Pharmacie : médicaments une course sur circuit sécurisé

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5 ans déjà !
DOSSIER
PHARMACIE
Médicaments :
une course
sur circuit sécurisé
Couleurs HDN
ARS, c’est parti !
C’est officiel depuis le 1er avril
2010, les agences régionales
de l’hospitalisation ou ARH ont
laissé la place aux ARS, agence
régionale de santé.
Au nombre de 26, les ARS
voient leurs compétences élargies et sont désormais en
charge de la santé publique
(prévention, promotion de la
santé, veille et sécurité sanitaire) mais aussi de l’offre de
soins. Cette dernière désigne
l’organisation de tous les professionnels de santé qu’ils
soient privés ou publics.
Les organismes comme la
DRASS et la DDASS perdent
leur dénomination mais ne
disparaissent pas. Ils font
maintenant partie intégrante
des ARS. Cette nouvelle organisation devrait renforcer l’efficacité des politiques de santé
et simplifier le système. Denis
Morin a été désigné directeur
général de l'ARS Rhône-Alpes.
Pour en savoir plus : www.ars.sante.fr
L’hôpital public,
on a toutes les
raisons pour le
choisir
La Fédération Hospitalière de
France a lancé une campagne
de promotion des hôpitaux
et des établissements médicosociaux publics, avec le slogan
“l’hôpital public, on a toutes
les raisons pour le choisir”.
Cette campagne basée sur la
diffusion de 11 000 affiches
dans tous les établissements
de santé publics comporte six
visuels qui illustrent l’action
des personnels hospitaliers.
ON EN PARLE
risent leurs actions et promeuvent les métiers qu’ils exercent. La FHF rappelle ainsi la
place centrale de l’hospitalisation publique dans le système
de soins et les raisons de la
confiance que lui portent les
français.
Lutte contre
le cancer
L’arrêté a été signé.
Les fabricants de cigarettes
sont désormais obligés
d’apposer sur les paquets
des photos dites chocs.
La ministre de la santé l’a
annoncé la semaine dernière,
d’ici un an les paquets de
cigarettes auront sur le recto
une image choc sur au moins
40% de leur surface. Cette
mesure a pour objectif de dissuader un peu plus les fumeurs en illustrant de façon
explicite les avertissements
sanitaires écrits, déjà présents
sur les emballages.
Bisphénol A
L’assemblée nationale a voté la
loi interdisant l’utilisation du
bisphénol A dans les biberons.
Selon l'Inserm, cette substance est classée, au contact des
biberons, comme substance
"préoccupante pour la fertilité
de l'espèce humaine" en raison "d'effets toxiques possibles mais non démontrés sur
la reproduction". Ce composé
chimique est toutefois toujours autorisé dans les autres
plastiques alimentaires.
Méningite C :
un nouvel enjeu
Le calendrier vaccinal 2010
rend désormais systématique
la vaccination contre les
infections à méningocoque C.
2
Ces affiches soulignent les raisons de leur engagement, valo-
Chaque année, on compte en
France 30 personnes succombant à cette infection. Jusqu’à
présent, seuls les proches des
personnes infectées ou les
habitants d’une zone de forte
incidence étaient ciblés par
cette vaccination. Dorénavant
le HCSP (haut conseil de la
santé publique) recommande
l’administration systématique
du vaccin à tous les nourrissons de 12 à 24 mois. Le
conseil va plus loin et préconise l’extension de cette vaccination jusqu’à 24 ans en
attendant l’impact optimal de
cette vaccination. L’objectif
étant de parvenir rapidement à
un taux élevé de couverture
vaccinale et permettre ainsi la
protection des nourrissons.
Loi HPST, suite…
Le titre 3 consacré à l’éducation
thérapeutique du patient vise
les maladies chroniques et les
cancers, la prévention de leurs
principaux facteurs de risque
(alcool, tabac), leurs complications et leurs rechutes.
Cette prévention passe par
l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs afin de protéger leur santé. Les hospitalisations pour ivresse chez les
moins de 15 ans ont augmenté de près de 50% en quatre
ans. L’alcool au volant étant la
première cause de mortalité
sur les routes, la vente de
boissons alcoolisées sera
interdite dans les stations services. Interdiction également
de la vente de « cigarettes
bonbons » qui favorisent l’expérimentation du tabagisme
chez les préadolescents.
L’inscription dans la loi de
l’éducation thérapeutique des
patients facilitera et organisera
son extension et permettra
ainsi d’améliorer les conditions de vie et la prise en charge des personnes atteintes de
maladies chroniques.
Petit journal
est devenu grand !
Mon 23e numéro est aujourd’hui
entre vos mains. Cinq ans ont passé
depuis ma création et il me semble
que vous êtes toujours au rendez-vous !
Pourtant j’ai connu jusqu’alors bien des déboires.
Ma naissance n’était pas désirée de tous.
Certains ne comprenaient ma raison d’être.
Mon comité de rédaction de départ a bien changé.
Malgré tout, quelques fidèles nourriciers demeurent,
rejoints par quelques nouvelles “nounous”.
Qu’à cela ne tienne, j’ai continué à grandir !
