Médicaments anti-arythmiques Régularisent le fonctionnement du

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Médicaments anti-arythmiques
-
Régularisent le fonctionnement du cœur.
Arythmies :
 Mort subite
 Thromboses puis AVC
C’est un traitement symptomatique
On recherchera toujours une cause sous-jacente à un trouble du rythme :
 Café, thé (excitants)
 Hypoxie myocardique
 Hypokaliémie
 Hyperthyroïdie
 Médicaments arythmogènes : dont les médicaments arythmiques
-
Ces médicaments ne sont qu’un des moyens de traitement des troubles du rythme :
 Choc électrique externe
 Ablation de foyers ectopiques (radiofréquence)
Le fonctionnement harmonieux du cœur dépend de 2 choses :
 L’activité du tissu nodal dépendante des mouvements ioniques
transmembranaire
 Automatisme
 Conduction
 Modulé par le système ortho et parasympathique.
I. Médicaments agissant sur le
SNV
A. Orthosympathique : les -bloquants
-
Les catécholamines sont arythmogènes.
Les -bloquants corrige ça
 dans les tachycardies sinusales
 au décours de l’infarctus du myocarde et lors des troubles du rythme postinfarctus
B. Parasympathique : Les digitalliques
- Cardiomodérateurs
- Ils miment l’action du vague
- A côté de leur utilisation dans l’insuffisance cardiaque, on les utilise comme antiarythmiques pour leur propriété dromotrope -.
II. Agissant directement sur le
tissu cardiaque
2
Ca++
0
Na+
K+
3
4
Potentiel d’action de
la cellule cardiaque
 Phase 0 : entrée rapide de Na+  dépolarisation brutale
 Phase 2 : plateau avec entrée de Ca++
 Phase 3 : sortie de K+ et repolarisation
-
Ces médicaments agissent sur ces canaux
A. Courant sodique – phase 0 :
Quinidine et Quinidiniques
- Ce sont des inhibiteurs des canaux sodiques.
- Ils ont également une propriété d’anesthésie locale par stabilisation de la membrane.
- Quinidine : isomère dextrogyre de la Quinine (anti-paludéen) avec une affinité pour le
muscle cardiaque
- C’est le plus ancien des médicaments anti-arythmiques
Action :
-
Sur la phase 0
Allongement de la phase 0  Allongement du PA
A l’ECG : élargissement du QRS
0
Na+
4
Propriétés pharmacologiques
-
Déprime l’excitabilité : Bathmotrope –
Dromotrope –
Chronotrope –
Inotrope -  Attention à l’insuffisance cardiaque
Pharmacocinétique
-
Utilisé sous forme d’un sel à longue durée d’action
Inhibiteur du CYP 2D6
Effets indésirables
 Le Cynchonisme : effet indésirable neurologique de la Quinidine, de
l’Aspirine et des AINS
 Céphalées
 Vertiges
 Bourdonnement d’oreille ou hypoacousie
 Troubles digestifs
 Diarrhées
 Vomissements




 Réactions allergiques
Allergies cutanées
Rashs
Purpuras
La 1ère fois on utilise un cachet test
 Effet cardiaque
 Inotrope - : risque de décompensation d’une insuffisance cardiaque
 Dromotrope - : risque de BAV conduisant à des extra-systoles ventriculaires
 Arythmogène
Interactions médicamenteuses
- Digoxine : l’association  les concentrations plasmatiques de digoxine car il  de la
clairance rénale de la digoxine avec la Quinidine.
  de 30 % la posologie de la digoxine
- Hypokaliémiants : diurétiques, glucocorticoïdes, laxatifs  arythmogènes
- Autres médicaments arythmogènes :
 Tout les anti-arythmiques : monothérapie
 Médicaments sans tropisme cardiaque
- Antiparasitaires
- Antibiotiques comme les macrolides
- Neuroleptiques : bloqueurs des récepteur dopaminergiques utilisés dans
l’agitation et la schizophrénie
- On n’utilise plus aujourd’hui la Quinidine mais son dérivé la Disopyramide
RYTHMODAN®
- Autres dérivés :
 XYLOCAÏNE® : anesthésique local
 Petite chirurgie
 En cardiologie utilisé comme anti-arythmique avec un fort tropisme ventriculaire.
Dans le post infarctus ou la post chirurgie cardiaque
 FLECAÏNE® : puissant médicament  la conduction à tous les niveaux.
 Au cours d’un essai clinique il y a 20 ans il y a eu moins de troubles du rythme
mais + de mortalité. C’est un exemple de la  entre un critère intermédiaire et un
critère clinique
B. Courant calcique : les anticalciques
- Essentiellement les anti-calciques bradycardisants : Diltiazen TILDIEM® et
Verapamil ISOPTINE®
- Rallonge la phase 2 : triangulation
1
2
0
3
4
- Agit au niveau du nœud sinusal et auriculo-ventriculaire pour corriger les troubles du
rythme supra-ventriculaires
C. Courant potassique : Amiodarone
CORDARONE®
-
Formule chimique dérivée des hormones thyroïdiennes
Action : 2 façons
 Inhibiteur du courant K+ : modifie la phase 3 en la prolongeant, c’est la
phase de repolarisation
 Bradycardisant, chronotrope –
 Elargit le PA
0
K+
3
4
 Antagoniste non-compétitif des récepteurs  adrénergiques
-
On les compare aux effets de l’hypothyroïdie
Moins de troubles, mais il y en a toujours.
Pharmacocinétique
-
-
½ vie : 2 mois
 Notion de délai
 Plateau d’équilibre atteint au bout de 5 à 7 ½ vie : mais ici il y a un problème, donc
on utilise une dose de charge
 Notion de rémanence : l’effet persiste plusieurs mois après l’arrêt
Inhibition du CYP 3A4  interactions médicamenteuses
Effets indésirables :
 Thyroïdiens
 Hypothyroïdie puisque l’amiodarone contient de l’iode. Le tableau clinique
s’installe lentement, on fait des dosages quotidiens.
 Hyperthyroïdie (plus rare) : mais plus expressive et plus facile à diagnostiquer
 Oculaires : dépôt cornéen d’amiodarone. Sensation visuelle à type de halo
coloré et de brouillard visuel. Disparaît à l’arrêt.
 Cardiaques
 Modification de l’ECG : allongement du QT  arythmogène
 Bradycardie
 Trouble de la repolarisation avec apparition d’une onde U inversée
 Fibrose pulmonaire : mortelle dans 10% des cas
 Cutanés
 Photosensibilité
 Dépôt dans le tissu sous-cutané qui peut donner une couleur bleue ardoisée
III. Classification de Vaughan
Williams
Classe I : Quinidine
Classe II : -bloquant
Classe III : Amiodarone
Classe IV : Anti-calciques
Par ordre d’ancienneté… Pas vraiment d’intérêt.
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