un lieu d`étude au coeur des HDN

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DOSSIER
INSTITUT DE FORMATION
DES AIDES SOIGNANTS
Un lieu d’étude
au cœur des HDN
Couleurs HDN
La rougeole
est de retour
L’institut de veille sanitaire
dresse un bilan alarmant concernant la rougeole. Plus de
3000 cas ont été déclarés depuis
le début de l’année dont 299
hospitalisations et 2 décès.
Le constat est simple : la circulation du virus de la rougeole s’est intensifiée en ce début
d’année 2010. Cette diffusion
est la conséquence d’une couverture vaccinale encore trop
faible en France. L’institut de
veille sanitaire préconise le
renforcement de la vaccination
contre la rougeole des enfants
en bas âge ainsi que le rattrapage vaccinal des enfants,
adolescents et adultes jusqu’à
l’âge de trente ans.
Vaccin contre
la grippe,
c’est reparti
La campagne de vaccination
contre la grippe saisonnière est
lancée depuis le 23 septembre.
Nouveauté cette année, la
souche du virus H1N1 a été
incorporée au vaccin saisonnier. Pourtant, le vaccin contre
le virus de la grippe H1N1 fait
toujours débat (158 cas d’effets indésirables ont été recensés entre mi-octobre 2009 et
mi-février 2010). Après trois
semaines de campagne, 1,5
million de vaccins ont été pris
en charge. À titre de comparaison, la moyenne sur les quatre
années précédentes (20062009) ne dépassait pas 1,24
million à ce stade de déroulement. Même si le ministère de
la Santé estime « qu’il est
encore prématuré de vouloir
apprécier le taux d’adhésion
pour la campagne 2010/2011 »,
ces résultats sont encourageants.
Un revenant
à la santé !
Une fois de plus, les plus vieux
dictons s’avèrent les meilleurs
« pluies en septembre, remaniement en novembre ».
2
Le dimanche 14 novembre
2010 à 20h15, Claude Gueant
(secrétaire général de la prési-
ON EN PARLE
dence de la République française) est venu égrener sur le
perron de l’Elysée, les noms
et fonctions des différents
membres du gouvernement
Fillon 3.
Après plusieurs mois d’attente, le grand jeu des chaises
musicales a eu lieu dans le
week-end. Plusieurs départs
et quelques entrées dont celle
de Xavier Bertrand. Entrée qui
impacte directement le monde de la santé, car c’est lui
qui se voit catapulter de la
tête de l’UMP à celle du
ministère de l’emploi, du travail et de la santé. Il succède
à Roselyne Bachelot-Narquin,
qui laissera de son passage à
la santé, la gestion parfois
controversée d’une grande
crise comme la pandémie de
la grippe H1N1 ou celle de la
mise en place d’une loi nommée “loi : HPST (hôpital,
patients, santé et territoires)”
qui devrait dans l’avenir changer pas mal de choses. Il faut
se souvenir que Xavier
Bertrand connaît bien la fonction de ministre de la santé
puisqu’il a occupé ce poste à
la santé et aux solidarités de
juin 2005 à mars 2007.
Période durant laquelle il a
dû gérer l’épidémie de chikungunya et la mise en application de l’interdiction de
fumer dans les lieux publics.
Enfin, c’est Nora Berra, médecin, qui complète le duo avec
la fonction de secrétaire d’État
à la santé.
Hôpital de
Bourgoin-Jallieu :
tous locataires
Après 3 ans de chantier,
c’est un hôpital entièrement
privé qui ouvrira ses portes
en mai 2011.
Bâti sur le site de la Maladière, l’hôpital Pierre Oudot
(374 lits) se dresse désormais
aux côtés de la nouvelle clinique St Vincent de Paul et
d’un centre psychothérapique.
Ce projet de 150 millions
d’euros est financé, conçu,
construit et entretenu sur
fonds privés.
Pour utiliser son lieu de travail, l’établissement de santé
Janvier approche…
paiera un loyer auprès d’un
consortium privé regroupant
entre autres la Société Générale, Natixis et Bouygues.
Le bail durera 35 ans. Étant
donné le désengagement de
l’état dans l’investissement public, ce type de réalisation
appelé PPP (partenariats publics privé) semble être amené
à se répandre.
Interdiction
de fumer dans
les lieux publics :
état des lieux
Les mesures prises entre 2007
et 2008 qui interdisent de
fumer dans les lieux publics
n’ont pas eu d’effets réels sur
le tabagisme.
Depuis la loi Evin, l’INPES
constate la première hausse
véritablement significative du
tabagisme, principalement dans
la population féminine. La part
de fumeurs quotidien parmi
les 15-75 ans a augmenté de
deux points entre 2005 et
2010, passant de 26.9% à
28.7%. Ces chiffres sont diffusés alors qu’une nouvelle campagne contre le tabagisme des
jeu-nes est lancée. Une publicité, dont l’objectif est de
dénoncer la manipulation opérée par l’industrie du tabac est
diffusée sous la forme de
manga.
…et avec lui ses sempiternelles bonne résolutions…
Le comité de rédaction ne déroge pas à la règle
quoiqu’il tienne à ce que sa résolution aboutisse !