Comme tout un chacun, j’ai mes qualités et mes défauts.
À mon goût, j’ai trop de texte et pas assez de photos.
Ma maquette vieillit. Par contre, je suis curieux de tout.
J’aime communiquer. Je suis persévérant et cherche
à m’améliorer, en particulier pour le contenu de
mes textes. Bien sûr, j’ai connu quelques loupés, mais
vous me les avez pardonnés.Avant de souffler
mes bougies, je fais le vœu de poursuivre une longue
et heureuse carrière parmi vous.
Illustration de couverture : Marine Allermoz
Couleurs HDN
Directeur de la publication :
Daniel Bouquet
Rédacteur en chef :
Daniel Bouquet
Comité de rédaction :
Marine Allermoz, Cédric Blanc,
Denis Cocard, Valérie Darnaud,
Rita Etienne, Pierre Gilles,
Christelle Marion, Aurélie Michel.
Ont collaboré à la rédaction
de ce numéro : Guy Belery,
Mireille Guibertin, Martine Saget,
la pharmacie.
Hôpitaux Drôme Nord
Route de Tain - BP 1002
26102 Romans/Isère Cedex.
Téléphone : 04-75-05-75-05
Maquette : www.alainroth.com
Dessin : Docteur Pierre
Impression et régie publicitaire
Mallet Conseil 2, place Antonin Jutard
69003 Lyon Tel : 04 78 95 10 11
[email protected]
www.mallet-conseil.fr
Tirage : 2900 exemplaires
Dépôt légal : à parution
2
On en parle
4
En direct des services
6
9
10
11
Ars, c’est parti ! L’hôpital public, on a toutes les raisons pour le choisir.
Lutte contre le cancer. Bisphénol A
Méningite C : un nouvel enjeu. Loi HPST, suite…
Nouvelle coopération. Des soins de beauté pour adoucir les soins médicaux.
Travaux aboutis à Janet. Trois questions sur le projet de reconstruction
de l’EHPAD. Semaine nationale du don d’organe. C’est du propre !!
La formation aux transmissions ciblées : c’est reparti.
Dossier
Pharmacie : Médicaments : “une course sur circuit sécurisé”
Vivre son métier
Directeur d’hôpital, c’est aussi un métier.
Daniel Bouquet a pris le temps de nous en parler.
On bouge
Merci, Bienvenue, Au revoir. Gipso. Qualité
On respire
Guy Belery se mobilise pour Haïti.
Atelier de danse au Vercors.
Des patients de MPR en croisière.
3
Couleurs HDN
EN DIRECT DES SERVICES
Martine travaille en complémentarité avec l’équipe soignante. Au-delà des soins esthétiques c’est un véritable accompagnement qui est offert. Financée par la
Ligue contre le cancer, elle intervient aussi aux centres
hospitaliers de Crest et de Valence.
Marine Allermoz
Psychiatrie Saint-Vallier
Travaux aboutis
à Janet
Cuisine
Nouvelle
coopération
Les chambres d’isolement n’étaient plus
aux normes et devenaient vieillissantes.
Été 2008 : un projet de rapprochement
entre la cuisine des HDN et celle du centre
hospitalier de Valence voit le jour.
ébut 2009, la société EC6 (leader en expertise hospitalière) mène une étude sur la faisabilité à la demande des directions des deux
hôpitaux. Celle-ci préconise une production
des repas sur le site des HDN et la création d’une cuisine relais au CHV. Au total, 1.5 millions de repas
seront délivrés. À ce jour, le projet nécessite l’approbation par les instances des deux établissements. Le
CHV souhaite aussi clarifier certains points notamment
celui du devenir de ses cuisiniers et de la forme juridique de la coopération.
D
Christelle Marion
UMCCD
Des soins de beauté
pour adoucir les
soins médicaux
4
près une période de travaux, deux nouvelles
chambres fonctionnelles sont donc ouvertes
depuis
début
juin. Elles sont
équipées
individuellement d’un SAS d’entrée et
d’un espace salle de
bains, ce qui n’était pas le
cas auparavant. Elles permettront
d’améliorer
considérablement l’accueil des patients.
Aurélie Michel
A
EHPAD Saint-Vallier
Trois questions
sur le projet
de reconstruction
de l’EHPAD
Depuis le mois d’avril, une socio-esthéticienne
intervient avec l’objectif de réconcilier les
patients avec la représentation de leur corps.
En quoi consiste le projet de Saint-Vallier?
U
Que deviendront les services de Lou Piroulé,
l’Orchidé et des Lys ?
ne fois par semaine, pendant une demi-journée, Martine Lavergne vient à la rencontre de
patients atteints de cancer. En attente de leur
traitement, elle leur propose des soins esthétiques et de détente. Massage du visage, des mains ou
des pieds, masque, gommage, maquillage, manucure…
Un programme complet qui apporte apaisement et
détente pendant cette étape de vie difficile. Les
séances d’une durée de 20 à 60 minutes sont adaptées et personnalisées. Elles encouragent les patients
à recouvrer leur dignité.
En la réalisation d’un bâtiment neuf permettant de
recevoir 104 lits d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes.
