FÉVRIER 2012 - n°34 Journal d'information du Centre Hospitalier des Pays de Morlaix Les droits des patients au coeur du CHPM EDITO Visite de M. Gautron, Directeur général de l’ARS le 27 janvier 2012 L a Loi n°2002-303 du 4 Mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé avait trois objectifs majeurs : Développer la démocratie sanitaire en reconnaissant des droits pour toute personne dans ses relations avec le système de santé (respect de la dignité, respect du secret médical, droit à l’information en vue d’un consentement libre et éclairé). Améliorer la qualité du système de santé en développant les compétences des professionnels, la formation médicale continue et une politique de prévention globale. Permettre la réparation des risques sanitaires en améliorant l’accès à l’assurance. Dix ans après son adoption, cette loi du 4 mars 2002 est plus que jamais d’actualité, le scandale du Médiator étant là pour nous rappeler que les droits à l’information, à la réparation des dommages causés aux patients sont des droits intangibles. Sommaire Merci aux rédacteurs de Grand Angle d’avoir consacré ce numéro aux droits des patients, qui constitueront d’ailleurs un des fils conducteurs de notre futur projet d’établissement 2012-2016. Le Directeur, Richard BREBAN Po u r e n savoir plus 3 DE GAUCHE À DROITE M. Bourdon, Directeur de la délégation territoriale du Finistère M. Gautron, Directeur Général de l’ARS Bretagne M. Goby, Directeur adjoint de l’ARS Bretagne Cette rencontre a été l’occasion de présenter le bilan du Projet d’Etablissement 2008-2012, les grandes orientations du nouveau Projet du CHPM ainsi que les perspectives de travaux de la Communauté Hospitalière de Territoire. Ont également été présentés : le pôle de territoire en chirurgie viscérale et digestive l’activité prélèvements multi-organes au CHPM la filière gériatrique, l’EMDSP, le groupement gérontologique du Pays de Morlaix le système d’information et les coopérations engagées, le projet FIDES (facturation individuelle des établissements de santé). Signature de la convention constitutive de la Communauté Hospitalière de Territoire du Nord Finistère le 3 février 2012 DOSSIER Les droits des patients au coeur du CHPM Dans le cadre de la campagne nationale « 2011, Année des patients et de leurs droits », et à l’aube du 10ème anniversaire de la Loi Kouchner du 4 mars 2002* sur les droits des malades, nous avons souhaité vous présenter les actions mises en œuvre au CHPM, à partir des trois thèmes retenus par le Ministère de la Santé : Faire vivre les droits du patient La promotion de la Bientraitance à l’hôpital Les nouvelles attentes du citoyen, acteur de santé. Cette présentation, qui n’est bien évidemment pas exhaustive, témoigne de la dynamique enclenchée à l’hôpital 12 Inventaire alimentaire à la Prévert En direct de la DRH 14 Du coté des affaires médicales 15 Actualités 16 La signature de la convention constitutive de la Communauté Hospitalière de Territoire du Nord Finistère a officialisé la coopération interhospitalière organisée entre les Centres hospitaliers de Crozon, Landerneau, Lanmeur, Lesneven, Morlaix, Saint Renan, et le CHRU de Brest. La charte de la personne hospitalisée, largement diffusée au sein du CHPM, présentent aux usagers leurs droits. Nous vous proposons de faire un tour d’horizon de ces principes et des actions mises en œuvre ou en projet pour faire vivre au quotidien ces droits au Centre Hospitalier des Pays de Morlaix. Un hôpital accessible à tous 1 Comité de rédaction Directeur de la publication : Richard BREBAN, Directeur. Rédacteur en chef : Bénédicte LE GUILLANTON, Directrice Adjointe. Membres : Bernard BINAISSE, Psychologue, secteur 5 Hervé CARLUER, Contremaître P. Services Techniques France CORRE, Psychologue, secteur 3 Conception et réalisation : Florence MAUSSION, Graphiste, Brest. Impression : Cloitre Imprimerie - Tirage : 1 000 exemplaires. *Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé Faire vivre les droits du patient Les droits du patient au coeur du CHPM R e p o r t a g e Bilan de leur mise en oeuvre ces dernières années et qui va activement se poursuivre dans les prochains mois, avec pour objectif de mieux faire connaître et respecter les droits du patient. Le Projet d’Etablissement 2012-2016, en cours de préparation, a ainsi pour socle la Politique Qualité, Sécurité des soins et gestion des risques définie par les Instances de l’établissement. Cette politique s’articule autour de trois axes majeurs : le parcours du patient (de l’accueil à la sortie), des soins sécurisés, et des soins de qualité. Venez nous rejoindre ! 15, rue de Kersaint Gilly - BP 97237 - 29672 Morlaix Cedex Tél. 02 98 62 61 60 - Fax 02 98 62 69 18 Toute personne est libre de choisir l’établissement de santé qui la prendra en charge, dans la limite des possibilités de chaque établissement. Le service public hospitalier est accessible à tous, en particulier aux personnes démunies et, en cas d’urgence, aux personnes sans couverture sociale. Il est adapté aux personnes handicapées. L e décret du 17 mai 2006 instaure l’obligation de procéder à un "diagnostic d’accessibilité" pour les établissements recevant du public. Celui-ci a été réalisé au CHPM au cours de l’année 2010. L’objectif de ce diagnostic d’accessibilité est d'évaluer les dysfonctionnements d’accessibilité au regard de l’ensemble des handicaps (moteur, mais aussi visuel, auditif ou déficience mentale) et de proposer des solutions selon un programme de mesures à mettre en oeuvre. Avant le 1er janvier 2015, les ERP existants devront être adaptés ou aménagés afin que les personnes handicapées puissent y accéder et bénéficier des prestations offertes dans des conditions adéquates. Le montant de cette mise en accessibilité globale pour le CHPM a été évalué à 2 millions d’€uros dont un tiers concerne l’IFSI. Ce bâtiment sera d’ailleurs le premier à bénéficier d’une mise en accessibilité dans le cadre de travaux programmés fin 2012. Concernant les bâtiments accueillant les patients, les programmes annuels de gros entretien intègrent d’ores et déjà cet objectif de mise en conformité. C S. Le Corre, Directeur adjoint GRAND ANGLE N° 34 - FÉVRIER 2012 3 DOSSIER Prise en charge de la douleur et de la fin de vie Les établissements de santé garantissent la qualité de l’accueil, des traitements et des soins. Ils sont attentifs au soulagement de la douleur et mettent tout en œuvre pour assurer à chacun une vie digne, avec une attention particulière à la fin de vie. D epuis la création de l’équipe mobile douleur soins palliatifs (EMDSP) en 2000, la prise en charge de la douleur s’appuie sur un véritable credo, affiché dans tous les services : « toute personne qui dit « j’ai mal », a mal, et je la crois ». Cette conviction partagée structure à tous les niveaux la prise en charge de la douleur : évaluation adaptée à la diversité des patients