9h45- 10h00 : Accueil F. BLOCH, V. ANTOINE

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1/7 - Réunion commune du collectif des EMG franciliennes et des EMG de la région Nord.
Journée du 23 septembre à Chantilly
Réunion commune
du collectif des
EMG franciliennes
et des EMG de la
région Nord.
Avec le soutien du laboratoire
2/7 - Réunion commune du collectif des EMG franciliennes et des EMG de la région Nord.
Programme

9h45- 10h00 : Accueil F. BLOCH, V. ANTOINE, S. DEMARLE.
 Table ronde : Faut-il (et si oui comment) définir une typologie des patients pour
lesquels l’EMG devrait être sollicitée, aux urgences et dans les services ?
10h00 – 10h15 : Un mauvais état nutritionnel comme facteur de réadmission précoce ?
Dr Nathalie SCHWALD, Anne GIRES (Hôtel-Dieu – Paris)
10h15 – 10h35 : EMG et prise en charge thérapeutique des patients atteints de la Maladie
d'Alzheimer et des démences apparentées.
Dr Sylvie DEMARLE (Polyclinique de Riaumont – Liévin)
10h35 – 11h00 : Qui sollicite les EMG et pour quels patients ? Résultats d’une enquête
auprès de 20 EMG.
Dr Valery ANTOINE, Marie-Claire AUGER ( CH Poissy-St-Germain-en-Laye – Poissy)
11h00 – 12h00 : Discussion
Déjeuner
 Table ronde : Comment optimiser le suivi des recommandations des EMG ?
14h00 – 14h20 : Comment optimiser le suivi des recommandations ? Résultat d’une
enquête menée par l’EMG de Lille.
Dr Caroline ANTROPE, Dr Bénédicte SIMOVIC, Maryse DEFIEF, Amélie RACKELBOOM,
Annie DELECROIX, Dr Catherine GIRES (CHRU – Lille)
14h20 – 14h40 : Peut-on optimiser le suivi des recommandations ? Présentation d’un
dossier de sortie destiné aux patients et leurs entourages.
Aurélie LE BELLER, Céline MERLE-COURTAT, Dr Yann SPIVAC, Dr Frédéric BLOCH
(Hôpital Cochin – Paris)
14h40 – 15h45: Discussion
 15h45 – 16h00: Conclusion
3/7 - Réunion commune du collectif des EMG franciliennes et des EMG de la région Nord.
La dénutrition : un facteur de réhospitalisation précoce chez les plus de 75 ans ?
Dr Nathalie SCHWALD, Anne GIRES (Hôtel-Dieu – Paris)
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Le pourcentage de réhospitalisations non programmées survenant dans les 60 jours
suivant la sortie des patients de plus de 75 ans, évalués par une équipe mobile
gériatrique (EMG), est l’un des indicateurs de suivi annuel des EMG (circulaire
DHOS/02 du 28 mars 2007).
De ce fait, cet indicateur a donc été étudié chez les patients de plus de 75 ans,
hospitalisés à l’Hôtel Dieu, après la mise en place de l’EMG en septembre 2006. Le
nombre de réadmissions précoces (<1 mois) et de 1 à 3 mois a été comparé avec et
sans intervention de l’EMG de l’Hôtel Dieu pendant l’année 2007. Il en ressort que
l’intervention de l’EMG fait diminuer de façon significative le nombre de
réhospitalisations précoces <1 mois (15% sans intervention de l’EMG vs 8% avec
l’intervention de l’EMG).
Certains critères de « risque » de réadmission précoce ont alors été étudiés, dont l’état
nutritionnel de ces patients. Aucun des patients réhospitalisés précocement (<1 mois)
n’était dénutri si l’EMG était intervenue lors de la précédente hospitalisation. Alors
que 35% des patients réadmis précocement (<1 mois) étaient dénutris si l’EMG n’était
pas intervenue.
Conclusion : l’intervention d’une EMG semble donc avoir une action positive sur
l’état nutritionnel des patients auprès desquels elle est intervenue. Et on peut se
demander si la dénutrition n’est pas un facteur de risque de réhospitalisation précoce
(<1 mois) chez les patients de plus de 75 ans comme ces données semblent le montrer.
4/7 - Réunion commune du collectif des EMG franciliennes et des EMG de la région Nord.
EMG et prise en charge thérapeutique des patients atteints de la Maladie
d'Alzheimer et des démences apparentées.
Dr Sylvie DEMARLE (Polyclinique de Riaumont – Liévin)
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5/7 - Réunion commune du collectif des EMG franciliennes et des EMG de la région Nord.
Qui sollicite les Équipes Mobiles Gériatriques ? Pour quels motifs et quels patients ?
Dr Valery ANTOINE, Marie-Claire AUGER ( CH Poissy-St-Germain-en-Laye – Poissy)
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Contexte : Les Équipes Mobiles Gériatriques (EMG) ont pour vocation de réduire les
variances de prise en charge des personnes âgées admises aux urgences ou en unités aiguës
non gériatriques. Elles interviennent sur demande du service hébergeant.
Objectifs : L'objectif de ce travail est de tenter de répondre aux questions : qui fait appel aux
EMG? Quand, pour quels motifs et quels patients? Quelle est la proportion des recours issus
des services d'urgences et des Unités d'Hospitalisation de Courte Durée (UHCD)? Existe-t-il
des spécificités des recours issus des urgences en comparaison à ceux des unités
d'hospitalisation?
Méthode : La première réunion d'échange entre des EMG du « Collectif des EMG d'Ile de
France » et du Nord de la France a été l'occasion d'un premier recueil multi-centrique
prospectif pour dix recours consécutifs : profession et lieu d'exercice du requérant, délai et
motif du recours ; âge, sexe et lieu de vie du patient, type d'aidant, motif d'hospitalisation et
autonomie.
