la relation medecin-malade dans le cadre du colloque

publicité
NOUVEAU PROGRAMME
ITEM 1
LA RELATION MEDECIN-MALADE DANS LE CADRE DU
COLLOQUE SINGULIER OU AU SEIN D'UNE EQUIPE, LE CAS
ECHEANT PLURIPROFESSIONNELLE. LA COMMUNICATION
AVEC LE PATIENT ET SON ENTOURAGE. L'ANNONCE D'UNE
MALADIE GRAVE OU LETALE OU D'UN DOMMAGE ASSOCIE AUX
SOINS. LA FORMATION DU PATIENT. LA PERSONNALISATION
DE LA PRISE EN CHARGE MEDICALE
- Expliquer les bases de la communication avec le malade, son entourage et la communication interprofessionnelle.
- Établir avec le patient une relation empathique, dans le respect de sa personnalité, de ses attentes et de ses besoins.
- Connaître les fondements psychopathologiques de la psychologie médicale.
- Se comporter de façon appropriée lors de l'annonce d'un diagnostic de maladie grave, de l'incertitude sur l'efficacité d'un traitement, de l'échec d'un projet
thérapeutique, d'un handicap, d'un décès ou d'un évènement indésirable associé aux soins.
- Favoriser l'évaluation des compétences du patient et envisager, en fonction des potentialités et des contraintes propres à chaque patient, les actions à proposer
(à lui ou à son entourage) : éducation thérapeutique programmée ou non, actions d'accompagnement, plan personnalisé de soins (voir item 321).
Zéros
1.
Introduction :
Modalités
Education du
patient :
- Connaissance de la
maladie et des
traitements :
o Signes d’alarme
o Conduite à tenir
en cas
d’urgence
o Auto-adaptation
des doses
o Liste de
médicaments
interdits
- Mesures hygiénodiététiques :
o Régime
spécifique
o Arrêt OH/tabac
o Activité
physique
Types de
relation
2.
Loi
Kouchner
04/03/02
- Prise en charge
sociale,
psychologique,
association de
patient
- Surveillance
-
Ecoute empathique du patient
Diriger l’entretien
Examiner puis restituer
Informer : Information claire, loyale, complète
Adaptée au niveau du patient en s’assurant de la compréhension
Répéter les informations et favoriser l’expression du patient
Décider en commun : alliance thérapeutique
Droits à la personne, droit à la protection de santé, à la dignité
Droit à l’information et consentement aux soins
Personne de confiance
Accès au dossier médical
Participation des usagers au fonctionnement du système de santé
Annonce d’une maladie grave, d’un handicap, d’un décès :
Cadre légal
- Objectifs
thérapeutiques avec
contrat de soin
- Port d’une carte,
carnet de
surveillance
- Rencontre asymétrique et inégale : Médecin : savoir
Patient : souffrance
- Espérances et attentes mutuelles
- Pathologies aiguës (paternaliste) et chroniques (modèle délibératif)
Actif/passif
- Relation dans les maladies aiguës
Consensuelle - Demande d’aide par le patient qui est déjà convaincu
- Actif avec l’aide du patient
Coopérative - Accord du patient, à convaincre
Participative - Le patient doit changer ses habitudes
- Le médecin effectue des compromis en retour
Etablissement de la relation médecin – malade :
Temps de
la relation
3.
RELATION MEDECIN MALADE
Conditions
de non
information
Modalités
Phases de
l’annonce
- Toute personne a droit d’être informée de son état de santé
- Information loyale, claire et appropriée sur l’état de santé
- Explications sur : La maladie et son évolution avec et sans traitement
Les examens complémentaires et les traitements
- Non information dans l’intérêt du patient
- Décision collégiale en fonction du patient, de la pathologie et du pronostic
- Information de la personne de confiance : Prise de dispositions
Amorçage du deuil
- Information de la mort prochaine mais pas forcément de la cause (secret médical)
- Non valide en cas de : Pathologie à risque pour un tiers (VIH)
Traitement immédiat nécessaire avec observance parfaite
- Certitude diagnostique
- Environnement adapté : lieu calme, fermé et dédié à ce type d’annonce
- Temps et disponibilité
- Information claire, loyale, complète et adaptée au niveau de compréhension
- Information délivrée de manière progressive
- Ecoute du patient et empathie
- Planifier la prise en charge et l’accompagnement secondaire du patient
- Information consignée dans le dossier médical
- Choc initial suivi d’une phase de déni
- Combat : le patient tente de faire porter la responsabilité à une autre personne
- Deuil : acceptation de la maladie
NOUVEAU PROGRAMME
4.
