables d'évoluer et de
nous adapter aux besoins de santé de la
population. Ceci suppose de développer
suffisamment de ressources pour assurer
le budget de reconduction qui intègre les
hausses de prix et salaires, ainsi que la
baisse importante des tarifs des séjours
hospitaliers. L’objectif
visé est aussi de se préserver des marges bénéficiaires pour assurer le
financement des investissements actuels et
futurs. C’est le cas pour
la MPR à Saint-Vallier, la
rénovation de la pédopsychiatrie…
Nous devons optimiser
nos dépenses en renégociant parfois les
contrats avec certains
de nos prestataires,
comme avec la banque par exemple. Un
autre objectif prioritaire est de trouver les
moyens en lien avec les pôles pour développer nos recettes. Aider au développement des outils de production existants :
améliorer l'accueil pédiatrique aux
Urgences, mieux utiliser le bloc opératoire, raccourcir les séjours des patients
quand c'est possible par le biais d'une
meilleure organisation, densifier nos relations avec la médecine de ville pour développer le recours à notre hôpital, proposer des plages de consultations adaptées,
développer des conventions avec les
autres acteurs de santé pour améliorer la
prestation aux usagers et de fait notre
image et notre activité… Vous l'aurez
compris, nous sommes tous concernés,
chacun à notre niveau.
Quel bilan faites-vous depuis votre arrivée ?
J’ai découvert un établissement avec un
fort potentiel, qui sait se mobiliser et se
réorganiser avec la tarification à l'activité.
J’ai rencontré, au cours de mes visites
dans les services, des personnels qui veulent aller de l’avant, s’intéressent à ce qui
se passe autour d’eux dans le cadre professionnel. J’ai pu apprécier les relations
ouvertes et constructives entre le corps
médical et les directions. Mais attention,
nous avons des usagers acteurs, qui
jugent le service rendu. Pour ma part, rien
n’est acquis. Je pense que l’avenir repose
sur le fait de ne pas rater la dynamique
des pôles. C’est un tournant important
pour les HDN, qui devrait nous permettre
de travailler avec plus de réactivité et de
sens pour maintenir et développer des
prestations de qualité.
Propos recueillis par Denis Cocard
Couleurs HDN
VIVRE SON MÉTIER
À la découverte d’un psychomotricien
Un allié du corps
au service de l’esprit
Depuis 1996, Emmanuel
Marillier est psychomotricien
et travaille dans le service
de psychiatrie adulte à
Saint-Vallier. Sa profession
d’auxiliaire médical est encore
mal connue.
séances d’observation, des entretiens éventuels
du patient, permettant d’analyser l’origine des
difficultés rencontrées.
Ensuite, il utilise des techniques qui font intervenir le corps : techniques d’expression gestuelle, relaxation,
activités rythmiques, de jeu, de
coordination, sportives… Ceci
en utilisant un matériel varié :
ballons, cordes, jeux de société,
instruments de percussion,
puzzle, musique, etc.
ette rencontre avec lui nous éclaire sur sa
En fait, ses outils de soin sont
spécialité qui fait intervenir le corps dans
tous les médias possibles, et
l’action et aide les patients à reprendre
aussi la balnéothérapie. Il prend
confiance en eux.
en charge en moyenne 30
La psychomotricité est une spécialité du
patients par semaine.
développement global de la personne.
Les séances durent environ 40
Elle se rapporte aux comportements
minutes, individuelles ou colmoteurs en fonction de leurs liens avec l’activité
lectives. La majorité des
cérébrale et le psychisme. Elle est l’expression
patients rencontrés ont des
corporelle de notre vie psychique, affective, inteltroubles de l’humeur, sont
lectuelle et relationnelle. Pour Emmanuel, l’objecdépressifs.
tif est d’agir sur le corps pour rétablir les foncPour les psychotiques, il s’agit
tions physiques, mentales et affectives entravées.
essentiellement de créer du lien
41 ans, parisien, marié,
Il aide le patient à trouver ou retrouver un équirelationnel.
deux enfants.
libre psycho corporel, à mieux prendre conscienImportant à savoir, les patients
Formation sur Lyon en
ce de son corps, à le maîtriser, à en faire un insviennent aux séances d’une manière
1992, DE en 1996.