Les 100 lits présents aujourd’hui dans ces trois services seront transférés dans cette nouvelle construction qui comportera deux unités d’alzheimer de 16 lits,
et deux unités de 36 lits. Quelques places d’accueil de
jour seront aussi prévues.
Quels sont les grandes échéances du projet ?
Le choix de l’équipe de Conception/Réalisation comprenant un architecte, des bureaux d’études et un
constructeur sera fait le 1er juillet. La période d’études
devrait durer 10 mois et les travaux pourraient débuter
courant juin 2011. La fin des travaux est envisagée
pour avril 2013.
Aurélie Michel
Direction des soins
Semaine nationale
du don d’organe
Dans le cadre de la semaine nationale du
don d’organe qui s’est déroulée du 19 au 25
juin, l’équipe de coordination de prélèvements et de greffes des HDN organisait une
journée d’information et d’échanges.
Ce bâtiment, situé sur la zone fluviale du site SaintVallier, est un symbole fort de l’aboutissement de la
fusion entre Romans et Saint-Vallier, avec une activité
commune aux deux sites.
Valérie Darnaud
vec un stand d’information dans le hall et à
l’occasion de la diffusion d’un film pédagogique dans la salle du CA, les discussions
furent riches. Familles de donneurs, receveurs
et médecins de l’établissement ont échangé sur la
question avec beaucoup d’émotion et de réalité. Au
final une phrase à retenir : « je sais pour mes proches,
ils savent pour moi ».
Direction des soins
A
Marine Allermoz
La formation
aux transmissions
ciblées : c’est reparti
Les transmissions ciblées sont une méthode
qui organise et structure les informations
écrites concernant le patient pour en assurer
une lecture rapide, efficace et surtout une
traçabilité des informations.
ela peut être un énoncé concis qui attire l'attention du soignant sur le ou les problèmes du
jour que présente le patient, complétant ainsi
le diagramme de soins. Les objectifs des transmissions ciblées sont d’identifier les problèmes nouveaux ou événements au moment où ils se produisent,
d’améliorer la communication entre les soignants, d’assurer la continuité des soins dans une logique commune, d’apporter un complément d'information au diagramme de soins si nécessaire et de réajuster le projet de soins en fonction de l'évolution du patient. La
cible est une observation infirmière écrite qui met en
évidence une préoccupation de la personne soignée
(inquiétude, angoisse…), un comportement de la personne soignée (repli sur soi), un changement dans
l'état du patient (douleur, vomissements...), une réaction aux thérapeutiques ou aux soins (éruption cutanée), un diagnostic infirmier, une référence à un autre
professionnel de santé, un événement inhabituel ou
inattendu ou significatif (chute).
Au final, une cible n'est pas un diagnostic médical, ni
un acte de soins. Les formateurs référents sont Fabrice
Daloiso, cadre en pédiatrie et Françoise Marques, cadre
en surveillance continue.
Christelle Marion
C
Blanchisserie centrale
C’est du propre !!
Le 20 avril, après 11 mois de travaux,
la blanchisserie centrale a été inaugurée.
e 6 avril, les 28 équivalents temps plein ont
pris possession de leurs nouveaux locaux. La
commune de Saint-Vallier et les HDN se sont
inscrits dans une politique éco citoyenne de
développement durable. La consommation d’eau est
passée d’environ 25 litres au kilo à seulement 6 litres.
Le linge est lavé à basse température et les rejets sont
traités.
L
5
Couleurs HDN
DOSSIER
L
e top départ est enfin donné!
Comprimés dans plusieurs
épaisseurs de cartons, soigneusement rangés dans un
camion, nous partons pour
accomplir notre mission.
Direction les HDN, site de Romans.
Après plusieurs heures de route,
nous arrivons enfin. Il faut déjà
décliner notre identité, notre provenance, notre destination, notre date
de naissance, notre date de
péremption, notre numéro de lot…
difficile de passer incognito. Déjà
étiquetés de long en large, tatoués
des pieds à la tête, on nous en
rajoute ! Même si nous sommes
impatients de participer à la course
pour soigner, impossible de s’élancer comme ça.
Pas question d’en faire à notre tête
et de prendre un chemin de traverse. Mais qui sommes-nous vraiment ?
On nous appelle les médicaments !
Suivez-nous et découvrons ensemble les différents circuits des HDN.
Pharmacie
Médicaments
“une course sur circui
Rencontre avec des pilules “voyageuses” pour explo
comprendre le fonctionnement de la pharmacie, des
pharmaceutiques et des médicaments aux HDN.
Pourquoi des circuits ?
De la zone de réception à la
chambre du patient, tout est organisé et contrôlé pour nous montrer le
droit chemin. C’est ce que l’on
appelle les circuits des produits
pharmaceutiques de l’établissement. La qualité de nos instructions
de route doit être irréprochable et le
hasard n’a pas sa place. C’est la
pharmaco-vigilance ou comment
éviter un effet indésirable ou inattendu susceptible d'être dû à un
médicament.
