dossier Notre argent nous intéresse Couleurs HDN hopital.fr ou quand l’hôpital s’exporte sur la toile… L’objectif de ce nouveau portail informatique est de fournir au grand public des services et des informations pratiques sur l’hôpital et sur l’ensemble des établissements hospitaliers. ON EN PARLE secteur médico-social, gestion de l’assurance-maladie. Les ARS pourraient ainsi regrouper dans une seule administration les ARH actuelles, les URCAM et tous les organismes régionaux touchant à la santé. Ce rapport devrait être utilisé par le gouvernement pour élaborer la loi de modernisation de la santé prévue pour cet été. Où en est la Mission Larcher ? La mission Larcher a rendu la première partie de son travail, relative à l’état des lieux sur l’organisation hospitalière. Pensé, créé et géré par la fédération hospitalière de France, hopital.fr est destiné aux patients, à leurs familles mais aussi aux professionnels de santé afin de leur apporter un grand nombre de renseignements utiles. On peut ainsi y trouver un annuaire de l’ensemble des établissements hospitaliers, un dictionnaire médical vulgarisant les mots médicaux, des actualités nationales et locales mais aussi des informations sur les droits et les devoirs de chacun et la liste est longue… Un véritable outil pédagogique au service de tous ! Pour en savoir plus : www.hopital.fr Le rapport Ritter sur les ARS Les agences régionales de santé vont remplacer les agences régionales hospitalières. 2 Philippe Ritter, ancien directeur de l’ARH Rhône-Alpes, a rédigé et remis à Mme la Ministre de la Santé un rapport sur la création des ARS (agences régionales de santé) qui devraient remplacer prochainement les ARH. Il suggère de regrouper sous une seule autorité l’ensemble des domaines de la santé publique : organisation territoriale, politique de prévention, relations ville hôpital, relations hôpital Ce rapport souligne que le secteur de l’hospitalisation propose à la population un service de qualité, reconnu et apprécié, en constante adaptation aux évolutions de notre temps (rôle croissant des usagers, réformes successives et recomposition du paysage hospitalier). Puis il liste les axes de réflexion qui paraissent prioritaires, et notamment mieux assurer la continuité des soins, coordonner l’offre de soins, améliorer l’organisation et le pilotage des établissements de santé, rendre les carrières hospitalières plus attractives. La commission Larcher poursuit sa réflexion sur les thèmes ci-dessus, et rendra des propositions d’action vers le mois d’avril. Propositions qui, contribueront fortement à l’élaboration de la loi de modernisation de la santé prévue pour l’été prochain. Pour en savoir plus : http://www.sante.gouv.fr , rubrique “dernières dépêches”. Visite de révision pour le SROS 3 ! Le troisième schéma régional d’organisation sanitaire a été signé par le directeur de l’agence régionale Rhône-Alpes le 20 février 2006. Deux ans après, une première procédure de révision est en cours. Le comité régional de suivi a validé quelques modifications mineures du schéma, qui est actuellement soumis aux conférences de territoire. Cette évolution sera bientôt soumise à la commission éxécutive de l’ARH avant signature par le directeur régional. Deux points intéressants pour les hôpitaux Drôme-Nord : la mise en réseau des services d’urgences de la région, et le toilettage des autorisations de cancérologie. Dans ces deux domaines très importants, les HDN conservent la place qui est la leur… La désertification 2,6 millions de français en souci Parce qu'il est de plus en plus difficile de trouver un médecin (généraliste ou spécialiste) dans certaines régions… le gouvernement a suscité une mobilisation générale… C'est ainsi que de nombreuses problématiques ont pu être abordées et ont permis de mettre en place des mesures pour faciliter l'installation de médecins dans des régions peu attractives, et tendre à une répartition plus homogène de la profession sur le territoire national. Des fonds seront également débloqués pour permettre la création d'une centaine de maisons de santé pluridisciplinaires ou encore parle-t-on de la création d'un guichet unique régional d'information et d'aide à l'installation des professionnels de santé… Bilan d'une réforme incontournable début avril. U Une assistante de direction et chargée de communication vient d’être recrutée aux HDN. Mais ça n’est pas pour faire tendance, c’est pour répondre à un vrai besoin ! Les hôpitaux sont confrontés depuis quatre ans au défi de la tarification à l’activité, qui relie directement leurs ressources à leur activité. L’équation est simple mais brutale : “Bon résultat budgétaire = activité élevée = clientèle nombreuse = attractivité de l’hôpital”. En d’autres termes, la survie de l’hôpital passe par sa capacité à donner une image de lui-même qui incite la population à venir s’y faire soigner. Bien sûr, la priorité c’est de bien soigner ceux qui nous font confiance. Mais il ne suffit pas d’offrir un service de qualité, il