aux Résea ux séesea u x Ré R Les microstructures médicales d’Alsace : trois ans après Florence Arnold-Richez Les microstructures médicales d’Alsace, dispositif innovant de suivi sanitaire, psychologique et social pour les usagers de drogues au cabinet du médecin généraliste, expérimentées entre 2000 et juillet 2003, ont atteint l’âge de raison. Initiées par l’association Espace Indépendance, désormais “pérennes”, elles sont organisées aujourd’hui en réseau indépendant : Réseau des microstructures médicales d’Alsace (RMS). Après trois années de travail, RMS a tenu, le 14 février dernier, la deuxième journée de bilan du dispositif. “Tout le monde l’appelle Hermès… Ce petit Dieu aux pieds et au couvre-chef ailés ‘protège’ les messagers, les médecins… et (ne le dites pas !) les voleurs !…”. Le Pr JeanLouis Imbs, président de l’association strasbourgeoise Espace Indépendance, Centre de soins spécialisé aux toxicomanes (CSST) est en verve. Si Espace Indépendance a initié le projet, depuis juillet 2004, le réseau RMS a pris son autonomie. Bien entendu, le curseur de la roue de la fortune ne s’est pas arrêté sur la case des voleurs, mais bien sur celle des “agitateurs d’idées”. Des messagers d’innovation à l’échelle d’une région et, demain peutêtre, de l’hexagone, voire de l’Europe. D’ailleurs, soutenu depuis le départ par Marie-Hélène Gillig, députée européenne présente encore lors de cette journée, RMS a reçu des confrères allemands et anglais, très intéressés par l’expérience qu’il a su mener à bien. Et, côté français, le réseau de soins AixMarseille a déposé un projet de réseau de microstructures, signe que l’innovation est devenue “reproductible” car porteuse d’une vraie mutation des pratiques de soins. “Les microstructures sont la mise en œuvre d’une nouvelle conception de la médecine. Elles préfigurent ce que peut être l’exercice médical au XXIe siècle”, résume le Dr George-Henri Melenotte, président du RMS. Une innovation médico-sociale d’autant plus intéressante (et surprenante) “qu’elle s’est construite sur la volonté de prendre en charge des patients en situation de précarité et d’exclusion particulièrement avancée”. De fait, par ses implications de santé publique, les nouvelles façons de travailler de ce dispositif léger méritent de faire des adeptes au-delà du Haut-Rhin et du BasRhin. En effet, son objectif est bien de réduire la disparité existant en matière d’accès aux soins selon que les patients habitent en milieu urbain ou rural. Son équipe polyvalente associant un médecin libéral à un psychologue et un travailleur social salariés par le RMS, voire un pharmacien d’officine, permet d’intervenir efficacement dans l’initialisation des traitements de substitution et celui des hépatites C, servant ainsi d’interface entre la ville et l’hôpital. De l’expérimentation à la pérennisation : une belle partie ! Retour en arrière. Sur la “case” départ de l’expérience, en 1999, un projet, “un peu fou” peut-être, lancé par Espace Indépendance, CSST de Strasbourg, pionnier dans bien d'autres domaines (unité mobile de première ligne, mission raves, ateliers artistiques, entretiens de délivrance de méthadone…). “La mise” : déplacer dans les cabinets de médecins généralistes du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, tous bien évidemment volontaires pour cette expérience, un psychologue et un travailleur social, consultant dans des plages horaires délimitées (3 heures par semaine), pour les patients “addicts” en traitement “en ville”. “La règle” : les différents acteurs de ces microstructures, rejoints parfois par un pharmacien d’officine (voire par des patients), se réunissent pour “faire la synthèse” des cas traités ; chaque cabinet prend en charge au 87 moins 16 patients ; chaque microstructure prévoit, en amont, l’évaluation de son travail par l’utilisation des questionnaires Addiction Severity Index, à l’entrée, à 