2-Fonctionnement du Marketing Mix

publicité
Introduction :
Le marketing est une technique qui est apparue aux Etats-Unis avant le 1iere guerre
mondiale. Elle permet de dynamiser les ventes, principalement pour les entreprises ayant une
très forte production.
Le marketing, comme fonction de l’entreprise est l’élaboration et la mise en œuvre de la
stratégie commerciale de l’entreprise par l’analyse systématique et approfondie de la
demande.
La mercatique est l’ensemble des actions qui dans une économie de marché est pour
objectif de prévoir ou de constater le cas échéant, de stimuler, renouveler les besoins du
consommateur en telle catégorie de produits et réaliser l’adaptation continue de l’appareil
productif et de l’appareil commercial de l’entreprise aux besoins ainsi déterminés. Ce terme
englobe la conception et l’exécution de la politique commerciale.
De ce contexte on constate que le marketing suppose deux choses importantes :
 Une parfaite connaissance du marché.
 Une parfaite connaissance du produit.
On ce qui concerne les objectifs du marketing pour l’entreprise ils sont de deux catégories,
il y a d’abord les objectifs principaux :
-
Accroître les débouchés de l’entreprise.
Etendre le marché de l’entreprise (géographique et en profondeur : les non
consommateurs relatifs, et ceux de la concurrence).
Fidéliser les clients.
La politique de qualité du produit.
On trouve ensuite les objectifs secondaires :
-
Améliorer l’efficacité de l’entreprise et sa profitabilité.
Favoriser la rentabilité de l’entreprise.
Contribuer à la croissance de l’entreprise.
A- Le marketing mix et stratégie marketing :
1- définition :
Le Marketing Mix regroupe tous les éléments de l'offre. Le Marketing Mix doit être considéré
comme l'art de choisir, de combiner parmi un ensemble de moyens disponibles, ceux qui
permettent d'atteindre au moindre coût l'objectif fixé.
L'élaboration du Marketing Mix consiste à respecter un certain nombre de principes assurant
un bon dosage et la cohérence des actions Marketing mises en oeuvre dans une stratégie de
développement. Le Marketing Mix est toujours considéré par rapport à un segment donné.
2-Fonctionnement du Marketing Mix
1. Il faut assurer une bonne cohérence entre les actions entreprises et l'environnement,
2. Il faut assurer une bonne cohérence entre les actions entreprises et les potentiels
disponibles (humains, techniques, logistiques, commercial...)
Dans le cas contraire, on doit entreprendre des actions de formation, des budgets
d'accompagnement...
3. Il faut assurer une bonne cohérence des actions marketing entre elles,
4. Il faut assurer une bonne cohérence des actions marketing dans le temps.
Cela nécessite :
1.
2.
3.
4.
une connaissance de l'environnement,
une connaissance de son propre potentiel,
une connaissance des techniques de gestion,
une organisation adaptée, permettant au responsable marketing de superviser et
d'assurer la cohérence des actions conduites (internes et externes).
3-Les éléments du Mix
Pour une activité, produit ou service sur un segment donné, on a (règle des trois P) :