Ces circuits sont soumis à une réglementation de plus en plus stricte
(CBUM, HAS, ACHAM...). Tous les
hôpitaux auront bientôt l’obligation
de rendre publics les dysfonctionnements. Aux HDN, la direction qualité
et gestion des risques assure le traitement des évènements indésirables liés à la médication. Les exigences du ministère en matière de
traçabilité nominative étant de plus
en plus fortes, l’informatisation partielle des circuits ne suffit plus.
C’est pourquoi un logiciel unique
gérant à la fois le parcours patient
et les circuits des produits pharmaceutiques est en cours de déploiement aux HDN.
6 A peine arrivés en zone de récep-
Une prescription a été faite, il faut quitter les rayons
tion, nous sommes déjà sous haute
surveillance ! On nous donne un
code unique dont il faudra se rappeler si nous voulons continuer
notre chemin. Préparateurs et
agents de la pharmacie saisissent
méticuleusement toutes les informations de traçabilité réglementaire
nous concernant. Nous n’avons pas
tous le même permis et le même
droit de circuler : stupéfiants, spécifiques comme les antibiotiques, collyres, essais cliniques, chimiothérapies, à conserver au frigo ou dans
des congélateurs, inflammables,
oxygène, produits de base nécessaire à une préparation… près de 1800
spécialités différentes sont référencées aux HDN. Nous partageons un
espace qui devient vite exigu,
d’autres produits pharmaceutiques
prennent aussi beaucoup de place !
Parmi eux, les dispositifs médicaux
plus couramment appelés “matériel”. Près de 3200 références de
fluides médicaux, de compresses,
de bistouris, de prothèses, de kits
opératoires sont recensées...
Certaines sont implantables et
rejoindront le bloc opératoire.
D’autres doivent être stérilisées.
Pour quelques produits, l’entrée
dans la zone de réception est interdite, un dépôt extérieur de liquides
inflammables leur est réservé. Les
médicaments dérivés du sang (MDS)
représentent également une famille
importante. D'autres attendront
ts,
uit sécurisé”
plorer et mieux
es circuits des produits
tout au long des interminables
rayonnages du stock. Il faut pouvoir
nous retrouver rapidement et facilement au moment de la cueillette
(joli terme pour la préparation des
caisses et des piluliers !).
Les pharmaciens définissent les
nombreuses précautions à prendre
pour notre stockage, garantissant
notre stabilité. Toutes nos propriétés doivent être garanties en attendant que nous soyons envoyés dans
un service auprès du patient pour
accomplir notre mission. Les pharmaciens travaillent en étroite collaboration avec les préparateurs dés
la réception. Etre préparateur, c'est
tracer, vérifier, et encore vérifier,
pour alerter.
Une fois sortis de nos cartons, nous
nous présentons sous différentes
formes galéniques : flacons, ampoules, tubes, suspensions buvables, sous blisters individuels, en
boîtes de comprimés, en gélules en
vrac… Autant de diversité qui
engendre la nécessité d'être préparé avant de rejoindre notre patient.
Aux HDN, préparer les médicaments
c'est constituer les caisses sécurisées qui rejoindront les services de
court séjour.
d’être
préparés
et
reprendront la route
dans des caisses fermées à clé.
Impossible de s'échapper ! Mais où vont-ils ?
Direction Saint-Vallier !
Bien qu'il existe une
annexe,
depuis
le
regroupement des deux
pharmacies, les activités pharmaceutiques
sont majoritairement
réalisées sur le site de
Romans.
Au final, ce
Quelques chiffres pour 2009
sont près de
14
préparateurs,
3 secrétaires, 3 réceptions + aide
1600 colis, 80
pharmacie,
palettes
et
5 pharmaciens et 1 cadre de santé.
23 000 kilos
161 660 médicaments traités en délivrance globale.
par mois qui
59 000 matériels en délivrance globale.
auront transité
65 708 médicaments traités en délivrance nominatiyons de la pharmacie
ve.
par la zone de
4000 matériels traités en délivrance nominative.
réception. Les
1542 médicaments rétrocédés.
agents de la pharmacie
2928 préparations stériles anti cancéreux.
ont de quoi réceptionner,
38 169 doses conditionnées (préparation des pilutrier, étiqueter, déplacer, et
liers en EHPAD).
ranger ! Très peu de proC'est aussi préparer les piluliers et
duits sont stockés directement dans
parfois déconditionner pour reconles services.
ditionner, voire sur-conditionner ! Un
seul but : permettre l'administration
Avant de s’élancer,
par l'infirmière dans les meilleures
il faut nous préparer !
conditions.
Un peu plus loin, nous découvrons
les bureaux des préparateurs et des
La nécessité
secrétaires où sont traitées les
du
reconditionnement
incessantes relations avec les
des médicaments
dépôts et les fournisseurs.
Traçabilité oblige, documents offiL'activité de reconditionnement est
ciels et déclarations nous accompaparticulièrement importante. De
gnent, sans oublier les nombreuses
plus en plus, nous sommes livrés en
étiquettes à imprimer et à disposer
vrac, c'est-à-dire dans un grand
tube d'une centaine de comprimés.