Après six ans de bons et loyaux services, le comité
souhaite moderniser sa formule. Si la forme peut être
revue, c’est surtout sur le fond que les membres
du comité aimeraient travailler. L’objectif est de vous
proposer, à vous lecteurs, des articles plus d’actualité,
écrit en collaboration étroite avec les acteurs
de l’établissement. La périodicité du journal ne nous
aide pas mais nous sommes intimement persuadés
qu’il est possible d’améliorer le contenu de nos
rédactions. Le changement pourra être long avant
d’être visible et il nous faudra du temps.
Du temps pour continuer à vous proposer un numéro
chaque trimestre tout en changeant notre manière
de rédiger. Nous comptons bien évidemment sur votre
aide car sans vous, sans votre expertise, il nous sera
difficile d’avancer. En attendant, nous vous souhaitons
à toutes et tous d’excellentes fêtes de fin d’année
et nos meilleurs vœux pour la nouvelle année.
Le comité de rédaction
2
La rougeole est de retour. Vaccin contre la grippe, c’est reparti.
Un revenant à la santé. Hôpital de Bourgoin-Jallieu : tous locataires.
Couleurs HDN
Interdiction de fumer dans les lieux publics : état des lieux.
Directeur de la publication :
Daniel Bouquet
Rédacteur en chef :
Daniel Bouquet
Comité de rédaction :
Marine Allermoz, Emmanuel Arnaud,
Cédric Blanc, Denis Cocard, Valérie
Darnaud, Arthur Dépit, Rita Etienne,
Pierre Gilles, Aurélie Michel.
Ont collaboré à la rédaction
de ce numéro :Damien Veyrier,
l’APCH.
4
En direct des services
Le service social en faveur du personnel. Violences conjugales :
mobilisation des HDN. Nouvelles consultations… c’est enfin parti !
Sucrons le diabète ! Mes reins, j’y tiens j’en prends soin.
Semaine mondiale de l’allaitement maternel.
Illustration de couverture : Marine Allermoz
Hôpitaux Drôme Nord
Route de Tain — BP 1002
26102 Romans/Isère Cedex.
Téléphone : 04-75-05-75-05
Maquette : www.alainroth.com
Dessin : Docteur Pierre
Impression et régie publicitaire
Mallet Conseil
2, place Antonin Jutard 69003 Lyon
Tel : 04 78 95 10 11 [email protected]
www.mallet-conseil.fr
Tirage : 2900 exemplaires
Dépôt légal : à parution
On en parle
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Dossier
Institut de formation des aides soignants :
un lieu d’étude au cœur des HDN.
Vivre son métier
Matthieu Gogniat, contrôleur de gestion, un jeune qui compte.
On bouge
Merci, Bienvenue. nominations, Au revoir, Gipso. Qualité
On respire
Goûter intergénérationnel. Expositions photos du personnel.
Les HDN dans la presse. Un arbre pour l’espoir
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Couleurs HDN
EN DIRECT DES SERVICES
Service Social
Service Social
Le service social en
faveur du personnel
Violences conjugales :
mobilisation des HDN
Depuis septembre 2007, l’établissement
a eu la volonté de mettre à disposition du
personnel un mi-temps d’assistante sociale.
Véronique Plantier intervient sur les deux
sites et répond aux demandes des agents
quelque soit leur statut ou la fonction
qu’ils occupent.
Le 25 novembre 2010 a eu lieu la journée
internationale pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes.
e service social du personnel a pour mission
d’accompagner les agents et leur famille pour
des problèmes administratifs, financiers, juridiques, familiaux et psychologiques.
Il est important de rappeler que l’assistante sociale travaille dans le respect absolu du secret professionnel.
La plupart des entretiens ont lieu au service social de
Romans ou de St Vallier, mais il arrive que par nécessité, elle se déplace au domicile (impossibilité de se
déplacer ou nécessité d’une prise en charge globale
dans son contexte familial).
L’accompagnement social proposé s’inscrit alors dans
le temps, avec la mise en place d’entretiens réguliers,
qui permettent d’aborder chacune des problématiques
rencontrées par l’agent et sa famille.
Si besoin, la prise en charge s’effectue en partenariat
avec les services sociaux du conseil général. Les travailleurs sociaux mutualisent ainsi leurs compétences.
L’assistante sociale du personnel effectue aussi un travail de médiation auprès des différentes administrations, dans le but de soutenir l’agent dans une démarche difficile (accompagnement au tribunal, à la banque
de France, à la maison de la justice et du droit).
Saluons le travail effectué par Véronique Plantier qui
au 1er janvier prend une retraite bien méritée et bienvenue à Claire Bouchet sa remplaçante.
Damien Veyrier
L
ette journée s’est tenue en présence de Marie
Thérèse Felder d’Amnesty International, René
Monier de la ligue des droits de l’Homme, de
Nacera Ligier de l’espace santé du CCAS et
d’Odile Geslin, conseillère municipale à Romans, déléguée aux droits des femmes et au logement social.
Les HDN via les urgences et la PASS (permanence d’accés aux soins de santé) sont très impliqués dans la
prise en charge des victimes de violences. Les femmes
accueillies bénéficient d’un bilan médical à l’issue
duquel leur est délivré un certificat médical de coups
et blessures. Si elles le souhaitent, elles peuvent rencontrer un assistant social pour évaluer leur situation.