faut le faire savoir et ça, çela s’appelle de la communication. Certes, nos clients sont nos meilleurs relais d’opinion… à condition qu’ils soient contents ! Certes, tous ceux et celles qui travaillent aux HDN doivent défendre leur outil de travail ! Mais la communication, c’est un métier… savoir ce qu’il faut dire n’est pas suffisant, il faut savoir comment le dire. C’est pour ça que nous avons recruté Marine Allermoz. Pour que son savoir-faire nous aide à valoriser notre hôpital et le travail que nous y accomplissons ensemble. À bientôt dans “Couleurs HDN” pour une présentation de la politique de communication des HDN ! Daniel Bouquet 2 On en parle hopital.fr ou quand l’hôpital s’exporte sur la toile… Le rapport Ritter sur les ARS. Où en est la Mission Larcher ? Visite de révision pour le SROS 3 ! La désertification, 2.6 millions de français en souci. 4 Couleurs HDN 12 mois 12 soins. Visite ciblée HAS. Communiqué de presse. Fermez les portes. Tournée d’info sur la Nouvelle Gouvernance. Le blacklistage frappe la messagerie des HDN. Mieux recevoir aux urgences de Romans. Photographie de couverture : Denis Cocard Directeur de la publication : Daniel Bouquet Rédacteur en chef : Daniel Bouquet Comité de rédaction : Marine Allermoz, Denis Cocard, Valérie Darnaud, Chantal Mejean, Aurélie Michel, Marie-Laure Pascal. Ont collaboré à la rédaction de ce numéro : Cédric Blanc, Monique Boutly-Salou, Raymond Chaffanel, Maryse Friol, Pierre Genevey, Marie-Claude Laby, Fabrice Loriot, René Parreault, Jocelyne Pavon, Françoise Turc. Hôpitaux Drôme Nord Route de Tain, BP 1002, 26102 Romans/Isère Cedex. Tél. 04 75 05 75 05 Maquette : www.alainroth.com Impression : Agence Médicom 115 rue Masséna, 69 006 Lyon Tirage : 2 900 exemplaires Dépôt légal : mai 2005. En direct des services 6 9 10 11 Dossier Notre argent nous intéresse. Vivre son métier Un allié du corps au service de l’esprit. On bouge Départs, arrivées, Gipso (gestion informatisée des processus de soins). On respire Cérémonie des vœux. Pierre à la mer. Arbre de Noël 2007. Jardins et santé. L’EHPAD en fête. 3 Couleurs HDN 12 mois 12 soins Communiqué de presse Fermez les portes ! 12 mois sont donnés aux référents douleur pour élaborer et diffuser des procédures concernant la douleur provoquée par les soins. 13 février 2008 : la presse est reçue par M Bouquet et Dr Bauge. Un simple geste peut sauver des vies. Au total 12 fiches seront affichées dans les unités le 1er de chaque mois, avec des thèmes différents comme l’évaluation de la douleur, la toilette et la douleur, l’accueil d’un patient douloureux, le pansement et la douleur… Gageons que ce projet porté par les infirmières de l’équipe mobile de soins palliatifs permette d’améliorer nos pratiques professionnelles. Chantal Mejean et Denis Cocard Sabine Mayot et Béatrice Laffont, infirmières Visite ciblée HAS Deux experts visiteurs de la haute autorité en santé sont revenus dans l’établissement le 19 et le 20 février pour une visite ciblée. Verdict : les visiteurs proposeront au collège : Lever les réserves qui portaient sur la démarche qualité en restauration, la sécurité du système d’information, l’hygiène des locaux et la gestion des déchets, la prise en charge des urgences, les urgences vitales, la sécurité du circuit des médicaments, l’évaluation du délai d’attente aux urgences. Maintenir trois réserves, atténuées, sur la sécurité incendie et les chambres d’isolement à Janet (les travaux ne sont pas réalisés) et la démarche qualité en blanchisserie (programmée). En conclusion : beaucoup de travail réalisé mais invitation ferme à poursuivre. Le collège prendra la décision finale d’ici deux ou trois mois. Prochaine visite en 2010. Monique Boutly-Salou 4 EN DIRECT DES SERVICES Bilan de l’année 2007 : pour la deuxième année consécutive, les HDN sont en situation d’équilibre budgétaire, résultat d’une activité médicale très soutenue (2% de plus que l’année dernière) et des effets du plan de retour à l’équilibre engagé en 2006. Pour 2008, de nombreux projets en perspective. Le service maternité, ayant franchi les 1500 accouchements par an, s’impose désormais une garde sur place d’un gynécologue. Pour y parvenir, une politique active de recrutement médical est mise en place. Elle permettra également de renforcer de nombreux services, tel que la MPR, la chirurgie orthopédique, la cancérologie… La phase de modernisation des locaux continue avec le début de la rénovation et l’extension des consultations externes du site de Romans, préparation du projet de reconstruction de l’Orchidée, mise en place d’une nouvelle signalétique… Les HDN développent leurs collaborations avec les établissements voisins pour les Urgences (CH St Marcellin), avec la médecine de ville (maison médicale de garde) et mettent en place des organisations partagées avec l’hôpital de Valence pour la cancérologie, la réanimation et la surveillance continue, ce qui a permis de faire redémarrer l’activité du service et d’offrir à la population des soins de