C'est le mode de fonctionnement
anglo-saxon. Nous arrivons nus
dans de grands contenants. Dès que
nous sommes sortis de la boîte, il
est obligatoire de nous donner à
chacun un nouvel habit (une cupule) et d'y broder notre carte d'identité figurant sur l'emballage d'origine (codes, numéro de lot et date de
péremption). Je vous l’avais dit, à la
pharmacie et dans les services, on
ne sort jamais incognito ! Ce nouvel
habit ne doit pas, non plus, être
trop encombrant pour que nous
puissions tenir dans une case de
pilulier. Cette activité non robotisée
est faite à la main pour garantir une
qualité irréprochable. A l’avenir, le
changement des modes de livraison
vers le modèle anglo-saxon, sans
conditionnement individuel, obligeront les hôpitaux à robotiser de plus
en plus..
Une préparatrice nous
confectionne un nouvel habit : c'est le
reconditionnement des médicaments !
Le circuit des préparations
de chimiothérapies
Activité en constante augmentation
depuis 2 ans, avec 2700 préparations par an, ce circuit est complètement informatisé depuis 2008
pour contribuer à fournir une traçabilité sans failles. Les préparations
de chimiothérapies nécessitent une
chaîne de préparation sous atmosphère contrôlée. Transportés dans
un local appelé URCC (unité de
reconstitution centralisée des cytostatiques), nous sommes manipulés
à travers un isolateur qui permet 7
Couleurs HDN
DOSSIER
nativement. Ils sont sollicités aussi
pour l'ajustement des traitements
quand la préparation ne correspond
plus à la dernière prescription.
L’infirmière peut assurer ce rôle, en
dernier recours.
L’infirmière vérifie à nouveau la
conformité de la prescription,
applique les règles d’administration
et assiste le patient pour prendre
les traitements.
Ca y est le drapeau à damier s’agite, notre course est terminée.
Cédric Blanc
Fabrication des préparations stériles anticancéreux dans un local appelé URCC
(unité de reconstitution centralisée des cytostatiques)
aux deux préparateurs spécialisés
de nous assembler selon un protocole strict dans une poche. Une fois
prête, la poche rejoint immédiatement le patient pour être administré
par les infirmières. Ici nous agissons
en équipe, et c'est l'union qui fait
notre force !
Certains d'entre nous, ne verront
jamais un service d’hospitalisation.
C'est le patient lui-même qui viendra nous chercher à la pharmacie !
C'est le circuit des rétrocessions,
activité importante aux HDN, avec
plus de 1600 patients par an. Les
patients retirent, à un guichet dédié,
des médicaments uniquement délivrés par les hôpitaux et prescrits par
un praticien hospitalier exerçant
dans un établissement de santé
privé ou public habilité. Un guichet
confidentiel est également réservé
au personnel des HDN.
Prêts pour la prescription !
Nous attendons impatiemment de
quitter les étagères de la pharmacie
pour continuer la prochaine étape :
la prescription. Nous sommes appelés au service de la prise en charge
thérapeutique du patient !
Dés qu'un prescripteur nous a défini une mission : patient, jour et
heure, dosage, fréquence, en une
prise ou en plusieurs prises, avec
une voie d'administration bien précise (perfusion, orale…), nous quit8 tons les rayonnages du stock de la
pharmacie. Notre ordre de mission
s'appelle une ordonnance hospitalière. C’est un document papier
signé de la main du prescripteur.
Pour les EHPAD, une fois la prescription faîte, les préparateurs nous
accompagnent plus longtemps :
c’est la dispensation nominative.
Après analyse pharmaceutique faite
par les pharmaciens, les préparateurs constituent les piluliers nomi-
Aux services d’EHPAD, les préparateurs
assistés d’un pharmacien constituent des
piluliers nominatifs.
La nécessité des circuits complètement informatisés
L'utilisation de l'informatique courant 2010, amènera un confort pour les prescripteurs car ils n'auront plus à réécrire l'ordonnance tous les sept jours, et pourront apporter facilement des modifications. Cela permettra aussi de contribuer à
fluidifier la sortie du patient, puisque le traitement en cours sera repris automatiquement sur les comptes-rendus et les ordonnances de sortie. Les services d’endocrinologie, de néphrologie et de gériatrie aiguë seront sites pilotes pour l’informatisation complète du circuit du médicament, de la prescription par le médecin à l’administration sous contrôle de l’infirmière. Pour le Docteur Uhl et son
équipe médicale, ce n'est pas uniquement « essuyer les plâtres » mais c'est bénéficier d'un accompagnement sur le terrain pour lancer la machine. C’est une suite
logique du démarrage de l'informatisation du dossier patient, maintenant utilisé
en routine.
Pour l'infirmière, la lisibilité des prescriptions sera améliorée. En MCO, c’est elle
qui prépare les piluliers après avoir effectué les commandes globalisées à la pharmacie sur la base des ordonnances. Le travail du préparateur est de constituer
des caisses sécurisées afin d’alimenter les armoires, rangées par les infirmières
en attendant la préparation quotidienne des piluliers.