accueillis, protocoles personnalisés, accès à l’expertise de l’EMDSP, aux consul- tations de douleur chronique rebelle, formation des infirmières, aides soignantes, jeunes médecins, diffusion sur l’Intranet de Recommandations de Bonnes Pratiques. Dans le domaine de la fin de vie, l’EMDSP assure la promotion et la connaissance de la loi Leonetti, à travers formations internes, staffs dans les services, conférences « grand public », en ville ou au sein des lycées. L’EMDSP participe dans tous les services à des staffs, synthèses, réflexions collégiales et avis éthiques autour des situations de fin de vie, construction de projets de soins, lutte contre les symptômes pénibles, limitations de traitement, refus de soins, lutte contre l’obstination déraisonnable. Elle coordonne chaque fois que possible le retour à domicile des patients en soins palliatifs, lorsque le souhait légitime de pouvoir finir sa vie à la maison est exprimé. Grâce à ce travail de fond, relayé par chacun dans les services de soins, la prise en charge dela fin de vie à l’hôpital de Morlaix est repérée comme une pratique d’excellence, cotée « A » par les experts lors de la visite de certification en décembre 2010. 2 Comité d’éthique, EMDSP L’information donnée au patient doit être accessible et loyale. La personne hospitalisée participe aux choix thérapeutiques qui la concernent. Elle peut se faire assister par une personne de confiance qu’elle choisit librement. La personne de confiance L a personne de confiance a pour fonction d’accompagner le patient, à sa demande, lors d’entretiens avec les médecins, aussi bien lors de consultations qu’en cas d’hospitalisation, et de rapporter la volonté du patient dans le cas ou celui-ci n’est plus en l’état de s’exprimer. Elle porte témoignage de la parole du patient et de ses choix. Son avis prévaut sur tout autre avis non médical, hormis les directives anticipées. La personne de confiance est amenée à jouer un rôle dans la relation de soins. Suite à la réalisation d’une EPPP (évaluation des pratiques professionnelles) sur la personne de confiance, une réflexion a été • Toute personne majeure conduite en 2009 par le Comité d’éthique afin peut désigner une personne de confiance d’améliorer la connaissance de ce dispositif (membre de la famille, par les professionnels et les patients du CHPM. proche, médecin traitant). La procédure de désignation de personne • Elle est nommément de confiance a été réactualisée, de désignée par le patient nouveaux formulaires de désignation lui-même et par écrit • La désignation peut se et de révocation ont été mis en place faire à tout moment ; elle et une campagne de sensibilisation a est révocable été réalisée (affichage, réunions d’inà tout moment. formations, diffusion de dépliants...). 4 GRAND ANGLE N° 34 - FÉVRIER 2012 3 T L'information donnée au patient Référence Article L1111-2 du Code de la Santé Publique oute personne a le droit d’être informée sur son état de santé. L’information porte sur les différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui sont proposés, leur utilité, leur urgence éventuelle, leurs conséquences, les risques fréquents ou graves normalement prévisibles qu’ils comportent ainsi que sur les autres solutions possibles et les conséquences prévisibles en cas de refus. L’obligation d’information n’est pas limitée dans le temps. Si des risques nouveaux sont identifiés, la personne concernée doit en être informée. L’information doit être claire, loyale, adaptée. Il convient d’être vigilant et d’assurer la traçabilité des informations données aux patients. En cas de réclamation ou de plainte, il incombe en effet à l’établissement d’apporter la preuve de la bonne délivrance de l’information. La preuve peut-être apportée par tous moyens : é Mention de l’information et du délai de ssit éce cer le t N réflexion dans le dossier patient (dates et en tra de ntem heures des rendez-vous - réaction particuse con ET tion lière du patient le cas échéant) ; rma Courrier au médecin traitant (mentionnant nfo livrée i ’ l la délivrance de l’information) dicté devant dé le patient à l’issue de la consultation ; Formulaire de recueil du consentement éclairé, complété et signé par le patient Témoignages… Etc. Les conditions d'annonce d'un dommage associé aux soins C ette obligation légale opposable à tous les professionnels et aux établissements de santé a été récemment confortée sous l’impulsion de la HAS (Haute Autorité de santé). Depuis la loi du 4 mars 2002, tout établissement ou professionnel de santé est tenu d’apporter, à la personne qui s’estime victime d’un dommage lié à sa prise en charge, les explications nécessaires. En effet, l’article L.1142-4 du code de la santé publique issu de cette loi prévoit : « Toute personne victime ou s’estimant victime d’un dommage imputable à une activité de prévention, de diagnostic ou de soins ou ses ayants droit, si la personne est décédée, ou le cas échéant, son représentant légal, doit être informée par le professionnel, l’établissement de santé, les services de santé ou l’organisme concerné sur les circonstances et les causes de ce dommage. Cette information lui est délivrée au plus tard dans les quinze jours suivant la découverte du dommage ou sa demande expresse, lors d’un entretien au cours duquel la personne peut se faire assister par un médecin ou une autre personne de son choix. » Deux cas particuliers doivent être mentionnés : Dans l’hypothèse où le patient est mineur ou sous tutelle, ce sont ses représentants légaux (parents ou tuteur) qui doivent être informés ; Dans l’hypothèse où le patient serait décédé à la suite de l’incident, ce sont ses ayants droit qui doivent être informés. La HAS a décidé de mettre en place un critère spécifique dans le manuel de certification V2010, destiné à contrôler la mise en place d’un « dispositif d’information » conforme à la réglementation. Ainsi, les établissements doivent être préparés à assurer l’information du patient dans les meilleurs délais et dans un contexte où l’équipe soignante est elle-même affectée et la confiance du patient potentiellement ébranlée. Dans ces cas, le patient attend aussi des professionnels de santé une écoute et une disponibilité particulières. Le dispositif d’information doit prévoir : La désignation d’un professionnel de santé senior qui délivrera l’information ; La présence des personnes que le patient souhaite voir informées ; Des conditions appropriées pour établir un dialogue ; Des explications adaptées aux capacités de compréhension du patient et à son état psychique. Lors de la visite de certification, la HAS a estimé que l’établissement devait poursuivre cette démarche de formalisation de l’information du patient en cas de dommage lié aux soins. Il convient d’une part de définir une démarche structurée d’information du patient en cas de dommage lié aux soins (formaliser la procédure) et de mettre