Un produit
Un prix
Une distribution
Une action commerciale (Promotion)
a- le produit :
- Définition :
Le produit constitue l’objet de transaction sur le marché, il est le bien matériel ou le service
(ou l’ensemble de biens, de services) commercialisé par l’entreprise.
Il existe plusieurs types de produits :
Biens
Biens
Biens de
consommation
Biens industriels
(Matières
premières…)
Biens de grande consommation
(Chemise, les cosmétiques…)
Biens de consommation durable
(Voiture, immeuble, télé…)
En marketing, il importe d’avoir une vision large de la notion de produit, c'est-à-dire de ne pas
se contenter de la dénomination courante ou de l’aspect matériel.
Dans le cas des entreprises de distribution, on retrouve cette notion de concept : le produit est
point de vente (ou ensemble de ponts de vente) proposant un certain assortiment da
marchandises, accompagné de services. Alors il convient aussi de biens définir le concept de
distribution qu’on veut promouvoir.
- Cycle de vie d’un produit (PLC) :
Le cycle de vie d’un produit (PLC) est basé sur le cycle de vie biologique. Par exemple, une
graine est plantée (introduction); elle commence à pousser (croissance); elle tire omet et a
déposé des racines pendant que ce va bien à un adulte (maturité); après une longue période en
tant qu'adulte l'usine commence à se rétrécir et s'éteindre (déclin).
Dans la théorie c'est pareil pour un produit. Après qu'une période du développement il soit
présenté ou lancé dans le marché; il gagne de plus en plus clients pendant qu'il se développe;
par la suite le marché stabilise et le produit devient mûr; alors après une période le produit est
rattrapé par le développement et l'introduction des concurrents supérieurs, il entre dans le
déclin et est par la suite retiré. Cependant, la plupart des produits échouent dans la phase
d'introduction. D'autres ont des phases très cycliques de maturité où les déclins voient le
produit favorisé aux clients de regain.
1. Lancement : Il est décisif car il détermine le reste de la vie du produit (notoriété),
2. Croissance : Elle permet de faire augmenter les parts de marché du produit,
3. Maturité : Elle permet de maintenir la part de marché tout en augmentant le profit,
Les ventes sont maximales pendant cette phase, ce qui permet de reconstituer la
trésorerie. La gamme est à maturité. On utilise alors une publicité de présence.
4. Déclin : L'objectif est à la réduction des dépenses. On récolte les derniers profits.
- Problèmes avec le PLC
En réalité très peu de produits suivent un cycle si prescriptif. La longueur de chaque étape
change énormément les décisions des acheteurs peuvent changer l'étape, par exemple de la
maturité en déclin par la réduction des prix. Non tous les produits passent par chaque étape.
Certains vont de l'introduction au déclin.
- Les fonctions du produit


Les fonctions principales : Elles sont remplies par tous les produits du marché,
Les fonctions secondaires : Elles permettent la différenciation par rapport aux
produits concurrents. C'est sur ces fonctions que doivent se baser la communication.
Elle définit la segmentation.
Un produit est rarement seul au sein d'une entreprise (sauf dans le cas de firmes mono
produit), il s'inscrit dans une gamme, ou famille de produits.
Figure 20.2: Famille de produit
Tous les produits d'une entreprise ne sont pas de même importance. On distingue :



Leader :
o Ils génèrent un chiffre d'affaire élevé et une rentabilité importante.
o Ils permettent de financer les autres produits de la marque,
o Ils donnent ou renforcent l'image de marque.
Produits d'attraction :
o Ils permettent de positionner le reste de la gamme,
o Ce sont des produits d'appel,
o Ils servent aux distributeurs.
Produits tactiques :
o Ils sont destinés à ne pas laisser les concurrents libres ou seuls sur certains
segments.
o Ils permettent d'éviter les trous dans la gamme.

Causes d'échec d'un produit :







Mauvaise étude du marché
Mauvais ajustement du mix
Concurrence,
Mauvaise programmation (trop vite et trop mal, trop lentement...)
Mauvais produit
Coûts élevés et mal estimés
Faiblesse du plan de lancement
b- Le prix :
C'est un élément du Mix et non du produit lui même. Ce n'est pas lui le plus important, c'est le
rapport qualité/prix. Et de ce point il y a un nombre de règles à suivre et d’autres à éviter :
Règles à respecter :

Il faut rester cohérent par rapport à la gamme


Le degré de liberté est très faible
Le prix n'est pas la conséquence des coûts de développement et de production
Il faut absolument éviter :


Une augmentation du prix non justifiée,
Une baisse du prix non justifié (mécontentement des clients).
Sauf si l'entreprise est un leader bien positionné.
Le prix est :





Fixé en fonction de la concurrence (si elle existe)
Un élément de repère
Fixés en fonction de la stratégie de l'entreprise :
o Stratégie de banalisation : bas prix
o Stratégie de différenciation : prix élevés
Fixé en fonction des avantages concurrentiels
Fixé en fonction de la notoriété de la marque
Le prix ne doit jamais être fixé uniquement à partir des coûts de revient (ne jamais se fixer de
marge minimale). Toutefois, ces derniers doivent être parfaitement
Figure 20.5: Prix de vente du produit

Effet économique : On dispose toujours de ressources économiques limitées,
Un prix élevé constitue un frein à l'achat, il faut donc tenter de baisser le prix de vente
au maximum.