trument capable de s’exprimer et de communivolontaire. Il ne peut en être autrePrésident de l’ASVER
quer. Il insiste : “Je ne suis
ment pour Emmanuel. Son
(association saint-valliépas là pour faire
lieu de traroise d’entraide et de
Je ne suis pas là
réadaptation).
apprendre le geste. Je
vail est une
Loisirs : rugby pendant
suis là pour l’intérêt du
salle aménapour faire apprendre le geste,
15 ans, VTT, cuisine gasgeste”. En psychiagée avec un
tronomique et voyages.
trie adulte, il trabureau, un
je suis là pour l’intérêt du geste
Formation : Bac+3 à
vaille sur prescriptapis de sol,
Paris (2 écoles), Lyon,
tion médicale, rendes glaces aux
Lille,
Bordeaux
ou
contre les équipes, s’inscrit dans le cadre d’un
murs, du matériel divers et, élément
Toulouse.
Syndicat national d’union des
projet thérapeutique pluridisciplinaire. Tout acte
essentiel pour lui, une chaîne hi-fi de
psychomotriciens : www.snup.fr
de sa part commence par un bilan approfondi des
qualité. Un lieu adapté conçu par
capacités psychomotrices, complété par des
Emmanuel.
Reste qu’il y rencontre parfois des situations de
violence, mais surtout un engagement dans la
Zoom sur une séance
relation avec le patient qui demande de la disLe patient présente des troubles de l’équilibre. Il
tance. À ce sujet, il participe d’une manière régumanque de confiance en lui, se sent crispé et
lière à un groupe d’analyse de pratique profesmanque de tonus. Emmanuel lui propose de s’assionnelle, qui l’aide à mieux se situer dans sa
seoir sur le gros ballon. Progressivement, il doit
lâcher prise, ne plus être en contact avec le sol.
profession. Une profession qui demande compréObjectif visé : confronter le patient à la prise de
hension, disponibilité, patience et équilibre perrisque et lui permettre de retrouver un équilibre
sonnel.
psycho corporel.
Denis Cocard
C
9
Couleurs HDN
ON BOUGE !
Merci !
aux personnels qui
ont quitté l’hôpital
depuis décembre 2007.
Bayle Gérard, manipulateur radio,
imagerie médicale St Vallier.
Becker Catherine, IDE, chirurgie.
Bessenay Martine, IDE, Chambaran.
Biffiger Pierrette, IDE, Jacquemart.
Boisseranc André, agent de
maîtrise principal, transport.
Il a quitté
l’établissement
en décembre
2007 pour
prendre une
retraite bien
méritée après
42 ans de vie
André Boisseranc
professionnelle
dans le privé et
le public. “Longue et bonne retraite
à celui que beaucoup appelait
affectueusement Dédé.”
René Parreault
Bourgoing Christine, AS,
endocrinologie.
Bracque Christine, AS, pédiatrie.
Broutier Maryse, AS, SICS St Vallier.
Chalamet Alice, AS, SSR.
Chantre Jacqueline, AS,
hémodialyse.
Courrault Françoise, AS,
médecine St Vallier.
Dabrowski Christine, MK,
kinésithérapie.
Decorme Monique, AS, Orchidée.
Depit Sylvie, IDE, Hermitage.
Desmeure Claudette, IDE,
psychiatrie St Vallier.
Dubois Michelle, IDE, Vercors.
Eynard Marie-France, Ide,
consultations.
Faurite Josiane, IDE, Janet.
Florentin Evelyne, AS, néonatologie.
Gerboud Gérard, aide préparateur,
pharmacie.
Guichard Marie-Claude, IDE,
endocrinologie.
Hoarau Marie-Thérèse, ouvrier
qualifié, blanchisserie Romans.
Joseph Danielle, AS, SICS St Vallier.
Pelletier Véronique, MK,
kinésithérapie.
Ponsonnaille Chantal, IDE,
Les Lierres.
Reynaud Nicole, IDE, consultations.
Robert Michel, maître ouvrier,
services techniques St Vallier.
Scohy Daniel, PH, psychiatrie.
Sérillon Sonia, IDE, dialyse.
10
GIPSO
Soton Monique, agent de maîtrise,
blanchisserie St Vallier.
Wullschleger-Cutivel Valérie, IDE,
détachée IFSI Valence.
Daudin Michel, PH.
Une retraite bien méritée !