en place des actions de formation des professionnels de santé. P our faciliter l’appropriation de cette exigence, la HAS a publié un guide intitulé « l’annonce d’un dommage associé aux soins ». La HAS a identifié des évènements sur lesquels il est nécessaire de communiquer : il s’agit de « tous les évènements indésirables qui entraînent un dommage physique ou psychologique… qu’ils soient consécutifs à des complications liées à la pathologie du patient, à un aléa thérapeutique ou à une erreur. » La HAS formule les recommandations suivantes : Le patient doit, de préférence, être informé dans les 24 heures (même si l’article L1142-4 CSP prévoit un délai maxi de 15 jours) L’annonce du dommage doit s’inscrire dans une politique de gestion des risques : signalement des évènements indésirables, analyse systémique des causes, revue de mortalité et de morbidité, staff-EPP, amélioration des pratiques professionnelles… Le rendez-vous d’annonce doit être préparé (analyse des causes, compilation des faits connus, regroupements des informations…). L’annonce doit être assurée par le professionnel responsable de la prise en charge du patient dans tous les cas un senior. Le cas échéant, le médecin chargé de l’annonce doit : - Reconnaître le dommage ; - Expliquer les faits connus et vérifiés à l’origine du dommage ; - Exprimer des regrets et, en cas d’erreur avérée (ex. erreur de patient ou de côté), présenter des excuses : « Présenter des excuses ne signifie en aucun cas reconnaître une responsabilité médico-légale que seul un juge est habilité à déterminer, mais adopter un comportement éthiquement responsable, respectueux et humain. ». Un référent et des RDV de suivi doivent être proposés. Ainsi, après l’annonce, le contact doit être maintenu avec le patient afin de l’informer en continu sur les faits qui deviennent établis, décrire les actions correctives mises en œuvre et organiser les soins d’aval. L’annonce et les RDV de suivi doivent être tracés dans le dossier médical. On doit y retrouver la date, l’heure et le lieu du RDV ; l’identité des personnes présentes (côté établissement et côté patient) ; le nom du référent ; les faits présentés ; les questions soulevées et les réponses fournies. En pratique, il ne s’agit pas de « retracer les échanges au mot près ». L’objectif de la traçabilité est principalement d’attester de la délivrance de l’information dans l’hypothèse où une telle preuve serait exigée a posteriori par un juge en cas de contentieux : les grandes lignes des échanges sont donc suffisantes. Pour conclure, les préconisations du guide de la HAS vont dans le sens d’une déjudiciarisation des évènements dommageables en établissement de santé. Une bonne communication au plus près de l’incident peut très souvent éviter des procédures à la fois lourdes et coûteuses et surtout une dérive vers une plainte pénale. Cellule qualité GRAND ANGLE N° 34 - FÉVRIER 2012 5 DOSSIER DOSSIER 4 Un acte médical ne peut être pratiqué qu’avec le consentement libre et éclairé du patient. Celui - ci a le droit de refuser tout traitement. Toute personne majeure peut exprimer ses souhaits quant à sa fin de vie dans des directives anticipées. Référence : Loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie. T oute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d'état d'exprimer sa volonté. Ces directives anticipées indiquent les souhaits de la personne relatifs à sa fin de vie concernant les conditions de la limitation ou l'arrêt de traitement. Elles sont révocables à tout moment. Par « directives anticipées » on entend un texte rédigé par le malade et dans lequel il donne un certain nombre d’indications sur la manière dont il souhaite être pris en charge. Les directives anticipées doivent se présenter sous la forme d’un document écrit, daté de moins de trois ans, signé et sont modifiables. 5 6 7 Un consentement spécifique est prévu, notamment, pour les personnes participant à la recherche biomédicale. Une personne à qui il est proposé de participer à une recherche biomédicale est informée, notamment, sur les bénéfices attendus et les risques prévisibles. La personne hospitalisée peut, sauf exceptions prévues par la loi, quitter à tout moment l’établissement après avoir été informée des risques éventuels auxquels elle s’expose. L a procédure de sortie contre avis médical a été formalisée, sous l’égide de la CME en 2011, ainsi qu’un modèle d’attestation de sortie contre avis médical. 8 9 6 La personne hospitalisée est traitée avec égards. Ses croyances sont respectées. Son intimité est préservée ainsi que sa tranquillité. Le respect de la vie privée est garanti à toute personne ainsi que la confidentialité des informations personnelles, administratives, médicales et sociales qui la concernent. GRAND ANGLE N° 34 - FÉVRIER 2012 Les Directives anticipées 10 Pour l’information du patient, il existe un support institutionnel Les directives anticipées sont rédigées par le patient sur une feuille libre ou sur le support institutionnel. Il n’y a bien évidemment pas pour le patient, d’obligation de rédiger ses directives anticipées. Le recueil des directives incombe à l’équipe médico-soignante. Le document est intégré dans le dossier médical et il en est fait mention dans le dossier de soins infirmiers, sur la fiche d’accueil du logiciel Sillage. La décision du médecin n’est pas liée par ces directives mais la loi prévoit qu’il doit en tenir compte après en avoir vérifié la validité. Cf procédure « recueil des directives anticipées du patient », élaborée en septembre 2010 par un groupe de travail issu du Comité d’éthique. Cellule qualité La personne hospitalisée (ou ses représentants légaux) bénéficie d’un accès direct aux informations de santé la concernant. Sous certaines conditions, ses ayants droit en cas de décès bénéficient de ce même droit. L e code de la santé publique (art. L. 1111-7) énonce que toute personne a accès à l'ensemble des informations concernant sa santé détenues par des professionnels et établissements de santé. Cet accès est direct et sans intermédiaire. Les établissements sont tenus de transmettre les informations au plus tard dans les huit jours suivants la demande. Ce délai est porté à deux mois lorsque les informations médicales datent de plus de cinq ans ou lorsque la commission départementale des hospitalisations psychiatriques est saisie. Seul un médecin est habilité à communiquer les informations contenues dans le dossier. La réforme des soins psychiatriques Une importante réforme des soins psychiatriques a été adoptée par le Parlement : la Loi n°2011-803 du 5 juillet 2011 « relative aux droits et à la protection de la personne faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge » est ainsi entrée en vigueur le 1er août 2011. Le régime ses soins sans consentement a été profondément modifié. Il existe aujourd’hui : - les soins à la demande d’un tiers (SDT) - les soins sur décision du représentant de l’Etat (SDRE) Dans tous les cas, les personnes admises en soins psychiatriques sous contrainte font l'objet d'une période d'observation et de soins initiale de 72 heures sous la forme d'une hospitalisation complète. Deux certificats médicaux (à 24h et avant 72h) doivent confirmer la nécessité des soins. Ce n'est plus l'hospitalisation qui est imposée mais les soins. Le psychiatre décide de la forme de ces soins en hospitalisation complète, partielle (de jour, de nuit) en ambulatoire (soins à domicile, consultations, activités thérapeutiques). Dans ce cas, un programme de soins est établi, qui définit les modalités des soins psychiatriques que doit respecter le patient. La réforme prévoit également l’intervention de l’autorité judiciaire : cette dernière est requise pour les patients placés en hospitalisation complète. Le juge des libertés et de la détention (JLD) contrôle le bien fondé de l’hospitalisation avant l’expiration du 15ème jour à compter de l’admission, puis à l’issue de chaque période de six mois. L'accès au dossier médical Nombre de demandes par an 170 160 150 140 123 129 123 126 120 A l’issue de la visite de certification V2010, la HAS a prononcé une recommandation sur cette thématique à l’encontre du Centre Hospitalier notamment au regard des statistiques 2009. Pour réduire les délais de transmission des dossiers, des actions d’amélioration ont été mises en œuvre depuis 2010 : 110 2005 Les délais règlementaires de transmission des dossiers médicaux sont : 8 jours si l’hospitalisation date de moins de 5 ans 2 mois si l’hospitalisation date de plus de 5 ans Le respect des délais règlementaires fait l’objet d’un suivi en Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la prise en Charge. Le patient peut en cas de litige saisir le Directeur ou la CRU. En dernier recours le patient peut également saisir la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) ou le Médiateur de la république. A chaque réunion de la CRU, les chiffres des demandes de dossiers sont communiqués et les représentants des usagers demandent des explications en cas de délais trop importants. 139 135 130 En pratique, l’établissement a mis en place une organisation spécifique pour répondre à cette règlementation dès 2002. Cette procédure a été formalisée et actualisée en 2010. Toutes les demandes de dossier médical doivent être adressées à la direction de l’établissement. Le service qualité, gestion des risques et relations avec les usagers adresse un formulaire type à la personne ayant fait la demande ce qui permet de recenser les documents qu’elle souhaite, de l’informer des tarifs en vigueur, de définir les modalités de communication et de demander la copie de sa pièce d’identité afin de vérifier la légitimité de la demande. Pour faciliter l'exercice de ce droit, l’ensemble des formulaires ainsi que la procédure sont disponibles sur le site Internet de l’établissement (rubrique : Vous et le centre, Vos droits, Accès au dossier médical) et sur l’Intranet (rubrique : Qualité, Accès au dossier médical). Ainsi, lorsqu’un patient vous demande la communication de son dossier, vous pouvez l’inviter à se procurer le formulaire type sur le site internet du Centre Hospitalier et à le renvoyer à la direction de l'établissement. 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Délais de transmission 2008 2009 2010 2011 ▼ ▼ ▼ ▼ Délai moyen de transmission du dossier (en jours) 21 34 14 12 Délai de transmission hospi + 5 ans 70 33 26 13 Délai de transmission hospi - 5 ans 28 42 13 11 Formalisation de la procédure d’accès au dossier en mai 2010, Validation en CRU en mai 2010, Diffusion à l’ensemble des services. Réalisation d’une action de sensibilisation : " Dossier patient, Archives médicales : Quelles sont les obligations légales ? ", à l’ensemble des secrétaires médicales (79 agents formés) en octobre et novembre 2010 Suivi des délais en CRU depuis 2008 Mise en ligne des formulaires type (Intranet et Internet) Diffusion des délais de communication… Toutes ces actions ont permis de réduire de façon significative les délais de transmission et de les rendre compatibles avec les besoins des patients. Il convient de poursuivre les efforts afin de maintenir et d’améliorer encore ces délais. Cellule qualité GRAND ANGLE N° 34 - FÉVRIER 2012 7 DOSSIER La personne hospitalisée peut exprimer des observations sur les soins et sur l’accueil qu’elle a reçus. Dans chaque établissement, une commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRU) veille, notamment, au respect des droits des usagers. Toute personne dispose du droit d’être entendue par un responsable de l’établissement pour exprimer ses griefs et de demander réparation des préjudices qu’elle estimerait avoir subis, dans le cadre d’une procédure de règlement amiable des litiges et/ou devant les tribunaux. DOSSIER 11 F avoriser l’écoute des patients constitue un axe prioritaire pour l’établissement. Ainsi depuis 2008, de nombreuses actions ont été menées : Révision du questionnaire de satisfaction et mise en place d’un suivi mensuel Développement d’enquêtes spécifiques (consultations, imagerie…) Formalisation de la procédure de gestion des plaintes et réclamations en 2010, sous l’égide de la CRU. Rencontre avec Mme Nezan*et Mr Cueff, représentants des usagers à la CRU et membres du Conseil de surveillance Membres de la CRU, vous veillez activement à la prise en compte des besoins des patients et à la qualité de leur prise en charge... Effectivement, nous avons la volonté de faire retour de l’ensemble des besoins des usagers du CHPM ; le souci de garantir une prise en charge de qualité, respectueuse des droits des patients. La participation aux différentes instances de l’établissement (Conseil de surveillance, CRU, CLIN, CLAN, Conseil de la Vie Sociale, Comité d’éthique…) nous permet de bien connaître le fonctionnement de l’hôpital. Nous apportons un regard et un questionnement extérieur. Nous ne nous contentons pas d’observer ou d’écouter. On se doit d’être actifs dans les prises de décision concernant les projets ou les orientations de l’établissement. Représenter, ce n’est pas siéger dans telle ou telle instance et signer une feuille de présence. C’est se sentir responsable de la défense des positions collectives, c’est avoir la charge de s’exprimer au nom de tous ceux qui ne le peuvent pas. Nous tenons à souligner la qualité de l’écoute au sein de l’hôpital. En tant que membres de la CRU, nous étudions les résultats des enquêtes de satisfaction, nous examinons les plaintes, réclamations… et participons à la définition d’actions concrètes d’amélioration. Pourriez vous nous donner des exemples ? Nous avons par exemple récemment travaillé sur l’accueil des personnes handicapées au sein des Urgences, dans le cadre d’un groupe de travail avec des professionnels du service. Nous avons pu