Effet psychologique : Un prix élevé peut influencer favorablement les ventes.
Cet effet à donc tendance à faire augmenter les ventes.

Effet sur l'attitude des distributeurs : Les distributeurs poussent le prix des produits
à forte marge et se désintéressent des produits sur lesquels ils gagnent peu.
c- La distribution :
La distribution est l'ensemble des moyens et des opérations permettant de mettre des biens et
des services produits par une entreprise à la disposition des utilisateurs ou des consommateurs
finaux. Autrement dit la distribution est l’acheminement des produits des fabricants vers les
clients à l’aide des réseaux bien organisés et bien structurés.
Les objectifs principaux de la distribution sont :



Couverture quantitative du marché : Mettre ses produits à disposition du plus grand
nombre de client,
Aspect qualitatif : Compatibilité entre les canaux de distribution avec l'image de
marque des produits de l'entreprise.
Minimiser les coûts : En prenant garde de respecter les objectifs précédents.
La politique de distribution d'une entreprise consiste à choisir et à mettre en place un ou
plusieurs réseaux de distribution.
- Les différents canaux de la distribution :
* Définition :
« Un canal de distribution comporte un ensemble des établissements qui exécutent
toutes les activités utilisées pour déplacer un produit et son titre de la production à la
consommation. »
Buck lin - théorie de la Manche de distribution Structure (1966)

Canal extra court (canal direct) : dont l’acheminement des produits se fait
directement entre le fabricant et le consommateur sans aucune intermédiaire (les
payants qui vendent leurs légumes sur les marchés).
Fabricant

Consommateur
Canal court traditionnel : qui ne comporte qu’une seule catégorie d’intermédiaire,
les détaillants indépendants. (fabricant qui écoule sa production en employant des
représentants qui vendent à des magasins de détail).
Fabricant

Magasin
indépendant
Consommateur
Canal long traditionnel : qui comporte au moins deux catégories d’intermédiaire, les
grossistes indépendants et les détaillants indépendants.
Fabricant
Grossiste
indépendant
Consommateur
Semi
grossiste
Magasin de
détail
- Types d'intermédiaires de la Manche :
Il y a beaucoup de types d'intermédiaires tels que des grossistes, des agents, des détaillants,
l'Internet, les distributeurs d'outre-mer, la commercialisation directe (du fabricant à
l'utilisateur sans intermédiaire), et beaucoup d'autres. Les modes principaux de la distribution
seront regardés en plus détail.
1. Intermédiaires De la Manche - Grossistes





Ils décomposent l''volume 'en plus petits paquets pour la revente par un détaillant.
Ils achètent des producteurs et revendent aux détaillants. Ils prennent la propriété ou le
'titre 'aux marchandises tandis que les agents pas (voir ci-dessous).
Ils fournissent des équipements de stockage. Par exemple, les fabricants de fromage
attendent rarement leur produit pour mûrir. Ils se vendent dessus à un grossiste qui le
stockera et le revendra par la suite à un détaillant.
L'offre de grossistes réduit le contact physique coûté entre le producteur et les coûts de
service à la clientèle du consommateur par exemple, ou l'ensemble de représentants
coûte.
Un grossiste prendra souvent les certaines des responsabilités de vente. Beaucoup
produisent leurs propres brochures et emploient leurs propres opérations de telesales.
2. Intermédiaires De la Manche - Agents


Des agents sont principalement employés sur les marchés internationaux.
Un agent fixera typiquement une commande pour un producteur et prendra une
commission. Ils ne tendent pas à prendre le titre aux marchandises. Ceci signifie que le
capital n'est pas attaché dans les marchandises. Cependant, un 'agent de dépositaire
'tiendra le stock de consignation (c.-à-d. stockera les actions, mais le titre demeurera
avec le producteur. Cette approche est employée où les marchandises doivent entrer

dans un marché peu après que l'ordre soit par exemple les produits alimentaires
placés).
Les agents peuvent être très chers de s'exercer. Ils sont difficiles de garder la
commande d'en raison des distances physiques impliquées. Il est difficile les motiver.
3. Intermédiaires De la Manche - Détaillants