12 et à 24 mois (T0, T12, T24), afin de pouvoir évaluer les résultats de cette nouvelle modalité de prise en charge (comparaison à T0, T12 et T24 de 8 patients “vus”, classiquement, par le seul médecin généraliste et de 8 par celui-ci et les autres intervenants) ; cette évaluation est traitée par Guy Hédelin, responsable du laboratoire d’épidémiologie et de santé publique de l’université Louis-Pasteur de Strasbourg. Le “coup de dé” : après une période d’exploration pour évaluer la faisabilité du projet, l’expérience est lancée en 2000, financée essentiellement par la MILDT et par le Fonds d'aide de la qualité des soins de ville (FAQSV) (géré par les Unions régionales des caisses d'assurances maladie [URCAM]), avec le soutien de la municipalité et du département. Autour du “tapis” : outre, au départ, 18 médecins généralistes, le “jeu” a réuni 14 psychologues et 5 travailleurs sociaux, éducateurs ou travailleurs sociaux, salariés pour leur part jusqu’en juillet 2003 par Espace Indépendance, le généraliste restant bien sûr payé à l'acte ; 176 patients ont été suivis dans ce cadre. Depuis janvier 2000, 3 889 entretiens psychologiques et 3 045 sociaux ont été dispensés. En janvier 2004, cinq mois après la fin de sa “vie” expérimentale, le réseau des microstructures compte 24 médecins généralistes (dont 5 dans le Haut-Rhin), 12 psychologues et 5 travailleurs sociaux, répartis dans une vingtaine de cabinets en Alsace. Depuis le 1er juillet, les microstructures alsaciennes ont dispensé 1 136 entretiens psychologiques et 843 entretiens sociaux, pour un nombre de patients pris en charge qui a presque doublé puisqu’il est passé à 300 ! Le “pari” : “nous comptons pouvoir réunir 25 cabinets médicaux et prendre en charge 400 voire 500 patients, d’ici 2005”, dit le président du RMS. “Cet accroissement de notre file active signifie bien que ce dispositif répond à un vrai besoin et souligne la force du concept des microstructures, qui se sont révélées capables d’importer, hors d’une institution (Espace Indépendance), un modèle de travail centré autour du patient. En retour, l’institution en question a été favorablement “contaminée” par les microstructures…”, commente, à son tour, Danièle Ledit, membre du comité de direction du RMS . Depuis la pérennisation de l’expérience, les financements viennent, en première ligne, de aux Résea ux séesea u x Ré R l’URCAM et de l’Agence régionale d’hospitalisation, en deuxième ligne, des collectivités territoriales (la ville de Strasbourg, le conseil général du Bas-Rhin), enfin, de la DDASS du 67 et de la MILDT pour la partie évaluation du projet et des laboratoires Schering-Plough et Bouchara. Un vrai réseau de soins ouvert sur les autres Outre la proposition de soins diversifiés aux patients présentant une ou plusieurs addictions (y compris l’initialisation de traitements par la méthadone, par délégation de signature du CSST), cet Hermès-là assure également la formation de ses intervenants (au quatrième trimestre 2003, tous ses membres ont pu bénéficier d’une formation sur l’hépatite C). Il participe à la recherche sur la clinique, mène des enquêtes épidémiologiques (celle en cours concerne aussi l’hépatite C), et travaille en partenariat avec tous les autres acteurs concernés : les autres réseaux de soins, les partenaires sociaux et institutionnels, les structures hospitalières, celles de soins en addictologie, les collectivités territoriales, les équipes des maisons d’arrêt… “L’avenir et le développement des microstructures dépendent de leur capacité à travailler dans le maillage des dispositifs sanitaires et sociaux : prison, CHU, centre hospitaliers, CSST…”, dit encore le Président de RMS. “Le médecin généraliste, censé être doté de toutes les compétences, n’est plus seul dans son cabinet à dispenser des soins, mais il se rend capable de s’entourer de compétences autres, de solliciter cellesci, pour