Cet accompagnement social permet un soutien psychologique et une orientation vers les partenaires spécifiques comme la maison de la justice et du droit.
Pour les situations les plus critiques, l’éloignement du
domicile est nécessaire. Le service social travaille alors
en étroite collaboration avec le service d’accueil et
d’orientation afin de trouver, en urgence, un hébergement. Les violences conjugales représentent 20 % des
personnes reçues dans le cadre de la PASS. Il était
important que les HDN s’associent à cette journée
internationale. Une sensibilisation utile et nécessaire
pour lutter contre un fléau qui tue une femme tous les
quatre jours. Un seul numéro à retenir : le 3919 (appel
anonyme et gratuit)
C
Damien Veyrier
Travaux
Nouvelles
consultations…
c’est enfin parti !
Les travaux de restructuration et de rénovation des consultations externes du rez-dechaussée du site de Romans vont débuter à
partir de janvier 2011.
es travaux se dérouleront en trois phases pour
se terminer en juillet 2012. La première phase
touchera le couloir situé sous l’UHTCD actuellement inoccupé et devrait durer environ cinq
mois. La seconde phase, d’une durée de huit mois,
portera sur la première partie du couloir des consulta-
C
4
tions (salle du CA, consultations neurologie/ORL et facturation). La troisième et dernière phase, d’une durée
de sept mois, se terminera par la zone des consultations de chirurgie-anesthésie et cardiologie.
L’objectif de ces travaux est de créer un espace de travail partagé, favorable au bon déroulement des consultations. Ce projet est coordonné par Renée Mollot,
cadre supérieur et Alexandre Bonnand, chargé de mission au DIM.
Marine Allermoz
Endocrinologie
Sucrons le diabète !
Le 13 novembre 2010, journée mondiale
du diabète, l’association française des
diabétiques de Drôme-Ardèche a proposé un
dépistage à toutes les personnes traversant
le hall de l’établissement.
our à tour, les membres présents ont interpellé les visiteurs. Céline Uhl, médecin diabétologue a reçu bénévolement les candidats pour
un dépistage, par un interrogatoire orienté et
un test de glycémie. 50 % des diabétiques ne se
savent pas malades et la découverte se fait souvent au
stade des complications. En Drôme-Ardèche, 10 000
patients sont diabétiques.
T
Pour en savoir plus : [email protected]
Rita Etienne
Nephrologie
Mes reins, j’y tiens
j’en prends soin
Bénévoles, médecins, infirmières et cadre
du service de dialyse du site de Romans se
sont mobilisés pour organiser le 8 octobre
2010 une journée d’information et de
dépistage de l’insuffisance rénale.
e dépistage à l’initiative du patient est primordial. Lorsque les premiers symptômes des
maladies rénales se manifestent, il est déjà
trop tard : ce sont des maladies silencieuses.
C’est alors la dialyse et/ou la greffe. La survenue de
l’insuffisance rénale terminale pourrait être retardée,
voire évitée grâce au dépistage.
C’est ce constat qui a motivé voilà 6 ans la FNAIR à
organiser la « semaine nationale du rein » relayée en
Drôme par l’ADAIR (association Drôme-Ardèche des
insuffisants rénaux). Sa mission : informer et prévenir
le grand public. Pour l’occasion, le hall de l’hôpital a
accueilli un parcours de dépistage anonyme : test de
bandelette urinaire avec lecture informatisée, afin de
L
détecter d’éventuelles
traces d’albumine et
prises de tension. Au
vu des résultats et des
antécédents
du
patient, les néphrologues évaluent le
risque d’une insuffisance rénale et conseillent aux patients
de compléter les examens en allant voir leur médecin traitant. À Romans,
l’édition 2010 a remporté un franc succès avec 150
dépistages.
Pour en savoir plus : http://adair.asso.free.fr
Cédric Blanc
pôle femmes-enfants
Semaine mondiale
de l’allaitement
maternel
Mercredi 24 novembre, la journée
d’animation et d’information sur l’allaitement
maternel a rencontré un vif succès.
ne trentaine de mamans, futures mamans, et
mêmes quelques papas ont répondu présents
à cette journée organisée par les services de
maternité et de néonatologie des HDN, en partenariat avec la PMI. Ambiance chaleureuse et conviviale était à l’ordre du jour.
Après une projection du
film “allaitement maternel,
la mise au sein”, le débat
entre équipe pluridisciplinaire (sage-femme, auxiliaire de puériculture, infirmières, cadre de santé), mamans allaitantes et futures
mamans fût animé et enrichissant. Divers sujets ont
été abordés : la mise en
place de l’allaitement, les petits soucis qui peuvent survenir suite à l’allaitement (crevasses, engor-gement…),
les différentes positions pour allaiter, tirer son lait, le
passage au biberon, le sevrage… Après-midi ludique
avec un quizz sur les idées reçues sur l’allaitement :
exemple “je fume, je ne peux pas allaiter ? Oui ?
Non ?”. L’intervention d’une tabacologue des HDN a
permis de lever les craintes de certaines mamans.