ainsi confronter nos visions respectives. Nous avons réfléchi ensemble aux solutions à apporter, prenant en compte 8 GRAND ANGLE N° 34 - FÉVRIER 2012 L'appréciation de la satisfaction des patients La promotion de la bientraitance à l'hôpital Evolution du nombre de questionnaires de satisfaction 2867 3000 2429 2500 2517 Le Comité d’éthique a fait de la promotion de la bientraitance un des axes centraux de son programme pluri-annuel d’actions, organisant de nombreuses manifestations : 1805 2000 1500 1000 500 0 680 685 576 656 533 500 445 379 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Il convient de poursuivre cette dynamique afin de disposer de données significatives qui permettent une analyse approfondie de la satisfaction des patients. l’ensemble des handicaps, en intégrant les problématiques de fonctionnement. Nous avons des exigences vis-à-vis des professionnels mais nous avons aussi des obligations (préparer les réunions se concerter entre représentants des usagers, participer activement à des groupes de travail…). Les représentants des usagers sont présents à tous les niveaux de réflexion. Nous participons, par exemple, à la Conférence de territoire, qui examine notamment le Projet régional de Santé. Il est donc important de se former, collecter des informations, échanger avec des interlocuteurs diversifiés, analyser des situations, faire des propositions. * Mme Nezan (UNAFAM) a été remplaçée depuis février 2012 par Mr Caroff (UNAFAM). Propos recueillis par Bénédicte Le Guillanton ir avo s et en r tran n u I ite Po le s sur tml ires ula és : , nts.h / e m r i f t r . i éd nts t fo s-pa es e rnet despatie roits-de r u e-d e : céd Inte tsd its Pro sites w.droi r/espac bliqu fr Dro f . s . u o w e v e f p u u n w D :// Ré liq .go té I http ://sante r de la r.repub : San : e p ue htt diateu diateu niqu diq z ! u o l e é t i M ://m léph le e oqu http vice té 333 rigina » Host Ser 0 004 tive o milles 0 81 initia es 7 fa Une jeu d « un 4 sessions d’information en 2008 réunissant 200 professionnels sur « la démarche éthique à l’hôpital », avec des thèmes comme la personne de confiance, intimité et confidentialité, la loi Leonetti, déjà. Spectacle théâtral, « le temps du départ » de Michel Babillot, en 2009, « one man show » malicieux et acide, regard d’un visiteur « attentif » sur les pratiques de l’hôpital…, 300 professionnels présents, une représentation spéciale pour les 300 étudiants de l’IFSI, une représentation de sensibilisation « grand public » en ville. « Café éthique » à 2 reprises, avec le soutien de l’Espace Ethique de Bretagne Occidentale. « Nutrition artificielle, quand la question de la limitation se pose » en 2009, et il y a quelques semaines « consentement au placement, consentement aux soins en gériatrie » sur le site de l’hôpital de Lanmeur. Diffusion de documents d’information dans tous les services, à destination des patients (brochure INPES « soins palliatifs et accompagnement ») ou à destination des professionnels (documents INPES « repères de pratiques en soins palliatifs ») également accessibles sur l’Intranet. En 2010, diffusion dans tous les services du rapport de la Haute Autorité de Santé « maltraitance/bientraitance dans les établissements de santé », photographie des pratiques à partir d’interviews de patients, familles, outil de réflexion, d’échange, de propositions d’évolution de nos pratiques. Les patients hospitalisés et leurs proches y témoignent, en même temps, de l’humanité des professionnels de santé, et des difficultés qu’ils ont rencontrées, autour de thèmes centraux : droit à l’information, soulagement de la douleur, respect de l’intimité et de la dignité. Ce qu’évoquent les usagers mais aussi les professionnels interrogés, renvoie à des dimensions fondamentales de la qualité des soins, celles de l’humanité, du respect de la personne, et à des aspects essentiels de la qualité des organisations, notamment la nécessaire prise en compte du point de vue des patients à tous les niveaux de l’institution. AL U BIQ MO que gi ago e si d péd ’est auses soi-e l i t c d ou ce, tion quip Un entraitansibilisa1 par l’ébile deet bi 01 mo D sen e la ns de 10 et 2 ’unité EHPA L mis d , l n A io 0 SSR IQU e de n 2 s et otio éun rom uses r isées e lliatif rs de MOB rançais p La bre gan s pa cteu ation été f r nom nts o e soin les se form la soci gna bile d dans kit de re et è mo iatrie ce au Minist r â r é e l g D g ar USL oint p p au iatrie. é g r E n diffusant ces documents de formation, d’information, en organisant des manifestations régulières,le comité d’éthique vise une sensibilisation des professionnels aux situations « ordinaires », afin que chacun, là où il travaille, puisse apporter sa contribution à une meilleure identification des difficultés rencontrées, participer à une évaluation des pratiques au lit du patient, développer progressivement une culture partagée de la bientraitance... Pour que l’hôpital, lieu d’excellence pour la prise en charge de la maladie, soit aussi un lieu d’hospitalité, d’accueil (au sens le plus large) des patients et de leurs proches. Comité d’éthique GRAND ANGLE N° 34 - FÉVRIER 2012 9 DOSSIER ASSOCIATIONS D'USAGERS ET DE BÉNÉVOLES AU CHPM Les nouvelles attentes du citoyen, acteur de santé « Les nouvelles attentes du citoyen, acteur de santé » est le 3ème axe de réflexion et d’action défini par le Ministère de la santé. « Les aspirations du citoyen vis-à-vis de sa santé ont largement évolué. Il souhaite être mieux informé, participer davantage à sa prise en charge et aux décisions qui le concernent. Les nouvelles sources d’information modifient la relation soignant-soigné. Au-delà, les modes de prise en charge ont eux aussi évolué : nouvelles voies de responsabilisation du patient (éducation thérapeutique), développement de l’ambulatoire, nouvelles coopérations entre professionnels…Le rôle et le positionnement du patient, mais aussi de ses proches, évoluent, et il faut en tenir compte pour mieux y adapter notre système de santé *». * Communiqué de presse ministère de la santé - octobre 2010 L’Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) au CHPM En France, l’ETP devient un des objectifs prioritaires dans l’amélioration de la prise en charge des maladies chroniques. L’objectif est d’aider les patients à acquérir et maintenir des compétences concernant leur pathologie. Le patient choisit librement d’entrer ou non dans un programme d’éducation thérapeutique. La démarche est participative, centrée sur la personne et non sur la simple transmission de savoirs ou de compétences. Elle se construit avec la personne. Complémentaire et indissociable des traitements et des soins, l’ETP participe à l’amélioration de la santé du patient , à l’amélioration de sa qualité de vie et de celle de ses proches. Les programmes d’ETP sont structurés et soumis à autorisation. Le CHPM bénéficie à ce jour de 5 autorisations