L'informatisation favorisera également les échanges avec le pharmacien même si
pour le Docteur Uhl, le dialogue pharmacien médecin se passe bien. Le pharmacien peut donc proposer des équivalents qui correspondent aux marchés de la
pharmacie et aux références en stock. Elles ont, bien sûr, les mêmes effets thérapeutiques, mais avec une dénomination différente. Il s’agit aussi de trouver
l’équilibre entre intérêt thérapeutique et prix des produits équivalents.
Mais l'informatique ne suffit pas, et l'évolution vers la dispensation nominative
reste l'idéal à terme pour décharger les infirmières et sécuriser la prise du médicament.
Couleurs HDN
VIVRE SON MÉTIER
Directeur d’hôpital
C’est aussi un métier
Daniel Bouquet a pris le temps de nous en parler.
A
près une maîtrise d’histoire contemporaitemps de rencontrer les personnels dans les serne et des études de sciences politiques, il
vices, les frustrations sont nombreuses.
a suivi l’école de Rennes avant de parfaiMais il s’attache à rester disponible pour recevoir
re son apprentissage en Mayenne.
tous ceux qui le demandent.
Son premier poste ? Directeur adjoint des
L’hôpital a changé. L’organisation dans un esprit
services économiques à Saint-Vallier pend’entreprise a pris le pas, surtout depuis la T2A,
dant 6 ans (eh oui déjà !). Cet amoureux
avec plus de pression et de recherche de la perdes voyages est ensuite parti deux ans en Egypte
formance.
pour ouvrir un établissement de 800 lits.
Mais l’objectif du directeur reste toujours de donIl y a pris conscience que les pratiques profesner aux soignants les moyens de soigner !
sionnelles varient beaucoup suivant où on se
Entretenir des rapports de confiance avec le corps
trouve, et qu’il est essentiel de savoir se remettre
médical est un enjeu essentiel. “Si on donne aux
en cause.
médecins les moyens de soigner
Par exemple, il est plus efficace d’expliquer ce
les malades correctement, la
qu’il ne faut pas faire que de se focaliser sur ce
relation de confiance s’établit
qu’il faut faire. Après un passage en Ardèche, puis
naturellement. Le plus dur reste
au CHU de Lyon, il décide en 2003 de finir sa carde convaincre que l’intérêt de
rière là où elle a commencé.
l’hôpital n’est pas la somme des
Directeur d’hôpital, ça peut être chef d’établisseintérêts de chaque service.
ment ou directeur adjoint, et c’est important de
L’hôpital est une aventure colpasser de l’un à l’autre pour garder les pieds sur
lective et dans un monde saniterre et ne pas se laisser griser.
taire de plus en plus concurrenL’attrait du métier, c’est le pouvoir qu’on exerce,
tiel, les HDN doivent se battre
la capacité à peser sur les événements.
pour garder leur place, sinon
Un directeur est un manager.
gare au déclin.
Il initie le travail des
autres, suit l’avancement
61 ans
Un directeur est un manager.
des dossiers, déMarié, un fils.
lègue et arbitre.
Musique : A fait du
Il
initie
le
travail
des
autres,
suit
l’avancement
Diriger un hôpital
chant à Saint-Vallier
est un travail
avec les docteurs
des dossiers, délègue et arbitre.
d’équipe au quotidien
Si chacun de nous
Daudin et Forray.
Voyage : la Grèce,
entre directeurs, mais
ne se sent pas
son pays de
aussi avec les médecins et avec tous les autres
concerné, on n’y arrivera pas”.
prédilection.
professionnels.
Au sujet de son départ à la retraite, il n’a pas
Aime cuisiner.
Être directeur, c’est être disponible. On est direcfixé de date. “Je partirai le jour où je n’aurai
Pratique la
teur 24h/24h et on porte en permanence la resplus de plaisir à venir travailler le matin”.
photographie.
ponsabilité juridique de l’établissement. C’est
Dans une phase charnière
être à l’écoute, et parfois savoir dire non. C’est
de rapprochement avec
aussi savoir reconnaître ses erreurs et ses doutes.
Valence et de mise en
“Le pire danger est de croire que parce qu’on est
place des ARS, il a envie
d’aller jusqu’au bout.
chef, on sait tout”.
Cela ne l’empêche pas
Que fait finalement un directeur de ses journées ?
d’avoir de beaux projets
Pas de journée type. Seule constante, le courrier
pour la retraite. Entre
le matin, avant de dispatcher le travail. Le reste
musique, sport et voyade la journée est consacré à des rendez-vous,
ge, gageons qu’il n’aura
réunions, et de nombreux appels téléphoniques.
toujours pas le temps de
Si bien qu’il nous avoue qu’une fois chez lui, il ne
répondre au téléphone.
décroche plus le téléphone ! Sans compter les
Valérie Darnaud,
nombreux déplacements à l’extérieur (ARS et
Aurélie Michel
ministère…) pour défendre les dossiers de l’hôpital. Entre monter des projets qui n’aboutissent
pas toujours et ne pas avoir suffisamment le
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Couleurs HDN
ON BOUGE !
Merci
aux personnels qui ont
quitté l’hôpital depuis
mars 2010.
Catherine Brunel, AS,
EHPAD Saint-Vallier
Marie-Thérèse Chartron, assistant
socio éducatif, CMP Romans
Michel Delwarde, praticien hospitalier, chef de service psychiatrie.