qualité. Valérie Darnaud Afin d’éviter tout risque de propagation d’un départ de feu que l’on soit sur son lieu de travail, à l’hôpital ou chez soi, il faut veiller à ce que les portes soient bien fermées de façon à contenir le feu dans un volume restreint et fermé. La cause de tant de sinistres est due à une porte non fermée, ce qui permet au feu et aux fumées de pouvoir se propager dans tout le bâtiment. Il est donc en permanence réalimenté en oxygène et il peut s’alimenter à volonté avec les nouveaux espaces qui s’ouvrent à lui (le triangle du feu : combustible + comburant + énergie d’activation = feu). Ce simple geste de fermer la porte peut sauver des vies. En effet, il n’est pas rare de voir dans l’actualité, au quotidien, des faits divers de grande importance qui déplorent hélas des pertes en vie humaine. Alors, ayez le bon réflexe lors d’un incendie et maintenez fermés les locaux qui ne sont pas en activité, en prévention. Fabrice Loriot Tournée d’info sur la nouvelle gouvernance Au mois de janvier, l’équipe de direction s’est partagée une cinquantaine de réunions d’information dans les services des HDN. Le thème ? La nouvelle gouvernance. D’une manière générale, les personnels ont manifesté leur satisfaction de rencontrer la direction et de pouvoir échanger librement sur ce sujet d’actualité. Première surprise, la réforme est assez bien connue. Les équipes y sont généralement favorables, et même plutôt impatientes de voir mettre en place les “conseils de pôle”. Deuxième surprise, les questions ont très vite “dérivé” vers la T2A et la gestion budgétaire. Voilà un sujet tout trouvé pour une prochaine tournée, et même pour votre “Couleurs HDN” de ce mois ! Comme promis une synthèse des questions / Les médias en ont parlé : réponses sera diffusée Les radios Chérie FM et RCF le 14 février 2008. dans les services pour Le Dauphiné libéré paru le 16 février 2008. que chacun profite de ce L’impartial paru le 21 février 2008. Drôme Hebdo paru le 22 février 2008. qui s’est dit dans les autres L’Echo Valentinois paru le 23 février 2008. réunions ! Romans magazine de mars 2008. Daniel Bouquet INFORMATIQUE URGENCES Notre messagerie a été frappée par le blacklistage Mieux recevoir aux Urgences de Romans Des études montrent qu'une entreprise sur deux est concernée par la mise à l'index de ses envois électroniques sur des listes anti-spam. Février 2005, le service des Urgences du site de Romans ouvre dans ses nouveaux locaux… u'est ce que le blacklistage ? C'est le référencement d'un site ou d'un nom de domaine comme indésirable et en cette fin d'année les HDN n'y ont pas échappé. Un virus mal intentionné bien logé dans l'ordinateur de l'un d'entre vous est à l'origine de cet incident. C'est grâce à la mise en place d'un “piège” par notre fournisseur d'accès que le “responsable” a pu être détecté. Il a été immédiatement isolé du réseau pour subir un traitement de désinfection. Comment cela fonctionne t-il ? Le virus a envoyé, à l'insu du propriétaire du poste, des messages à un rythme très élevé, jugé anormal par les serveurs de contrôle sur internet. Ces serveurs dont le rôle est de valider la “bonne réputation” des expéditeurs ont considéré ces messages comme des spams et ont classé le domaine des HDN dans des listes de blocages (ou blacklist). Après avoir fait le nécessaire, le retrait des listes s’est fait en quelques heures. Quelle a été la répercussion sur les destinataires ? Tous les messages issus de notre messagerie étaient désormais estampillés [SPAM]. Arrivé à destination, le message subit les règles de l'anti-spam du destinataire et peut ne pas être délivré. Comment y remédier ? En apportant une vigilance particulière aux pièces jointes que vous recevez, aussi tentantes qu'elles soient. Les clés USB sont également porteuses de virus (comme les disquettes l'étaient) et leur utilisation doit donner lieu à des précautions. Et pour terminer, quelques conseils Pour des messages de haute importance, pour être sûr de leur lecture par votre destinataire, demandez une confirmation de lecture. Et n'hésitez pas à faire appel à notre assistance à la moindre anomalie ou pour tous messages suspects. La sécurité est l'affaire de tous Maryse Friol, responsable informatique Q es professionnels de ce service fondent beaucoup d’espoir sur la nouvelle configuration des espaces qui devraient permettre l’efficience des circuits patients. Très vite, l’insatisfaction plane, le personnel se cherche, court après l’information. Les experts visiteurs pointent les problèmes de délais d’attente. La mission d’appui proposée par la MEAH (mission d’expertise et d’appui hospitalière) “réduction des délais d’attente et des temps de passage aux urgences” tombe à pic. La mobilisation des équipes médicale et paramédicale pour effectuer l’audit est au rendez-vous. Il montre des temps d’attente moyens pas très élevés (2 h30) mais des extrêmes à corriger. Un plan d’action est réalisé : mise en place d’un circuit patient cohérent, élaboration d’une