pouvoir analyser le contexte particulier de ces patients et les prendre en charge de façon globale”. Côté cour : “L’arrivée de thérapeutes qui ne sont pas médecins, c’est une révolution culturelle dans le cabinet médical”, dit, pour sa part le Dr Alexandre Feltz, médecin généraliste, coordinateur médial du RMS. Côté jardin (ou vice-versa !) : “Le plus important, pour le patient, c’est que le médecin lui offre la possibilité de parler à d’autres intervenants, chez lui. Cette invitation est alors très souvent reçue favorablement. Le patient s’en empare à sa manière et nous indique quel espace particulier créer avec lui”, dit Pascale Hannon, psychologue. Et, au “centre de la pièce” : “La microstructure, c’est la possibilité d’avoir une écoute. Comme on connaît les personnes, les contacts se font plus aisément et j’ai confiance. C’est quelque chose qui tient dans la durée”, résume un patient. Réseau vivant, toujours mouvant Et de l’autre côté de “la maison” ? Au sein du RMS, persiste encore un certain nombre d’interrogations : travailler en utilisant le questionnaire ASI, est une procédure lourde, fortement “chronophage” (une heure au minimum par passation de questionnaire qui comprend 600 items !). “Il fallait vraiment être militants !”, dit ce médecin généraliste. “C’est le questionnaire lui-même qui devenait un outil thérapeutique”, corrige cet autre médecin. “Ça nous a demandé un travail très fatigant de mémoire sur nous-mêmes, sur 20 à 30 ans de nos vies !”, rappelle ce patient. “Oui, mais l’outil lui-même a modifié les résultats de l’étude”, ajoute Arnaud Zeman, psychologue… “Certains se sont sentis un peu remis en cause par l’introduction de cette procédure d’évaluation, d’autres s’en sont servis comme d’une balise, disant aux patients : alors on se reverra, un an après, pour faire l’inventaire du contenu ?”, disait Danièle Ledit. Les microstructures, trois ans après, sont loin d’être des prototypes, prêts à susciter la production de modèles en série : ici, le médecin est un peu autoritaire et ne laisse pas vraiment toute la place qu’il devrait accorder au psychologue et au travailleur social. Là, il impose au patient une prise de rendez-vous à l’avance avec ceux-ci, alors qu’ailleurs, ces consultations sont vraiment “open”. Ici, un bureau est laissé libre (voire dans la cuisine), là, le travailleur social ou le psychologue doit transporter son bureau dans son dos ou son coffre de voiture… Bref, les plâtres essuyés, le boulot se poursuit globalement dans la bonne humeur : “Comme on n’est plus crispés sur la tâche de recruter des patients susceptibles d’être inclus dans l’étude, on respire… Et le boulot, plus ouvert, est plus intéressant”, dit encore ce médecin . Et après ? “Moi je suis choqué que ce service ne soit ouvert qu’aux patients “addicts”, alors que des personnes âgées, des diabétiques, des obèses, des parkinsoniens, des déprimés, en auraient grand besoin également…”, dit cet autre. Une réflexion partagée par bien des participants mais dont la prise en compte se heurte, pour le moment, aux contingences de financements, nécessairement spécialisés. “Pour les obtenir, il faut être clairement iden- Le Courrier des addictions (6), n° 2, avril-mai-juin 2004 88 tifiable sur une action précise, concernant une pathologie donnée”, objecte George-Henri Melenotte. Et pour finir, “coup de gueule” – attendu ! – du Dr Claude Bronner : “Je ne trouve pas normal qu’il soit plus facile et rapide de faire des primo-initialisations de traitements méthadone en microstructure qu’ailleurs !” “Oui, mais en microstructure, on peut mener des entretiens préalables à la mise sous traitement et on peut alors, après consultation du CSST, par délégation de sa signature, le commencer. En effet, en France, c’est la qualité de la structure qui détermine la prescription (méthadone en CSST, centres hospitaliers ; buprénorphine haut dosage en