“Nous nous sommes rencontrés un
matin de 1979 ! Lui, jeune praticien hospitalier, venait découvrir l’hôpital de St
Vallier et moi, jeune directeur, je lui servais de guide... C’est comme ça que
naissent les amitiés ! La notre a déjà
duré plus de trente ans, et ça n’est pas
un départ à la retraite (trop précoce !)
qui va l’interrompre... Bonne retraite
Michel, merci pour tout, et n’oublies pas
les amis des HDN quand l’envie te viendra de déboucher une bouteille
d’Hermitage !!!”
Daniel Bouquet
Marinette Fleury, infirmière,
Hermitage
Denise Jacquignon, AS, MPR
Nadège Lebray, infirmière, Wallon
Lyès Abdi, PH, endocrinologie
Véronique Marques, maître ouvrier,
blanchisserie
Isabelle Mensah, PH, SSR et GCS
Roselyne Moulin, moniteur éducateur, pédopsychiatrie Romans
Simone Obradovic, AS, gynécologie
obstétrique
Angel Olaru, PH, neurologie
Reine Mey Rolland Muquet, AS,
Chambaran
Christiane Roussel, infirmière,
gynécologie obstétrique
Françoise Savoye, AS, cardiologie
Au revoir
Eliane Blanc, adjoint administratif
principal DRH nous a quittés…
Elle travaillait dans notre hôpital
depuis 1980. Ses fonctions à la DRH
font qu’elle était connue de tous ;
sa gentillesse et sa disponibilité
font que tous l’appréciaient… “couleurs
HDN”
présente ses
plus sincères
condoléances
à sa famille et
notamment à
Cédric…
Bienvenue
Léna Audebrand, infirmière,
médecine et spécialités
Pierre-Eric Bouderand, ouvrier
professionnel qualifié, service
technique Romans
Alexandre Briche, infirmier,
psychiatrie Saint-Vallier
Virgine Chalvy, AS, Les Lierres
Emily Chapus-Dorly, TSH, cuisine
Julien Cornut, infirmier, Dabrowski
Antoinette Dreptin, AS, Gériatrie
court séjour
Géraldine Duchene, AS,
Mont du Matin
Lydie Hannachi, AS, CMP Romans
Alexandra Herdt, infirmière,
médecine d’urgence Saint-Vallier
Caroline Jouve, psychologue,
hémodialyse
Pauline Le Bail, psychologue
Audrey Llense, diététicienne,
service diététique
Anne-Sophie Marie, AS, gériatrie
court séjour
Anne Mestral, AS, neurologie
Hélène Monnier, infirmière, CMP
Tain
Muriel Morice, infirmière, Wallon
Anthony Prost, PH, Urgences
Laetitia
Paccard,
infirmière,
pédopsychiatrie
Saint-Vallier
Dang Phan,
infirmière,
hémodialyse
Stéphanie
Revol,
AS, gériatrie
Anthony Prost
court séjour
Adelaide Rey, AS, gynécologie
obstétrique
Eva Richard, AS, médecine et
spécialités
Catherine Rolland, adjoint
administratif, DRH
Anthony Rousselet, ouvrier
professionnel qualifié, services
techniques, Romans
William Subtil, infirmier, IFAS
Mélanie Tatier, sage-femme,
gynécologie obstétrique
Nadia Tetaz, AS, bloc opératoire
Fatma Yilma, AS, MPR
GIPSO
Planning 2010
L’étape 2-3 : gestion informatisée des prescriptions et du suivi administratif, Urgences.
Premier semestre 2010
• Analyse de performances des serveurs
et du réseau informatique pour garantir
de la haute disponibilité.
• Utilisation quotidienne d'ORBIS-MEDICAMENT pour commander les médicaments et matériel en pédiatrie puis sur
tous les services.
• Automatisation des rapports et mise en
place d'indicateurs de performance du
système
d'information
décisionnel
GIPSO.
• Installation de terminaux aux urgences
et mise en place du dossier de spécialité
ORBIS-URGENCE.
• Lancement groupe utilisateur national.
Deuxième semestre 2010
• Tests de mobilité et informatisation
progressive des prescriptions, suivi des
administrations et validation pharmaceutique en MCO, avec comme service pilote
Endocrino, Nephro et UGA.
• Mise en place de l'accès nomade à
ORBIS depuis n'importe quel PC ou
Terminal avec carte CPS aux Urgences.
• Sécurisation des mouvements et identités patients avec un EAI.
• Informatisation des prescriptions et
validation pharmaceutique pour les
EHPAD.
• Étude terminaux au bloc opératoire et
mise en place progressive ORBIS-BLOC.
• Mise en place du dossier de périnatalité spécifique, lien avec échographe.
• Etude Gestion avancée des rendezvous.
QUALITÉ
Certification V2010
ÉTAPE 3 - AUTOÉVALUATION
Mai 2010
• Retour des grilles et saisie de l'autoévaluation
définitive.
Deuxième quinzaine de juin 2010
• Validation des grilles d'autoévaluation.