L’allaitement maternel n’étant pas toujours facile à
mettre en place, des informations claires et positives
peuvent aider des femmes enceintes à prendre la décision qui leur convient le mieux.
Valérie Darnaud
U
5
Couleurs HDN
DOSSIER
E
ncore méconnu du plus grand
nombre, malgré ces 35 années
de présence, l’IFAS est le dernier pool de formation présent
aux HDN. Les grands principes
liés aux fusions ou à la redistribution des budgets par établissement ont eu raison ces quinze dernières années de l’école d’aide-soignant de Romans et de l’école d’infirmière psychiatrique de Saint-Vallier.
Son statut juridique est identique à
celui des EHPAD. Le directeur des
Hôpitaux Drôme Nord est d’ailleurs
garant du contenu des formations.
Depuis 2001, les besoins exprimés au
niveau national ne cessent d’augmenter avec le départ en retraite des
générations issues du baby-boom.
De nombreuses études font apparaître un pic de ces besoins dès 2012
avec un niveau maximum en 2015.
C’est le conseil régional qui attribue
le nombre de place par établissement de formation.
À l’heure actuelle l’IFAS dispose
d’une capacité de 70 places par an,
réparties en deux sessions de formation, largement pourvues chaque
année. Quelques hommes y trouvent
leur place comme Alexis Robin, 21
ans, actuellement élève à l’IFAS, qui
a accepté de nous rencontrer.
Un financement
particulier
Si les HDN hébergent cet organisme
de formation, ce sont d’autres organismes qui en assurent le financement. La plus grosse partie provient
d’une subvention annuelle de la
région évaluée suite à la présentation d’un budget prévisionnel réalisée en collaboration entre l’institut et
le service financier. À cela vient
s’ajouter la participation d’organismes paritaires (OPCA, FONGECIF)
dont le rôle est d’aider les salariés à
s’engager dans de nouveaux projets
professionnels. L’IFAS reçoit ainsi lors
de chaque promotion un certain
nombre de personnes désireuses
Quelques chiffres
6
70 élèves promotion 2010
Coût global de la formation :
4 611,25 euros
Frais d’inscription : 100 euros
95 % de réussite à l’examen.
Institut de formation
Un lieu d’étude au c
Basé sur le site de Saint-Vallier depuis 1975, l’insti
a pour vocation la formation des futurs “AS”. Vérita
professionnels pour de nombreuses personnes et re
pour les établissements de santé et structures méd
d’évoluer ou de se reconvertir professionnellement.
Les AP (agences de services et de
paiement), issues depuis le 1er avril
2009 de la fusion entre le CNASEA et
l’AUP (agence unique de paiement),
apportent aussi leur contribution
avec le financement de formation
professionnelle à des personnes
issues du service public.
Enfin, les ASSEDIC par l’intermédiaire
du Pôle emploi financent plusieurs
cycles de formation pour des individus le plus souvent en situation précaire. Les HDN, quant à eux, financent chaque année cinq places en
formation. Alexis, d’abord ASH dans
l’établissement, en est un exemple.
Une formation polyvalente
Le recrutement se fait lors d’un
concours pour les candidatures
libres. Un concours qui, pour Alexis,
reste nécessaire. Il permet d’apprécier les compétences de chacun. Et
pour lui, cet exercice a demandé un
gros travail de préparation. Il ne le
regrette pas ! En fonction du niveau
d’étude le concours est plus ou
moins allégé. Les candidats ayant
Bac + 2 ou 3 sont
exemptés de l’épreuve écrite. La majorité
des candidats qui se
présentent ont le
Bac et sont âgés en
moyenne de 35 ans.
On compte aussi
chaque année, environ 10 à 15 candidats recrutés pour
suivre la formation
de façon partielle.
Ils disposent déjà
d’une base professionnelle et viennent se perfectionner dans le cadre d’une validation
des acquis d’expérience.
Les demandes d’inscriptions restent
importantes, le secrétariat de l’IFAS
enregistre trois à quatre appels par
jour sans compter les mails et les
demandes écrites. Et dans un contexte social où le chômage tient une
place importante, la directrice de
l’IFAS, Rita Etienne, assure que l’ensemble des élèves qui obtiennent
leur diplôme se voient proposer un
contrat de travail sous forme d’un
CDD ou d’un CDI. Mais le diplôme
n’est pas une fin en soi. Certains
élèves font le choix de continuer
leurs efforts d’apprentissage et se
dirigent vers d’autres formations professionnelles. Alexis aimerait poursuivre ses études après l’obtention
de son diplôme. Il souhaite devenir
infirmier anesthésiste. Un objectif qui
lui demandera encore beaucoup d’investissements personnels… mais ça
ne l’effraie pas. L’institut est une première marche vers son avenir.
Malheureusement, ce n’est pas le cas
de tous les lauréats. Le suivi des
anciens élèves fait apparaître une
des aides soignants
cœur des HDN
perte importante à compter de la troisième année
d’exercice. Plusieurs d’entre eux n’arrivent pas à
enrichir et faire fructifier
les compétences de bases
qui leurs ont été données.