d’ETP. Réhabilitation respiratoire Coordonnateur : Marc Beaumont, kinésithérapeute - Date d’autorisation : oct. 2010 Public : Patients du service de réhabilitation respiratoire ayant une pathologie respiratoire chronique, bénéficiant ou non d’un appareillage de type oxygénothérapie, ventilation non invasive… Ojectifs : acquerir des compétences d’auto-soins, mobiliser des compétences d’adaptation. Asthme chez l’enfant et l’adolescent Coordonnateur : Dr Wagnon, pédiatrie - Date d’autorisation : mars 2011 Public : Enfants asthmatiques âgés de 6 à 16 ans. Ojectifs : Permettre à l’enfant d’acquérir les compétences nécessaires à la compréhension et à la gestion de la maladie asthmatique. Compétences d’auto-soins (de sécurité et gestion quotidienne de la maladie) - Compétences sociales. Diabète chez l’enfant et l’adolescent Coordonnateur : Dr Martel, pédiatrie - Date d’autorisation : mars 2011 Public : Enfants âgés de 0 à 18 ans ayant un diabète de type 1. Ojectifs : Education thérapeutique collective sur le territoire de santé n°1. Education thérapeutique individuelle (découverte du diabète, pompe à insuline, suivi régulier, insulinothérapie fonctionnelle). Patient stomisé Coordonnateur : Dr Chio, chirurgie digestive - Date d’autorisation : mai 2011 Public : Patients présentant une pathologie colorectale. Le programme est initialisé dès la consultation pré-opératoire ou lors de l’hospitalisation du patient. Ojectifs : Permettre à la personne stomisée de retrouver son autonomie après l’intervention. Permettre à l’entourage familial et social d’accompagner le patient dans sa prise en charge. Obésité chez l’enfant et l’adolescent Coordonnateur : Dr La Selve, pédiatrie - Date d’autorisation : février 2012 Public : Population pédiatrique en surpoids. Ojectifs : Objectifs éducatifs établis par tranche d’âge. Appropriation par l’enfant et ses parents des connaissances sur la croissance, les besoins nutritionnels physiologiques, les comportements alimentaires à risque, les risques de surpoids sur la santé… ADAPEI Association des parents et amis des personnes handicapées mentales du Finistère UNAFAM Union nationale des Amis et Familles de malades psychiques et/ou handicapés L'article 1 de la Charte de la personne hospitalisée précise que les établissements de santé doivent faciliter l’intervention des associations de bénévoles en leur sein. Les associations regroupent des personnes se consacrant bénévolement à l'amélioration des conditions de vie des patients et/ou l'accueil de leurs familles. Les associations agissent au CHPM dans le cadre d'une Convention signée avec le Directeur (le modèle de convention est fixé par une circulaire ministérielle du 4 octobre 2004). La convention fixe les règles de partenariat établi entre l'établissement et l'association en vue d'organiser l'activité des bénévoles. Les associations s'engagent ainsi à : Agir dans le respect des convictions et des opinions de chacun, Ne pas intervenir dans le domaine médical, para-médical ou administratif, Respecter la confidentialité des informations qui pourraient leur parvenir, concernant tant l'établissement et le personnel que le patient, Travailler en liaison avec l'équipe soignante. Ligue contre le Cancer ASBO Association des stomisés de Bretagne Occidentale AIRBO Association des Insuffisants respiratoires de Bretagne Occidentale Association Soins palliatifs Présence Ecoute AFTC Associations des Familles de Traumatisés crâniens et de Cérébro-lésés Association Trisomie 21 Association L’embellie Association Les Blouses Roses 02 98 55 51 43 [email protected] www.adapei29.fr 02 98 15 26 94 [email protected] Association qui réunit les parents et amis des personnes handicapées mentales du Finistère. Représentation des usagers dans les instances du CHPM. Accueil des usagers, familles de malades handicapés psychiques Ecoute et information (antenne de Morlaix - Rue de Brest). Analyse des besoins et initiation de projet ; défense des familles. Représentation des usagers dans les instances du CHPM. 02 98 63 92 27 [email protected] www.ligue-cancer.net Information, prévention, promotion des dépistages des cancers (stand d’information dans le hall du CHPM) - Financement de la recherche - Accompagnement des patients et de leur entourage tout au long de la maladie en favorisant leur bien-être et leur insertion sociale (présence d’une coiffeuse et d’une socio-esthéticienne 1 journée/semaine au CHPM) 02 98 47 40 63 [email protected] www.asbo.asso.fr 02 98 41 60 39 [email protected] Lieu d’information, de conseils, de soutien - Intervient à la demande des patients, de leur famille ou du personnel médical, avant et/ou après une intervention, à domicile ou en milieu hospitalier. Permanence mensuelle à Morlaix 02 98 62 62 36 presence-é[email protected] Association d’accompagnants bénévoles de grands malades, de malades en fin de vie et de leurs proches. Rompre l’isolement, permettre d’exprimer les doutes, la souffrance, l’angoisse. 02 98 47 36 68 [email protected] Représentation, défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnes atteintes de lésions cérébrales acquises et non évolutives. Soutien, conseils des blessés et leurs familles/proches afin de les aider à construire un projet de vie le mieux adapté. Mettre en œuvre toute action visant à faciliter l’insertion des personnes porteuses d’une Trisomie 21 dans le milieu dit ordinaire. Les conseiller et les accompagner - Informer et travailler avec les professionnels. Travail bénévole dans les ateliers créatifs proposés à Belizal. 06 83 80 02 41 [email protected] Venir en aide et représenter les malades insuffisants respiratoires. Les aider à sortir de leur isolement, les aider dans leurs démarches administratives. Ecoute, information. Permanence mensuelle sur le site de Plougonven 02 98 78 10 96 Association de lecture à voix haute. Ateliers au sein du Foyer Le [email protected] kell, des Résidences médicalisées de Belizal et de l’Argoat. lembellieassociation.blogs.letelegramme.com 06 30 43 73 54 Apporter le réconfort, participer à une animation ludique, créative www.lesblousesroses.asso.fr ou artistique, pour aider les patients à retrouver le goût d'être actif, le goût de vivre... à voir la vie en rose. Interventions dans le service de pédiatrie du CHPM. 02 98 46 44 54 www.alcooliques-anonymes.fr Les domaines d’intervention des associations de bénévoles sont diversifiés : Les Alcooliques Anonymes Les associations actives dans l'espace institutionnel hospitalier (représentant les usagers dans les instances), Les associations actives dans le champ de l'éducation sanitaire, la prévention et l'information, Les associations présentes dans le soutien, l'animation, l'éducation scolaire, la vie culturelle et artistique. La Chaîne de l’amitié 02 98 78 67 04 06 19 03 88 84 Alcool assistance Croix d’Or 02 98 61 51 35 Vie Libre 02 98 68 26 18 Associations néphalistes. Réunion