procédure pour les demandes d’avis spécialisés, élaboration de procédures pour les prises en charge des différentes pathologies. Du travail en perspective… Marie-Claude Laby L Les urgences de Romans : 65 à 90 passages par jour avec une forte activité les week-ends. 5 Couleurs HDN DOSSIER La direction des finances Notre argent nous inté Nous avons tous entendu cette phrase : “La Santé n’a pas de prix, mais elle a un coût Derrière la formule et son côté “petite phrase” très à la mode, peu de gens (y compris connaissent vraiment l’enjeu financier que représente un hôpital, ses mécanismes finan et encore moins les professionnels qui gèrent cet argent. N ous avons donc décidé de vous faire découvrir ces mystères à travers l’exemple des HDN… Un chiffre pour situer le problème : aux HDN le budget annuel c’est 110 millions d’euros ! Voilà qui mérite bien une petite visite guidée. Que fait-on avec cet argent ? Avec 110 millions, pensez-vous, on doit pouvoir en faire des choses ! Eh bien oui, on en fait. On investit : on construit des bâtiments ; les opérations de travaux en cours (la MPR, Urgences de Saint-Vallier, cuisine, blanchisserie) représentent plus de 16 millions d’euros. On achète du matériel : tous les ans, ce sont environ 1.4 millions d’euros d’équipements médicaux (défibrillateur automatique…), hôteliers (lits à hauteur variable…) et techniques (groupe électrogène…). On achète et on produit pour le fonctionnement courant : aux HDN ce sont chaque année 3 500 références de fournitures différentes dans les magasins, 3500 références de médicaments dans les pharmacies, 73 000 m2 de surface à entretenir, 830 000 repas servis, 1 300 tonnes de linge lavées tous les ans... 490 000 journées de travail (2 000 bulletins de salaire tous les mois)… 16 millions d’euros investis pour les travaux. Exemple ci-dessus : la MPR (médecine physique et réadaptation) de Saint-Vallier. en charge aux Urgences. Ces patients paient leur prise en charge, indirectement par le biais des cotisations sociales et du reversement par l'assurance maladie à l'hôpital (80% de nos recettes) ou “directement” pour la part ticket modérateur et forfait journalier (en fait sou- D’où vient l’argent ? Ce sont chaque année 97 000 patients qui viennent en consultation aux HDN, 20 000 qui séjour6 nent dans nos murs et 35 000 pris Le patrimoine des HDN, c'est-à-dire la valeur de tous leurs bâtiments et de tous leurs équipements dépasse 100 millions d’euros. Jacqueline, Valérie et le reste de l’équipe ont enregistré pas moins de 19 500 entrées en 2007 pour les HDN vent la mutuelle). Ils nous apportent nos recettes. En EHPAD, les résidents paient leur part hébergement. Les versements par l'assurance maladie arrivent sous plusieurs formes : Les dotations, ce sont des enveloppes annuelles qui nous sont versées tous les mois par l’assurance À retenir éresse ! Quel que soit le système, l’argent qui sert à faire fonctionner l’hôpital ne vient pas d’une subvention de l’Etat. Il provient de ceux qui s’y font soigner, soit directement, soit par l’intermédiaire de l’assurance maladie qui redistribue le produit des cotisations sociales. Le passage à la T2A est une révolution dans le fonctionnement des hôpitaux… Avant, on prévoyait les dépenses et on essayait d’obtenir leur financement. Avec la T2A, on dépense ce qu’on a gagné. t…” s parmi les hospitaliers !) nciers et budgétaires, Les recettes d’exploitation 2007 France et Manuela : quand les “finances” étudient les comptes maladie en contrepartie des séjours des patients de psychiatrie, soins de suite et médecine physique et de réadaptation et l’EHPAD (qui reçoit aussi une dotation Conseil général). La tarification à l'activité (appelée T2A) : chaque séjour en médecine, chirurgie et obstétrique, en fonction de la pathologie et de sa gravité est payé à l’hôpital par l’assurance maladie sur la base d’un tarif national. Cette recette n'est jamais acquise par avance ! Qui s’en occupe ? Pour gérer tout ça, il faut être capable de jongler avec des nombres à plein de chiffres. Aux HDN heureusement, Jocelyne, Sylvie, Bernadette, Flore et les autres savent compter jusqu’à 100 000 000 et même au-delà ! Elles suivent l’activité : avec la T2A à 100%, il est essentiel d’enregistrer toute l’activité sans se tromper ! 