Syndrome du canal carpien - Rhumatocercle Drôme

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Syndrome du canal
carpien
Jeudi 22Mai 2008
Rhumato-cercle
Drome-Ardeche
•Le syndrome du canal carpien est le plus
fréquent et le plus répandu des
syndrome canalaires au membre sup.
0.1 à 0.3% de la population(80 000
interventions/an,source 2004)
le Dg est évoqué devant une sémiologie
clinique très suggestive
RAPPEL DES SIGNES CLINIQUES
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Stevens et al 1988 sur 1600 mains de la MAYO
clinique:
Engourdissement et ou des paresthésies de la
main(territoire médian ) Parfois un seul doigt
dans tous les cas.
Souvent exacerbés par des activités manuelles.
Les acroparesthésies de la 2° partie de la
nuit,très évocatrices (71% des cas)
La douleur peut irradier vers le coude (38%)
Ce caractère ascendant # par rapport à une NCB
Les troubles sensitifs objectifs 30%.
 Signes de TINEL et PHALEN existent dans
55%(T +chez 40%des sujets normaux,Ph
+chez 20%).
 Un déficit moteur caractérisé 20%.
 Une atrophie thénariene 15%.
 Maladresse manuelle.
 Perte de la rapidité des mouvements fins


Classification clinique des scc :
1.Scc discret:les symptômes sont
intermittents.
2.Scc modéré: les symptômes sont
quotidiens (svt nocturnes ).
3.Scc sévère :les symptômes sensitifs sont
Permanents et/ou déficit de force +/atrophie
f/h 4/1 pic entre 45 et 55 ans.
 Bil. Plus que la moitié des cas.
 Professionnelle près de la moitié

Formes cliniques
Formes de Dg tardif (après 70 ans)atteinte
sévère s et m,amyotrophie,paralysie de
l’opposition,peu de gène ressentie par les
patients. EMG catastrophique.
 Scc de la femme enceinte: 3°trim.
amélioration spontané q q semaines après
l’accouchement,
ttt médical,sf signes de gravité cliniques
ou à l’EMG.

Formes secondaires :
tumorales,infectieuses,inflammatoires,trau
matiques,métaboliques,endocriniennes,…
…………
 Formes à double compression : scc et NCB
C7(double crush syndrome).ou scc et
syndrome de défilé thoracobrachial.
 Formes à EMG normal 10%.

ENMG
Est demandé dans 3 circonstances:
 1.la symptomatologie est typique:
confirmation de Dg et déterminer l’attitude
thérapeutique.
 2.la symptomatologie est atypique: pour
faire un Dg entre cc et une autre
pathologie notamment neurologique.
 3.la symptomatologie persiste ou récidive
malgré un ttt chir.

L’Anaes recommande de pratiquer un EMG
avant tout traitement chirurgical, donc
prescription quasiment obligatoire.
 L’EMG doit comporter une étude des
potentiels sensitifs et moteurs pour le
médian et le cubital de coté malade ,le
médian controlatéral en plus de la
détection à l’aiguille(un muscle par
racine).
 Les paramètres à prendre en compte:

L’allongement de la latence distale motrice
(LDM>4ms).
 La ralentissement de la vitesse de
conduction sensitive (vcs<45ms).
 Une diminution de l’amplitude (en
millivolts) signifie une perte en fibre
nerveuse (perte axonale).
 Tracés neurogène intermédiaire dans le
court abducteur du pouce.

Techniques complémentaires
La conduction nerveuse trans-canalaire.
 La comparaison des LDS médian /cubital
au poignet après stimulation au 4°
doigt(orthodromique):une différance>0.4
ms est pathologique.
 La comparaison des latences médian /
radial au poignet .
 La stimulation étagée (centimétrique).

DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
1.les compression hautes du médian.
 2.le syndrome du défilé thoracobrachial.
 3.les radiculopathies C6-C7.
 4.les atteintes très distales des nerfs
interdigitaux.
 5.le cas de neuropathie,ou de
polyradiculopathie.

Place de l’échographie
À la mode. on en parle de plus en plus depuis 1992 .
Mesure qualitatif, reproductible du nerf médian.
 Grande variabilité des valeurs normales moyennes .donc
bcp de faux positifs et de faux négatifs.
 Pas de déformation compressive du nerf mais plutôt
élargissement .
- Gonflement du nerf à la partie proximale du c c
- Un aplatissement à la partie distale.
intérêt dans les formes secondaires ou associées à une
synovite.
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
Concurrence ou complémentarité
avec l’EMG ?
Complémentarité sans concurrence, car l’écho
est un examen morphologique performant,mais
ne peut jamais répondre aux nombreuses
questions auxquelles un EMG doit répondre
devant un patient présentant des paresthésies
du membre sup :
 1.existe t-il une atteinte du médian au poignet ?
 2.si oui ,existe-t-il d’autres lésions nerveuses
associées ?

3.quel est le site de la(des) lésion(s)
nerveuse(s) ?
 4.quelle est la nature de (des)la lésion(s) ?
 5.La lésion est-elle un phénomène isolé ou
associé à autre neuropathie,ou est-elle
l’élément révélateur d’une neuropathie
plus diffuse.
 6.qulle est la sévérité de la lésion ?

7.la lésion est–elle chronique ,aigue ou
évolutive ?
 8.l’etat des lieux est-elle assez précis pour
permettre d’évaluer objectivement les
changements de la fonction du nerf après
une chirurgie ?
 Enfin, si l’on demande à l’EMG de
répondre qu’à la question :
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
Existe-t-il une atteinte du nerf médian au
poignet ? Comme le fait l’échographie,
l’utilisation d’un seul test EMG suffit; en
conséquence,le coût et le temps de
réalisation de l’EMG serait les mêmes que
pour l’échographie,mais avec une
sensibilité bcp plus élevée à spécificité
équivalente !!!!! (P.SEROR.rev.du
rhumatisme 2006)
TRAITEMENT
A -traitement médical :
1- infiltrations.
2- immobilisation par orthèse: attelle
seule ou associée à l’infiltration ,plusieurs
études ont montré que l’immobilisation ne
diminuait pas la pression intracanalaire!!
 B –traitement chirurgical :
1- technique à ciel ouvert.
2- technique endoscopique.

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