La médecine
de St Vallier
se sent un peu
orpheline
car nombreux
étaient ceux,
venus souhaiter
une bonne
retraite au
Dr Daudin.
Il a su laisser
l’image d’un
Docteur Michel Daudin
immense
dévouement à ses patients, d’une
profonde humanité et d’une grande
exigence envers lui-même.
“En 30 ans, nous confie-t-il, c’est
moins de cinq fois où je n’ai pas
eu envie d’aller travailler”…
Le personnel du service de médecine.
Bienvenue
Allermoz
Marine, adjoint
des cadres, DG.
Contell Allana,
AAH, DRH.
En
novembre
dernier,
Mme
Contell a rejoint
l’équipe pour
prendre en charMarine Allermoz
ge, notamment,
le secteur de la
formation. Venue
de l’APHP, elle
s’est installée
dans
notre
région, avec son
époux et son
jeune garçon.
Nous lui souhaitons une bonne
Allana Contell
intégration.
Raymond Chaffanel
Guiot Siham,
PH, médecine.
Au revoir
Jamon Michel, ASHQ, Jacquemart,
décédé le 25 novembre 2007.
Scheidhauer Philippe, agent
entretien qualifié, cuisine
St Vallier, décédé le 1er février 2008.
Gestion informatisée
des processus de soins
Concrétisation des efforts consentis par
l'équipe informatique et les référents
métiers, deux services utilisent ORBIS
quotidiennement, depuis le 5 novembre
2007.
L’ étape 1 : Bureautique médicale
et agendas électroniques
janvier à avril 2008
• Garantir une stabilité des interfaces, des
serveurs ORBIS-HEXAGONE et du réseau
informatique.
janvier 2008
• Améliorer la production de la documentation médicale avec ORBIS au service
d'endocrino, nephro, gastro.
• Démarrage d'ORBIS-RDV au service des
consultations de Saint-Vallier.
février 2008
• Accès des services aux agendas des
consultations :
- Medecine Neuro
- Chirgurgie générale et spécialités
- Chirgurgie traumato orthopédique
- Unité médico chirurgicale de courte durée
• Informatisation de la fabrication et de la
prescription des Chimiothérapies.
mars 2008
• Informatisation de la production documentaire au service de médecine neuro.
• Informatisation du protocole d'administration des Chimiothérapies.
• Informatisation des CRO du Dr Muller et
Dr Saykaly, saisies informatiques en salle
opératoire.
CALENDRIER
avril 2008
• Informatisation de la production documentaire au service de gériatrie aigüe
(UGA, anc. MGCS).
• Informatisation de la production documentaire et des agendas de consultations
au service de médecine cardio-SIC.
• Informatisation des agendas de consultations en maternité-gynéco.
mai 2008
• Informatiser les prescriptions d'actes et
les demandes inter-services.
juin 2008
• Mise à disposition d'un outil décisionnel
de suivi d'activité dans l'intranet.
juin à septembre 2008
• Informatiser les Urgences à Saint-Vallier
puis à Romans.
juin à octobre 2008
• Informatiser le dossier de périnatalité,
puis le service de pédiatrie de Romans.
juin à novembre 2008
• Informatiser des dossiers de spécialités.
fin 2008 - début 2009
• Informatisation du circuit des commandes de pharmacie, de la prescription,
DMI,MDS et rétrocessions.
Les étapes 2 et 3 : “Prescriptions connectées” et “Dossier de soins” sont planifiées
à l'automne 2008 et 2009.
Cédric Blanc, chef de projet
Couleurs HDN
ON RESPIRE !
Cérémonie
des vœux
Le directeur des HDN et le maire de
Romans ont prononcé quelques
mots lors de la traditionnelle cérémonie des vœux, au côté des retraités de l’hôpital conviés pour l’occasion, nouveauté 2008.
Monsieur Bouquet a fait le point sur
la situation de l’hôpital. L’année
2007 a été difficile avec de nombreuses inquiétudes sur l’évolution financière. Les efforts
du personnel ont une fois de
plus été payants puisque
l’équilibre budgétaire est
atteint. L’hôpital continue de
se moderniser et d’investir :
récemment sur Saint-Vallier,
réfection du service des
urgences, ouverture dans
quelques mois de la MPR. Sur
Romans, l’événement marquant a été l’ouverture de
l’unité médicale court séjour.