Résultats : 20 EMG ont participé. L’analyse de 200 situations a permis de caractériser les
requérants (86% étaient des médecins, 34% aux urgences/UHCD, requérant l'EMG après un
délai moyen de 4 jours, le plus souvent pour une aide à l’orientation) et la typologie des
patients (âge moyen 83 ans, 67% de femmes, 83% vivant au domicile, 14% sans aidant, 20%
hospitalisés pour chute, aidés en moyenne pour 4 ADL).
Discussion : Ces résultats ont permis d'amorcer la réflexion sur le moment idéal du recours à
l'EMG et pour chacune des professions représentées dans l'EMG, les moyens d'optimiser
l'intervention auprès du patient et la formation des interlocuteurs requérants (prise en charge
de la perte d'autonomie, anticipation de l'orientation). Ils soulignent aussi des perspectives de
formation continue pour entretenir les champs de compétence et d’expertises nécessaires aux
EMG dans l’évaluation, la prise en charge et l’orientation des personnes âgées.
Conclusion : Cette démarche souligne, au niveau régional et national, l'intérêt des échanges
et du partage d'informations entre les EMG.
6/7 - Réunion commune du collectif des EMG franciliennes et des EMG de la région Nord.
Comment optimiser le suivi des recommandations ? Résultat d’une enquête menée
par l’EMG de Lille.
Dr Caroline ANTROPE, Dr Bénédicte SIMOVIC, Maryse DEFIEF, Amélie RACKELBOOM,
Annie DELECROIX, Dr Catherine GIRES (CHRU – Lille)
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Améliorer le suivi des recommandations des équipes mobiles de gériatrie est un objectif
permanent. Dans ce but, l’Equipe Mobile de Gériatrie du CHRU de Lille a réalisé une étude
sur 100 patients durant une période de cinq mois en 2007.
Le travail étudiait le suivi des recommandations à court terme au sein des services de court
séjour de médecine et chirurgie du CHRU et surtout, analysait les raisons du non suivi de ces
recommandations afin de mettre en place des stratégies d’amélioration.
Globalement, 61,2% des recommandations sont suivies, avec un meilleur score pour les
recommandations exclusivement médicales (63,15%), l’interlocuteur principal étant alors
souvent l’interne.
Différents critères ont ainsi été analysés : les appelants, le motif de recours, les destinataires
des recommandations orales et leur nombre, le type de recommandations et leur nombre, les
services demandeurs, l’état cognitif du patient.
Le travail montre une meilleure adhésion aux recommandations lorsque celles-ci sont en
adéquation avec l’appelant mais surtout avec le motif de recours. Nous n’avons pas retrouvé
de corrélation entre le nombre de recommandations ou le nombre de personnes recevant
oralement celles-ci et le suivi.
Un meilleur suivi des recommandations existe dans les services où une convention de
partenariat a été signée, facteur de collaboration, mais aussi pour les patients déments pour
lesquels l’équipe est souvent démunis.
L’étude a montré l’importance de la communication et de la collaboration entre l’Equipe
Mobile de Gériatrie et les partenaires de la démarche.
Le travail de l’Equipe Mobile de Gériatrie consiste à cibler, hiérarchiser et justifier ses
recommandations afin d’améliorer son action. Une information des équipes soignantes sur
l’activité de l’Equipe Mobile de Gériatrie au sein de l’hôpital est indispensable.
7/7 - Réunion commune du collectif des EMG franciliennes et des EMG de la région Nord.
Peut-on optimiser le suivi des recommandations ? Présentation d’un dossier de sortie
destiné aux patients et leurs entourages.
Aurélie LE BELLER, Céline MERLE-COURTAT, Dr Yann SPIVAC, Dr Frédéric BLOCH
(Hôpital Cochin – Paris)
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Introduction :
Après plusieurs années d’activité de notre Equipe d’Intervention Gériatrique (EIG) aussi bien
aux urgences qu’en salle, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il existe souvent un
manque de visibilité de notre intervention auprès du patient et parfois des autres
professionnels intra ou extra hospitaliers. Nous intervenons auprès de patients polypathologiques et âgés, pour lesquels la perte d’information qui en résulte au moment où nous
intervenons peut retentir la mauvaise qualité du suivi des recommandations que nous faisons.
Objectif :
Créer un dossier de sortie qui se veut une trace écrite du projet à court et moyen terme
proposé par l’équipe au patient et à son entourage.
Méthode :
Le dossier de sortie crée par l’Equipe est destiné à être remis au patient et/ ou à son entourage
au moment de sa sortie d’hospitalisation.
Il comporte un recueil des éléments de fragilités du patient, des éléments sur son autonomie,
les propositions faîtes par les professionnels pour améliorer la prise en charge au domicile (ca-d aides techniques et humaines) ainsi qu’une présentation schématique des différents
intervenants susceptibles d’aider a la prise en charge (réseaux, services d’aides…).
Conclusion :
Ce dossier a pour buts de nous positionner comme acteur de cette prise en charge à part
entière et de valoriser notre travail pluridisciplinaire qui peut s’inscrire dans le temps.
Il permet également de laisser une trace écrite qui pose un constat à un moment de la prise en
charge avec des recommandations à terme, des conseils et des actions mises en place de
manière effective et de faire le lien avec des professionnels au domicile et/ou vis à vis de
futurs intervenants.
De manière concrète, il est utile pour conserver la trace de cette synthèse remise au patient et
à la famille et permettre de faire le point sur la mise en pratique effective des
recommandations et/ ou leur pérennité afin de se remettre en question en cas d’échec.
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