mensuelle au centre d'addictologie du CHPM. HPM, t au C ocian a n rve ass et s inte aque iation es par ch t et Intern c o s s es a élaboré Intrane sée d n s t ctuali résentatio r les Site laix.fr a énévola e t s u r s o s ns et b La li hes de p m e io l t h b ia i c c . n o les fic ont dispo ent : www entre Ass le c tion s tablissem ous et ître V a n de l’é n o c s Mieux nou Coordination du dossier : Bénédicte Le Guillanton 10 GRAND ANGLE N° 34 - FÉVRIER 2012 GRAND ANGLE N° 34 - FÉVRIER 2012 11 à la Prévert Inventaire alimentaire Journée de tests de produits alimentaires du Jeudi 29 septembre 2011 B comme Budget Le budget prévisionnel de cet appel d'offres pour deux années est de 1 070 000 euros TTC. Le budget prévisionnel du compte alimentaire pour l'année 2011 est de 2 100 000 euros. Du côté de la Cuisine Centrale E comme Echantillons La commission technique, par les regards croisés des participants, doit permettre d’attribuer une note aux échantillons obligatoires fournis par les candidats au regard des critères d’appréciation cités ci-dessus. M comme Méthodologie 169 produits sont goûtés, examinés et notés en terme qualitatif par le groupe au moyen de fiches d'évaluation, portant sur : l’aspect organoleptique et visuel du produit, l’origine du produit, la qualité nutritionnelle (composition, ingrédients, risque allergène), le conditionnement (intégrité des emballages, facilité d’emploi, étiquetage). Du côté de la Direction des Services Economiques et Logistiques I comme Invitation La Direction des Services Economiques a invité les cadres supérieurs de santé à proposer des candidats représentant les services de l'hôpital, et plus particulièrement les correspondants "Alimentation", afin de participer à la commission technique alimentaire. A comme Accueil Madame Moysan, Directrice Adjointe, a accueilli le groupe dans la salle de réception de la cuisine, en présentant les grandes lignes de la journée, tout en remerciant vivement chaque participant pour son implication dans le choix des produits destinés aux patients et aussi au personnel, dans un esprit objectif, constructif et en toute convivialité. P comme Participants Les services de soins Eric AUROUZE, aide-soignant, cardiologie Myriam BERNARD, cadre de santé, CMP1 Marie-Laure BEUZET, ASH, Hent Treuz Anne-Marie FLOCH, aide-soignante à Bélizal Séverine LE ROUX, ASH, SSR Véronique MEUDEC, ASH, An Haleg Béatrice SABOURIN, correspondante office, pédiatrie. 12 GRAND ANGLE N° 34 - FÉVRIER 2012 L comme Lots L'équipe de restauration et diététique Anthony GONZALEZ, technicien supérieur hospitalier, responsable de la cuisine centrale Alan JEGOU et Dominique SAOUT, cuisiniers Julien VOURCH, magasinier Laurent SOYER, cadre diététique et Anne-Sophie LE ROMANCER, diététicienne. L'équipe des services économiques Jocelyne BELLEC, CAE-CUI Christine DALL, attaché d'administration Françoise MOGUEN et Isabelle Larhantec, adjoints administratifs. 0 comme 0bjectifs Les participants à cette journée ont, lors de dégustations et d'examens des produits, attribué de façon collégiale, et sous l'égide de M. Gonzalez, une note de qualité sur 20 aux articles proposés par les fournisseurs, qui comptera pour 46 % dans la note finale. Les fournisseurs candidats sont jugés par ailleurs sur les critères suivants : Note prix : 49 % Note conditionnement : 2% attribuée également lors de cette journée Note développement durable : 3% mesures prises par l'entreprise et empreinte carbone Cette consultation est découpée selon un allotissement composé de 65 lots, eux-mêmes découpés en sous lots d'articles homogènes, allant du café à la viande sous vide, en passant par les brioches, légumes, pâtisseries et autres œufs durs écalés. M comme Marchés Publics Basés sur l'interprétation du Code des Marchés Publics, les achats publics des hôpitaux doivent répondre à trois principes généraux fondamentaux : Liberté d'accès pour les entreprises à la commande publique Egalité de traitement des candidats Transparence des procédures. A comme Appel d'Offres Compte tenu du montant engagé pour ces achats, plus de 193 000 euros HT pour deux années, le code des marchés publics impose de mettre en place une procédure formalisée aux règles strictes : l'APPEL d'OFFRES. C comme Calendrier Cet appel d'offres donne lieu à un marché conclu avec les fournisseurs retenus pour une durée de deux ans à partir du 1er janvier 2012. Ce processus a démarré en juin 2011, a fait l'objet d'une publicité locale, nationale et européenne le 3 août 2011, et s'est terminé en fin d'année par l'attribution des marchés aux lauréats. S comme Statistiques Les produits testés représentent 8 % de l'ensemble des produits alimentaires achetés par notre établissement. Les 92 % restants sont approvisionnés par les groupements de commandes du réseau Bretagne, coordonnés par les hôpitaux suivants, et avec lesquels les cuisiniers de l'établissement ont travaillé pour la définition des produits du cahier des charges avec les 19 établissements bretons adhérents : le CH de Saint-Brieuc pour les fruits et légumes surgelés, les potages et les fonds de sauce, le CH de Centre Bretagne pour l'épicerie, le CH de Lannion pour les conserves, le CH de St Malo pour les produits diététiques. M comme Marchés réservés Le code des marchés publics permet de réserver des lots à des entreprises adaptées ou établissements d'aide par le travail. Un lot, le n° 19, "légumes crus divers épluchés coupés", dont les pommes de terre vapeur coupées main, les carottes, les oignons, blancs de poireaux… est attribué à l'ESAT les Genêts d'Or de Lanmeur. A comme Activité de la cuisine Nombre de repas produits par jour : Préparation chaude : 4 600 repas (du lundi au jeudi), Préparation froide : 2 600 repas (du lundi au dimanche). Nombre de repas distribués : 2 600 /jour avec un effectif de 76 personnes. R comme Ressenti Du côté des Soignants «Cette journée fut très intéressante, car elle a permis de réunir plusieurs professionnels issus de différents services : soins, restauration, diététique, économiques et ainsi de mieux comprendre les attentes et les contraintes de chacun ». Séverine Le Roux. «Cette journée fut très enrichissante et nous a permis d’entrevoir et d’évaluer tout le travail effectué dans le milieu de l’alimentation et aussi le coût des prestations proposées». Eric Aurouze. «En tant que cadre de santé, j’ai été intéressée par la procédure d’appel d’offres, la commission de choix... d’être associée à une démarche collective touchant plusieurs secteurs : services économiques, cuisine…permet de se sentir impliqué» Myriam Bernard. «Nous vous remercions d’avoir pris en compte notre expérience auprès des patients qu’ils soient âgés ou jeunes, d’avoir accepté nos remarques et nos choix» Eric Aurouze. «Mon expérience de terrain et la connaissance de la personne âgée ont été pris en compte pour le choix des produits» Anne Marie Floch. Nouvelle