2 Les dépenses d’exploitation 2007 séjours de chirurgie de plus ou de moins par semaine, c’est 400 000 euros de plus ou de mois à la fin de l’année ! Le département d’information médicale dirigé par Jean-Pierre Picheta code toute l’activité de l’hôpital pour que chaque séjour soit correctement valorisé. Le bureau des entrées de Sylvie Bertetto enregistre les entrées et les consulta- À savoir La comptabilité publique en France est organisée autour d’un principe de base. L’ordonnateur établit les titres de recettes et les mandats de paiement et le comptable encaisse et décaisse. Dans les hôpitaux, l’ordonnateur est le directeur (et ses adjoints), le comptable est le trésorier municipal… tions, et prépare les factures qui seront adressées à nos usagers, mutuelles et divers centres d'assurance maladie. Elles tiennent la comptabilité : l’équipe de Bernadette Vieux prépare les titres de recettes et les mandats de paiement, puis les envoient à la trésorerie. Elle assure aussi la tenue de tous les documents comptables (budget, compte de gestion annuel). Mais la comptabilité, ça ne consiste pas seulement à enregistrer ce qui se passe. Il faut aussi préparer le budget de l’année suivante. Un rapport d’orientation budgétaire est préparé à l’automne pour être soumis au conseil d’administration, il est ensuite détaillé dans l’état prévisionnel des recettes et des dépenses en début d’année. C’est cet EPRD qui sert de cadre à 7 Couleurs HDN DOSSIER toute la gestion budgétaire de l’hôpital pendant un an. Elles analysent et prévoient, exercice difficile, l’évolution des recettes (avec le DIM) et des dépenses. La cellule de contrôle de gestion de Flore Fernandes recherche les causes de ces évolutions et les compare avec celles d’autres établissements. À partir de ces éléments, elle donne à la direction et au conseil exécutif les informations dont ils ont besoin pour piloter l’établissement. Elle prépare aussi des “tableaux de bord” qui sont envoyés à chaque chef de service. Au bout de la chaîne, à la trésorerie municipale, Gérard Bayeux et son équipe tiennent la caisse ! Ils vérifient que tous les documents comptables que leur transmet la direction des affaires financières sont en règle. Ils s’assurent que tout le monde paye à l’hôpital ce qui lui est dû. Ils effectuent également les vire- La trésorerie municipale de Romans n’a rien à voir avec les impôts ! C’est un service qui tient la caisse de plusieurs dizaines de collectivités territoriales (33 communes, 22 syndicats intercommunaux, etc..) ou organismes publics (office HLM et hôpital). À noter que les HDN représentent 37 % de son activité. C’est une lourde responsabilité qui pèse sur les épaules du Trésorier qui est personnellement responsable de l’exactitude des comptes… La trésorerie de Romans emploie 29 personnes dont 9 se consacrent exclusivement à l’hôpital. Outre son rôle de caissier de l’hôpital, le trésorier a aussi un rôle de conseiller financier pour la direction. Lui et son équipe font ainsi un peu partie des HDN ! 8 Monsieur Bayeux entouré de l’équipe dédiée à la trésorerie des HDN ments bancaires vers les fournisseurs et vers les comptes des personnels de l’hôpital. L’argent de l’hôpital, vous l’avez compris, nous le gagnons et nous le dépensons ensemble. Mais manipuler plus de 100 millions d’euros dans un sens et dans l’autre deman- de une bonne organisation et beaucoup de rigueur ! C’est la délicate mission dont s’acquitte la direction des affaires financières pour que tous les jours l’hôpital puisse fonctionner. Daniel Bouquet et Jocelyne Pavon Questions à Jocelyne Pavon directeur des affaires financières Comment voyez-vous votre rôle au sein des HDN ? Ces trois dernières années, le rôle du directeur financier a beaucoup évolué. Je suis un gestionnaire, mais pas seulement. J’ai aussi pour mission de développer une stratégie financière qui s’inscrit dans le montage d’un budget pluriannuel. Mon souci est d’assurer l’équilibre financier de notre établissement, en garantissant des marges pour anticiper les investissements en cours et à venir. Faire que les services, les pôles aujourd’hui, aient les moyens adaptés pour fonctionner au mieux. Il ne s’agit pas de faire « de l'argent à tout prix », mais bien de se donner les moyens de répondre aux besoins des usagers et à notre mission de service public, en considérant les enjeux de sécurité, de performance et de qualité. Aussi, je dois savoir communiquer. L’hôpital est une entreprise humaine qui demande qu’on l’éclaire, qu'on donne du sens, qu’on l’associe aux choix et orientations de l'établissement. Avec les membres de mon équipe, je fixe les enveloppes pour les différentes directions que sont la DRH, la DAETL et la pharmacie. C’est un véritable travail de collaboration pour moi, avec à la clef la recherche d’une bonne compréhension des enjeux pour nous tous. Quels sont vos objectifs pour 2008 ? En premier lieu, il s’agit de conserver l’équilibre financier de notre établissement. A ce sujet, il est indispensable de travailler sur des outils de pilotage fiables qui nous permettent d'adapter les organisations à l'activité et à la stratégie des HDN, de suivre les nouveaux projets et la performance de la structure. Nous devons être réactifs, connaître ce que nous faisons et être capables d'évoluer et de nous adapter aux besoins de santé de la population. Ceci suppose de développer suffisamment de ressources pour assurer le budget de reconduction qui intègre les hausses de prix et salaires, ainsi que la baisse importante des tarifs des séjours hospitaliers. L’objectif visé est aussi de se préserver des marges bénéficiaires pour assurer le financement des investissements actuels et futurs. C’est le cas pour la MPR à Saint-Vallier, la rénovation