Au cours des dix mois de
sa formation, Alexis alterne cours théoriques (595
heures) et stages pratiques (840 heures). Un
apprentissage qui permet
découverte et perfectionZoom sur le métier
nement. Même s’il avoue
d’aide-soignant
qu’il lui a été difficile de
Souvent présents dans les couloirs des services les “AS”
s’adapter au travail de
sont sollicités comme premier interlocuteur par les familles
groupe, Alexis a su amédes patients ou des hébergés. Mais la fonction d’aide-soiliorer sa communication
gnant ne se limite pas à un simple rôle d’accueil, elle se
envers les autres.
compose de multiples actions clairement définies.
L’aide-soignant exerce son activité sous la responsabilité de
Le ruban pédagogique qui
l’infirmier selon un cadre défini par les articles 3 et 5 du
est en quelque sorte la
décret n°2002-194 relatif aux actes professionnels et à
colonne vertébrale de la
l’exercice de la profession d’infirmier.
formation
est
établi
L’aide soignant réalise des soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie. Ces soins visent à compenchaque année par la direcser partiellement ou totalement un manque ou une diminutrice, en collaboration
tion de l’autonomie de la personne ou d’un groupe de peravec l’équipe pédagosonnes. Son rôle s’inscrit dans une approche globale du
gique et sous le contrôle
patient et prend en compte la dimension relationnelle des
soins.
du directeur des HDN.
L’aide-soignant l’accompagne dans les activités de sa vie
L’objectif est d’induire aux
quotidienne, il contribue à son bien-être et à lui faire retrouélèves une capacité de
ver, dans la mesure du possible, son autonomie. Travaillant
réflexion pour leur perle plus souvent dans une équipe pluri-professionnelle, en
milieu hospitalier ou extrahospitalier, l’aide-soignant particimettre de trouver et de
pe, dans la mesure de ses compétences, et dans le cadre de
réaliser les actions de
sa formation, aux soins infirmiers préventifs, curatifs ou palsoins adaptées aux situaliatifs. Ces soins ont pour objet de promouvoir, protéger,
tions auxquelles ils seront
maintenir et restaurer la santé de la personne, dans le respect de ses droits et de sa dignité.
confrontés.
Tous les cinq ans, un nouveau projet pédagogique
est élaboré de façon à coller au plus
niveau nationale et européenne. Ils
juste aux exigences et à l’évolution
sont délivrés par l’ARS suite à une
de la profession et suivre les recomdouble évaluation.
mandations du référentiel national.
La première épreuve à laquelle Alexis
Les diplômes d’aide-soignant (niveau
sera confronté est une évaluation de
V) ont une valeur permanente au
son savoir théorique par l’intermé-
photographies © Alain Roth
itut de formation des aides-soignants (IFAS)
able pépinière, il offre des débouchés
eprésente un vivier précieux
dicales en Rhône-Alpes.
7
Couleurs HDN
8
DOSSIER
diaire d’examens écrits et oraux.
Puis dans un second temps, sur ses
connaissances pratiques normalement intégrées au travers des différents ateliers et stages réalisés.
L’ensemble de ses notes sera
envoyé à un jury réuni dans les
locaux de l’ARS pour un avis final
d’obtention ou non du diplôme. À
noter que depuis 2006, le pourcentage de réussite à l’examen est de
l’ordre de 95 %.
lieu de travail. Thierry, comme les
autres formateurs n’ont pas le
temps de s’ennuyer. À la préparation des cours, la correction des
devoirs, le suivi des élèves, les
cours eux-mêmes, de nombreuses
activités annexes s’ajoutent à leur
emploi du temps. Thierry organise,
par exemple, chaque année la journée inter-Ifas qui réunit les instituts
des HDN, du CHV et du CH
Montélimar.
Une équipe de formateur
à l’écoute
Et l’avenir ?
Selon la loi, le ratio est de un formateur pour 19 élèves. À l’IFAS,
l’équipe se compose de quatre
« professeurs ». Thierry Boyer en
fait parti. Tous infirmiers de métier,
ils ont au minimum exercé pendant
trois années. Certains d’entre eux
viennent des HDN, mais ce point
n’est pas une obligation lors de leur
recrutement. Leur expérience et leur
sens de la pédagogie restent la
priorité. Thierry, d’abord infirmier
dans un service de réanimation à
Lyon est arrivé aux HDN dans le service des Jardins de Diane puis
depuis deux ans à l’institut. À la fois
professeurs et professionnels, les
formateurs doivent savoir jongler
entre les deux relations. Pour
Thierry, les élèves qui arrivent à
l’institut directement après leurs
études ont du mal à sortir du lien
élève/professeur contrairement à
ceux qui ont déjà une expérience
professionnelle. Le dynamisme est
aussi une qualité requise car en
plus de l’apport théorique composé
de huit modules de compétences,
les formateurs assurent le placement et le suivi des élèves durant
leurs stages que ce soit en maisons
de retraites, dans les centres hospitaliers, en services de soins à domicile ou encore en cliniques privées…
En tout, plus de 150 terrains d’apprentissage sont proposés avec lesquels il n’est pas toujours facile de
créer du lien. Thierry aimerait que la
collaboration entre les terrains de
stage et l’IFAS soit plus étroite. Une
relation plus poussée qui pourrait
faciliter la communication, mieux
comprendre les attentes, régler certains problèmes ou plus simplement
avoir un retour sur le travail fourni
par les élèves. Le choix d’un lieu de
stage n’est pas toujours évident
pour les futurs professionnels. Et le
6e et dernier stage est primordial.