localisation de la Direction des Services Economiques et Logistiques Les services administratifs de la D.S.E.L. ont rejoint les services de la Direction des Travaux, dans les anciens locaux de la Trésorerie. Le bureau d’accueil pour la gestion des cartes de self se situe désormais au 1er étage du batiment, couloir à gauche du hall d’accueil. Permanences les mardis et jeudis de 9h00 à 11h30 et de 13h00 à 16h00 (Horaires inchangés). Mise en place d’un nouveau logiciel de restauration Du côté de la Restauration « L’objectif d’une commission technique est de choisir les denrées alimentaires qui vont apparaître dans le plan alimentaire des 2 ans à venir. » Anthony Gonzalez, responsable. Du côté de la Diététique « La représentation pluri-professionnelle à cette commission de choix est un succès. Chaque pôle a été représenté et les correspondants alimentation ont parfaitement joué leur rôle dans le relais d’information. La complexité du processus alimentaire, de part l’intervention de différents métiers, incite tous les acteurs à devoir se concerter pour améliorer la qualité alimentaire des repas servis. Cette journée reflète, à mon sens, parfaitement l’esprit et l’orientation que nous devons conduire pour garantir la qualité des soins nutritionnels apportés aux patients. » Laurent Soyer, cadre de santé diététicien. Du côté des Services Economiques "Journée très enrichissante face aux échanges des différents professionnels pour permettre de répondre au mieux aux attentes des patients. Cette commission technique a été très constructive : découverte des différents produits, suivie d’un débat sur les points forts et faibles de chacun, cela afin d’obtenir un classement, et même, dans certains cas des observations à retenir pour les marchés à venir. Un moment très convivial et très profitable." Isabelle Larhantec et Françoise Moguen, adjoints administratifs. Auteurs : M. C. Dall, Attaché d'administration, services économiques, A. Gonzalez, Technicien Supérieur Hospitalier, cuisine centrale et L. Soyer, Cadre diététicien Le logiciel retenu Winrest Date de démarrage Lundi 21 mai 2012 Deux modules Gestion des commandes repas Gestion de la production en cuisine centrale Le changement pourquoi ? Le Plan National Nutrition Santé / Décret n° 2012-143 du 30 janvier 2012 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans les ES / Contexte Economique Les objectifs Module Gestion des commandes repas Elargir l’offre alimentaire pour mieux s’adapter aux besoins des patients et des résidents Proposer davantage de flexibilité aux soignants en matière de commande repas. Module Gestion de production Optimiser l’efficience de la production en cuisine centrale Renforcer la sécurité alimentaire. Les informations et formations à venir en direction des soignants : Information auprès des correspondants alimentation le jeudi 29 mars Formations : Du 07 au 11 mai et du 14 au 18 mai 2012 (séquence de deux heures - matin ou après midi) GRAND ANGLE N° 34 - FÉVRIER 2012 13 BRÈVES T R A V A UX C Le défi Morlaisien ette année encore, le CSAPA (centre de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie) a participé à l'organisation et au déroulement de la semaine du Défi Morlaisien. Qu'est-ce que le défi ? Le Défi Morlaisien est un collectif de nombreux partenaires associatifs et institutionnels qui œuvre pour mener à bien des actions de prévention et de sensibilisation à la consommation excessive d'alcool. Initié à l’origine par Brest en 1984, Morlaix s’y est associé depuis 2003. Le défi a lieu tous les 2 ans et un thème différent, en lien avec la question de l’alcool, est abordé. Au cours de l’édition 2011, du 5 au 13 octobre, le collectif a proposé différentes actions sur le territoire de Morlaix Communauté. Les manifestations mises en place ont été l'occasion d'une réflexion personnelle, collective et d'échanges entre les habitants du territoire sur le thème de la norme, thème retenu au niveau départemental pour 2011 avec cette question : « Qu'est ce boire normalement ?? ». Ainsi ont été proposés : Un café santé, une soupe conviviale sur le marché de Morlaix, un film,un théâtre forum sur les interrogations des parents face à l’alcoolisation des adolescents. Deux actions ont eu lieu au sein de l'hôpital : Un après-midi « portes ouvertes » au CSAPA dont le but était de présenter les locaux, l'équipe et le fonctionnement de la prise en charge, Une action de sensibilisation au self de l'hôpital pour amener chacun à réfléchir sur l’usage de l'alcool, ainsi que présenter le Défi et le CSAPA à l'ensemble du personnel. Partant de l’idée que tout discours réducteur qui donnerait une solution toute faite aux problèmes liés aux conduites addictives ne peut avoir valeur préventive, le collectif du Défi œuvre tout au long de l’année. Il anime ainsi un « espace prévention » lors de la fête de la musique à Morlaix et lors de la journée « festi foot », rassemblement familial, inter quartier et sans alcool. Nous vous rappelons que le CSAPA est une structure médico-sociale située 74, rue de Brest à Morlaix. C'est un lieu où chacun peut venir échanger, se renseigner gratuitement (et si besoin anonymement) et trouver de l'aide, pour lui ou un membre de son entourage, en prise avec une addiction (avec ou sans produit) : alcool, cannabis, héroïne, jeu... Contact : [email protected] - Tél. 02 98 62 64 02 L es travaux de construction de l’unité de 50 lits de psychiatrie du secteur 5 débutent le lundi 27 février 2012. La 1ère phase de travaux (terrassements et VRD) va nécessiter, pendant 4 semaines, une rotation importante de camions pour l'extraction de 10 000 m3 de terre. La durée prévisionnelle du chantier est de 18 mois. Le coût de l'opération s’élève à 7 176 000 € TTC. L e début des travaux de construction de l’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée de 10 lits, dans la continuité du service des Urgences, est programmé le 12 mars prochain. La durée prévisionnelle du chantier est de 13 mois. Le coût de l'opération est de 2 135 000 € TTC. AGENDA ASHM Rencontre Loisir pongiste à Plouigneau - CHPM, le 20 avril 2012 à la salle de Plouigneau. Petit Tour de France le lundi 28 mai 2012, équipe de 10 enfants 2007-2008. Participation au trail rando muco à Belle Isle En Terre, le dernier dimanche d'avril. Rando, VTT, trail à l'abbaye du Relecq à Plounéour Menez le 01 septembre 2012. Prix 2011 du meilleur article original Revue des maladies respiratoires L’article « Effets d’un programme de réhabilitation respiratoire selon la sévérité de la BPCO » (Broncho-pneumopathie chronique obstructive), rédigé par Marc Beaumont, kinésithérapeute, a été sélectionné par le Comité de rédaction de la Revue des Maladies Respiratoires pour recevoir le prix 2011 du meilleur article original. Ce prix a été remis lors de l’Assemblée générale de la SPLF Société de pneumologie de langue française à Lyon le 29 janvier dernier.