Les détaillants auront un rapport personnel beaucoup plus fort avec le consommateur.
Le détaillant tiendra plusieurs autres marques et produits. Un consommateur comptera
être exposé à beaucoup de produits.
Les détaillants offriront souvent le crédit aux grossistes électriques de client par
exemple, ou les agents de voyage.
Des produits et les services sont favorisés et vendus par le détaillant.
Le détaillant donnera le prix de vente final au produit.
Les détaillants ont souvent une 'marque 'forte eux-mêmes par exemple Ross et Mur
Marché aux Etats-Unis, et Alisuper, Modelo, et éléphant au Portugal.
d- la publicité :
La publicité est un sujet très complexe et les définitions que l'on trouve dans les
nombreux ouvrages professionnels sont assez contrastées.
Notre définition de la publicité est la suivante :
« La publicité est une forme de communication impersonnelle utilisant un support payant
et mise en place pour le compte d’un metteur en vue d’agir sur les attitudes et le
comportement d’achat ou d’utilisation d’un public visé. »
Alors l'objectif immédiat de la publicité est de provoquer l'achat ou de renforcer la
confiance en un produit ou une entreprise par la promotion de l'image, en cohérence avec
les objectifs marketing et les objectifs de l'entreprise.
De nombreux dispositifs sont à mettre en œuvre pour atteindre cet objectif. La planification
de la publicité est à coordonner avec l'ensemble du marketing mix.
1- Les différents types de la publicité :
Types
Publicité collective
Publicité d’intérêt général
Publicité de marque
Publicité institutionnelle
Définition
Publicité faite collectivement par un groupe
d’entreprise pour un produit générique.
Publicité destinée à faire prendre conscience
d’un problème économique, humanitaire ou
social.
Publicité faite pour un produit d’une marque
déterminée.
Publicité faite pour une entreprise
globalement ou pour toute autre institution.
2- le processus de communication :
Du mot communication découle « communiquer » qui consiste à transmettre un message,
autour de ce mot on se pose plusieurs questions :





Qui communique ? : l’émetteur (exemple : l’entreprise)
Objet de la communication ? : le contenu du massage (exemple : lancement d’un
nouveau produit)
A qui communique t-il ? : le récepteur (exemple : le client)
Quel moyen utilise t- on ? : médias ou hors medias (exemple : radio, TV...)
Quel objectif ? : informer ou influencer
Emetteur
Message
Support
Récepteur
Schéma général de communication
Cette communication est a sens unique, en effet elle va de l’émetteur au récepteur. Pour
que l’émetteur s’assure que le message a bien été copris, il faut que le récepteur fasse une
communication en retour « le feed back » qui rend la communication plus dynamique.
Emetteur
Message
Réception
Feed back
3- les conditions d’une bonne communication :
Ne pas trop dire :
Pour que la communiquer soit efficace, il faut donc qu’elle soit simple. Elle ne doit
contenir qu’un petit nombre d’informations, d’idées ou d’arguments car les
consommateurs sont saturés de messages et ils ne retiennent qu’une petite fraction de la
communication.
La réception :
Il faut répéter le même message plusieurs fois pour qu’il soit une chance d’arriver et de
s’imposer dans un univers extrêmement concurrentiel.
La continuité et la durée :
Pour être plus efficaces, la communication devra être continue et durable. En effet tous les
grands exemples de communication réussie ont un point commun de continuité : même
promesses et même style.
L’obligation de vérité :
Une promesse doit être forte et doit remplir 3 obligations :



la vérité de produit : c-à-d ses performances essentielles.
La vérité de l’entreprise : en effet, elle a une identité qu’on ne peut ignorer.
La vérité des consommateurs : la communication doit s’adapter à leurs attentes.
III- Le marketing et le marché ciblé :
A- définition du marché :
Au sens économique du terme, le marché est le lieu de rencontre éventuellement abstrait,
entre l’offre et la demande en vue de l’échange des biens, services ou capitaux.
En marketing, le terme Marché peut avoir plusieurs acceptions.
* Marché = demande d’un produit :
Exemple : le marché Français de l’automobile en 1993 est de X millions
d’immatriculations.