de la pédopsychiatrie… Nous devons optimiser nos dépenses en renégociant parfois les contrats avec certains de nos prestataires, comme avec la banque par exemple. Un autre objectif prioritaire est de trouver les moyens en lien avec les pôles pour développer nos recettes. Aider au développement des outils de production existants : améliorer l'accueil pédiatrique aux Urgences, mieux utiliser le bloc opératoire, raccourcir les séjours des patients quand c'est possible par le biais d'une meilleure organisation, densifier nos relations avec la médecine de ville pour développer le recours à notre hôpital, proposer des plages de consultations adaptées, développer des conventions avec les autres acteurs de santé pour améliorer la prestation aux usagers et de fait notre image et notre activité… Vous l'aurez compris, nous sommes tous concernés, chacun à notre niveau. Quel bilan faites-vous depuis votre arrivée ? J’ai découvert un établissement avec un fort potentiel, qui sait se mobiliser et se réorganiser avec la tarification à l'activité. J’ai rencontré, au cours de mes visites dans les services, des personnels qui veulent aller de l’avant, s’intéressent à ce qui se passe autour d’eux dans le cadre professionnel. J’ai pu apprécier les relations ouvertes et constructives entre le corps médical et les directions. Mais attention, nous avons des usagers acteurs, qui jugent le service rendu. Pour ma part, rien n’est acquis. Je pense que l’avenir repose sur le fait de ne pas rater la dynamique des pôles. C’est un tournant important pour les HDN, qui devrait nous permettre de travailler avec plus de réactivité et de sens pour maintenir et développer des prestations de qualité. Propos recueillis par Denis Cocard Couleurs HDN VIVRE SON MÉTIER À la découverte d’un psychomotricien Un allié du corps au service de l’esprit Depuis 1996, Emmanuel Marillier est psychomotricien et travaille dans le service de psychiatrie adulte à Saint-Vallier. Sa profession d’auxiliaire médical est encore mal connue. séances d’observation, des entretiens éventuels du patient, permettant d’analyser l’origine des difficultés rencontrées. Ensuite, il utilise des techniques qui font intervenir le corps : techniques d’expression gestuelle, relaxation, activités rythmiques, de jeu, de coordination, sportives… Ceci en utilisant un matériel varié : ballons, cordes, jeux de société, instruments de percussion, puzzle, musique, etc. ette rencontre avec lui nous éclaire sur sa En fait, ses outils de soin sont spécialité qui fait intervenir le corps dans tous les médias possibles, et l’action et aide les patients à reprendre aussi la balnéothérapie. Il prend confiance en eux. en charge en moyenne 30 La psychomotricité est une spécialité du patients par semaine. développement global de la personne. Les séances durent environ 40 Elle se rapporte aux comportements minutes, individuelles ou colmoteurs en fonction de leurs liens avec l’activité lectives. La majorité des cérébrale et le psychisme. Elle est l’expression patients rencontrés ont des corporelle de notre vie psychique, affective, inteltroubles de l’humeur, sont lectuelle et relationnelle. Pour Emmanuel, l’objecdépressifs. tif est d’agir sur le corps pour rétablir les foncPour les psychotiques, il s’agit tions physiques, mentales et affectives entravées. essentiellement de créer du lien 41 ans, parisien, marié, Il aide le patient à trouver ou retrouver un équirelationnel. deux enfants. libre psycho corporel, à mieux prendre conscienImportant à savoir, les patients Formation sur Lyon en ce de son corps, à le maîtriser, à en faire un insviennent aux séances d’une manière 1992, DE en 1996. trument capable de s’exprimer et de communivolontaire. Il ne peut en être autrePrésident de l’ASVER quer. Il insiste : “Je ne suis ment pour Emmanuel. Son (association saint-valliépas là pour faire lieu de traroise d’entraide et de Je ne suis pas là réadaptation). apprendre le geste. Je vail est une Loisirs : rugby pendant suis là pour l’intérêt du salle aménapour faire apprendre le geste, 15 ans, VTT, cuisine gasgeste”. En psychiagée avec un tronomique et voyages. trie adulte, il trabureau, un je suis là pour l’intérêt du geste Formation : Bac+3 à vaille sur prescriptapis de sol, Paris (2 écoles), Lyon, tion médicale, rendes glaces aux Lille, Bordeaux ou contre les équipes, s’inscrit dans le cadre d’un murs, du matériel divers et, élément Toulouse. Syndicat national d’union des projet thérapeutique pluridisciplinaire. Tout acte essentiel pour lui, une chaîne hi-fi de psychomotriciens : www.snup.fr de sa part commence par un bilan approfondi des qualité. Un lieu adapté conçu par capacités psychomotrices, complété par des Emmanuel. Reste qu’il y rencontre parfois des situations de violence, mais surtout un engagement dans la Zoom sur une séance relation avec le patient qui demande de la disLe patient présente des troubles de l’équilibre. Il tance. À ce sujet, il participe d’une manière régumanque de confiance en lui, se sent crispé