30 juin 2010
• Envoi des grilles d'autoévaluation à la HAS.
Septembre à novembre 2010
• Préparation visite et poursuite des actions
d'améliorations (programme, préparation matérielle).
ÉTAPE 4 - VISITE
Première quinzaine de décembre 2010
ÉTAPE 5 - DÉCISION DE LA HAS
ÉTAPE 6 - MESURES DE SUIVI
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Éliane Blanc
Couleurs HDN
ON RESPIRE !
poule pour manger. Un moment de
repos partagé avec la population.
Au final, une mission riche en émotions avec le sentiment d’avoir
accompli un travail nécessaire. Mais
tant de choses reste encore à faire
au-delà de l’intervention des bénévoles.
Marine Allermoz, Denis Cocard
Danse au Vercors
Guy Belery
se mobilise
pour Haïti
Après 10 heures d’avion et 9 heures
de route, Guy Belery cadre du service des Urgences de Saint-Vallier arrive au camp de base de la commune
de Jacmel en Haïti pour dix jours.
L’objectif est de relever l’équipe
d’assistance et de secours de l’association AAIP (Aides Actions
Internationales Pompiers). Trente
jours se sont écoulés depuis le terrible tremblement de terre. La vie
commence à reprendre ses droits.
Les cadavres ne jonchent plus les
rues. Le camp de secours se situe
sur l’ancien stade de la commune.
Dès l’arrivée, l’équipe composée de
8 personnes dont un médecin prend
la mesure de la situation. Les réfugiés sont nombreux, plus de 8500,
les maux divers. Chacun se met
rapidement et naturellement au travail en regardant comment font les
anciens. La chaleur est étouffante
sous les tentes. Les consultations
s’enchaînent. Guy se charge des
sutures, des pansements… Il y a les
problèmes de peau, de déshydratation surtout chez les enfants, de
plaies surinfectées, de brûlures…La
violence est omniprésente par le
manque cruel de nourriture. Les
journées sont éprouvantes avec une
moyenne de 200 consultations par
jour. L’équipe s’entend et fonctionne
bien. Le soir tout le monde est fatigué. Il faut encore tuer soi-même la
Chaque semaine depuis début
novembre, une nouvelle activité thérapeutique a été mise en place. Il
s’agit d’un atelier de danses traditionnelles des îles grecques et
d’Asie mineure ouvert aux patients
des trois structures : Temps plein,
CMP, Hôpital de jour. Il est animé
par quatre infirmières et une psychologue. Quatre fois dans l’année,
tout un après-midi, un chorégraphe
d’origine grecque, Jean-Alex Benetto
vient faire une animation particulière, un spectacle interactif, qui constitue un temps de supervision pour
les soignants et un moment totalement festif pour tous…
L’atelier utilise la danse comme
médiation thérapeutique. Il associe
les intérêts de la musicothérapie à
l’approche corporelle. Il apporte un
exercice physique, mais permet
aussi un travail sur la coordination,
le déplacement dans l’espace, la
distance à l’autre, et la stimulation
des capacités cognitives (concentration, mémoire). Il a également un
impact important sur l’humeur.
Chacun retrouve de la joie et du
dynamisme. Un moment de détente
et de plaisir. Ces danses traditionnelles dont on retrouve les traces
dans l’antiquité grecque sont des
danses en cercle fondées sur une
très forte symbolique d’ouverture au
monde et de permanence du lien.
Valérie Darnaud
Des patients de
MPR en croisière
Le service de MPR est un lieu de
soin de réadaptation intégrant une
dimension d’insertion, de réinsertion de la personne handicapée. Il
adhère au réseau “Comète” dont la
finalité est la réinsertion professionnelle des personnes en situation de
handicap.
Les patients hospitalisés en MPR du
site de Saint-Vallier bénéficient du
réseau
socioprofessionnel
du
Docteur Charles. Dans ce cadre, le
docteur Moutet, responsable du
centre de MPR de Pen Bron, organisait en juin une croisière de deux
jours en vue de favoriser l’insertion
sociale et professionnelle de la personne handicapée.
Comme en 2005 et 2006, une invitation est parvenue au service de
MPR. Anne Ravel, cadre kiné, a été
séduite par l’idée et a présenté un
projet de participation. Le projet a
été validé et accompagné par la
direction qui a financé
les frais de déplacement. Quatre personnes en rééducation se sont rendues à
Pen Bron pour participer à la croisière et
découvrir la voile les
20 et 21 juin.
L’équipe soignante est
convaincue que sortir
du cadre et vivre en
équipe dans “l’esprit réadaptation
avec une vision sociale” stimule la
motivation des patients. Anastasia
Cuerva, kinésithérapeute, Sophie
Coste,
ergothérapeute,
MarieChristine Reat, infirmière et Adjaratu
Mancosu, aide soignante sont les
professionnelles chargées d’accompagner les patients dont les handicaps sont la tétraplégie, l’hémiplégie, l’amputation de la cuisse et le
port d’une prothèse de genou.
Gageons que leur séjour sportif à
dimension humaine leur aura permis de se confronter aux problématiques du handicap dans les transports et la vie au quotidien.
Rita Etienne
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