Destiné à approfondir un projet professionnel, il peut devenir le futur
Les demandes de personnes formées et opérationnelles ne cessent
d’augmenter pour les établissements et structures de santé. C’est
pourquoi, l’IFAS souhaite pouvoir
déménager dans des locaux plus
spacieux et adaptés à la formation.
Mais dans le même temps, Rita
Etienne explique que l’institut pourrait être confronté au redéploiement
des activités de l’Éducation
Nationale qui souhaiterait désormais prendre en charge les formations professionnelles. Un changement qui à moyen terme pourrait
entraîner la disparition de l’IFAS si
celle-ci ne développait pas ses compétences. Une évolution à suivre…
Marine Allermoz
et Emmanuel Arnaud
Parole à la directrice Rita Étienne
Diriger un institut de formation, c’est être à la croisée des chemins. Cela offre
de grands privilèges comme celui de voir naître la vocation et l’envol de plusieurs élèves vers de brillantes carrières, hors d’atteinte au moment de leur inscription. Ce sont aussi de grandes joies avec l’annonce des résultats aux examens qui offre pour la plupart un
nouveau départ et la garantie de
trouver un emploi. Être directrice de
l’IFAS, c’est utiliser les techniques de
Sherlock Holmes : observer, repérer
et écouter longuement les élèves et
en débattre avec l’équipe pédagogique. L’objectif est d’amener tout ce
petit monde vers les épreuves
finales et la réussite du plus grand
nombre. Être directrice c’est aussi
appréhender les soucis du quotidien
qui ne sont pas toujours en lien
avec la formation. Je vois des élèves passer du rire aux larmes. Ce sont des émotions intenses et riches qui doivent être abordées avec sensibilité et parfois
humour. Pour conclure, ma principale motivation reste la découverte des talents
de chacun et chacune. Permettre à tous ces candidats de réaliser leur projet professionnel et peut être comme moi, s’épanouir chaque jour dans les missions
qui leurs seront confiées.
Couleurs HDN
VIVRE SON MÉTIER
Contrôleur de gestion
Matthieu Gogniat,
un jeune qui compte
Vous imaginez peut-être le contrôleur de gestion, enfermé dans son bureau,
petites lunettes et grosse calculette, scrutant les chiffres et obsédé
par les budgets. Aux HDN, Matthieu Gogniat
n’est pas comme çà..
C
e jeune Romanais de 27 ans est employé
a intégré un cursus en
depuis mars 2009. Rattaché à la Direction
IUT gestion des entredes finances, vous le trouverez à son
prises pour finir sur un
bureau au milieu des dossiers mais aussi
master en contrôle, audit
souvent à la rencontre des services.
et conseil en entreprise.
Pour lui, il est essentiel d’échanger avec
Son expérience profesles personnels de terrain pour comprendre leurs
sionnelle a débuté dans
réalités et mieux cerner les activités. Loin d’une
le monde industriel, ce
analyse froidement comptable, c’est grâce à ce
qui lui a permis d’aiguiqu’il collecte auprès de chacun qu’il enrichit sa
ser sa qualité de précimission. Mais en quoi consiste concrètement son
sion et sa recherche de
travail ? Un hôpital est une vaste machine tentafiabilité.
culaire dont les activités sont complexes et
A l’aide de tableaux de bords
très diverses. Soins,
travaux, hôtellerie, transet du suivi d’indicateurs,
port ou encore informatique, le travail de
il doit faire parler les chiffres.
Matthieu consiste d’abord à centraliser et
synthétiser les informations émanant des serDans son métier, la
vices. À l’aide de tableaux de bords et du suivi
maîtrise de la techd’indicateurs, il doit faire parler les chiffres.
nique comptable est
Combien coûte un kilo de linge propre, une jourprimordiale. Pour aunée d’hospitalisation, quel est le taux d’occupatant, il ne se laisse
tion d’un service ? C’est le type d’information
pas piéger par les
qu’il est amené à fournir. En partenariat avec
évidences des chifManuella Vassy, il produit des statistiques menfres. Il sait garder un
suelles (entrées, journées d’hospitalisation, valocertain recul par raprisation) et annuelles (compte de résultat analyport aux indicateurs
tique, activités des services…). Elles sont analyet recomposer avec
sées et comparées pour permettre le suivi de l’acà chacune de ses
tivité et l’aide à la décision. Elles s’inscrivent
actions. C’est pourensuite dans les objectifs financiers de l’établisquoi, il souhaite bien
sement. Dans le contexte du développement de
connaître les rouages de l’institution, ses modes
la tarification à l’activité, le but final est d’améde fonctionnement, ses coutumes et ses usages.
liorer l’activité et la rentabilité de l’hôpital.
Le monde de l’hôpital n’est pas (encore ?) celui
Aujourd’hui, son métier est centré sur l’analyse
de l’entreprise et connaitre ses spécificités constide gestion et la nécessité de donner aux acteurs
tue pour Matthieu la clé de la réussite.
les outils pour mieux piloter leur service.