Education concernant une maladie chronique :
Cadre
légal
Définition
de
l’éducation
Objectifs
Modalités
1.
-
BASES DE LA PSYCHOLOGIE MEDICALE
Introduction :
Définition
Champs
d’application
en médecine
2.
8 millions de personnes en France relève d’une ALD
Education obligatoire selon la loi « hôpital patient, santé et territoire » du 21/07/09
Processus continu, intégré à la prise en charge et centré sur le patient
Information, apprentissage et soutien psycho-social
Concerne la maladie, les soins et leur organisation
Acquisition et maintien de compétences d’auto-soins (adapter les doses…)
Mobilisation ou acquisition de compétences d’adaptation
Programme conforme à un cahier de charge national
Prise en charge pluridisciplinaire (au moins un médecin) et globale :
Programmes scientifiquement fondés, en 4 étapes :
Diagnostic éducatif : évaluation des besoins du patient
Programme personnalisé d’éducation thérapeutique
Séances d’éducation individuelle ou de groupe
Evaluation individuelle de l’acquisition
-
Le malade et sa maladie :
- « Défense du moi » : Opérations inconscientes pour lutter contre l’anxiété
Psychotiques : projection délirante, déni, distorsion
Matures : humour, anticipation, altruisme
Névrotiques : refoulement, isolement
Immatures : fantaisie, hypochondrie
- « Coping » : Processus interposés pour faire face à la maladie
- Rupture de l’équilibre antérieur à laquelle le patient doit s’adapter
- Déclenchement de réactions variables selon les individus
- La maladie est une expérience négative mais peut être source de bénéfices
- Bénéfices primaires : la maladie apporte une solution à une situation de tension
- Bénéfices secondaires : arrêt de travail, indemnisation, maternage…
- Réaction anxieuse : processus normal et fréquent d’adaptation à la maladie
- Régression et dépendance : Utile car améliore l’observance thérapeutique
Pathologique si trop développée
- Minimisation : refus, négation de la maladie : pronostic péjoratif
- Narcissique et dépression : crainte de ne plus être digne d’être aimé
- Agressivité : passive, verbale voire active en réponse à une situation
d’agression
- Il n’existe pas de réaction optimale face à la maladie
- Le caractère pathologique dépend de : La souffrance du patient
L’intensité de la réaction
La durée de la réaction
Malade
Maladie
Types de
réaction face
à la maladie
Réactions
pathologiques
3.
Science dont le but est de décrire et d’expliquer les conduites des êtres vivants
Pathologies psychosomatiques
Réaction et adaptation face à la maladie et aux thérapeutiques
Demandes d’ordre relationnel et affectif concomitantes aux symptômes
Le pouvoir médical, excessivement sollicité par la société
La relation médecin – malade :
Principes
Analyses
Relation asymétrique fondée sur l’espérance et les attentes mutuelles
Le patient attend une attention et la guérison
Le médecin attend la reconnaissance de son pouvoir réparateur
Psychanalyse : Transfert : affection du patient envers son médecin
Contre-transfert : affection du médecin pour le patient : empathie
Permet une relation médecin-malade de qualité
L’excès de contre-transfert entraine une perte d’objectivité
Il doit rester une certaine distance entre le médecin et le patient
- La relation médecin-malade constitue une thérapeutique en soi : placebo
- Actuellement : Evolution de la relation paternaliste vers plus d’autonomie
Le patient est impliqué dans la décision thérapeutique
-
Téléchargement