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Ue 2.3
L’épilepsie
-
400 à 500 000 épileptiques en France
Chiffre qui peut être sous estimé car dissimulation de la maladie
3ème affection neurologique chronique après la migraine et Alzheimer
Existence de multiples formes d’expression des crises.
La maladie épileptique : Affection chronique qui témoigne d’un
dysfonctionnement aigu et transitoire de l’activité électrique du cerveau qui se
traduit par la répétition spontanée de crises.
La crise d’épilepsie : Manifestation clinique d’origine cérébrale qui résulte de la
survenue inopinée d’une décharge excessive, paroxystique (très intense), hypersynchrone des neurones localisée au cortex cérébral.
Il y a 3 groupes de crises épileptiques :
1er Groupe :
Les crises généralisées (30%) :
 La crise généralisée tonico-clonique
- Crise la plus fréquente et impressionnante
- Perte de connaissance immédiate avec troubles végétatifs (augmentation
fréquence cardiaque, TA, mydriase)
- 3 phases : La phase tonique (apnée, contraction musculaire, extension, cri
inaugural avec + ou – morsure de la langue) ; La phase clonique (secousses
musculaires bilatérales du corps, cyanose du visage) ; La phase résolutive
(coma post-critique, hypotonie musculaire, reprise d’une respiration
stertoreuse avec + ou – perte d’urine et reprise progressive de la
conscience)
 Les absences
 Les myoclonies (secousse musculaire bilatérale)
 Les crises toniques (contraction musculaire soutenue non vibratoire)
 Les crises cloniques (secousse rythmique)
 Les crises atoniques (chez l’enfant, perte brutal du tonus postural)
Concerne l’ensemble des neurones du cortex cérébral, décharge soudaine et
brusque.
2ème groupe :
Les crises partielles simples ou complexes (60%) :
 La décharge va être limitée à une partie d’un hémisphère = zone
épileptogène.
 Les signes cliniques vont être en rapport avec les neurones touchés
 Dans la crise partielle simple, il n’y a jamais de trouble de la conscience
 La crise devient complexe lorsqu’il y a trouve de la conscience, la décharge
se propage
 Si la crise se propage dans l’ensemble des 2 hémisphères, la crise se
généralise : on parle de généralisation secondaire.
3ème groupe :
Les crises indéterminées (10%)
Ce sont les crises pour lesquelles la sémiologie et déroutante ou bien pour
lesquelles les renseignements cliniques sont insuffisants (exemple : absence de
témoin) pour permettre de classifier la crise.
Etat de mal :
 Les états de mal sont définis par la persistance d’une crise qui ne s’arrête
pas ou par la répétition rapprochée de crises d’épilepsie sans reprise de
conscience.
 Il existe 3 types d’état de mal :
- généralisé (le plus grave)
- partiel simple
- partiel complexe
Etiologies :
* Facteurs génétiques :
Représentent 1% des épilepsies (Ex : anomalies chromosomiques, consanguinité)
Génétique complexe +++
* Facteurs acquis :
- Problème périnataux
- Traumatisme crânien
- Troubles métabolique
- Tumeurs cérébrales
- Dysplasie corticale
- Pathologie vasculaire
- Toxiques, médicaments
Traitements :
Traitement médicamenteux :
Traitement symptomatique
But : Diminuer les crises
TTT adapté à la forme de l’épilepsie
2/3 des patients sont équilibrés par ces traitements
TTT de l’état de mal débutant : Rivotril ® injectable
TTT de l’état de mal : Prodilantin ® injectable
Traitement chirurgicaux :




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Peu de patient
Conditions :
épilepsie partielle
épilepsie pharmaco-résistante depuis au moins 2 ans avec un handicap au
quotidien
zone épileptogène localisée
zone épileptogène unique
région à extirper non localisée en zone fonctionnelle majeure/ risque de
séquelles post-opératoire limité.
Un bilan pré-chirurgical long est nécessaire
Des examens vont permettre :
De délimiter la zone épileptogène
D’évaluer les risques neurologiques de l’exérèse du foyer.
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