et lière à un groupe d’analyse de pratique profesmanque de tonus. Emmanuel lui propose de s’assionnelle, qui l’aide à mieux se situer dans sa seoir sur le gros ballon. Progressivement, il doit lâcher prise, ne plus être en contact avec le sol. profession. Une profession qui demande compréObjectif visé : confronter le patient à la prise de hension, disponibilité, patience et équilibre perrisque et lui permettre de retrouver un équilibre sonnel. psycho corporel. Denis Cocard C 9 Couleurs HDN ON BOUGE ! Merci ! aux personnels qui ont quitté l’hôpital depuis décembre 2007. Bayle Gérard, manipulateur radio, imagerie médicale St Vallier. Becker Catherine, IDE, chirurgie. Bessenay Martine, IDE, Chambaran. Biffiger Pierrette, IDE, Jacquemart. Boisseranc André, agent de maîtrise principal, transport. Il a quitté l’établissement en décembre 2007 pour prendre une retraite bien méritée après 42 ans de vie André Boisseranc professionnelle dans le privé et le public. “Longue et bonne retraite à celui que beaucoup appelait affectueusement Dédé.” René Parreault Bourgoing Christine, AS, endocrinologie. Bracque Christine, AS, pédiatrie. Broutier Maryse, AS, SICS St Vallier. Chalamet Alice, AS, SSR. Chantre Jacqueline, AS, hémodialyse. Courrault Françoise, AS, médecine St Vallier. Dabrowski Christine, MK, kinésithérapie. Decorme Monique, AS, Orchidée. Depit Sylvie, IDE, Hermitage. Desmeure Claudette, IDE, psychiatrie St Vallier. Dubois Michelle, IDE, Vercors. Eynard Marie-France, Ide, consultations. Faurite Josiane, IDE, Janet. Florentin Evelyne, AS, néonatologie. Gerboud Gérard, aide préparateur, pharmacie. Guichard Marie-Claude, IDE, endocrinologie. Hoarau Marie-Thérèse, ouvrier qualifié, blanchisserie Romans. Joseph Danielle, AS, SICS St Vallier. Pelletier Véronique, MK, kinésithérapie. Ponsonnaille Chantal, IDE, Les Lierres. Reynaud Nicole, IDE, consultations. Robert Michel, maître ouvrier, services techniques St Vallier. Scohy Daniel, PH, psychiatrie. Sérillon Sonia, IDE, dialyse. 10 GIPSO Soton Monique, agent de maîtrise, blanchisserie St Vallier. Wullschleger-Cutivel Valérie, IDE, détachée IFSI Valence. Daudin Michel, PH. Une retraite bien méritée ! La médecine de St Vallier se sent un peu orpheline car nombreux étaient ceux, venus souhaiter une bonne retraite au Dr Daudin. Il a su laisser l’image d’un Docteur Michel Daudin immense dévouement à ses patients, d’une profonde humanité et d’une grande exigence envers lui-même. “En 30 ans, nous confie-t-il, c’est moins de cinq fois où je n’ai pas eu envie d’aller travailler”… Le personnel du service de médecine. Bienvenue Allermoz Marine, adjoint des cadres, DG. Contell Allana, AAH, DRH. En novembre dernier, Mme Contell a rejoint l’équipe pour prendre en charMarine Allermoz ge, notamment, le secteur de la formation. Venue de l’APHP, elle s’est installée dans notre région, avec son époux et son jeune garçon. Nous lui souhaitons une bonne Allana Contell intégration. Raymond Chaffanel Guiot Siham, PH, médecine. Au revoir Jamon Michel, ASHQ, Jacquemart, décédé le 25 novembre 2007. Scheidhauer Philippe, agent entretien qualifié, cuisine St Vallier, décédé le 1er février 2008. Gestion informatisée des processus de soins Concrétisation des efforts consentis par l'équipe informatique et les référents métiers, deux services utilisent ORBIS quotidiennement, depuis le 5 novembre 2007. L’ étape 1 : Bureautique médicale et agendas électroniques janvier à avril 2008 • Garantir une stabilité des interfaces, des serveurs ORBIS-HEXAGONE et du réseau informatique. janvier 2008 • Améliorer la production de la documentation médicale avec ORBIS au service d'endocrino, nephro, gastro. • Démarrage d'ORBIS-RDV au service des consultations de Saint-Vallier. février 2008 • Accès des services aux agendas des consultations : - Medecine Neuro - Chirgurgie générale et spécialités - Chirgurgie traumato orthopédique - Unité médico chirurgicale de courte durée • Informatisation de la fabrication et de la prescription des Chimiothérapies. mars 2008 • Informatisation de la production documentaire au service de médecine neuro. • Informatisation du protocole d'administration des Chimiothérapies. • Informatisation des CRO du Dr Muller et Dr Saykaly, saisies informatiques en salle opératoire. CALENDRIER avril 2008 • Informatisation de la production documentaire au service de gériatrie aigüe (UGA, anc. MGCS). • Informatisation de la production documentaire et des agendas de consultations au service de médecine cardio-SIC. • Informatisation des agendas de consultations en maternité-gynéco. mai 2008 • Informatiser les prescriptions d'actes et les demandes inter-services. juin 2008 • Mise à disposition d'un outil décisionnel de suivi d'activité dans l'intranet. juin à septembre 2008 • Informatiser les Urgences à Saint-Vallier puis à Romans. juin à octobre 2008 • Informatiser le dossier de périnatalité, puis le service de pédiatrie de Romans. juin à novembre 2008 • Informatiser des dossiers de spécialités. fin 2008 - début 