ville…), alors qu’il faudrait que ce soit l’état du patient lui-même qui le justifie… En adoptant ce mode de fonctionnement en réseau, nous pouvons rééquilibrer le pourcentage de nos patients traités par l’un et l’autre de ces médicaments de substitution (dans mon cabinet, ils représentent fifty-fifty)”, répondait le Dr Alexandre Feltz. Le débat reste ouvert… Le bon “bras” : celui des microstructures Pour continuer à caboter entre différents écueils possibles, restent les résultats de l’évaluation qualitative, très rigoureuse, menée par le laboratoire d’épidémiologie et de santé publique de l’Ulp de Strasbourg. Depuis le départ de l’expérience, celle-ci repose sur la comparaison de deux “bras” d’un même cabinet, soit 349 patients à T0, mais 232 à l’arrivée, à T24 : l'un, “conventionnel”, englobe les patients pris en charge par le médecin seul, l’autre, “microstructure”, par le médecin, le psychologue, le travailleur social. Au total, seulement 155 dossiers ont pu être analysés, conformément à la méthodologie très stricte définie d’entrée de jeu. Le principal score retenu était l’évolution des consommations de drogues dans l’un et l’autre “bras” (nombre de jours d’utilisation d’héroïne, méthadone, opiacés, barbituriques, tranquillisants, cocaïne, amphétamines, cannabis, hallucinogènes, polyconsommations ; nombre de jours “à problèmes” de drogues ; estimation par le patient lui-même de la nécessité d’un traitement…). Et, de ce point de vue, les microstructures ont montré, de façon significative, leur efficacité sur le suivi conventionnel : les patients ainsi pris en charge, surtout lorsqu’ils ont bénéficié d’entretiens psychologiques, ont nettement diminué leurs consom- aux Résea Rése ux Résea u x mations (de 40 %). Les autres scores, composites (score légal, médical, relations sociales, emploi, psychiatrique, consommation d’alcool), ont donné des résultats beaucoup moins nets. Toutefois, le “score relations sociales” (nombre des conflits familiaux et autres ; préoccupations que ceux-ci ont provoquées pour le patient ; estimation du besoin d’aide…), détérioré pour l’ensemble des patients, a été nettement amélioré dans “le bras microstructure”, sans qu’on puisse attribuer ce résultat favorable au travailleur social ou au psychologue. Quant au “score emploi” (nombre de jours payés dans les 30 derniers jours ; revenus liés à l’emploi y compris au noir, deal exclu…), il s’est trouvé amélioré également par la reprise de confiance Brèv Brèv s Brèv es èv es r B s e e La BPCO gagne beaucoup de terrain conférée par l’entretien avec le psychologue, tout comme le “score psychiatrique” (dépression grave dans les 30 jours, hallucinations, anxiété, tentatives de suicide, sérieuses idées de suicide…). En revanche, le suivi “microstructure” n’a pas apporté un plus en ce qui concerne le “score médical” (ce qui semble normal puisque le suivi de ce point de vue est assuré par un seul et même médecin dans les deux “bras”), de même pour ce qui est du “score alcool” et “légal” (mais peut-on enregistrer un mieux en 24 mois de ce point de vue, compte tenu de l’extrême lenteur de la justice ?). “Pour finir, il est acquis que ces modalités de prise en charge offrent un environnement favorable aux initialisations de traite- Réseau des Microstructures médicales d’Alsace, (RMS), 21, bd de Nancy, 67000 Strasbourg. Tél. : 03 88 22 94 23. E-mail : [email protected]. Internet : http://www.rms.fr. Président : Dr GeorgeHenri Melenotte. Coordination médicale : Drs Claudine Bernard-Henry, Alexandre Feltz. Coordination administrative et technique : JeanJacques Dietrich. lité de leurs consommations. L’accent sera mis sur les risques sanitaires, entre autres le rôle “accélérateur” de cancers et on expliquera l’importance de se connaître soi-même par des mécanismes d’auto-évaluation et d’atteindre une consommation faible. • Faire évoluer les représentations masculines