Puis, monsieur Bertholet
prend la parole et souligne l’importance des HDN, premier employeur
de la ville.
Malgré la critique d’une santé trop
onéreuse, appliquant une logique
de réduction des coûts, les hôpitaux
font leur possible pour rationaliser
les dépenses alors même que la
santé doit faire face par exemple à
l’allongement de la durée de vie, ce
qui nécessairement augmente les
coûts, cela inquiète… Les politiques
sont là pour aider à faire le bon
choix. La culpabilité face à l’augmentation des dépenses de santé
doit disparaître, elle est inévitable
et doit simplement être justifiée. Ils
ont tous les deux conclus leur discours en nous souhaitant une très
bonne année et une très bonne
santé.
Marie-Laure Pascal
et Valérie Darnaud
Pierre à la mer !!
Je m’appelle Pierre Genevey, médecin aux urgences, une de mes passions est la plongée sous-marine. Je
pratique ce sport loisir depuis 1990,
débuté dans les îles du pacifique
sud. Depuis j’ai effectué environ
1 000 plongées avec actuellement
un rôle de moniteur de plongée.
Un des avantages de la plongée,
c’est de pouvoir se déconnecter
complètement du monde hostile
des terriens, pour se glisser dans
une quatrième dimension, où l’esprit
et le corps changent de nature : la
profondeur nous procure des sensations de bien être unique associée à
des spectacles de vie sous-marine
extraordinaires, le corps est exempté de pesanteur, sensation unique
et “jouissive”.
Cette activité
répond aux
règles où la
solidarité
a p p e l é e
“palanquée”
est de rigueur.
Une formation
est obligatoire avec possibilité d’évoluer selon une
progression
en différents
niveaux. La plongée incite aux
voyages, et à la découverte de
beautés insoupçonnées. Il est possible de pratiquer cette activité à
Romans où il existe plusieurs clubs
de plongée.
NDLR : Cet article vous a plu ? Vous avez envie
de nous faire partager vos passions, un loisir :
journal.interne@hopitaux–drome-nord.fr
Arbre de Noël
2007
Nous espérons tous que vous avez
pris autant de plaisir que nous pendant ce moment de fête. Sur une
mise en scène de Richi Super Héros,
épaulé par un jeune assistant, six
papas ont fait leur cinéma pour le
plus grand bonheur des petits et
des grands. Un moment de franc fou
rire. Ensuite, enfants et parents ont
pu se retrouver autour du goûter.
Malgré le stress et la fatigue générés par la préparation, l’organisation
et la gestion de cette journée pour
857 enfants, sachez tous que ce
moment de convivialité est très gratifiant pour toute l’équipe de
l’Amicale.
Françoise Turc
Jardins et santé
Depuis 3 ans, l’association “jardins
et santé” permet de visiter des jardins au service de la santé. Vous
pouvez être partenaire de cette
action : en tant que jardinier passionné en proposant votre jardin à
visiter, comme visiteur en versant 3
euros par visite, en devenant
membre de l’association.
“Jardins et santé” investit les
sommes récoltées pour financer des
bourses de recherche et leurs applications cliniques et thérapeutiques
sur les affections cérébrales et favoriser le développement du rôle thérapeutique du jardin et du jardinage
dans les instituts médico éducatifs,
les maisons de retraite…
Les jardins de la Drôme ouvriront
leurs portillons les 17 et 18 mai prochain. Soyez attentifs, vous trouverez des informations dans la presse
ou sur le site de l’association
www.jardins-sante.org. N’oubliez
pas, la visite d’un jardin est un
moment fabuleux pendant lequel
vous oublierez vos tracas, en vous
laissant guider à la découverte des
belles de jardins.
Françoise Turc
L’EHPAD
en fête
Les 5 et 6 février
derniers, à l’occasion du Carnaval
de Romans, la
“Troupe d’Amélie”
composé
d’un
magicien,
d’un La troupe d’Amélie
musicien et d’une
chanteuse, investissait les chambres
et la salle de vie de l’EHPAD
Clairefond. Cette manifestation, à
l’initiative de M. Parreault et de M.
Barlatier (chargé des affaires culturelles à la mairie de Romans) et
organisé par Christelle Serillon (animatrice), a apporté joie, sourire et
plaisir à tous les résidents !
Marine Allermoz
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