Nous avons en hygiène, un savoir faire avec: Les enquêtes de prévalence (infections un jour donné). Qu’apporte la démarche de gestion des Les enquêtes d’incidence (% de patients exposés ayant le problème). risques dans la prise en charge et la prévention des infections nosocomiales Les audits (conformité par rapport à une référence). Les indicateurs nationaux (LIN) et/ou régionaux ou locaux. Dr J-M GUERIN Les recommandations de sources différentes. Pdt du CLIN du GHU Saint-Louis- Lariboisière - F.Widal La réglementation sanitaire. 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 1 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 2 Que nous manque t’ il ? Une méthode d’analyse structurée et reconnue des évènements indésirables, permettant de communiquer avec les vigilances et la gestion des risques. Une méthode d’analyse prospective des risques et une cartographie des risques régulièrement mise à jour. Les études a posteriori Des décrets, circulaires, la HAS V3 2010 qui nous demandent d’utiliser ces méthodes de gestion des risques qui existent dans d’autres domaines, il faut se les approprier et les adapter à la santé et en particulier à l’hygiène. 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 3 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 4 L’analyse des effets indésirables L’analyse des effets indésirables C’est l’étude d’un évènement non désiré après qu’il se soit produit (analyse a posteriori ). Cela suppose que l’EOH soit au courant de cet évènement (appel téléphonique, système de déclaration…..). Cette analyse doit être impartiale et effectuée avec une méthode validée. Cette analyse doit être collective (avec tous les acteurs et consensuelle) 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 5 L’analyse des effets indésirables Ne pas s’arrêter quand on a trouvé une cause évidente, mais en rechercher d’autres qui ont peut être été déterminantes, en se posant la question pourquoi ? Les mesures correctives prises seront d’autant plus efficaces que toutes les causes auront été identifiées. 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 6 L’analyse des effets indésirables Méthode ALARM Facteurs liés au contexte institutionnel: Il faut rechercher tous les facteurs favorisants Facteurs liés à l’organisation et au management: Cette analyse peut être faite par l’EOH, par le service ou le pôle dans le cadre d’une Revue de Morbidité et de Mortalité ( RMM ) qui est obligatoire pour les secteurs à risque et qui est normée avec la méthode ALARM. Facteurs liés à l’environnement de travail: Facteurs liés à l’équipe: Facteurs liés à l’individu (soignant): Un plan d’action doit être mis en regard des dysfonctions constatées. Facteurs liés aux taches à accomplir: Une évaluation des mesures prises doit être effectuée pour vérifier leur efficacité Facteurs liés au patient: 22/11/2012 C CLIN Paris Nord Cette analyse doit poser la question: « ce qui arrive est il lié à un problème individuel ou serait il arrivé avec une autre personne », s’ il existe des causes sous jacentes (latentes) ayant favorisé ce problème. 7 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 8 L’analyse prospective, la cartographie des risques C’est une méthode d’analyse a priori, avant la survenue d’un évènement indésirable. Elle nécessite dans un premier temps l’identification de toutes les étapes du processus. Les études à priori Puis la recherche de façon collective tout au long du processus, des dysfonctions qui peuvent théoriquement se produire. Puis l’estimation de la fréquence, la gravité et le niveau de maitrise, avec des échelles validées définies avant le début de l’analyse. 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 9 L’analyse prospective, la cartographie des risques La méthode AMDEC qui est recommandée par la HAS permet d’avoir une vision globale (cartographie) d’un processus avec les éléments de criticité (f x g x nm) de hiérarchiser les dysfonctions possibles, et d’avoir un plan d’action. 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 10 L’analyse prospective, la cartographie des risques C‘est une méthode longue, reproductible, qui doit être répétée et actualisée dans le temps. Il faut ensuite déterminer le niveau de criticité que l’on va considérer comme tolérable ou inacceptable (étape capitale). Nous avons alors la cartographie. Ne pas sous estimer qu’une amélioration peut se faire au détriment d’un autre secteur Elle doit dans un premier temps être réservée pour les « secteurs sensibles » et les nouvelles unités. Pour chaque item on regarde la principale cause potentielle de la dysfonction. Pour la plan d’action on prend les principales causes de dysfonction 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 11 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 12 L’analyse prospective, la cartographie des risques L’HAS nous demande de faire une cartographie des risques dans les blocs opératoires. La méthode HACCP Utilisée principalement en restauration Dans un premier temps on détermine des données chiffrées qu’il ne faut pas dépasser (durée, température,…) Dans cette cartographie il y a bien sur le risque infectieux qui est important, mais beaucoup d’autres risques qui eux aussi sont importants, et doivent aussi être maitrisés. Le deuxième temps de contrôle est simple, on vérifie que les limites définies ne sont pas dépassées Les EOH doivent donc entrer dans cette démarche, et ont toute leur place dans la gestion des risques. Cette méthode est d’utilisation simple mais n’est pas utilisable dans tous les domaines de l’hygiène 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 13 Merci pour votre attention 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 15 22/11/2012 C CLIN Paris Nord 14