sur l’alcool : en utilisant les ressorts culturels, psychologiques, identitaires qui favorisent l’excès, on leur expliquera que le prétendu sentiment de maîtrise de sa consommation est illusoire. • Prôner l’abstinence pendant la grossesse : les femmes enceintes recevront une information sur les risques encourus par le fœtus et la démarche globale consistera à leur prodiguer des conseils d’hygiène de vie (tabac, alcool). La bronchopneumopathie chronique obstructive est responsable d’un taux brut de décès de 26 pour 100 000 en France et celui-ci pourrait doubler d’ici à 2020. La BPCO pourrait donc alors devenir la troisième cause de mortalité. Elle en est actuellement la sixième. Objectifs prioritaires : l’arrêt du tabac encore et toujours et aussi le développement de programmes de réhabilitation pluridisciplinaires, en nombre très insuffisant en France. L’inserm le reconnaît : la nicotine n’est pas seule en cause ! Le Pr Robert Molimard en a fait son cheval de bataille, l’expertise de l’Inserm, préconisant des recherches supplémentaires, “l’enfourche” également : parmi les quelques 4 000 et plus substances contenues dans la fumée du tabac, la nicotine a été la plus étudiée et la seule incriminée dans l’installation de la dépendance au tabac alors qu’il faudrait en analyser bien d’autres. Le besoin de fumer vient, en effet, aussi des sensations procurées (goût, arômes, chaleur…) qui ne dépendent pas de la nicotine. Autre constat des experts : le tabac n’est pas l’automédication du stress et de l’anxiété que l’on a trop souvent invoquée et l’hypothèse actuellement “en cours” est celle de la prédisposition génétique et psychologique non seulement aux troubles dépressifs et anxieux, mais également au tabagisme. ments méthadone en médecine de ville”, concluait Guy Hédelin. Les microstructures alsaciennes peuvent donc poursuivre leur chemin, et prêter main forte à ceux qui, en région parisienne ou en Paca notamment, ou même en Europe, ont la tentation, heureuse… de les copier. Or, on parle déjà de la constitution possible d’une fédération européenne des microstructures médicale. Affaire à suivre… De très près. Brèv s Brè ves L’alcool toujours en tête des addictions e Nous comptons toujours en France 5 millions de buveurs excessifs et 45 000 décès sont imputables chaque année à l’alcool. L’usage quotidien, au cours de l’année écoulée, est le fait de 20,3 % des 15-75 ans, l’usage hebdomadaire (au moins une fois par semaine), de 41,1%, la consommation de verres occasionnels de 30,1 %. L’abstinence n’est, elle, que de 7,9 % pendant la période considérée, seuls 3 % des 15-75 ans n’ayant jamais bu une boisson alcoolique ! Ceux qui boivent tous les jours sont plus souvent les hommes (29,2 %) que les femmes (11,7 %) et des personnes âgées de 65 à 75 ans (64,9 % des hommes et 33,1 % des femmes de cette tranche d’âge). C’est dans le Sud et sur la côte Atlantique que l’on boit le plus quotidiennement. Bonne nouvelle : la part des 20-25 ans dans cette catégorie de buveurs quotidiens n’est que de 3 %. En revanche, à 17 ans, 55,8 % des jeunes gens et 38,2 % des jeunes filles ont connu l’ivresse, dont 10,1 % et 2,5 % dix fois ou plus dans l’année. Enfin, l’usage problématique de l’alcool touche l’ensemble de la France et affecte 14 % des hommes et 4,1% des femmes. F.A.R. In : Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire 2004 ; 13/23. Promouvoir la consommation faible d’alcool Voici les principaux axes de la communication de l’INPES pour cette année, qui utiliseront les médias traditionnels mais aussi la presse spécialisée masculine, familiale et parentale : • Amener les buveurs excessifs réguliers à prendre conscience de leur abus et ainsi promouvoir la notion de consommation faible d’alcool : dans un premier temps, il s’agit “d’interpeller” et “déstabiliser” les buveurs excessifs réguliers afin qu’ils prennent conscience de la réa- 89