Dans la vie privée, il est trésorier (comme par
Mais son projet à terme, plus global, est de favohasard) d’une association qui assure la promoriser les échanges pluridisciplinaires de façon à
tion de musiques actuelles. Il est aussi et surtout
développer un dialogue de gestion nécessaire à
batteur, compositeur dans un groupe pop rock.
l’intérêt collectif.
Là encore, il aime jouer collectif.
D’ailleurs des projets, il n’en a jamais manqué.
Arthur Dépit et Denis Cocard
Par le passé, à la suite d’un Bac technologique, il
Célibataire.
Musicien.
Aime cuisiner,
les voyages
et la plongée
en apnée.
9
Couleurs HDN
ON BOUGE !
Merci
aux personnels qui ont
quitté l’hôpital depuis
juin 2010.
Denise Beaugiraud, IDE, Hermitage
Marie-Chantal Breynat, IDE,
consultations Saint-Vallier
Nadine Chambaud, AS, surveillance
continue
Christiane Dalicieux, AS,
pédiatrie
Adamo Della Fazia, IDE,
psychiatrie, Wallon
Yvette Dumas-Bal, AS, Orchidée
Michelle Dumonteil, IBODE, bloc
Marie-Jeanne Fournier, AS,
Jardins de Diane
Bruno Frenillot, ASHQ, Royans
Françoise Grattesol, cadre de santé,
qualité
Marie-Jeanne Gudin, adjoint
administratif, standard
Jean-Noël Guimbaud, IDE,
psychiatrie, Wallon
Christian Leman, adjoint
administratif, DRH
Catherine Mandereau, IDE,
maternité
Michel Mazeyrat, AS, endoscopies
Alain Peyrard, IDE, EHPAD
Eliane Puzin, maître ouvrier
principal, cuisine, Romans
Marie-Claire Rebatet, adjoint administratif, médecine santé au travail
Liliane Vairet, IDE, explorations
fonctionnelles
Marie-Calire Vallernaud, IDE
Bienvenue
Audrey Advocat, AS, Orchidée
David Ample, AS, Jardins de Diane
Muriel Beau, AS, médecine
et spécialités
Nathalie Berlendis, AS, neurologie
Sophie Bernard Perrottey,
psychologue, cancérologie
Dr Evelyne
Cavalerie,
PH,
médecine
Saint-Vallier
Florian
Cayrayre,
TSH, DSI
GIPSO
Anne-Lise Chanavat,
AS, Jardins de Diane
Armelle Collavet, AS,
Jardins de Diane
Catherine Descours, ASHQ,
Jardins de Diane
Philippe Duplay, ouvrier
professionnel qualifié,
service technique
Sophie Falcher, ASHQ, Orchidée
Antonio Fernandez, AS,
Ambel et Veymont
Emilie Ferretti, AS,
gynécologie-obstétrique
Vanessa Gallo, AS, Chambaran
Charlene Ginot, ASHQ, Tourniol
Mélanie Hodebourg, AS, Tourniol
Lauriane Lafosse, AS,
Ambel et Veymont
Nadèle Larat, ASHQ, Chambaran
Cédric Maillot, ASHQ, Royans
Sandra Marasco, ASHQ, Orchidée
Catherine Noirtin, AS, Jacquemart
Dr Délia-Gianina Pencu, PH,
neurologie
Dr Dragos-Adrian Pencu, Praticien
attaché, chirurgie orthopédique
et traumatologique
Céline Petitpas, AS, EHPAD
Laurence Rissoan, AS, Lou Piroulé
Caroline Saunier, ASHQ, Orchidée
Dr Stéphanie Tasson, PH, SSR
Dr Frédérique Teyssier-Jacquemard,
PH, anesthésie
Flan Veillet, ASHQ, Orchidée
Corinne Ventre, AS, MPR
Anthony Vergnon, IDE,
psychiatrie 26L01
Elodie Vielle, IDE, sics Romans
Catherine Roux, IDE, Janet
Erratum
Une erreur s’est glissée dans notre précédent numéro. Anthony Prost est praticien attaché au service des
urgences, et non PH comme nous l’avions indiqué.
Nous vous prions de nous excuser.
QUALITÉ
Planning 2010
L’étape 2-3 : gestion informatisée des prescriptions et du suivi administratif, Urgences.
Juillet 2010
• Installation de terminaux « légers »
dans les box des urgences en vue de l’informatisation des observations cliniques,
du plan de travail infirmier et du CRPU.
Septembre 2010
• Bilan d’exploitation : depuis l’utilisation
courante d’ORBIS en novembre 2007 :
187 agendas, 239 103 rendez-vous, 1 389
textes types, 110 000 documents, 387 utilisateurs sur 282 terminaux.
Octobre 2010
• Étude de l’informatisation du compte
rendu d’accouchement avec ORBIS.
• Étude de l’informatisation des comptesrendus échographie avec ORBIS en
maternité-gynécologie.
Novembre 2010
• Mise en place de la liaison ORBIS et
DPPR (dossier patient régional partagé).