2009 • Informatisation du circuit des commandes de pharmacie, de la prescription, DMI,MDS et rétrocessions. Les étapes 2 et 3 : “Prescriptions connectées” et “Dossier de soins” sont planifiées à l'automne 2008 et 2009. Cédric Blanc, chef de projet Couleurs HDN ON RESPIRE ! Cérémonie des vœux Le directeur des HDN et le maire de Romans ont prononcé quelques mots lors de la traditionnelle cérémonie des vœux, au côté des retraités de l’hôpital conviés pour l’occasion, nouveauté 2008. Monsieur Bouquet a fait le point sur la situation de l’hôpital. L’année 2007 a été difficile avec de nombreuses inquiétudes sur l’évolution financière. Les efforts du personnel ont une fois de plus été payants puisque l’équilibre budgétaire est atteint. L’hôpital continue de se moderniser et d’investir : récemment sur Saint-Vallier, réfection du service des urgences, ouverture dans quelques mois de la MPR. Sur Romans, l’événement marquant a été l’ouverture de l’unité médicale court séjour. Puis, monsieur Bertholet prend la parole et souligne l’importance des HDN, premier employeur de la ville. Malgré la critique d’une santé trop onéreuse, appliquant une logique de réduction des coûts, les hôpitaux font leur possible pour rationaliser les dépenses alors même que la santé doit faire face par exemple à l’allongement de la durée de vie, ce qui nécessairement augmente les coûts, cela inquiète… Les politiques sont là pour aider à faire le bon choix. La culpabilité face à l’augmentation des dépenses de santé doit disparaître, elle est inévitable et doit simplement être justifiée. Ils ont tous les deux conclus leur discours en nous souhaitant une très bonne année et une très bonne santé. Marie-Laure Pascal et Valérie Darnaud Pierre à la mer !! Je m’appelle Pierre Genevey, médecin aux urgences, une de mes passions est la plongée sous-marine. Je pratique ce sport loisir depuis 1990, débuté dans les îles du pacifique sud. Depuis j’ai effectué environ 1 000 plongées avec actuellement un rôle de moniteur de plongée. Un des avantages de la plongée, c’est de pouvoir se déconnecter complètement du monde hostile des terriens, pour se glisser dans une quatrième dimension, où l’esprit et le corps changent de nature : la profondeur nous procure des sensations de bien être unique associée à des spectacles de vie sous-marine extraordinaires, le corps est exempté de pesanteur, sensation unique et “jouissive”. Cette activité répond aux règles où la solidarité a p p e l é e “palanquée” est de rigueur. Une formation est obligatoire avec possibilité d’évoluer selon une progression en différents niveaux. La plongée incite aux voyages, et à la découverte de beautés insoupçonnées. Il est possible de pratiquer cette activité à Romans où il existe plusieurs clubs de plongée. NDLR : Cet article vous a plu ? Vous avez envie de nous faire partager vos passions, un loisir : journal.interne@hopitaux–drome-nord.fr Arbre de Noël 2007 Nous espérons tous que vous avez pris autant de plaisir que nous pendant ce moment de fête. Sur une mise en scène de Richi Super Héros, épaulé par un jeune assistant, six papas ont fait leur cinéma pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Un moment de franc fou rire. Ensuite, enfants et parents ont pu se retrouver autour du goûter. Malgré le stress et la fatigue générés par la préparation, l’organisation et la gestion de cette journée pour 857 enfants, sachez tous que ce moment de convivialité est très gratifiant pour toute l’équipe de l’Amicale. Françoise Turc Jardins et santé Depuis 3 ans, l’association “jardins et santé” permet de visiter des jardins au service de la santé. Vous pouvez être partenaire de cette action : en tant que jardinier passionné en proposant votre jardin à visiter, comme visiteur en versant 3 euros par visite, en devenant membre de l’association. “Jardins et santé” investit les sommes récoltées pour financer des bourses de recherche et leurs applications cliniques et thérapeutiques sur les affections cérébrales et favoriser le développement du rôle thérapeutique du jardin et du jardinage dans les instituts médico éducatifs, les maisons de retraite… Les jardins de la Drôme ouvriront leurs portillons les 17 et 18 mai prochain. Soyez attentifs, vous trouverez des informations dans la presse ou sur le site de l’association www.jardins-sante.org. N’oubliez pas, la visite d’un jardin est un moment fabuleux pendant lequel vous oublierez vos tracas, en vous laissant guider à la découverte des belles de jardins. Françoise Turc L’EHPAD en fête Les 5 et 6 février derniers, à l’occasion du Carnaval de Romans, la “Troupe d’Amélie” composé d’un magicien, d’un La troupe d’Amélie musicien et d’une chanteuse, investissait les chambres et la salle de vie de l’EHPAD Clairefond. Cette manifestation, à l’initiative de M. Parreault et de M. Barlatier (chargé des affaires culturelles à la mairie de Romans) et organisé par Christelle Serillon (animatrice), a apporté joie, sourire et plaisir à tous les résidents ! Marine Allermoz 11