Marché=consommateurs d’un produit :
- Consommateurs actuels : exemple : l’assurance automobile en France a un marché de
X d’assurés.
- Consommateurs potentiels : exemple : notre véhicule utilitaire électrique vise un
marché potentiel de 500 000 entreprises situées en zone urbaine.
Soulignement encore qu’un marché doit être délimité géographiquement et dans le
temps : ne pas dire « le marché de la maison individuelle » mais « le marché de la
maison individuelle en région Parisienne pour l’année 1993 ».
1- Les types de marché de l’entreprise:
* Marché amont :
C’est le marché sur le quel l’entreprise est demandeur (exemple : marché de la matière
première...).
* Marché aval :
C’est le marché sur le quel l’entreprise distribue ses produits.
*Marché générique :
C’est le marché de tout les produits même très diferents mais ils sont liées au genre de
besoin satisfait par le marché de produit en question.
2- Etude de marché :
Dans le but d’aider à la résolution d’un problème spécifique « lancement d’un nouveau
produit, baisse de production, image de marque, baisse de la demande, prévision des
ventes... » le responsable marketing peut avoir besoin d’une étude de marché. Pour mener a
bien ces études, il faut une compétence dans le domaine des personne spécialisés dans la
recherche et capable de construire un échantillon ou d’établir un bon questionnaire.

Etapes d’une étude de marché :
La valeur des résultats obtenus dépend totalement de la façon de concevoir et mettre en
oeuvre l’étude. En effet une étude mal conçue ou mal exécuté peut aboutir à des
mauvaises conclusions.
Pour mener à bien une bonne étude, il faut le faire par étape. On peut distinguer 5 étapes :
 Définition du problème à résoudre :
Cette étape consiste à définit le problème à traiter et le cerner de toutes les cotés, car si le
problème est mal identifié il y a de grandes chances que les résultats soient sans intérêt.
 Plan d’étude :
Cette étape consiste à collectes les informations, et pour réaliser cette phase le chargé d’étude
devra choisir :

Une source d’information : dont on parle généralement d’informations secondaires et
primaires :
-

Une approche méthodologique : il existe 4 approches
-


les informations secondaires : sont celle qui existent déjà et il suffit de les chercher
et de vérifier leur exactitude.
Les informations primaires : si le chargé d’étude ne trouve d’informations
secondaires, il faut directement les collecter auprès d’une source approprié :
consommateurs, concurrents…
réunion de groupe
enquête
observation
expérimentation
instruments de recherche : dont on utilise soit le questionnaire soit les dispositifs
d’enregistrement.
Médias de contact : téléphone, Courier…
 Recueil d’information :
Une fois le plan d’étude est établi, le chargé d’étude doit organiser et superviser cette collecte
d’information.
 Analyse des données :
Elle consiste à dégager la signification des résultats obtenus.
 Présentation des résultats :
La rédaction d’un rapport présentant les résultats et la recommandation.
B- La démarche marketing :
Le Marketing permet, à l'aide des informations recueillies, de mettre au point une stratégie
portant sur ces deux éléments et sur leur évolution (si le marché change, le produit doit
changer).
La démarche marketing se découpe en cinq phases :
1. Connaissance du marché :
o Collecte des informations sur la demande (analyse quantitative et qualitative),
o Collecte d'informations sur l'offre (sur les autres produits, services, sur les
prescripteurs (il oriente vers tel ou tel produit), les matières premières.
o Univers d'influence (univers politique, législatif, influences techniques,
sociales, psychologiques (crise sociale ou euphorie ?).
2. Compréhension du marché :
o Identifier les typologies de besoins (identifier les chaînes décisionnelles,
comprendre les motivations d'achat, apprécier les incidences de l'univers
d'influence).
3. Proposition d'ajustement :
o Construire de façon cohérente le MIX (Marché : Segment, Produit : Produit +
Prix + Distribution + Promotion).
4. Intégration :
o Choix stratégiques en fonction du savoir faire, du pouvoir faire et du vouloir
faire,
o Compte tenu du potentiel de l'entreprise (moyens humains, financiers et
techniques).
5. Action commerciale :
o Mise en oeuvre opérationnelle du marketing MIX. C'est le pull-push : Attirer le
client et le pousser à acheter.
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