Décembre 2010
• Démarrage en conditions réelles au service de nephro-endocrino-gériatrie aigu
de la prescription informatisée, validation
pharmaceutique et suivi d’administration
avec ORBIS. Tests des mécanismes de
réassort.
• Démarrage en conditions réelles au service de pédiatrie de la gestion des commandes globales de pharmacie avec
ORBIS.
1er trimestre 2011
• Mise en place de la dictée numérique et
de la reconnaissance vocale intégrée à
ORBIS.
1er semestre 2011
• Généralisation de la prescription et du
suivi d’administration avec ORBIS sur les
services de MCO et d’EHPAD.
Retrouvez plus d’inforamtions sur l’intranet GIPSO :
aide en ligne et conseils sur ORBIS, articles et rapports d’avancement sur le projet GIPSO.
Certification V2010
ÉTAPE 3 — AUTOÉVALUATION
Mai 2010
• Retour des grilles et saisie de l’autoévaluation définitive.
Deuxième quinzaine de juin 2010
• Validation des grilles d’autoévaluation.
30 juin 2010
• Envoi des grilles d’autoévaluation à la HAS.
Septembre à novembre 2010
• Préparation visite et poursuite des actions d’améliorations (programme, préparation matérielle).
ÉTAPE 4 — VISITE
Florian Cayrayre
10
Novembre 2010
• La visite de certification aura lieu du 13 au 21 nov. 2010 en présence de 5 experts de la HAS.
ÉTAPE 5 — DÉCISION DE LA HAS
ÉTAPE 6 — MESURES DE SUIVI
Couleurs HDN
ON RESPIRE !
Une chose est sûre, il n’y a pas
d’âge pour apprécier les bonnes
choses ! Pour la première fois, onze
petits du jardin d’enfants de la Clé
des champs et des pensionnaires de
la résidence Clairefond ont dégusté
un goûter sucré-salé à l’occasion de
la semaine du goût. Une occasion
idéale pour redonner le sourire à
des personnes âgées ravies de voir
courir autour d’eux des bouts
d’choux pleins d’entrain. Crêpes à la
crème de marron, chocolat mais
aussi ravioles ont fait le bonheur
des papilles des petits comme des
grands. Un après-midi à renouveler
rapidement.
Marine Allermoz
photographie© Christelle Moréon, gagnante du concours
Goûter
intergénérationnel
rés, c’est finalement le coucher de
soleil sur Zanzibar qui a eu la préférence. Félicitations à Christelle et
merci à toutes les trois d’avoir
accepté de participer à cette aventure.
L’APCH
Les HDN
dans la presse
Exposition photos
du personnel
Trois personnes ont répondu à l’appel de l’APCH de Romans qui a souhaité organiser une exposition de
photographies. Amateurs, elles ont
accepté que leur travail soit présenté aux yeux de tous, personnels et
visiteurs. Du 20 octobre au 2
novembre, plus de cinquante photos ont été exposées dans le hall
des consultations. Au cours d’une
traversée ou de l’attente d’une
consultation, chacun a pu découvrir
le travail de Pauline, psychologue,
Audrey, diététicienne et Christelle,
sage-femme. Un voyage dans les
steppes de Mongolie, une naissance
à Zanzibar, une nuit de noël aux
HDN ou la rencontre d’objets insolites… autant de photos qui ont permis de ne pas voir passer le temps.
Un concours a été organisé. Chaque
visiteur a pu voter pour sa photo
préférée. Et si les votes ont été ser-
En quelques mois, les HDN ont été
sollicités à trois reprises par la presse écrite. Qu’elle soit locale comme
le Romans Magazine ou spécialisée
comme le magazine Hypnose ou le
DH Magazine, la presse a souhaité
faire des HDN le sujet principal de
leurs écrits. Hypnose est revenu au
cours d’un long dossier sur cette
nouvelle pratique de lutte contre la
douleur intégrée depuis maintenant
deux ans au sein de notre établissement. L’article donne la parole à
quelques membres du personnel
qui ont suivi la formation. Ils ont
pu, chacun à leur manière, exprimer
leur ressenti face à l’hypnose et à ce
que cette pratique a changé dans
leur façon de travailler. Pour le DH
magazine, l’approche a été différente. L’objectif du dossier était de faire
une présentation plus globale des
HDN tout en proposant des focus
sur des points particuliers que l’établissement souhaitait mettre en
avant (sortie prévue début 2011).
Enfin, les journalistes de la ville de
Romans ont passé une journée sur
le site de Romans, rencontrant des
membres du personnel. L’article est
paru ce mois-ci.
Marine Allermoz
Un arbre
pour l’espoir
Pendant quinze jours, dans le hall
d’entrée du bâtiment principal du
site de Romans, un arbre est apparu. Né de l’imagination d’une animatrice et du talent d’artistes en
herbe, il symbolise la vie et l’espoir… Ces racines puisent ses ressources dans la solidarité de toute
une équipe dont le but est de
vaincre une terrible maladie : la
mucoviscidose. Donner son souffle
à ceux qui en manquent… tel est le
crédo des virades de l’espoir. Cette
journée nationale de mobilisation
contre la mucoviscidose était la
dixième organisée à Mours et cet
arbre en est le symbole. Un arbre de
vie qui devrait renaître l’année prochaine.
Marine Allermoz
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